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**mick_le_fou**

C'était un soir, la lune était cachée par d'innombrables nuages. Midgard ressemblait même à une citée malveillante. Un groupe de gens cagoulés passèrent à mes cotés sans même s'apercevoir de ma présence.

"La prêtresse est habite là-bas" dit un grand homme cagoulé
"Elle doit garder de l'or chez elle alors pour les offrandes allons donc la voir … hé hé" répondit un deuxième sur un air machiavélique
Les 3 autres ne se contentèrent que de rire en silence

Mick le fou dégaina son épée bien décidée à ne pas laisser une prêtresse de Thor se faire piller!
Silencieusement il les suivit. La demeure en question était éteinte. Les voleurs cassèrent une vitre et s'y engouffrèrent

Un bruit de verre cassé se fit entendre au dehors de la maison puis un cri vite étouffé. Mick bondit dans la maison attrapa un des voleur et lui décocha un coup de bouclier dans le ventre. Ce dernier s'écroula en deux. Il monta quatre à quatre les escaliers, il vit trois hommes en train de tenir une jeune femme dont il connaissait le visage. De toute sa force il frappa celui qui était dos a lui avec son épée et avec son arbalète il se mis devant la jeune femme et les tint en joue

" Si vous ne sortez pas de suite je vous réserve le même sort qu'à vos compatriotes bandes de sagouin dégénéré"
Les 2 autres hommes partirent si vite qu'ils oublièrent leur sac avec leur butin!

"Veuillez m'excuser gente dame pour ce langage châtié dans la maison de Thor. Je vais vite retiré ce cadavre de la pièce je repasserais demain pour voir si tout va bien"

La jeune femme ne répondit rien mais Mick la regardait et il était persuadé de déjà l'avoir vu!
Il descendit avec l'homme plein de sang sur son dos, il ramassage le deuxième qui était seulement étourdit.
Il enterra le premier et réveilla le dernier vivant.

"Qui vous a demandé de faire cela?......
Parles charogne ou tu auras le même châtiment que tes compagnons!" demanda avec un ton insistant notre héros du jour

Dans un murmure l'homme cagoulé l'homme cagoulé rigola et lui dit :
"Mais si je le dit il me tueront"
Sans rien voir une flèche se planta dans le cœur du voleur
Mick se retourna et vit le dernier homme cagoulé, il l'avait oublié.

"Il ne dira plus rien, quant à toi nous nous retrouverons"

**moundaye**

Moundaye était revenue parmi les siens depuis quelques semaines.
Les choses avaient changé pour elle. Elle se retrouvait désormais veuve et seule. La cité de Midgard avait grandi, elle reconnaissait à peine certains endroits. L’administration chargée du financement des temples avait été restructurée, modifiant bien des choses.
Elle était d’ailleurs en train de réfléchir sur ce dernier sujet lorsque se passa l’évènement qui allait peut-être changer le cours de sa triste vie.

Elle avait besoin de réfléchir sur ce qu’elle allait bien pouvoir faire maintenant que les temples avaient bien plus d’attraits financiers que religieux. Jamais Moundaye n’avait été intéressée par l’argent, sa bourse avait toujours été vide ; et elle se posait encore des questions sur la foi qu'elle portait ou non à Thor.
Son état ne lui permettant pas de dormir à la belle étoile. N’ayant pas envie de retourner dans la chambre de la forteresse qui fut aussi celle de son défunt mari, et ne pouvant décemment pas aller demander l’hospitalité chez les moines humains, elle avait choisit de louer une petite maison pas chère dans un quartier populaire de Midgard.

Moundaye était plongée dans ses pensées. Elle n’avait pas vu la nuit tomber.
Soudain il y eut un grand fracas au rez-de-chaussée. Des voleurs sans doute. Mais ils ne s’attardèrent pas en bas et montèrent directement dans la petite chambre.
Elle n’avait que son bâton comme arme, et utiliser la magie dans une si petite pièce aurait été dangereux. Elle réussi à en blesser un légèrement, mais à 3 contre une, ils la maîtrisèrent rapidement.

Soudain, l’un des hommes s’écroula au sol, mort. Les deux autres lâchèrent la jeune femme pour pouvoir se défendre contre cette attaque inattendue. Moundaye se retrouva face à un grand dos, protégé par une armure frappée des insignes de l’armée humaine. Les deux voleurs étaient mis en joue par le nouveau venu qui les intima de partir. Ce qu’ils firent sans demander leur reste!

Seule avec cet inconnu, Moundaye s’apprêtait à devoir se défendre à nouveau, lorsqu’il se tourna vers elle pour s’excuser de l’intrusion et prendre congés.
Elle reconnu en lui un soldat de Midgard qu’elle avait souvent croisé. Il lui semblait même l’avoir vu quelques fois partir avec son mari, Snaker, pour une chasse aux loups. Il s’appelait Mick, dit Le Fou, si ses souvenirs étaient exacts. Un homme honnête et valeureux, en qui l’on pouvait avoir confiance semblait-il.

Se croyant à nouveau seule, elle entreprit de ranger le peu de choses qu’elle avait, et de remettre la porte dans ses gongs.
Alors qu’elle descendait au rez-de-chaussée pour en vérifier l’état, elle entendit des éclats de voix à l’extérieur.
L’un des voleurs était revenu et avait abattu de sang froid l’un de ses compagnons pour le réduire au silence, puis avait disparu dans la pénombre nocturne.
Mick le fou se tenait près du corps. Il était couvert de sang et de terre. Avant qu’il ait pu esquisser un geste en sa direction, Moundaye avait monté les escaliers, ouvert son baluchon pour en sortir une vieille cape, la moins rapiécée qu’elle pu trouver.
Lorsqu’elle redescendit, le deuxième corps était déjà enfoui sous terre. Elle s’avança vers Mick et lui tendit la cape.
« Tenez, mettez ceci par-dessus votre tenue. Un haut gradé comme vous ferait mauvaise impression s’il rentrait au fort couvert de sang et de boue après une simple balade en ville.
Encore merci pour votre secours et pour vous être occupé des corps. »

Dès qu’il eu pris la cape, elle rentra vivement à l’intérieur en lançant un « A demain ! ».
Elle pris la précaution de jeter un sort sur les ouvertures pour éloigner les indésirables, avant de remonter dans sa chambre où elle espérait pouvoir se reposer un peu.
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**mick_le_fou**

Après cette aventure, Mick le fou ne pus oublier le visage de la dame qu'il venait de secourir. Il s'endormit tant bien que mal! Aux petites heures, il parti chez le forgeron réputé de la grande Midgard. Le maître appelé Innocent avait un nouveau bouclier pour lui. Il arriva à la forge et salua son compagnon.
"Votre bouclier est prêt, messire"
"Merci mon cher ami, vous passerez bien chez moi boire un peu d'hypocras?"
"Bien sur, mais pardonnez ma question, comment se fait il que votre lame soit déjà rouge? Je vous l'ai forgée hier soir, êtes vous déjà en manque de combat?"
Mick sourit
"Non j'ai perdu mon couteau de cuisine et je devais préparer mon sanglier"
Le mensonge ne parut pas satisfaire le forgeron. Il prit aussitôt congé et alla se promener à la rivière et y nettoya sa lame.
En rentrant chez lui, il aperçut la vieille cape qu'il avait reçue la veille. Il se demanda ce qu'une dame de Thor faisait avec une cape aussi miteuse. Il alla voir son ami le tailleur qui lui fit une belle cape mauve nuit avec un reflet bleu par endroit.

Apres avoir pris un bon bain, Mick parti en direction de la maison de la dame de Thor.
En arrivant devant la maison, il s'aperçut que la vitre n'avait pas été réparée
"C'est une magicienne" pensa Mick le fou

Il déposa ses armes au pas de la porte et frappa 3 fois. La femme ouvrit et le fit entrer
"Ceci est votre cape, je vous en remercie. En voici une 2eme, elle a été confectionnée pour vous, elle vous permettra de passée inaperçue durant la nuit!
Mais j'oublie de me présenter, on me nomme Mick le fou, je suis un soldat de Midgard.
Excusez moi, mais je sais que je vous ai déjà vu seulement je ne me souviens plus où ni quand…. pourriez vous m'y aider?"

Elle lui expliqua qu'elle était la femme de Snaker, son défunt ami. Ils discutèrent pendant près d'une heure avant que Mick ne prit congé.
"Voudriez vous venir déjeuner demain j'ai du sanglier et du marcassin en préparation?"
Sans même attendre la réponse Mick se leva pris ses armes et rentra chez lui.

**moundaye**

Moundaye avait apprécié la visite de Mick Le Fou. Elle ne savait cependant que penser de lui. La connaissant à peine, il se montrait pourtant plein de compassion et d’égards envers elle.

Avant de prendre congé, il l’avait invité à venir manger chez lui. Mais il était parti si vite, qu’elle n’avait pu lui demander d’autres précisions.
Moundaye ne savait pas de quel sorte de repas il s’agissait, de la tenue à porter, et encore moins de l’endroit où elle devait se rendre.
Elle disposait de moins d’une journée pour savoir qui était cet homme dont elle ne connaissait que le nom, trouver où il habitait et décider d’aller ou non à son dîner.

Moundaye avait remarqué que le bouclier qu’il avait déposé dans l’entrée était reluisant et sans la moindre éraflure, ce qui supposait qu’il sortait tout juste des forges. De plus la cape qu’il lui avait offerte était sans tâche et ne sentait pas le vieux tissu qui a connu de long mois d’enfermement dans une malle, elle venait donc tout droit d’un tailleur.

Ne s’y connaissant ni en vêtements ni en armes, Moundaye hésita avant de choisir par quel endroit commencer ces investigations. Mais un guerrier est, selon toute logique, bien plus coutumier des forgerons que des tailleurs. Elle s’en alla donc vers le quartier des forges et des armureries.

Après avoir interrogé quelques passants et armuriers, elle partie voir Innocent Cassani. Un forgeron d’une grande habileté, chez qui se fournissent d’ordinaire la plupart des soldats de Midgard.
Elle trouva chez lui toutes les informations qu’elle désirait.
En effet, Mick était une bonne connaissance d’Innocent. Le forgeron sourit d’un sourire entendu lorsque Moundaye lui parla de sanglier, et lui expliqua sans plus attendre où trouver le logis de Mick.
Il lui fit également comprendre que ce n’était pas encore la pleine saison de chasse aux sangliers, et que ceux-ci seraient peu nombreux sur la table… pas de quoi faire un grand banquet, mais pour un dîner en toute intimité cela était amplement suffisant…

La jeune femme retourna donc chez elle, rougissant à l’idée de ce qu’elle croyait deviner.

Moundaye pris sa nouvelle cape neuve offerte par le guerrier. Même si elle regardait d’avantage l’utilité et la praticité d’un vêtement à sa beauté, elle était contente d’avoir quelque chose de bien à se mettre sur le dos pour ce repas. Mais l’on ne garde généralement pas sa cape à table. La nuit fût donc assez courte, car Moundaye n’était pas vraiment douée dans les travaux de couture.

Midi avait sonné depuis un moment lorsque Moundaye sorti de chez elle - pas trop mal vêtue que cela en fin de compte – et elle parti en direction de la forteresse en courant. Elle espérait que son hôte avait déjà entendu parlé de son manque de ponctualité et qu’il ne serait pas trop fâché du retard. Tant pis si les sangliers étaient froids, elle n’aimait pas beaucoup, et ce n’était pas pour la nourriture qu’elle avait accepté l’invitation.
Elle se sentait seule depuis son arrivée. Elle avait besoin de parler à quelqu’un, de discuter. Et peut-être de se convaincre qu’elle pouvait encore avoir une vie parmi les humains, après Snaker, après son séjour dans les terres démones, après ses doutes. Avec ce peuple qui n’était plus tout à fait le même que celui qu’elle avait quitté, avec cette vie qui ne lui appartenait pas et qui s’était logée en elle.
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**moundaye**

Moundaye arriva devant une dépendance accolée à l’enceinte du fort. Elle gravit quelques marches pour atteindre la porte en bois sculptée que lui avait décrite Innocent. Sur un écriteau de bois elle pu lire « Bureaux provisoires des liaisons diplomatiques humaines ».
Moundaye n’était pas à l’aise de se présenter ainsi à la porte d’un homme, connu et apprécié dans la cité. Elle frappa fort de son poing. La demeure paraissait grande, il fallait que l’on entende ses coups rapides et que l’on vienne lui ouvrir avant qu’on ne la remarque.

A peine avait-elle frappé son troisième coup que la porte s’ouvrit. Il semblait que l’on avait attendu non loin de la porte. Peut-être y avait-il quelqu’un de posté à la porte afin d’accueillir les gens qui se rendaient au bureau diplomatique.
Mick Le Fou se tenait derrière la porte. Les pans d’armures les plus légers qui se gardaient constamment sur soit étaient bien lustrés et reflétaient la lumière du jour, donnant un air imposant et respectable à l’homme qui les portait. Il ne se présentait pas comme portier, mais plutôt comme maître des lieux.
«- Bienvenu gente dame. Ne sachant pas si vous alliez venir, j’ai pensé un instant être obligé de mangé mon sanglier seul. »
Ainsi il n’y aurait que deux convives à table.
«- Je suis navrée, mais la ponctualité n’a jamais été mon fort. Pour tout vous avouer, une affaire m’a retenue tard dans la nuit et je ne me suis pas réveillée à temps ce matin. »

Il fit entrer la prêtresse et la conduisit dans un couloir bien éclairé et frais qui semblait se dirigé vers la source d’une bonne odeur de cuisine.
«- Je me suis débrouillé pour conserver la viande au chaud sans qu’elle sèche trop. La cuisson du sanglier est une de mes spécialités.
Mais heureusement que vous n’avez pas tardé d’avantage car nous aurions été obligés de manger froid…»

Mick s’effaça à l’approche de la porte par laquelle émanait la bonne odeur, et laissa Moundaye entrer la première…
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**mick_le_fou**

Après avoir laisser entrer la prêtresse, Mick ferma la porte en regardant furtivement derrière lui. Depuis l'histoire des voleurs, il se tenait toujours sur ses gardes.

Il accompagnât dame moundaye dans la première pièce. c'était un assez grand bureau. des armoires complètes de parchemins et une grande table ou il y avait 4 chaises.

"puis je me permettre de prendre votre cape?"
elle acquiesça. Mick essaya au mieux de la retirer sans trop faire mal. ses mains sont dures et on y voie les marques de rudes combats. Après avoir déposé la cape , il retourna au plus vite près de son invitée.Cette dernière était assise sur la chaise qu'utilise les prisonniers diplomatiques. elle était simplement en bois et d'un piètre confort.
"laissez donc les prisonniers s'asseoir la, ce n'est point une chaise pour votre grandeur dame Moundaye" dit il en souriant
Il présenta sa main pour accompagner dame moundaye en dehors du bureau diplomatique et la conduire dans ses appartements privés.

"chaque diplomate peut demander des appartements au sein de la maison diplomatique et peut y rester jusqu'à ce que bon lui semble. Il n'est pas de grande richesse mais je m'y suis accroché. j'ai bien une maison mais un ami la garde le Sieur Phoebus. je pense lui offrir pour son prochain mariage"

Il prit une chaise, le dossier était très grand. le siège en lui même était d'un confort extrême même les plus grands seigneurs n'en avait pas. moundaye s'y asseya et Mick s'assit juste en face

La table était de taille moyenne assez pour manger à quatre si l'on se serrait! faites de chêne elle était néanmoins imposante. il n'y avait rien sur la table juste 2 chandeliers éteints.

"je pensais que le repas allait être froid" dis la jeune femme avec un petit sourire malicieux

"vous avez raison"

il pris un baton sur le coté le fit tournoyer un eclat bleu sorti du dessus du batonet dans un nuage d'étoiles argentées les couverts apparurent. les assiettes étaient au couleur de midgard tandis que les couvert en argent avait de fine lamelle d'or sur le coté.
"ma magie n'a surement pas d'égale à la vôtre mais messire elwyn m'apprend beaucoup c'est un tres grand magicien"

Le Sanglier apparu de la même manière. Il était parfaitement réussi, personne n'aurait pu dire le contraire. en regardant Moundaye, il vit celle ci tressaillir , elle avait peut etre un peu froid

Il tendit sa main sur sa droite ne direction de la cheminée. elle était d'une taille modeste les montants étaient sculptés on pouvait y voir Midgard d'un coté et Thor de l'autre. Après un court instant, de sa main , jaillit une boule de feu qui fit le tour de la pièce alluma les chandeliers et finit sa course dans le feu de bois qui s'embrassa de plus belle.

"j'ai du y passer une nuit complete avant de maitriser correctement ma boule de feu"

En s'étant retourné pour parler, il vu les verres vides.

"Vous prendrez bien quelque chose à boire. J'ai de l'hydromel, de lh'ypocrass, de l'eau ou un excellent vin qui me provient d'un dénomé transtroll. c'est warrior qui me l'a apporté en souvenir du Bunker du clan. Que voulez vous?"[/i]

" je prendrais un peu d'eau pour commencer s'il vous plaît" répondit moundaye

Mick alla donc chercher de l'eau ainsi que de l'hydromel, sa boisson favorite. En revenant à table, il y eut comme un petit froid, le silence régnait! Il hésitait, il avait tant de chose à dire.
Combien elle était jolie, ou bien même de l'histoire de son mari Snaker ou même des voleurs. Ils se lança pour ne pas laisser ce calme les envahir

"vu qu'on est amené à se parler je propose qu'on se tutoie, si vous n'y voyez pas d'inconvénient"

Moundaye n'hésitât pas
"bien sur, cela sera plus simple pour se parler"

Ils continuèrent à parler longuement. Si longuement que le repas à peine entamé fini par être froid

"Tant de mal pour cela"s'esclaffa Mick. Ils rirent tous les 2 de bons coeur

Il était déjà fort tard dans la nuit lorsque Moundaye senti la fatigue s'emparer d'elle.

" Je pense que je ne vais plus tarder"

Mick regarda par la fenêtre et vu qu'il pleuvait à corde. en Gentleman il dit:

"il pleut à cordes dehors vous pourriez rester ici j'ai de la place pour mes invités. Mais si vous préférez rentrer je vous raccompagnerai jusque chez vous. Les rues de Midgard sont de moins en moins sur!"

**moundaye**

Moundaye ne se sentait pas l’envie de marcher sous cette pluie glacée, et fût sur le point d’accepter la proposition de Mick. Elle avait déjà ouvert la bouche pour répondre lorsqu’elle se rendi compte que ce n’était peut-être pas une si bonne idée que cela.
Certes elle avait beaucoup aimé cette soirée. De plus, après plusieurs mois passés sans présence humaine à ses côtés, elle avait énormément apprécié la compagnie galante de cet homme. Un peu trop peut-être…
Et le verre d’hydromel, qu’elle avait fini par accepter en fin de repas, semblait lui monter un peu à la tête.

Elle réfléchissait à la tournure que pourrait prendre cette situation ; et de ce que l’on penserait d’une femme veuve depuis peu de temps, enceinte qui plus est, qui sortirait de chez un homme célibataire au petit matin…

Moundaye s’apprêtait donc à refuser la proposition et à rentrer chez elle, lorsque Mick balaya ses appréhensions en lui disant exactement ce qu’il fallait pour la rassurer – la réussite de sa carrière dans la diplomatie n’était pas due au hasard.
« Rassure-toi ! Tu ne crains rien à dormir ici. Les chambres sont bien séparées et ne communiquent pas entre elles, tu pourras même fermer le verrou si tu le désires.
Si tu crains les ragots des gens, je te montrerais une porte de service pour sortir demain matin. Elle dessert l’ensemble du bâtiment, personne ne saura d’où tu viens. »
Voyant qu’elle réfléchissait encore, Mick lui assura qu’il n’aurait aucun geste déplacé envers elle durant son sommeil.
Moundaye rougit et n’osa pas lui dire que l’attitude de Mick envers elle n’était pas ce qu’elle redoutait le plus, mais plutôt l’inverse… Elle fini cependant par lui sourire en acceptant de coucher dans sa chambre d’ami.

Il la mena à une petite chambre décorée de façon simple mais confortable. Elle s’étonna de voir le feu brûler dans la cheminée alors que la chambre était inoccupée.
A vrai dire, j’avais prévu l’éventualité où tu dormirais ici, et j’ai fais préparé cette chambre. Tu trouveras du bois et des couvertures supplémentaires dans un coin. Bonne nuit !
Avant que Moundaye ait pu répondre la porte s’était déjà refermée. Elle entreprit donc de se coucher, quelque peu décontenancée par cet «au revoir» qui ressemblait beaucoup à une fuite à ce qu’il lui semblait.
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**moundaye**

Lorsque Moundaye se réveilla le lendemain, elle aperçu le jour par une petite fenêtre et jugea que midi devait être passé depuis un bon moment déjà. Elle ne s’inquiéta de ce que pourrait penser son hôte, mais trouva dommage d’avoir gâchée une belle matinée à dormir. Elle n’avait pas l’habitude de jouer les marmottes, mais cette fois-ci elle avait des excuses. Une femme qui en était à son septième mois de grossesse avait besoin de beaucoup de sommeil, et le petit verre qu’elle avait bu n’était pas fait pour arranger la fatigue occasionnée par la veillée – elle qui tenait si bien l’alcool auparavant *soupir*.

Elle trouva au pied de son lit une petite table où étaient déposés une tasse, quelques feuilles de thé et un mot à côté d’une plume encore couverte d’encre humide.
« J’espère que tu as bien dormi !
Une théière d’eau chaude t’attend près de la cheminée, ainsi qu’un grand bac pour ton bain. S’il est trop chaud ou trop froid, sort la tête dans le couloir, il y aura quelqu’un qui t’apportera tout ce dont tu as besoin.
Je sors pour affaire. Nous nous voyons pour le repas de ce soir si tu le veux bien.
Bonne journée ma chère Moundaye »

Elle fût heureuse que Mick lui ait porté de telles attentions et se déshabilla entièrement pour prendre son bain.
Dégustant son petit thé du "matin" tout en prenant plaisir à sentir l’eau chaude contre sa peau, elle pensait à son amitié avec Mick. Soudain son visage devint rouge comme si l’on avait subitement surchauffé l’eau de son bain. Elle venait de se rendre compte que dans la chaleur de la chambre, elle n’avait gardée que très peu de vêtements pour dormir. Et d’après la plume encore posée près du mot de Mick, celui-ci était venu dans sa chambre pour écrire sa lettre, et avait donc dû la voir presque dévêtue.
Trouvant qu’elle avait l’esprit bien mal tournée, elle en vînt à se demander si le terme « amitié » était bien celui qui caractérisait le mieux sa relation avec cet homme.
Elle se promit d’éclaircir la situation dès que cela lui était possible !

A son retour, Mick trouva la jeune femme qui l’attendait dans la cuisine, en train de regarder une cuisinière s’affairer autour du menu d’un repas diplomatique.
Dès qu’elle vît entrer Mick la cuisinière s’approcha de lui pour lui parler.
« Vous voilà enfin ! Je commençais à m’inquiéter de la voir ici. Elle voulait absolument m’aider, dans son état !
De plus, chuchota t’elle, je veux pas être désobligeante mais c’est une vraie calamité en cuisine. Si si, je vous assure. Si elle doit rester ici je veux bien lui apprendre quelques trucs, mais pas pour les repas diplomatiques, ah non!
Aller maintenant ouste vous deux ! J’ai du travail ! Je vous ai préparé un bon ragoût de poney. Vous n’avez qu’à vous servir et déguster.
Bonne soirée à vous deux. »
Elle referma la porte de sa cuisine en souriant à Moundaye et lança un regard entendu à Mick.

Lorsque Moundaye avait entendu le pas de Mick approcher, elle renforça sa décision de lui expliquer qu’il n’était qu’un ami de son défunt mari, mais lorsqu’elle le vit entrer dans la cuisine toutes ses résolutions s’écroulèrent.
Il avait de nouveau plu dehors. Pour ne pas risquer de rouiller inutilement son armure, Mick ne s’était vêtu que d’un habit en coton et d’une cape. Les averses de l’après-midi avaient traversé ses vêtements qui lui collaient au corps, révélant ses formes musclées et athlétiques d’homme d’arme.
Il s’était séché le visage en entrant, mais de l’eau gouttait encore de ses cheveux et tombait sur son front et près de son oreille. Les gouttelettes de pluie coulaient le long de son visage, contournant ses lèvres ou suivant l’angle de son menton. Elles descendaient ensuite le long de son cou musclé, jusqu’à sa base où elles se rassemblaient pour suivre toutes ensembles les lignes que dessinait le sternum sous la peau blanche, et elles continuaient de glisser sur son torse avant de disparaître par l’encolure de la tunique trempe de Mick.

Jamais Moundaye n’avait eut l’esprit à la fois aussi plein et aussi vide. Plein de la présence de Mick à ses côtés, et vide de tout ce qu’il se passait autour. Elle se leva et se dirigea vers cet homme qui la subjuguait, sans entendre les commentaires de la cuisinière, et le suivit lorsqu’il sorti de la pièce…
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**mick_le_fou**

Mick rentra dans ses appartements et invita Moundaye à en faire de même. Cette dernière s'installa dans le grand fauteuil tandis que Mick retira son veston de coton trempé. Ses longs cheveux, qu'il rejeta en arrière, laissaient couler les gouttes d'eau le long de son dos. Il pris une serviette de bain et commença à s'essuyer.

Il se retourna:
Avez vous passez une bonne nuit, chère dame?

forte agréable, mais ne m'aviez vous pas dit que vous resteriez dans votre chambre? répliqua Moundaye

oui effectivement et j'y suis resté jusqu'à ce matin ou j'ai demandé a ma cuisinière (qui peut être parfois désagréable je l'avoue)de vous apportez le petit déjeuner ainsi que de quoi vous laver

c'est aimable de votre part..... mais laissez moi vous essuyer correctement votre dos! répondit Moundaye avec l'air désapprobateur quant à la façon dont Mick s'essuyait

Mick le fou trouva cela exquis, les gestes étaient énergiques cependant ils étaient tout aussi doux.

Lorsque Moundaye commença les cheveux , Mick se retourna et approcha ses lèvres de celles de Moundaye

Le baiser qu'elle ne refusa pas ne dura pas bien longtemps mais notre guerrier n'avait jamais ressenti une telle vague de chaleur. les lèvres de la prêtresse étaient douce et il se sentait transporté dans un monde de paix intérieur, de plaisir, de tranquillité. Il était comme seul avec Moundaye. rien ne pouvait les déranger. la vague de chaleur se transforma en rayon de soleil lorsque ses yeux ouverts rencontrèrent ceux de cette femme qui avait séduit le coeur du vaillant guerrier

Mick l'enlaça entre ses bras et le deuxième baiser ne se fit pas attendre...