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[oltaric]

1- Réflexions

Encore un de ces matins calme sur la Montagne… Le Barbeuk fume comme de toujours, certains se sont même assoupis autour repus du gueuleton de la veille ! On perçoit de ci, de là quelques bruits de ronflements discrets, de tambouilles culinaires ou non, plus ou moins expérimentales. Certains guerriers filent derechef sur les champs de combat se tenir au courant des évènements de la nuit passée et faire réserve de nourriture pour le prochain Barbeuk… Un matin comme les autres en somme !

Sortant sur le parvis de mon antre, j’hume la fraîcheur et me dirige hors du camp, direction la cascade. Ce matin, malgré ma promesse que je m’étais faite, j’ai besoin d’aller écouter le coulis de l’eau. Depuis la fuite de certaine, je ne risque pas de déranger quiconque ! La place, en effet déserte, est définitivement un havre de plénitude. M’asseyant au plus prêt de l’eau de façon à couvrir le bruit de la vie alentour, je m’évade bien vite pour aller « survoler » la vie alentour. Les terres Xmiennes sont vraiment bien calmes en ce matin, beaucoup plus en tout cas que les rêves qui m’assaillent ces derniers temps ! Après ma dernière mésaventure, je savais qu’il me restait beaucoup de questions en suspens, mais au moins je savais en partie quelles étaient mes origines et à quoi je devais m’en tenir. Mais là les rêves étranges avaient repris. J’étais tel un observateur à survoler le devenir de différents humanoïdes et autres monstres divers et variés. Un monde où les portails s’ouvraient en un claquement de doigt, où des démons encore plus cruels que ceux que je croise quotidiennement, où la magie prenait vie sous toutes ses formes, du moins beaucoup plus que sur les Terres Xmiennes. Qui étaient ces gens ? Quel était leur lien avec moi ? IL y avait forcément une explication mais laquelle ?

Conseil, il me fallait des conseils ! Un sage qui puisse m’éclairer sur leur signification ! Mais lequel ? La Montagne en abritait encore quelques-uns mais cela valait-il la peine de les solliciter ?

Non d’abord reprendre le cheminement des rêves. A chaque fois je me retrouve dans le corps d’un homme visiblement vieux et étonnamment jeune. Il sert de sage d’un village. Je pourrais reconstituer l’ensemble du plan du village et le rôle de chacun. Seul problème, aucune information sur les voix des habitants ou tout autre bruit. Le village semble calme jusqu’au jour où je ressens l’inquiétude de mon hôte. Découvrant que je peux m’extirper de ce corps je n’aperçois qu’une simple tempête au loin qui semble terroriser ce pauvre homme. C’est après que tout se complique et où ma mémoire devient chaotique. J’ai souvenir uniquement de flashs de gens fuyant à cheval, sur les flots ou avec leurs troupeaux. Souvenir de démons réduisant à néant le paisible village totalement déserté. Souvenir d’autres êtres en recul surveillant les éléments en cours mais semblant assez puissants toutefois… souvenir comme à chaque fois du moment où mon rêve se termine, devant une montagne avec un petit groupe de trois personnes et d’un autre qui épie le groupe… La montagne s’ouvre et tout s’obscurcit !

Un seul être ici pourrait m’aider à comprendre ce qui signifie les rêves. La seule question est de savoir s’il acceptera ou pas de m’aider ? Nous ne nous étions pas séparer en d’excellents termes, lui déçu de mes performances et moi un peu excédé à force de ses exercices pourtant si utiles avec du recul. Car sans ça je ne serai qu’un pauvre aveugle incapable de me diriger sur les champs de combat ! Pourtant je n’avais d’autres choix. Lui seul pouvait m’aider à élucider le sens caché de ces rêves à répétition. Cela signifierait certainement un départ pour une durée indéterminée mais il le fallait. Je ne pouvais pas continuer de la sorte.

D’ici quelques jours, je repartirai par le même chemin et peut-être que cette fois je n’aurai pas besoin d’une nouvelle chute pour le rencontrer. Le seul problème est de savoir combien de temps cette nouvelle aventure me prendra, combien de choses auront changé pendant mon absence… on verra bien ce que l’avenir me réservera ! Et cela peut-être, seul Garyth le sait ! Mais pour le moment, il était temps d'aller en chasse... Ma vue m'avait permis de repérer quelques hordes de loups dressés, mon plat préféré...
_________________
Dëus Mòrtíférè de la Dëñt nöíré et du Fèu Såcrë, Sémi-Møñtagne des Cârñãges Såñglänts, Légêñdé de la Legïoñ Ardeñté et de l'Intîfãdá Vêngërèssë

[19:48:57] denethor : moi je mfache pas, je me venge pour montrer que je suis le plus pissant

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1- Réflexions

Encore un de ces matins calme sur la Montagne… Le Barbeuk fume comme de toujours, certains se sont même assoupis autour repus du gueuleton de la veille ! On perçoit de ci, de là quelques bruits de ronflements discrets, de tambouilles culinaires ou non, plus ou moins expérimentales. Certains guerriers filent derechef sur les champs de combat se tenir au courant des évènements de la nuit passée et faire réserve de nourriture pour le prochain Barbeuk… Un matin comme les autres en somme !

Sortant sur le parvis de mon antre, j’hume la fraîcheur et me dirige hors du camp, direction la cascade. Ce matin, malgré ma promesse que je m’étais faite, j’ai besoin d’aller écouter le coulis de l’eau. Depuis la fuite de certaine, je ne risque pas de déranger quiconque ! La place, en effet déserte, est définitivement un havre de plénitude. M’asseyant au plus prêt de l’eau de façon à couvrir le bruit de la vie alentour, je m’évade bien vite pour aller « survoler » la vie alentour. Les terres Xmiennes sont vraiment bien calmes en ce matin, beaucoup plus en tout cas que les rêves qui m’assaillent ces derniers temps ! Après ma dernière mésaventure, je savais qu’il me restait beaucoup de questions en suspens, mais au moins je savais en partie quelles étaient mes origines et à quoi je devais m’en tenir. Mais là les rêves étranges avaient repris. J’étais tel un observateur à survoler le devenir de différents humanoïdes et autres monstres divers et variés. Un monde où les portails s’ouvraient en un claquement de doigt, où des démons encore plus cruels que ceux que je croise quotidiennement, où la magie prenait vie sous toutes ses formes, du moins beaucoup plus que sur les Terres Xmiennes. Qui étaient ces gens ? Quel était leur lien avec moi ? IL y avait forcément une explication mais laquelle ?

Conseil, il me fallait des conseils ! Un sage qui puisse m’éclairer sur leur signification ! Mais lequel ? La Montagne en abritait encore quelques-uns mais cela valait-il la peine de les solliciter ?

Non d’abord reprendre le cheminement des rêves. A chaque fois je me retrouve dans le corps d’un homme visiblement vieux et étonnamment jeune. Il sert de sage d’un village. Je pourrais reconstituer l’ensemble du plan du village et le rôle de chacun. Seul problème, aucune information sur les voix des habitants ou tout autre bruit. Le village semble calme jusqu’au jour où je ressens l’inquiétude de mon hôte. Découvrant que je peux m’extirper de ce corps je n’aperçois qu’une simple tempête au loin qui semble terroriser ce pauvre homme. C’est après que tout se complique et où ma mémoire devient chaotique. J’ai souvenir uniquement de flashs de gens fuyant à cheval, sur les flots ou avec leurs troupeaux. Souvenir de démons réduisant à néant le paisible village totalement déserté. Souvenir d’autres êtres en recul surveillant les éléments en cours mais semblant assez puissants toutefois… souvenir comme à chaque fois du moment où mon rêve se termine, devant une montagne avec un petit groupe de trois personnes et d’un autre qui épie le groupe… La montagne s’ouvre et tout s’obscurcit !

Un seul être ici pourrait m’aider à comprendre ce qui signifie les rêves. La seule question est de savoir s’il acceptera ou pas de m’aider ? Nous ne nous étions pas séparer en d’excellents termes, lui déçu de mes performances et moi un peu excédé à force de ses exercices pourtant si utiles avec du recul. Car sans ça je ne serai qu’un pauvre aveugle incapable de me diriger sur les champs de combat ! Pourtant je n’avais d’autres choix. Lui seul pouvait m’aider à élucider le sens caché de ces rêves à répétition. Cela signifierait certainement un départ pour une durée indéterminée mais il le fallait. Je ne pouvais pas continuer de la sorte.

D’ici quelques jours, je repartirai par le même chemin et peut-être que cette fois je n’aurai pas besoin d’une nouvelle chute pour le rencontrer. Le seul problème est de savoir combien de temps cette nouvelle aventure me prendra, combien de choses auront changé pendant mon absence… on verra bien ce que l’avenir me réservera ! Et cela peut-être, seul Garyth le sait ! Mais pour le moment, il était temps d'aller en chasse... Ma vue m'avait permis de repérer quelques hordes de loups dressés, mon plat préféré...
_________________
Dëus Mòrtíférè de la Dëñt nöíré et du Fèu Såcrë, Sémi-Møñtagne des Cârñãges Såñglänts, Légêñdé de la Legïoñ Ardeñté et de l'Intîfãdá Vêngërèssë

[19:48:57] denethor : moi je mfache pas, je me venge pour montrer que je suis le plus pissant

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2- La décision…

Le Barbeuk fumait doucement… Les cuissots de loups et de poneys rôtissaient ou grillaient selon les convenances. D'autres fumets arrivaient de diverses grottes, les plus fins sortant toujours de la cuisine du Grand Chef Cuistot Turak, ainsi que de celle de Chauff. Saladin et son maintenant célèbre Kojak se chamaillaient de bonne guerre avec Kanalix et son Boulay. Ils étaient assez peu nombreux ce soir. Rhalph et Snake furetaient dans une zone pour griller leurs adversaires préférés. Iarnvida et Cerby s'étaient isolés dans leur demeure. Une rumeur courait d'ailleurs que cette dernière s'était mise au graffitis mais on en entendait plus sur ses prouesses que l'on ne voyait de résultats. J'étais assis un peu à l'écart à savourer un cuissot de Loup Solitaire, une nouvelle espèce apparue depuis quelques temps. Si le chasser s'avérait intéressant vu la résistance de la bête, la viande en était particulièrement dure, à moins de la faire faisander à la Béonide où alors seulement tout le goût juteux de la viande ressortait ! Guilhem contait une des nombreuses légendes dont il avait le secret, tandis que Hagmann et Danette, en pleine méditation philosophique autour d'une omelette, discutait de l'impact de la présence des Vénusiens sur ce lieu ! Perdu dans ma vue j'écoutais les conversations d'une oreille discrète, tout en survolant les Terres Xmiennes. Je m'arrêtais quelques instants près du foyer de Bozzer parti en exploration et en grande discussion avec son Poney fringant. Lui-aussi paraissait soucieux ces derniers temps. Seul Garyth savait véritablement de qu'il préparait. Tagazok manquait beaucoup aussi autour du Barbeuk. S'il laissait entendre qu'il travaillait d'arrache-pied à ses potions, certains le soupçonnaient de travailler autre très grand projet. Certainement du Nain porte quoi !

Abandonnant Bozzer je continuais à me laisser aller au-dessus des zones. Un bref arrêt au-dessus de la forteresse où les conserves rouillaient par inactivité… Une petite visite serait-elle nécessaire ? Bah je n'en éprouvais même pas l'envie particulièrement. Pour une fois je préférais m'attarder sur quelques visages et statures que j'avais appris à apprécier avec le temps. Des guerriers de la trempe de Phoebus, Ecnelis ou Cadfael. Tiens quel était cet être prostré sur le sommet de cette tour ? Un dresseur visiblement vu la boule de poil à ses côtés. IL est train de lire un manuscrit écrit en… Béonide ! Tiens donc, chose vraiment étrange. Mais qui est donc ce personnage ? Me « rapprochant », je découvrais alors le brave Laster qui tenait d'une main le manuscrit portant sur l'apprentissage du langage Béonide, et qui d'une autre griffonnait une décortication des plus loufoques du manuscrit.

« Pourquoi ris-tu de la sorte ? me haranguait alors Typhus
- Ô þòur rîeñ, frëré. Jûste çértáîñés chóses qúí me seróñt bìentôt ñòstâ£giqüês »

La réponse sembla le satisfaire, je replongeai immédiatement sur Hammersel. Je surprenais le marathonien le plus connu de ces terres. Seul Thor savait peut-être quelle distance journalière il parcourait. Je découvrais finalement deux amis proches partis dernièrement pour la conserverie, je ne sais pour quelle raison ou cheval de bataille. Puisse Garyth continuer à veiller sur vous ! Direction Dormenghast maintenant ! Au détour de quelques recoins, je trouve bien vite ma dresseuse favorite et sa meute, toujours à l'abri des chasseurs… encore que à l'abri, le mot est faible connaissant ses habitudes ! Tiens le fétu de paille a l'air excité aujourd'hui. Quel contrat a-t-il encore reçu ou quelle nouvelle ligne de conduite a-t-il adopté ? Tiens d'ailleurs on dirait qu'il prépare quelque chose… hum serait-ce ? PAF et un étourdissement pour ma pauvre Lusankya… Certainement pour une raison stupide, il y a des chances.

« Ta mine est maintenant déconfite Olta ! Que se passe-t-il ? me questionna à nouveau Typhus.
- Rìên… lãíssé, uñ jóûr j'êssáïërài dé t'ëxþ£iqúêr cërtaìnes çhösès þërsönnëllës. Máîs cé n'êst pås £e mòmënt. » répondis-je en lui adressant un léger signe de tête

Un dernier passage par la Zone Neutre. Que de loups ces temps-ci, la tanière n'avait jamais été aussi forte. Pourtant ce n'était pas le nombre de chasseurs dessus qui manquaient. Cette zone était vraiment ma préférée, tout de même. C'était l'endroit où tu avais le plus de chance de faire d'intéressantes rencontres, entre les boules de poil, les dresseurs, les prêtres, les avatars ou autre rencontre fortuite au détour d'un chemin. Des guerriers en devenir, qui guerroyaient farouchement espérant rapidement égaler leurs pairs. Certains aussi dont le style faisait penser à d'anciens guerriers. Celui qui m'intriguait le plus était le poney Pargias. Son style de combat déjà très affûté pour un jeune guerrier comme lui, me donnait une impression de déjà vu. Mais où ? Tiens mais quelle est donc cette frêle carapace qui avance en geignant sur l'efficacité des systèmes défensifs ? AH mais c'est le célèbre Poppu. Ou encore ce poney déguisé qui entre discrètement dans un temple… Sacré Ryu, toujours aussi prompt à faire mains basses sur quelques pièces d'or.

Ah que de personnages singuliers sur ces terres. Appréciés, appréciables ou indignes d'intérêt, tous croyaient défendre leurs pensées ou art de combat. Beaucoup y mettaient du cœur, au risque d'en choquer d'autres à l'opposé de leurs convictions. Espérons seulement que certaines tensions stupides n'aient pas de conséquences, elles aussi, stupides.

IL serait temps de me rejoindre je crois !

Qui a parlé ? Je connais cette voix, mais elle remonte à quelques temps déjà !

Arrête de faire l'idiot… Ne voulais-tu pas me rencontrer à nouveau ?

Alors c'était bien lui ! IL me surveillait toujours malgré ce qu'il laissait entendre.

Et que croyais-tu ? Que j'allais continuer à décrépir dans mon coin, en t'oubliant boule de poil ! Non tu rêves trop, mon disciple. Tu as fait de beaux progrès d'ailleurs, mais tu es toujours aussi peu doué pour repousser tes limites !

Ô la barbe ! Je ne vous demande pas si vous avez inventé le savon. Je connais la réponse de toute façon !

Toujours aussi cynique… quand comptes-tu partir ?

Demain à l'aube. Je voyagerai léger. Je serai au lieu de notre première rencontre en fin de journée.

Utilise tes pouvoirs et tu me trouveras rapidement. Je t'attends.

La voix s'était tue, une autre prit le relai.
« Oltaric, tu sembles vraiment bizarre parfois. On aurait dit que tu discutais avec quelqu'un mais tu n'émets aucun son et personne n'est là !
- Ne t'ínquiêtê pás. Jë t'àî dít quë je t'éxþ£iqúéráî. Bårbéúke en påìx. » µ'adrêssáñt älørs ä cëllés êt ceúx åttäb£ës « Veùil£éz µ'èxcùsêr mês äµis dê vøûs àbäñdõññer de £å sôrtè. Uné gràndè èt trïsté jõurnêë µ'attënd dêµãîñ. »
Certains acquiescèrent sans mot, connaissant déjà mon projet. Demain je partirai... Quand reviendrai-je… excellente question, à laquelle je ne saurai répondre avant longtemps !

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2- La décision…

Le Barbeuk fumait doucement… Les cuissots de loups et de poneys rôtissaient ou grillaient selon les convenances. D'autres fumets arrivaient de diverses grottes, les plus fins sortant toujours de la cuisine du Grand Chef Cuistot Turak, ainsi que de celle de Chauff. Saladin et son maintenant célèbre Kojak se chamaillaient de bonne guerre avec Kanalix et son Boulay. Ils étaient assez peu nombreux ce soir. Rhalph et Snake furetaient dans une zone pour griller leurs adversaires préférés. Iarnvida et Cerby s'étaient isolés dans leur demeure. Une rumeur courait d'ailleurs que cette dernière s'était mise au graffitis mais on en entendait plus sur ses prouesses que l'on ne voyait de résultats. J'étais assis un peu à l'écart à savourer un cuissot de Loup Solitaire, une nouvelle espèce apparue depuis quelques temps. Si le chasser s'avérait intéressant vu la résistance de la bête, la viande en était particulièrement dure, à moins de la faire faisander à la Béonide où alors seulement tout le goût juteux de la viande ressortait ! Guilhem contait une des nombreuses légendes dont il avait le secret, tandis que Hagmann et Danette, en pleine méditation philosophique autour d'une omelette, discutait de l'impact de la présence des Vénusiens sur ce lieu ! Perdu dans ma vue j'écoutais les conversations d'une oreille discrète, tout en survolant les Terres Xmiennes. Je m'arrêtais quelques instants près du foyer de Bozzer parti en exploration et en grande discussion avec son Poney fringant. Lui-aussi paraissait soucieux ces derniers temps. Seul Garyth savait véritablement de qu'il préparait. Tagazok manquait beaucoup aussi autour du Barbeuk. S'il laissait entendre qu'il travaillait d'arrache-pied à ses potions, certains le soupçonnaient de travailler autre très grand projet. Certainement du Nain porte quoi !

Abandonnant Bozzer je continuais à me laisser aller au-dessus des zones. Un bref arrêt au-dessus de la forteresse où les conserves rouillaient par inactivité… Une petite visite serait-elle nécessaire ? Bah je n'en éprouvais même pas l'envie particulièrement. Pour une fois je préférais m'attarder sur quelques visages et statures que j'avais appris à apprécier avec le temps. Des guerriers de la trempe de Phoebus, Ecnelis ou Cadfael. Tiens quel était cet être prostré sur le sommet de cette tour ? Un dresseur visiblement vu la boule de poil à ses côtés. IL est train de lire un manuscrit écrit en… Béonide ! Tiens donc, chose vraiment étrange. Mais qui est donc ce personnage ? Me « rapprochant », je découvrais alors le brave Laster qui tenait d'une main le manuscrit portant sur l'apprentissage du langage Béonide, et qui d'une autre griffonnait une décortication des plus loufoques du manuscrit.

« Pourquoi ris-tu de la sorte ? me haranguait alors Typhus
- Ô þòur rîeñ, frëré. Jûste çértáîñés chóses qúí me seróñt bìentôt ñòstâ£giqüês »

La réponse sembla le satisfaire, je replongeai immédiatement sur Hammersel. Je surprenais le marathonien le plus connu de ces terres. Seul Thor savait peut-être quelle distance journalière il parcourait. Je découvrais finalement deux amis proches partis dernièrement pour la conserverie, je ne sais pour quelle raison ou cheval de bataille. Puisse Garyth continuer à veiller sur vous ! Direction Dormenghast maintenant ! Au détour de quelques recoins, je trouve bien vite ma dresseuse favorite et sa meute, toujours à l'abri des chasseurs… encore que à l'abri, le mot est faible connaissant ses habitudes ! Tiens le fétu de paille a l'air excité aujourd'hui. Quel contrat a-t-il encore reçu ou quelle nouvelle ligne de conduite a-t-il adopté ? Tiens d'ailleurs on dirait qu'il prépare quelque chose… hum serait-ce ? PAF et un étourdissement pour ma pauvre Lusankya… Certainement pour une raison stupide, il y a des chances.

« Ta mine est maintenant déconfite Olta ! Que se passe-t-il ? me questionna à nouveau Typhus.
- Rìên… lãíssé, uñ jóûr j'êssáïërài dé t'ëxþ£iqúêr cërtaìnes çhösès þërsönnëllës. Máîs cé n'êst pås £e mòmënt. » répondis-je en lui adressant un léger signe de tête

Un dernier passage par la Zone Neutre. Que de loups ces temps-ci, la tanière n'avait jamais été aussi forte. Pourtant ce n'était pas le nombre de chasseurs dessus qui manquaient. Cette zone était vraiment ma préférée, tout de même. C'était l'endroit où tu avais le plus de chance de faire d'intéressantes rencontres, entre les boules de poil, les dresseurs, les prêtres, les avatars ou autre rencontre fortuite au détour d'un chemin. Des guerriers en devenir, qui guerroyaient farouchement espérant rapidement égaler leurs pairs. Certains aussi dont le style faisait penser à d'anciens guerriers. Celui qui m'intriguait le plus était le poney Pargias. Son style de combat déjà très affûté pour un jeune guerrier comme lui, me donnait une impression de déjà vu. Mais où ? Tiens mais quelle est donc cette frêle carapace qui avance en geignant sur l'efficacité des systèmes défensifs ? AH mais c'est le célèbre Poppu. Ou encore ce poney déguisé qui entre discrètement dans un temple… Sacré Ryu, toujours aussi prompt à faire mains basses sur quelques pièces d'or.

Ah que de personnages singuliers sur ces terres. Appréciés, appréciables ou indignes d'intérêt, tous croyaient défendre leurs pensées ou art de combat. Beaucoup y mettaient du cœur, au risque d'en choquer d'autres à l'opposé de leurs convictions. Espérons seulement que certaines tensions stupides n'aient pas de conséquences, elles aussi, stupides.

IL serait temps de me rejoindre je crois !

Qui a parlé ? Je connais cette voix, mais elle remonte à quelques temps déjà !

Arrête de faire l'idiot… Ne voulais-tu pas me rencontrer à nouveau ?

Alors c'était bien lui ! IL me surveillait toujours malgré ce qu'il laissait entendre.

Et que croyais-tu ? Que j'allais continuer à décrépir dans mon coin, en t'oubliant boule de poil ! Non tu rêves trop, mon disciple. Tu as fait de beaux progrès d'ailleurs, mais tu es toujours aussi peu doué pour repousser tes limites !

Ô la barbe ! Je ne vous demande pas si vous avez inventé le savon. Je connais la réponse de toute façon !

Toujours aussi cynique… quand comptes-tu partir ?

Demain à l'aube. Je voyagerai léger. Je serai au lieu de notre première rencontre en fin de journée.

Utilise tes pouvoirs et tu me trouveras rapidement. Je t'attends.

La voix s'était tue, une autre prit le relai.
« Oltaric, tu sembles vraiment bizarre parfois. On aurait dit que tu discutais avec quelqu'un mais tu n'émets aucun son et personne n'est là !
- Ne t'ínquiêtê pás. Jë t'àî dít quë je t'éxþ£iqúéráî. Bårbéúke en påìx. » µ'adrêssáñt älørs ä cëllés êt ceúx åttäb£ës « Veùil£éz µ'èxcùsêr mês äµis dê vøûs àbäñdõññer de £å sôrtè. Uné gràndè èt trïsté jõurnêë µ'attënd dêµãîñ. »
Certains acquiescèrent sans mot, connaissant déjà mon projet. Demain je partirai... Quand reviendrai-je… excellente question, à laquelle je ne saurai répondre avant longtemps !