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[Yamael]

Combien de temps? Des heures? Des jours? Bien plus, bien plus... Le soleil lui-même n'apporte plus sa douce chaleur. L'air est lourd, lourd de sang. Du sang de sacrifié.
Aussi loin que porte le vent, point de bruit de combats. Aucune lame qui s'entrechoque, pas de cri. Et pourtant, ce sang... Âcre, acide. Serait-ce l'annonce de la disparition d'un peuple? Non, pourtant... On distingue, à bien se concentrer, les infimes variations de l'hémoglobine des quatre peuples de cette terre. Alors quoi, qui?

Cela faisait bien longtemps que Yamaël ne s'était posé une simple question... Il lui fallait se remémorer son passé. Membre de la Horde, recherchant le combat avant tout, toujours à la recherche de la lutte qui l'obligera à dépasser les capacités de son corps, à frôler la Fin. Pour parvenir à ses fins, il avait tenté l'expérience de l'empathie lupesque. Devenu dresseur émérite, il avait faillit être corrompu par la puissante magie de Gaïa. Fusionnant trop son esprit avec les fruits de la Verrue du sein de l'Unique, il avait connu l'expérience du dédoublement de l'âme dans un seul corps, puis deux. Etrange sensation de se battre contre lui-même ; il avait finalement réussit à détruire la fraction de Gaïa qui avait voulu l'absorber. De cette victoire, il avait obtenu une puissance et une dextérité nouvelle ; des ailes avaient poussés, phénomène unique dans toute l'histoire de son ascendance.
Recréer un lien magique avec un fruit de Gaïa était alors devenu trop dangereux. De peur de se faire détruire sans pouvoir se battre, le démon avait expérimenté une autre approche pour développer ses capacités. Ses capacités magiques devaient s'épanouir, sans quoi il serait incapable de parvenir à ses fins, pour son combat ultime. Il s'était rapproché de l'Archevèque de Pandora. Torg lui avait appris les prières à Diablo. Yamaël avait détourné l'apprentissage à son avantage, et avait développé le pouvoir de guérir les chairs, de refermer les plaies, de détruire le poison, de renforcer la peau. De part ce pouvoir nouvellement acquis, il avait obtenu l'autorisation de pousser plus loin l'expérience, et sévissait aux tortures les plus originales dans son antre.

Mais, à force de travailler avec toutes sortes de poisons, fournis par l'Alchimiste de Pandora, il avait finit par perdre de vue la réalité d'Iksème. Il était devenu tel un esprit, n'ayant plus conscience de ses actes, poursuivant ses expériences. Pourtant, il "sentait" encore le monde qui l'entourait. Comme derrière un brouillard opaque, il ressentait les modifications que subissaient Pandora. Parfois, il entendait l'appel de ses frères à se battre, et rejoignait alors les champs de massacre, mais n'arrivait jamais à y prendre plaisir. Sous l'emprise de ses drogues, ses sens étaient diminués au niveau de ceux d'une taupe sourde paraplégique.

Ce matin pourtant, un évènement inattendu avait fait sortir le démon de sa torpeur. Un appel avait retenti au sein de son être. Ne comprenant d'abord pas, il se rendit compte que chaque cellule de son sang criait. Celle qu'il avait engendré était sur le point d'affronter un danger bien plus grand que ses forces. L'appel du sang fut plus fort que les drogues.
Yamaël se téléporta, sans vraiment savoir comment. Le combat commenca alors. Hors de l'enceinte de Pandora, hors de son antre enchantée pour annihiler le pouvoir mortel des poisons de Polric, le Démon devait se battre seul pour survivre. Ne pouvant fixer ses idées, il était incapable de se rappeller les enseignements de l'Archevèque. Pris de convulsions, il tomba au sol. Son corps se raidit, ses yeux se révulsèrent, ses ailes essayèrent de sortir de ses épaules. en crise d'hypoxie, de violents spasmes le prirent, à tel point qu'il fractura son bras droit sur une roche. La douleur apporta une décharge d'adrénaline à son cerveau, relançant le coeur. Vomissant sa bile, il cherchait toujours à faire entrer l'air environnant dans ses poumons. Un violent choc à la poitrine lui permit de faire entrer une bonne bouffée d'oxygène. Dans un éclair de lucidité, il fit éclater dans sa poche une potion de soin. Etant dans l'incapacité de porter le précieux liquide à sa bouche, il s'ouvrit la cuisse avec les fragments de la bouteille, afin que l'hydromel soit en contact avec son sang. L'effet fut quasi immédiat : les convulsions reprirent, plus violents encore. Le démon ne voyait plus, n'entendait plus. Il ne ressentait que la douleur, n'était que douleur.
Puis, en l'espace d'un instant, plus rien. Yamaël fut si surpris qu'il resta immobile, haletant. La potion avait été efficace. Mais elle ne le resterait pas. Il devait chercher au plus profond de son être le sort qui le purgerait. Une seconde. Deux secondes. Reprendre son calme. Oublier de respirer, de faire battre son coeur. Être concentré sur le simple fait de retrouver le lien magique. Retour de la douleur. Lent, incidieux, inéluctable. Mais le lien est là, net, vibrant. Une incantation, un souffle. Un halo bleuté entoura le démon. Il devint rapidement verdâtre, de plus en plus foncé, pour finir d'un noir de jais. Et s'évanouit en un nuage.
Le démon cherchait toujours sa respiration. Il reprenait doucement ses esprits. Il utilisa alors une seconde incantation, qui le fit tomber dans un coma récupérateur.

Combien de temps? Des heures? Des jours? Bien plus, bien plus... Le soleil lui-même n'apporte plus sa douce chaleur. L'air est lourd, lourd de sang. Du sang de sacrifié.
Aussi loin que porte le vent, je n'entend pas de bruit de combats. Aucune lame qui s'entrechoque, pas de cri. Et pourtant, ce sang... Âcre, acide. Serait-ce l'annonce de la disparition d'un peuple? Non, pourtant... Je distingue tout de même les infimes variations de l'hémoglobine des quatre peuples de cette terre. Alors quoi, qui?
Comment se sang peut-il flotter ainsi dans l'air? Gaïa? Les loups? Les loups !! Depuis quand ont-ils ainsi envahit cette Terre? Mais non, ce ne sont pas eux non plus... Il semblerait que ce soit l'inverse, en fait. Gaïa, tu te défends? Qui donc t'agresse?

Je suis resté bien trop longtemps aveugle. C'est pourtant évident. La main noire a désormais posé un doigt sur Iksème. Mais il est plus gros et boudiné que ce que j'attendais. Tant mieux, après tout.

Etrange que je me sois téléporté justement ici, où je combattis il y a si longtemps Rayar... Il semblerait que ce lieu soit prédestiné à ma ressurection. Enfin, j'aurai tout de même réussi à entrevoir la puissance que me légua mon créateur.

Le démon se sentait bien, comme jamais auparavant. L'acuité de ses sens était démultipliée ; même après son combat sur la Montagne, il n'avait ressentit une telle évolution. Il n'avait voulu croire ce parchemin que lui avait transmis l'Archevèque. Un parchemin signé du sang d'un ascendant de Yamaël. Il expliquait l'horreur du sang de sa lignée. Une lignée de cobaye, qui avait servit aux démons les plus fous, pour en faire des machines de guerre. Des êtres sans capacité de penser, seulement une volonté de tuer et de se reproduire. Ils y étaient arrivés. Mais, de peur de se faire détruire par cette engeance, le conseil de Pandora avait ordonné l'extermination de tous ces êtres, et de tous leurs créateurs. Quelques démons cobayes furent épargnés, car l'implantation des gènes qui devaient les transformer n'avait pas eu l'air de réussir.
Et pourtant, l'un d'entre eux découvrit un étrange phénomène. Les gènes étaient présent, mais inhibés par ceux de l'hôte, ils étaient dans l'incapacité de s'exprimer. Afin d'explorer cet incompréhensible résultat, le démon se reproduisit à outrance, soumettant sa descendance à toute sorte de tests. Il découvrit alors que l'inhibition pouvait être levée, et ce de deux façons. Au seuil de la mort de l'hôte, les gènes réagissaient brusquement, et libérait tout leur potentiel. Ce processus étaient cependant trop lent, et même en maintenant en vie le sujet pendant de longues heures, il n'arrivait pas à trouver le juste timing. La deuxième solution était de développer au plus haut point le potentiel magique de l'hôte, qui pouvait alors à volonté lever le lien inhibiteur. Cependant, chaque fois que cela arrivait, l'hote mourrait instantanément, l'esprit détruit par la levée brutale du potentiel des gènes destructeurs.
Yamaël avait alors repris les recherches. De manière involontaire, il avait finalement expérimenté directement le potentiel génétique interdit. De façon incomplète, mais cela lui avait permis de garder son intégrité mentale, et sa vie.
Plus encore que ses sens affutés, c'était son potentiel magique qui s'était épanouit. Etrangement, il n'était pas capable d'interagir plus avant avec ses anciens comparses lupesques, mais bien avec Diablo. Il ressentait les battements de son peuple. Lents, mais régulier.

Ses yeux se posèrent sur son bras fracturé. Sans incantation, en titillant simplement ce lien qui lui permettait de tripoter la puissance de Diablo, il lança le sort qui régènera en un instant la blessure. Il fit vibrer un peu plus encore le lien, et son corps fut guérit de toute blessure, rajeunit. Bien que cela l'avait fatigué bien plus qu'il ne l'imaginait, il le savait maintenant.
Il était devenu un Paladin de Diablo.

Il était temps de repartir au combat.
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Yamael]

Combien de temps? Des heures? Des jours? Bien plus, bien plus... Le soleil lui-même n'apporte plus sa douce chaleur. L'air est lourd, lourd de sang. Du sang de sacrifié.
Aussi loin que porte le vent, point de bruit de combats. Aucune lame qui s'entrechoque, pas de cri. Et pourtant, ce sang... Âcre, acide. Serait-ce l'annonce de la disparition d'un peuple? Non, pourtant... On distingue, à bien se concentrer, les infimes variations de l'hémoglobine des quatre peuples de cette terre. Alors quoi, qui?

Cela faisait bien longtemps que Yamaël ne s'était posé une simple question... Il lui fallait se remémorer son passé. Membre de la Horde, recherchant le combat avant tout, toujours à la recherche de la lutte qui l'obligera à dépasser les capacités de son corps, à frôler la Fin. Pour parvenir à ses fins, il avait tenté l'expérience de l'empathie lupesque. Devenu dresseur émérite, il avait faillit être corrompu par la puissante magie de Gaïa. Fusionnant trop son esprit avec les fruits de la Verrue du sein de l'Unique, il avait connu l'expérience du dédoublement de l'âme dans un seul corps, puis deux. Etrange sensation de se battre contre lui-même ; il avait finalement réussit à détruire la fraction de Gaïa qui avait voulu l'absorber. De cette victoire, il avait obtenu une puissance et une dextérité nouvelle ; des ailes avaient poussés, phénomène unique dans toute l'histoire de son ascendance.
Recréer un lien magique avec un fruit de Gaïa était alors devenu trop dangereux. De peur de se faire détruire sans pouvoir se battre, le démon avait expérimenté une autre approche pour développer ses capacités. Ses capacités magiques devaient s'épanouir, sans quoi il serait incapable de parvenir à ses fins, pour son combat ultime. Il s'était rapproché de l'Archevèque de Pandora. Torg lui avait appris les prières à Diablo. Yamaël avait détourné l'apprentissage à son avantage, et avait développé le pouvoir de guérir les chairs, de refermer les plaies, de détruire le poison, de renforcer la peau. De part ce pouvoir nouvellement acquis, il avait obtenu l'autorisation de pousser plus loin l'expérience, et sévissait aux tortures les plus originales dans son antre.

Mais, à force de travailler avec toutes sortes de poisons, fournis par l'Alchimiste de Pandora, il avait finit par perdre de vue la réalité d'Iksème. Il était devenu tel un esprit, n'ayant plus conscience de ses actes, poursuivant ses expériences. Pourtant, il "sentait" encore le monde qui l'entourait. Comme derrière un brouillard opaque, il ressentait les modifications que subissaient Pandora. Parfois, il entendait l'appel de ses frères à se battre, et rejoignait alors les champs de massacre, mais n'arrivait jamais à y prendre plaisir. Sous l'emprise de ses drogues, ses sens étaient diminués au niveau de ceux d'une taupe sourde paraplégique.

Ce matin pourtant, un évènement inattendu avait fait sortir le démon de sa torpeur. Un appel avait retenti au sein de son être. Ne comprenant d'abord pas, il se rendit compte que chaque cellule de son sang criait. Celle qu'il avait engendré était sur le point d'affronter un danger bien plus grand que ses forces. L'appel du sang fut plus fort que les drogues.
Yamaël se téléporta, sans vraiment savoir comment. Le combat commenca alors. Hors de l'enceinte de Pandora, hors de son antre enchantée pour annihiler le pouvoir mortel des poisons de Polric, le Démon devait se battre seul pour survivre. Ne pouvant fixer ses idées, il était incapable de se rappeller les enseignements de l'Archevèque. Pris de convulsions, il tomba au sol. Son corps se raidit, ses yeux se révulsèrent, ses ailes essayèrent de sortir de ses épaules. en crise d'hypoxie, de violents spasmes le prirent, à tel point qu'il fractura son bras droit sur une roche. La douleur apporta une décharge d'adrénaline à son cerveau, relançant le coeur. Vomissant sa bile, il cherchait toujours à faire entrer l'air environnant dans ses poumons. Un violent choc à la poitrine lui permit de faire entrer une bonne bouffée d'oxygène. Dans un éclair de lucidité, il fit éclater dans sa poche une potion de soin. Etant dans l'incapacité de porter le précieux liquide à sa bouche, il s'ouvrit la cuisse avec les fragments de la bouteille, afin que l'hydromel soit en contact avec son sang. L'effet fut quasi immédiat : les convulsions reprirent, plus violents encore. Le démon ne voyait plus, n'entendait plus. Il ne ressentait que la douleur, n'était que douleur.
Puis, en l'espace d'un instant, plus rien. Yamaël fut si surpris qu'il resta immobile, haletant. La potion avait été efficace. Mais elle ne le resterait pas. Il devait chercher au plus profond de son être le sort qui le purgerait. Une seconde. Deux secondes. Reprendre son calme. Oublier de respirer, de faire battre son coeur. Être concentré sur le simple fait de retrouver le lien magique. Retour de la douleur. Lent, incidieux, inéluctable. Mais le lien est là, net, vibrant. Une incantation, un souffle. Un halo bleuté entoura le démon. Il devint rapidement verdâtre, de plus en plus foncé, pour finir d'un noir de jais. Et s'évanouit en un nuage.
Le démon cherchait toujours sa respiration. Il reprenait doucement ses esprits. Il utilisa alors une seconde incantation, qui le fit tomber dans un coma récupérateur.

Combien de temps? Des heures? Des jours? Bien plus, bien plus... Le soleil lui-même n'apporte plus sa douce chaleur. L'air est lourd, lourd de sang. Du sang de sacrifié.
Aussi loin que porte le vent, je n'entend pas de bruit de combats. Aucune lame qui s'entrechoque, pas de cri. Et pourtant, ce sang... Âcre, acide. Serait-ce l'annonce de la disparition d'un peuple? Non, pourtant... Je distingue tout de même les infimes variations de l'hémoglobine des quatre peuples de cette terre. Alors quoi, qui?
Comment se sang peut-il flotter ainsi dans l'air? Gaïa? Les loups? Les loups !! Depuis quand ont-ils ainsi envahit cette Terre? Mais non, ce ne sont pas eux non plus... Il semblerait que ce soit l'inverse, en fait. Gaïa, tu te défends? Qui donc t'agresse?

Je suis resté bien trop longtemps aveugle. C'est pourtant évident. La main noire a désormais posé un doigt sur Iksème. Mais il est plus gros et boudiné que ce que j'attendais. Tant mieux, après tout.

Etrange que je me sois téléporté justement ici, où je combattis il y a si longtemps Rayar... Il semblerait que ce lieu soit prédestiné à ma ressurection. Enfin, j'aurai tout de même réussi à entrevoir la puissance que me légua mon créateur.

Le démon se sentait bien, comme jamais auparavant. L'acuité de ses sens était démultipliée ; même après son combat sur la Montagne, il n'avait ressentit une telle évolution. Il n'avait voulu croire ce parchemin que lui avait transmis l'Archevèque. Un parchemin signé du sang d'un ascendant de Yamaël. Il expliquait l'horreur du sang de sa lignée. Une lignée de cobaye, qui avait servit aux démons les plus fous, pour en faire des machines de guerre. Des êtres sans capacité de penser, seulement une volonté de tuer et de se reproduire. Ils y étaient arrivés. Mais, de peur de se faire détruire par cette engeance, le conseil de Pandora avait ordonné l'extermination de tous ces êtres, et de tous leurs créateurs. Quelques démons cobayes furent épargnés, car l'implantation des gènes qui devaient les transformer n'avait pas eu l'air de réussir.
Et pourtant, l'un d'entre eux découvrit un étrange phénomène. Les gènes étaient présent, mais inhibés par ceux de l'hôte, ils étaient dans l'incapacité de s'exprimer. Afin d'explorer cet incompréhensible résultat, le démon se reproduisit à outrance, soumettant sa descendance à toute sorte de tests. Il découvrit alors que l'inhibition pouvait être levée, et ce de deux façons. Au seuil de la mort de l'hôte, les gènes réagissaient brusquement, et libérait tout leur potentiel. Ce processus étaient cependant trop lent, et même en maintenant en vie le sujet pendant de longues heures, il n'arrivait pas à trouver le juste timing. La deuxième solution était de développer au plus haut point le potentiel magique de l'hôte, qui pouvait alors à volonté lever le lien inhibiteur. Cependant, chaque fois que cela arrivait, l'hote mourrait instantanément, l'esprit détruit par la levée brutale du potentiel des gènes destructeurs.
Yamaël avait alors repris les recherches. De manière involontaire, il avait finalement expérimenté directement le potentiel génétique interdit. De façon incomplète, mais cela lui avait permis de garder son intégrité mentale, et sa vie.
Plus encore que ses sens affutés, c'était son potentiel magique qui s'était épanouit. Etrangement, il n'était pas capable d'interagir plus avant avec ses anciens comparses lupesques, mais bien avec Diablo. Il ressentait les battements de son peuple. Lents, mais régulier.

Ses yeux se posèrent sur son bras fracturé. Sans incantation, en titillant simplement ce lien qui lui permettait de tripoter la puissance de Diablo, il lança le sort qui régènera en un instant la blessure. Il fit vibrer un peu plus encore le lien, et son corps fut guérit de toute blessure, rajeunit. Bien que cela l'avait fatigué bien plus qu'il ne l'imaginait, il le savait maintenant.
Il était devenu un Paladin de Diablo.

Il était temps de repartir au combat.
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo