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**knessir**

[Rp ouvert aux membres de la Confrérie Noire...]

Sortant de la forteresse fièrement érigée dans la zone d'Hammersel, Knessir, suivit par Pargias se rendait dans le repaire discret qui abritait les membres de la Confrérie Noire, en effet, n'étant que très peu respecté par les autres peuples adorant moindrement un dieu, ils avaient trouvés normal et sécurisant d'élire domicile dans un endroit "caché".

ils se suivirent donc, pas-à-pas, Pargias marchant dans les pas de son guide afin de masquer un nombre qui pourrait être révélateur. Dans la chaleur tiède de la nuit, ils ne prirent que quelques heures durant lesquelles ils ne s'échangèrent que quelques rares mots.

Suivant la conversation longue qu'ils avaient déjà eue durant la nuit, les esprits échauffés n'avaient pas en plus besoin d'une conversation ou les avis pourraient divergés, de plus, ils arrivaient déjà en vue du repaire visé, là ou les roches glissantes bleutées marquent l'entrée de l'antre des adorateurs de Sythis...

Pénétrant sans la moindre attente dans la grotte grossièrement sculptée, Knessir montrant le chemin, comme depuis de nombreuses heures à présent, ils ne leur prirent que quelques minutes pour arriver à la salle centrale, n'ayant pas le temps de s'arrêter sur les merveilles d'architectures et de sculptures habitant la grotte magiquement éclairée d'une lumière violacée, on pouvait apercevoir les adeptes faisant leurs prières comme c'était déjà le cas les autres moments de la journée.

Knessir marqua la pas et s'éclaircit la voix, poussa lentement et délicatement Pargias en avant, il prit la parole de sa voix lourde :

-"Mes frères, mes soeurs, je vous amène notre nouveau venu, Pargias, accueillez le comme il le mérite !"
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Ecoutant de la Confrérie noire
Fidèle croyant de Sythis
Artiste forgeron
Exécuteur d'infidèles

**meconnu**

Le nouveau venu sondait les ténèbres qui régnaient dans la salle ou il était parvenu, très haute sous plafond, des arches brisées soutenaient un toit lézardé duquel surgissaient ça et là des visages de terreur, défigurés par la peur, scarifiées, ses sculptures tournaient des yeux hagards et vides de tout autre sentiment vers une clef de voute portant le visage de Sythis. Changeant et inconstant, ne marquant aucunement la mémoire, ce visage de pierre exerçait une fascination mélée d'horreur sur Pargias comme sur tout être posant les yeux sur lui.

Cinq colonnades encadraient la salle, sur lesquels d'autres visages, étrangement sereins, implacables, posaient un regard tout à la fois cruel, indifférent et calculateur sur ceux du plafond.
Les cinq piliers principaux portaient des sculptures plus complètes, présentant des personnages distincts, qui eux regardaient avec adoration le visage de Sythis.

Le premier, les paumes contre ses tempes se distinguait par un lourd capuchon dévoilant un regard sage et omniscient, le juste avait une carte des plans xaeriens posés sur ses genoux.

Le second les mains levées vers Sythis, tenait dans ses mains paumes ouvertes un coeur et un couteau sacrificiel, deux autres bras indiquaient des choses mystérieuses à ceux qui l'entouraient

Le Troisième portait une balance et de sa main désignait une victime au plafond. Le juge rendait son verdict.

Le Quatrième, la tête renversée en arrière, la bouche ouverte sur un cri, portait dans ses mains le baton et l'épée, le prophète parcourait le monde, appelant les élus et transmettant la parole de Sythis aux prophanes.

Le dernier, au fond de la salle, en position centrale la tète délicatement penché sur le coté, porteur d'une plume, semblait retranscrire la volonté de la déesse, des feuillets étaient portés aux autres membres de la main noire par des corbeaux sculptés sur les voutes.

Alors que Pargias admirait de tout cotés ces détails et d'autres, il aperçut des silhouettes indistinctes dans des alcôves, qui devaient mener sur des couloirs situés à la base des colonnes, 4 sous les sculptures des apôtres, portant les attributs de leur fonction, mais d'autres encore, parmi les colonnades,
là un centaure... là un démon accompagné... oui... d'un loup, et là, là et là d'autres silhouettes, des quatres races d'xm, tantôt accompagnés d'un loup s'approchaient dans la pénombre.

Comme Pargias, qui avait avancé sans trop s'en rendre compte arrivait au centre de la salle, une lumière descendant de sythis l'aveugla, il vit knessir rejoindre l'alcove de l'écoutant, puis, il n'entendit plus que les voix...

Nathair

Nathair qui se trouvait alors dans le couloir menant à son "temple", encore en travaux d'aménagement, avait observé la scène depuis la pénombre...

Il est étrange comme l'on peut s'approprier un endroit, il est étrange comme l'on peut se fondre, se mélanger, et finalement ne faire plus qu'un avec un lieu, de la pierre, du bois, du fer... et du vide... mais à la réflexion rien ici n'était de vide, nous étions au coeur de l'âme de Sythis! Quelle étrange sentation! Sentir la volonté de son Dieu désirer un nouvel être, le vouloir totalement, charnellement et ce malgré soi, c'était comme vivre un viol consenti! Nathair sentait la présence de Pargias mais aussi sa foi, nouvelle, candide, tellement pure... et l'espace d'un instant il compris tout le plaisir que pouvait ressentir Sythis.

Les paroles de l'Oracle resonnaient en lui: "Mes frères, mes soeurs, je vous amène notre nouveau venu, Pargias, accueillez le comme il le mérite !"

"NOTRE nouveau venu"... Il y avait bien longtemps que Knessir n'avait reservé telle entrée à l'un de nos membres, sans doute la conversion n'avait pas été facile et surement celui-ci avait un plan. Nathair aimait Knessir mais cet amour cesserait le jour où il constaterait que l'oracle ne le devançait plus par son intelligence.

Il errait dans ce couloir sous son aspect le plus naturel... et ici il était heureux, en paix, simple créneau d'un grand rouage ; en tous cas c'est tout ce qu'on lui demandait, être soi-même et fonctionner.

Non sans jalousie envers ce nouvel être si parfait, Nathair sortit de la pénombre et l'espace d'un instant laissa entrevoir sa véritable apparence à ce visiteur ébahi (un homme-serpent: nu, imberbe, la peau écailleuse noire et bleue, le crane oblong et les yeux verts luisants), puis eut égard à son respect pour la divine comédie et sa passion pour le jeu, il mit l'un de ses masque.

Un personnage sortit de sous son éfigie, un habit noir et le visage encapuchonné, de grands yeux ronds d'illuminé et un parchemin enroulé dans sa main :

"sois le bienvenu Pargias, tu es ici chez toi, je suis le Juste! Si tu as des questions à me poser sur le sens de tout ça ou que simplement tu cherches un peu de compagnie, sache que je suis à ta disposition, tu me trouveras au bout de ce couloir, dans la salle qui m'est réservée... Je suis heureux que tu sois parmi nous ! "

Affectueusement, Nathair saisit l'épaule droite de Pargias...
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Entête, Humidité, Aliénation

**wolfgar**

Wolfgar, accompagné de quatre de ses loups s’était rendu dans le temple de Sythis. Ce lieu saint lui avait ouvert les portes d’une spiritualité nouvelle et il se plaisait à demander la bénédiction de la puissante entité habitant ces murs.

Alors qu’il se trouvait en pleine transe méditative de communion avec Sythis, l’écoutant fit son apparition en compagnie d’un nouvel adepte.
Entendant l’annonce de Knessir, Wolfgar ressentit la force de Sythis qui s’immisçait dans son esprit. Le Dieu lui intimait l’ordre d’accueillir Pargias avec chaleur, montrant ainsi qu’il faisait entièrement partie des fidèles.

Se dirigeant alors vers lui, le dresseur lui serra la main et lui dit :
-Te voila marqué par Sythis. Nous voila donc frère, tu pourras toujours compter sur moi pour quoi que ce soit.
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Lorsque la réalité se dresse contre nous, la force du mal d'hier atténue celle du mal d'aujourd'hui.

**Pargias**

Le sentiment de Pargias quand il avait entendu le terme d'antre ce confirma. Le premier aperçu était presque misérable. Comment un être apparemment aussi puissant et ambitieux pouvait-il accepter que ses suivants ne vivent dans de telles conditions?

Pourtant, à mesure qu'il avançait dans ce souterrain, les sculptures et décorations étaient de moins en moins grossières, jusqu'à cette salle centrale. Rien n'aurait pu le préparer à cela. Le détail, la précision des motifs étaient impressionnants. Comment avait-il été possible d'achever avec discrétion une telle œuvre. Etait-il possible qu'elle fut le résultat du travail d'êtres comme ceux qu'il apercevait maintenant dans les différents recoins de la salle? Pourtant, les dommages étaient multiples. Il devait s'agir d'un travail très ancien. Cela venait-il de l'époque ou Sythis avait dominé? Pourquoi en ce cas s'était-il caché en cette époque lointaine. Son culte était-il déjà persécuté et craint comme il semblait l'être aujourd'hui par certains?

Il ne put empêcher son regard de les suivre jusqu'au centre où se trouvait une représentation de celui qui était son nouveau maître. Son regard y resta attaché, et il entendit à peine Knessir prononcer quelques paroles. Ce ne furent que les mots de bienvenue du Juste qui le ramenèrent à lui.

Il regarda et écouta l'étrange créature.

"Je n'y manquerai pas. Nombreuses sont les interrogations qui parcourent mon esprit et je brûle d'en savoir plus à propos de Sythis."

Quand Wolfgar s'avança vers lui, la réaction de Pargias fut un peu plus froide. Ces derniers temps il avait beaucoup chassé lors de ses errances et avait pris un certain goût de la traque du loup. Aussi fut-il surpris de voir ces animaux dans un lieu sacré où il ne se serait attendu à voir que des fidèles mettant leur âme à nu devant leur dieu. Cela lui rappela d'ailleurs ce qu'il allait devoir faire pour la première fois, lui qui s'était jusqu'ici si peu préoccupé de la spiritualité. Il ne savait finalement pas vraiment à quoi s'attendre. Il fallait néanmoins qu'il réponde au maître loup qui lui faisait face.

"Sur moi aussi tu pourras compter," dit-il. Puis son regard se tournant vers les animaux il ajouta: "Sans doute pourrais-je apprendre le leur part également. Et chasser avec eux ceux qui se dressent sur notre route."

**knessir**

A la vue de tant de bons sentiments, Knessir fixa la voute creuse, profondément enfuie dans la caverne, le ciel artificiel était ce qui rapprochait le plus la surface aux yeux des nombreux habitants troglodytes. Il regarda ensuite ce nouvel arrivant, la nuit de conversation avait été rude, fatigante, c'était un esprit fort, mais à présent, il était lui aussi dévoué à la toute puissance du dieu des dieux.

-"Pargias, mon frère, fais moi confiance, très vite, tu comprendras que tout le monde ici pourra t'aider, nous sommes là aussi pour ça, à présent, je voudrais que vous le laissiez se reposer mes frères, viens avec moi, que je te montre tes appartements..."

Knessir invita alors le nouvel adepte, lui faisant signe de le suivre vers l'un des tunnels, pénétrant encore plus profondément dans les entrailles de la caverne. Il somma l'un des nombreux adepte anonyme de prendre une torche afin de leur ouvrir le chemin vers cet endroit sombre, lentement, ils s'enfoncèrent...
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**Pargias**

Pargias suivit Knessir comme il l'avait déjà tant fait depuis le début de la nuit. Tous ses sens étaient en éveil, et il faisait l'effort de noter chaque intersection qu'ils prennaient. Bien que les lieux ne soient pas aussi familier que les forêts et plaines qu'il parcourait dans l'exercice de sa profession, il avait un excellent sens de l'orientation.

On le mena jusqu'à une entrée qu'un simple rideau fermait. Quand on l'ouvrit, il découvrit une petite pièce simplement aménagée. Elle contenait un lit, un coffre et un bureau, tout ce dont il pourrait avoir besoin. Il ne restait guère de place, mais cela importait peu. S'il ressentait un besoin d'espace, il savait où trouver la sortie. D'autre part, après le séjour qu'il avait fait dans le monde de son premier maître, il n'avait guère l'appréhension des espaces réduits, même s'il leur préférait les extérieurs.

"Cela me convient parfaitement. Néanmoins, je ne suis pas fatigué. A moins que tu n'aies toi-même besoin de te reposer, je suis déjà prêt à poursuivre ce que je suis venu faire ici."

**knessir**

Knessir sourit, a vrai dire, Pargias l'étonnait de plus en plus, certaines réactions ; éviter le repos, avancer toujours plus vite était un trait de caractère qu'il aimait tout particulièrement, lui aussi à une époque, était comme lui et voulait toujours en savoir plus.

-"Bien, si tu le désires, nous passerons directement à la suite de ton initiation mon jeune ami. Si tu le permet..." Il fit signe à Pargias de le suivre, lui montrant une fois de plus un chemin descendant plus bas dans les profondeurs.

Toujours guidé par l'adepte, ils marchèrent quelques centaines de mètres, que très peu éclairé et de plus en plus obtus, le couloir quittait cette aspect confortable qui apparaissait plus haut, au centre du quartier général de la Confrérie. Lorsqu'il arrivèrent à une nouvelle place centrale, mais nettement moins décorée, Knessir se tourna vers Pargias, parlant silencieusement, presque murmurant :

-"Nous voici à la pièce que nous appelons "Le chemin des murmures", il est formellement interdit de parler à voix haute, cela représenterait un blasphème de la plus haute punition" il sourit d'un air compréhensif devant la stupeur de Pargias, manifestement curieux.

Au plein centre de la salle, un jeune centaure d'à peine quelques dizaines d'années était attaché sur un muret surélevé, cinq sièges était disposé autour de l'autel, Knessir salua ses homologues de la Main Noire et tendit un couteau de trente centimètres de long à Pargias.

-"Voici donc ton étape suivante, sacrifie ce centaure, vide le de son sang dans ce calice, ensuite boit la coupe en l'honneur de Sythis !"

Le vieillard afficha un sourire malicieux, il s'installa sur le fauteuil qui l'attendait et patienta...
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**Pargias**

Pargias prit le couteau et l'observa. Il s'agissait d'un objet finement ouvragé, qui à première vue aurait plutôt semblé être une simple arme d'apparat, destiné à être affichée à la vue de tous lors de cérémonies. Pourtant, l'object était parfaitement équilibré, la lame était suffisamment lourde pour indiquer qu'il s'agissait d'un acier capable d'encaisser les chocs d'un combat. Et puis après tout, il s'agissait bien d'une cérémonie.

Cela rappelait à Pargias le dernier combat qu'il avait livré sur le monde de son maître. Cela avait été pour lui la première fois qu'il avait dû choisir de donner la mort alors qu'il semblait pouvoir l'éviter. Le première fois qu'il réalisait ce qu'il faisait. Depuis, il avait maintenant tué très souvent, y compris des adversaires très faibles qu'il aurait pu ignorer.

Mais aujourd'hui c'était la première fois qu'il devait abattre une être totalement impuissant, à sa merci. Même les animaux qu'il traquait lord de ses chasses avaient toujours une chance de s'échapper ou de se défendre. Ce Centaure n'en avait aucune. Ou plutôt, il ne lui en restait qu'une, qu'il utilisait autant qu'il le pouvait. Dans ses yeux pouvaient se lire un grand désespoir, mais également une supplication adressée à son futur bourreau pour qu'il le laisse en vie. Cela rappelait à Pargias que les Centaures était le premier peuple qui l'avait accueilli. Ils lui avaient offert amitié et soutien alors qu'il n'était encore rien sur ce monde.

Il regarda autour de lui. Cinq paires d'yeux l'observaient. Il baissa les yeux une dernière fois sur l'arme qu'il tenait avant de se diriger vers le Centaure. Il saisit le calice qui se trouvait posé à côté, et du geste sûr du chasseur qui a l'habitude de dépecer ses proies, il fit deux profondes entailles, l'une sur le cou du Centaure et l'autre sur sa poitrine. Pendant un instant, il avait joué avec l'idée de couper une artère, ce qui aurait projeté du sang partout, y compris sur les observateurs qui se tenaient relativement près. Il avait finalement visé une veine. Le sang s'écoula donc plus doucement. La mort du Centaure allait être lente, mais était inéluctable. L'entaille était trop profonde, la veine trop large. Elle ne pourrait se refermer avant que le Centaure n'ait succombé.

Tout en recueillant le sang, Pargias observait les yeux du Centaure. Celui-ci savait maintenant ce qui l'attendait. Il avait tenté de hurler sa douleur, mais la première entaille de Pargias lui avait coupé les cordes vocales, pour qu'aucun cri ne vienne perturber le silence apparemment si sacré de cette pièce. Petit à petit ses yeux devinrent vitreux. De sa bouche commença à couler le sang dû à l'entaille qu'il avait au cou, ses poumons se remplissant petit à petit de sang, son coeur étant de moins en moins alimenté.

Puis tout fut terminé.

Pargias leva le calice vers le haut. "Pour Sythis," murmura-t-il. Il avait failli crier, et se demanda combien avaient pu faire cette erreur, énonçant à haute voix le nom de celui pour qui ils venaient de commettre ce sacrifice. Puis il bu. Pour lui qui était peu habitué à s'alimenter, ce fut la partie la plus difficile. Le liquide visqueux coulait difficilement jusqu'à son estomac. Quand il eut fini, il reposa la coupe et dirigea son regard vers Knessir.

**knessir**

Knessir sourit, il n'était pas rare de voir la moindre hésitation devant un sacrifice, pourtant, Pargias fut l'exception à la règle, il frappa le centaure à des points importants, le forçant par la même occasion à se rendre compte de sa propre mort, se vidant peu à peu de son propre sang.

Alors que la jeune créature le fixait de ses yeux ou ne semblait pas naitre la moindre violence, Knessir se rappela lui aussi de sa mise à l'épreuve, il avait du sacrifié l'un de ses plus fidèles compagnons, Orphen...

C'est aussi par ce qu'il savait cette épreuve décisive et compliquée qu'il fallait la faire de suite, sans la moindre perte de temps.

Knessir reprit le couteau taché de sang, il regarda la coupe et s'aperçut qu'elle était bien vide, le visage de Pargias un rien barbouillé du précieux nectar. Posant délicatement sa main autour de l'épaule de son apprenti, il le guida à nouveau, vers les hauteurs, un adepte, tenant toujours fermement la torche se consumant...

Après quelques pas ils s'arrêtèrent devant une porte épaisse, empoignant solidement la poignée, il fixa Pargias :

-"Mais, à présent, mon frère, je voudrais te confier une mission importante, que toi, je crois, sera l'une des uniques personnes à pouvoir accomplir..."

Il poussa la porte, l'invitant à rentrer...
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