forumxm.com

[Turak]

Les nuits froides d'hiver faisaient doucement leur apparition ... gorgées de malheur pour la Montagne.

Ses occupants, les Béonides, si soudés d'habitude, ont vu plusieurs de leurs liens se rompre.
Petit à petit ils partaient ; et chaque matin, la Montagne se faisait plus vide qu'elle ne l'était déjà la veille.
Le froid déteignait sur les humeurs, remplaçant la joie.

Turak s'assit sur un rocher et se mit à compter ceux qui étaient partis.
Il renonça bien vite, ne sachant compter que sur une seule main.
Il évalua ensuite la puissance dont lui et ses frères disposaient encore en la comparant avec celle de périodes plus anciennes et en vint à la conclusion suivante : mise à part harxon dont les qualités en combat étaient hors du commun, le peuple béonide était encore plus faible que l'hiver précédant ... alors qu'il était de loin le moins puissant dans ce monde.

Mais ce ne fut pas tout.

La lune n'éclairait plus suffisamment pour que Turak retourne chasser, et c'est ainsi qu'il retourna dans sa grotte.
Vide.
Où étaient passées ses réserves d'or, de parchemins et de potions accumulées depuis si longtemps ?
Il rejoignit au pas de course le plateau sur lequel se tenaient d'ordinaire les grands barbeuks, fierté de tout un peuple.
"Beaucoup" de Béonides y étaient rassemblés, et il eut vite réponse : Diablo aurait subtilisé les richesses de tous les êtres de ce monde.
Une pensée jailli alors de tous les esprits : le poney rose !

Ils y allèrent en courant et tappèrent du poing dessus.
Creux : la cagnotte avait elle aussi été volée, quelques heures avant la distribution historique.

Quels seraient les réactions des derniers montagnards ?

Etait-ce là une épreuve qu'imposait Garyth à ses fidèles ?
Diablo n'aurait jamais pu pénetrer dans la Montagne !

C'est en tout cas ce que Turak croyait et cela lui donna le courage de continuer.
Il fallait montrer que les Béonides seraient capables de remonter du gouffre dans lequel ils avaient été plongés.
Remplacer les discutions sérieuses inutiles par des boutades, multiplier les actions communes, et surtout reprendre les barbeuks qui s'étaient interrompus net ... peut-être était-ce là, la solution.

Il fallait y croire.
La Montagne doit rester debout !
_________________
Cáïlløù

[Turak]

Les nuits froides d'hiver faisaient doucement leur apparition ... gorgées de malheur pour la Montagne.

Ses occupants, les Béonides, si soudés d'habitude, ont vu plusieurs de leurs liens se rompre.
Petit à petit ils partaient ; et chaque matin, la Montagne se faisait plus vide qu'elle ne l'était déjà la veille.
Le froid déteignait sur les humeurs, remplaçant la joie.

Turak s'assit sur un rocher et se mit à compter ceux qui étaient partis.
Il renonça bien vite, ne sachant compter que sur une seule main.
Il évalua ensuite la puissance dont lui et ses frères disposaient encore en la comparant avec celle de périodes plus anciennes et en vint à la conclusion suivante : mise à part harxon dont les qualités en combat étaient hors du commun, le peuple béonide était encore plus faible que l'hiver précédant ... alors qu'il était de loin le moins puissant dans ce monde.

Mais ce ne fut pas tout.

La lune n'éclairait plus suffisamment pour que Turak retourne chasser, et c'est ainsi qu'il retourna dans sa grotte.
Vide.
Où étaient passées ses réserves d'or, de parchemins et de potions accumulées depuis si longtemps ?
Il rejoignit au pas de course le plateau sur lequel se tenaient d'ordinaire les grands barbeuks, fierté de tout un peuple.
"Beaucoup" de Béonides y étaient rassemblés, et il eut vite réponse : Diablo aurait subtilisé les richesses de tous les êtres de ce monde.
Une pensée jailli alors de tous les esprits : le poney rose !

Ils y allèrent en courant et tappèrent du poing dessus.
Creux : la cagnotte avait elle aussi été volée, quelques heures avant la distribution historique.

Quels seraient les réactions des derniers montagnards ?

Etait-ce là une épreuve qu'imposait Garyth à ses fidèles ?
Diablo n'aurait jamais pu pénetrer dans la Montagne !

C'est en tout cas ce que Turak croyait et cela lui donna le courage de continuer.
Il fallait montrer que les Béonides seraient capables de remonter du gouffre dans lequel ils avaient été plongés.
Remplacer les discutions sérieuses inutiles par des boutades, multiplier les actions communes, et surtout reprendre les barbeuks qui s'étaient interrompus net ... peut-être était-ce là, la solution.

Il fallait y croire.
La Montagne doit rester debout !
_________________
Cáïlløù

[sokaris]

Sokaris avait eu vent des nombreux départs qui avaient suivis celui d'Aracy et le sien. Il les comprenait tout à fait puisque lui aussi avait eu besoin de connaître l'inconnu, de parcourir les chemins qu'il n'avait pas encore foulé de ses pieds, et de vivre de nouvelles aventures qui s'offraient à lui.
Cependant, bien que parfaitement acceuilli par ses nouveaux compagnons, il se sentait encore étroitement lié à sa chère Montagne.
Aussi, les discordes qui semblaient avoir eu lieu en son sein lui avaient assombris le coeur et l'esprit.
Mais à présent, il sentait l'esprit béonide reprendre vie, émerger des profondeurs du désespoir.
Son frère, Turak le Grand, était déterminé, et sokaris savait, oui il était certain que la bonne humeur reviendrait, et percerait la couche de désaccord comme les perce-neiges relèvent la tête hors du Manteau neigeux.
Cessant de s'inquièter pour sa famille, il put enfin se consacrer à ses nouveaux frères d'Armes, sans se soucier de l'avenir de la Montagne ...
_________________
Trois fûts six caisses, le doigt dans le trou du fût, la main entre les caisses.

[sokaris]

Sokaris avait eu vent des nombreux départs qui avaient suivis celui d'Aracy et le sien. Il les comprenait tout à fait puisque lui aussi avait eu besoin de connaître l'inconnu, de parcourir les chemins qu'il n'avait pas encore foulé de ses pieds, et de vivre de nouvelles aventures qui s'offraient à lui.
Cependant, bien que parfaitement acceuilli par ses nouveaux compagnons, il se sentait encore étroitement lié à sa chère Montagne.
Aussi, les discordes qui semblaient avoir eu lieu en son sein lui avaient assombris le coeur et l'esprit.
Mais à présent, il sentait l'esprit béonide reprendre vie, émerger des profondeurs du désespoir.
Son frère, Turak le Grand, était déterminé, et sokaris savait, oui il était certain que la bonne humeur reviendrait, et percerait la couche de désaccord comme les perce-neiges relèvent la tête hors du Manteau neigeux.
Cessant de s'inquièter pour sa famille, il put enfin se consacrer à ses nouveaux frères d'Armes, sans se soucier de l'avenir de la Montagne ...
_________________
Trois fûts six caisses, le doigt dans le trou du fût, la main entre les caisses.