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**knessir**

Premier contact
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Aussi sûrement qu'on pouvait sentir l'orage avant qu'il n'éclate, il les sentit avant de les voir... Comme par un sixième sens le vieil homme avait de suite détecter l' averse, le tonnerre, les éclairs...
S' approchant de la grande table qui siégait au milieu de la salle, il avancait tandis que les autres gens qui lui vouait un respect manifeste s' écartait.

Le vieil homme faisait peine à voir, bossu, il avait une longue cape qui recouvrait ses habits déguenillés et son heaume, abîmé et cabossé par ce que l'on devine de nombreux combats, était rouillé par endroit.
Il fit ce que l'on peut supposer être une révérence devant le jeune seigneur, qui lui fit signe de prendre la parole...

-Approchez Dames et seigneurs écoutez les contes d'un vieil homme, pour une nuit et un peu de nourriture je vous raconterais des histoires les plus saugrenues les unes que les autres, fois de moi vous ne le regretterez pas!

Posant son heaume sur la table, on put remarqué un grand nombre de cicatrice sur son visage, témoignant les nombreuses batailles auxquelles il avait prit part... Les gens semblait amusé et déjà quelques pièces fûrent envoyé au vieillard qui poursuivit:

-Merci bien mes gens, vous allez vivre une histoire qui se passa bien avant nos jours à une époque ou quatre races se faisaient la guerre tous les jours, perdant des membres de leurs clans sans-cesse...
En effet il y a de cela des siècles les hommes, les centaures, les démons ainsi que les béonides... Il fit une pause, comme par nostalgie. Se disputaient des territoires qu' à l'époque ils appellaient "zone".

Les gens était captivé, la réputation du vieil homme était fondée, c'était bien l' un des meilleurs conteurs du pays, déjà ils s'imaginaient les immondes faciès des créatures et leurs pays avant qu'il ne devienne ce qu'il est aujourd'hui. Le vieillard repris la parole:

-Mais à présent, mesdammes et messieurs place au début de notre histoire...
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**knessir**

L' Histoire du monde
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Râclant sa gorge le vieillard, posa son regard sur les gens dans la pièce, il se mit à raconter:

-"Imaginez qu'en ces temps là il y avait de grandes batailles, des monolythes mais également des temples dédiés aux quatre divinité du royaume, Diablo pour les démons, cruel et horrible, Thor le dieu des humains, juste et fort, Ent le dieu de la forêt représantant les centaures, passif et protecteur de la nature et Garyth qui parmis les quatre était le dieu dont on parlait le moins, pourtant il représentait son peuple comme il l'était, sauvage et de bonne humeur avec un instinct pour la survie...

Mais si il y avait des divinités, il y avait également des personnes, nés et choisi par les dieux pour devenir leurs représantant sur le monde..."

A nouveau le vieil homme refit une pause pour reprendre son souffle visiblement très agé, il revivait les réçits à chaque fois et les racontés lui demandait beaucoup d'énergie... Il reprit:

-" Aujourd'hui nous parlerons des béonides car c'est une race qui au milieu de la guerre restait celle qui avait toujours l'état juste, démocrate entre eux et tout le monde ou presque était le bienvenu à La montagne qui était leurs habitat.

Parmi eux je vais vous conter l'histoire d'un des béonides ayant marqué à sa façon l' époque, non pas l'un des grands guerriers comme Bozzer, Turak, Sokaris, Aracy, Elrond et les autres non, mais d' un béonide qui eu une vie particulière chez les Béonides je parlerais aujourd' hui de Knessir..."
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**knessir**

Du sang dans la neige
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Intrigué par ses mystérieux noms, le seigneur fit signe au vieillard de s'assoir pour lui facilité son pénible râlement qui ressemblait à une respiration. De plus ses nombreuses blessures et son âge avancé ne lui facilitait pas la tâche... Il reprit tandis que les gens s'approchaient pour mieux écouter et ne rien perdre des récits:

-"Merci mon seigneur votre réputation généreuse n'était point fortuite... Ou en étais-je? Ah oui Knessir, il regarda par la fenêtre principale comme par un désir de s'évader, l' orage avait débuté et la pluie commençait à accompagner le son du tonnerre qui redoublait de violence.

Knessir, j'ai bien connu cet "homme" ou personnage devrais-je dire, figurez vous que le destin de ce jeune homme débuta un pâle matin froid d'hiver.

Il habitait dans un petit village entre les territoires humains et démons, le village quoique bien protégé subissait constamment les attaques des démons, mais par une farouche résistance jamais les démons n' avait été capable de prendre et détruire le village.

Knessir vivait là-bas avec sa famille, son jeune frère, sa soeur et ses parents, il était clair que les épaules robustes qu'il possédait n'aurait jamais fait de lui un grand guerrier, mais il était trop doué à l'épée que pour devenir fermier comme son père...

Un matin son père lui demanda de prendre la charrue pour aller chercher de quoi refaire l'enclos des veaux, le village n'était pas riche et ses habitants encore moins mais en hiver, protéger les bêtes était indispensable. En partant son père lui fit cadeaux de quelques pièces, afin de trouver un logis pour la nuit et un repas correct, le lendemain il se mettrait au travail dès son retour...

C'est ce jour là que tout bascula, en rentrant, une mystérieuse fumée noir s'élevait à l'horizon, le ciel en paraissait entièrement recouvert plus on approchait, Knessir fit accélérer la charrue pour aller voir ce qu'il en était, tout n'était plus que désolation, certains corps calciné fumait encore, d'autres avait été atrocement mutilé par des crocs, ce qui restait du village n'était plus que cendres et les rares choses que Knessir reconnaissait faisait peine à voir. Il descendit de sa charrue et courut vers sa maison ou plutôt ce qu'il en restait, sa mère était à l'entrée devant la porte, couchée baignant dans son propre sang, elle recouvrait son fils cadet qui gisait atrocement défiguré, elle avait visiblement tenté de le protéger mais rien n'en était lui aussi était mort...

En entrant dans la maison ce fut une nouvelle vision d'horreur que Knessir aperçut, un être de couleur pourpre, de petite taille, avec quatre bras fins et une flamme sur le crâne, ses yeux orangés luisant d'une malveillance inouïe, il se délectait du corps de son père faisant des bruissements et des craquements les plus inhumains que l'on pouvait imaginer. L' émotion était trop forte, Knessir se rua vers le monstre voulant le frapper de toutes ses forces avec ses poings, la vivacité du démon l'empêchait de le toucher alors qu'il esquivait tous ses coups, il dévisagea le jeune homme, ses babines dégoulinantes des viscères de sa victime.

Il poussa ce qui ressemblait plus à un déchirement et il fixa le jeune homme droit dans les yeux, lorsque le monstre poussa un mot de puissance, Knessir se sentit extrêmement faible, au bord de l'évanouissement le démon l' agrippa par la gorge avec sa main et le jeta à l'extérieur, passant à travers le mur de bois, Knessir leva la tête pour assister à sa propre fin, dans le peu d'honneur qui lui restait il dit:

-"Qui es-tu que je sache qui je vais tuer!"

Le monstre parlait un langage impeccable bien que sa voix très lourde et pesante comme un baryton le rendait encore plus effrayant.

-"Vermisseaux, mon nom est Vilmar, j'ai pour habitude de ne laisser aucun survivants mais toi, je préfères te laisser en vie."

D'un nouveau mot il souffla une boule de feu qui brula Knessir au plus profond de son être elle semblait le consumer de l'intérieur, en une seconde il se rendit compte qu'il n'était plus un humain comme les autres, le démon l' avait contaminé de malédiction démoniaque, désormais Knessir n'était plus qu' un être pervertit il n'avait quasiment plus rien d'humain de douleur, il s'évanouit

-"A bientôt boule de cendre" se permit de dire Vilmar en tournant le dos à sa victime.

Vilmar pouvait-il savoir qu'en faisant cela il avait lui-même réduit son espérance de vie..."
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**knessir**

Un visage qui n'est pas le mien.
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"Reprenant ses esprits, Knessir eu la première surprise de voir qu'il était toujours vivant, passé ce moment d' allégresse, ses souvenirs revint à lui comme un choc, ses parents, sa famille, ses amis, son village, tout n'était plus que cendre...Il revoyait les yeux terrifiant du démon, mais malgré cela il ne parvenait plus à se rappeller du physique de cette monstruausité de muscle et de terreur et c'était mieux comme cela...

Il ressentit à nouveau un sentiment étrange lorsqu'il tenta d' ouvrir les yeux, ses paupières était étrangement lourde et son corps lui faisait souffrir le martyre. Il ne sentait plus ses orteils et ne pouvait plus bouger les bras, depuis combien de temps était-il couché dans la neige? Et pourtant il ne semblait pas avoir froid... Il tenta une nouvelle fois d'ouvrir les yeux et cette fois il y parvint, le changement du noir au pâle ciel d'hiver lui fit mal aux yeux et durant quelques secondes il ne parvint pas à déceler quoique ce soit.

Ses yeux s' habituèrent aux changement et il se sentit déjà mieux il ne put tourner la tête, il était bloqué, quelque chose était accroché aux deux côtés de sa tête, il tâcha de regarder son corps étendu et là il ne vit qu'un amas de poil brun sur son torse, en baissant les yeux, il put remarquer qu'il n'avait plus de nez mais un muffle, faisant un effort inhumain pour ne pas pleurer, il tenta de se relever, à chaque regard sur son corps, il tâcha de ne pas céder sous le choc, il n'avait plus que deux mains à trois doights épais et ses pieds étaient à présent des sabots.

Lorsqu'il se mit debout pour la première fois sous cette nouvelle apparence il se trouva nettement plus grand qu'avant aux moins cinquantes centimètres, à moins que ce ne soit le fait d'être resté longtemps couché?

Quant' il reprit ses esprits, il constata que le feu était éteint depuis longtemps, il tâcha d'avancer, de mettre ses sabots les uns devant les autres et étonnament, il s'en sortit très bien, comme si il n'avait jamais été que comme ça... Reprennant son souffle il tenta de se diriger vers une bassine trainant à terre, elle était encore intact et un peu de neige avait fondu dedans, il se pencha et dans le reflet de l'eau, il vit son visage: Une tête de taureau, de grandes cornes qui expliquait sa difficulté à bouger la tête lorsqu'il était au sol, un muffle énorme, il avait sur sa tête et sur la moitié de son corps des poils bruns roux, ses pates se terminait comme des sabots de satyre, aucuns doutes, il était devenu un minotaure....

La seule chose qu'il retrouvait de son ancien visage, était ses yeux, il n'avait pas changé, toujours le même regard, la même expression déterminée, mais malgré cela il apperçut aux coins de ses yeux bruns, deux fines goutes d'eau qui commencait à tomber...

Ramassant un morceau de ses vêtements déchiré durant sa transformation, il l'attacha autour de sa taille afin de se couvrir, il n'avait pas froid, mais l'idée d'être nu dans la neige lui déplaisait, sans doute un dernier réflexe de l'humain qu'il était avant ce jour qui lui paraissait maintenant des années. Il avanca machinallement vers la forêt, là-bas il pourrait faire le point sur son futur si il en avait un et aussi il devait impérativement s'éloigner de cet endroit détruit, ces ruines, plus rien ne le retenait à présent."
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**knessir**

Une première rencontre
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"La forêt était tellement épaisse que trop rarement les rayons du soleil la traversait, pourtant en plein hiver, il n'y avait aucune trace de la saison, pas un centimètre de neige ne recouvrait le sol.

Knessir s'y aventurait comme une marionette, il ne savait même pas à quoi il pensait, il s'était égaré, et en y réfléchissant, s'éloigner de quel endroit? Il n'avait plus rien tout ce qui comptait pour lui aujourd'hui était détruit...

S'affalant contre une vieille souche, il se demanda depuis combien de temps il n'avait plus manger, cherchant dans le sol il trouva quelques racines, les mettant dans sa bouche, il ne se rappellait pas avoir mangé quelque chose d'aussi écoeurant.

Il entendit un bruit, tout sens aux aguet, il se cacha contre la souche et scrutant les nombreux bois il vit approcher des sabots de cheval... Non pas un cheval, la créature avait un corps humain et le dessous était un cheval. Sentant une proie facile, l' animal ne l'avait pas vu, il se voyait déjà prendre un repas frugual ce soir.

Il se rua sur l'animal, sa propre vitesse l'impressionait, frappant de toutes ses forces, le curieux cheval ne broncha même pas, avec une rapidité étonnante la chose le frappa avec ses sabots en pleine poitrine, le souffle coupé, Knessir se mit à genoux...

à sa surprise général l' animal lui dit:

-"Tu sais si tu as envie de survivre ici, il te faudrait être plus prudent, attaquer comme ça tu dois être suicidaire, je ne suis pas contre une distraction mais là tu frôles l' aggression..."

Knessir lui répondit avec difficulté il avait du mal à reprendre son souffle, sans sa nouvelle constitution il serait mort sur place...

-"Je viens d'arriver, je suis nouveau dans la région, je voulais juste survivre..."

-"Je sais, combien en ai-je acceuillis comme toi? Je vais t'aider car tu n'as pas le droit d'être ici, ce lieu est réservé à notre race, les centaures, si je t'y recroise je ne serais pas aussi indulgent, je serais obligé de te tuer...
Continue dans la direction du sud, là-bas tu sortiras de la forêt et un peu plus loin tu passeras par un pommier, tu pourras t'y réfugier quelques temps et si tu continues encore vers l'ouest tu arriveras au seul village de la région, peut-être t'y revèrais-je un jour..."

Faisant demi tour, le centaure disparu dans l'ombre des arbres.

Abasourdi par autant de clémence, Knessir n' u même pas le temps de demander le nom de la personne qui venait peut-être de lui sauver la vie, à condition bien sure qu'il veuille bien le lui donner. Il fit le point, qu'avait-il à perdre, remotivé il décida de partir vers le village."
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**knessir**

Le village
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Le vieillard réfléchit un instant, sentant la captivation des gens, il en profita pour demander quelques pièces, sortant de leur propre imagination, ils retirèrent la bourse de leurs poches pour jetter quelques pièces au vieil homme...

-"merci, merci bonnes gens, avant de poursuivre seigneur, auriez vous la délicatesse de me servir un verre de votre meilleur gnole?
Sa constitution frèle donnait l'impréssion qu'un seul verre d'alcool le ferait rouler sous la table mais lorsqu' une jeune serveuse lui amena une pinte de bière, il le but d'un trait. Le vieillard essuya le breuvage d'un revers de sa manche et remercia à nouveau le seigneur d'un signe de tête."

-"Bien je reprends"

"Knessir marchait dans les plaines, il n' arrêtait pas de penser à ce lieu, ce village qui lui semblait si loin et l' idée qu'il avait de retourner à la civilisation l'effrayait un peu, comment les gens allait-il le percevoir, allait-il ne voir que la bête impressionante qu'il était devenu, ou bien serait-il acceuillant ?

Il ne connaissait aucun hameaux ou lieu dans le coin, Knessir ne s'était jamais aventuré plus loin, il n'était jamais allé loin dans les plaines, tout simplement parce que ses parents ne lui permettait pas, une douce brise lui carressa le pelage sur son torse, il se dit que finallement retourner à la civilisation était sans doute ce qu'il avait à faire de mieux. "

Marchant de colline en colline et passant par divers chemins abrupts, il arriva au sommet d'une petite montagne et vit une des plus belles visions qu'il n'avait plus vu depuis longtemps: de l'activité, les enfants remuaient à l'extérieur des maisons, les hommes labouraient les champs et les femmes vaquaient à leurs occupations, de quelques maison il sortait de la fumée de la cheminée, cet endroit semblait accueillant, prenant son courrage à deux mains, il décida d' aller voir de plus prêt, en avancant, Knessir remarquait que ce village était remplis de personnes différentes, des hommes bien sure mais aussi des centaures comme celui qu'il avait vu dans la forêt même de curieuses créatures qui semblaient toutes différentes entre démon et humain...

Observant les alentours, il vit la pire de ses craintes: des démons, il en vit par douzaine, il y en avait partout et personnes ne semblait s'en préoccuper, il en apperçut un qui lui rappella un vague souvenir, il ne pouvait se souvenir du nom de cette créature ni de son apparence mais jamais il n'oublierait son reguard...

Tournant la tête, il voulu partir du village, fuir ce qu'il craignait, s'enfoncant tête baissée dans les rues il voulu mettre le plus de sistance possible entre lui et cette chose.
Reprennant son souffle et se remettant de ses émotions, Knessir décida de rester plus longtemps il était curieux et voir de l'activité le réjouissait, il remarqua comme le village était plus grand que prévu, un forgeron joufflu frappait les armes dans son ateliers, une sorcière lisait des grimoires dans son échoppe, il arriva sous une enseigne ou il était simplement inscrit: Taverne... Il poussa la porte.."
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**knessir**

La taverne
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"Dans un brouahaha incroyable et dans une chaleur opprésante, Knessir fit ses premiers pas dans la taverne, ce lieux tellement apprécié par la population locale, ce n'était pas le bouge le plus mal famé, le plus ancien, le plus fréquenté par la racaille ou le moins cher... On n'y trouvait pas non plus les serveuses les plus gracieuses du hameaux, mais c'était un mélange de tout ça.
C'était avant tout un point de rendez-vous, de ralliement. Des tonnes de rumeurs y circulaient et on y receuillait les dernières nouvelles assez rapidement.

Assis à plusieurs tables de la taverne bondée, il y avait des groupes de toutes races, démon et béonides parlaient ensemble comme les guerriers humains avec les centaures, toujours dans la bonne humeur.

Avançant vers le bar pour demander une boisson, il repéra le tenacier de la taverne, un homme de forte carrure avec un ventre impréssionant, nul doute que le tavernier consommait autant de bière que la clientelle, ce qui expliquait sans doute son embonpoint.
Knessir eu la surprise d' à peine avoir poser un bras sur le bar, voir le tenancier lui servir une choppe de bière.

-"Mais je n'ai rien commandé!" dit-il.

-"Non c'est le béonide de la table là-bas qui te l'offre en signe de bienvenue" répondit le tavernier avec un sourire découvrant ses grandes babines.

Knessir tenta de voir qui était ce mystérieux béonide et après tout qu' était "un béonide"? Marchant vers la table décrite par le tavernier, il fut surpris par ce qu'il vit: Il était immense, sans doute une tête de plus que lui et son corps était comme fait de pierre craquelée par endroit, son visage, dissimulé sous d'épais sourcils était couvert de cicatrices, sans doute suite à de grandes batailles.

Le béonide le remarqua de suite, fixant Knessir qui arrivait près de lui il dit:

-"Connais-tu le chemin qui mène à la montagne?"

Knessir surpris par un tel language malgré une apparence trompeuse répondit:

-"Non qu'est-que-c'est?"

Souriant le personnage répondit:

-"C'est un endroit ou les gens comme toi et moi se regrouppent, ils discutent, habitent et partagent leurs émotions et leurs vies, ils racontent ce qu'ils aiment et ce qu'ils détestent, là-bas nous établissont des plans et des stratégies, mais ne te méprants pas car c'est aussi un endroit de fête, tout occasion est bonne pour un barbeuk et une descente de binouse, en bref c'est le domicile des béonides."

-"Béonide? Qu' est-ce-que-c'est?"

-Ce sont des personnes qui ne sont pas comme les autres: mi-hommes, mi-démons, pour la plupart, la montagne acceuille toutes sortes de personnes, mais ne te fies pas à notre apparence, nous sommes une nation éveillée et surtout vouée à la chasse, alors as-tu envie de nous rejoindre?"

-"Ou pourrais-je trouver cet endroit? Il faut que j'y aille, que je rencontre d'autres personnes comme moi!"

-"Rien de bien sorcier, déjà, la montagne existe en chacun de nous, c'est la montagne qui nous accepte pas l'inverse, je pense que tu trouveras le chemin, en sortant de la taverne suit ton instinct, il te mènera ou tu dois arriver, ne te fie qu' à ton intuition et tu trouveras ton destin..."

Etonné par un tel discours, Knessir avait le sentiment d'être dans un rêve, les paroles de ce mystérieux personnage était très convincante.
S'apprétant à partir, Knessir lui dit:

-"Merci, je ne connais même pas ton nom..."

-"Je suis Bozzer, préparateur de sauces, j'espère que tu arriveras à ton but."

Quittant la table, Knessir, se dirigea vers la sortie, poussant la porte de la taverne, il sortit, il faisait froid, même pour lui et son épaisse fourrure, il huma l'air frais d'hiver et étonnament, il sentit: une odeur de viande cuite s'échappait d'un endroit. Il se souvint de ce que Bozzer lui avait dit. Ne se fiant qu' à son instinct il se n'écouta que ses sens...
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**knessir**

la montagne
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Il y avait comme un sentiment de déjà vu, les odeurs de viandes cuites et des herbes parfumaient les sens de Knessir. Marchant dans les vertes plaines, Il avancait tout droit ne se fiant qu' à son intuition, le chant des oiseaux rythmaient ses pas, il se sentait libre, le vent lui faisait du bien, pour la première fois depuis très longtemps, il se sentait bien.

Il escalada avec une rapidité étourdissante le paysage accidenté, Arrivé en haut des plaines, il eut un sentiment qu'il croyait ne plus jamais avoir: il se sentait chez lui, un monument immense se tenait devant lui, une montagne d' ou s' échappait des filet de fumées expliquant l'odeur, qu' il humait depuis sa sortie de la taverne et sa conversation avec Bozzer.
Quelques larmes commençaient à ruisseler sur ses joues touffues, d' instinct il refusa l' émotion, montrer ses faiblesses.

Il marcha vers la montagne qui a chaque pas était plus proche de lui, examinant de plus prêt il s'apperçut que les rochers avaient été taillé par des mains expertes, à même la pierre, des grottes ou il semblait toujours avoir de la place pour tout le monde s'étandait sur des centaines de mètres.

Posant le premier pas vers ce qui semblait être son nouveau chez lui, il constata les feux qui crépitait et le monde qui y circulaient, l'agitation était partout, il y avait des béonides et d'autres êtres, c'était incroyable, tout semblait se dérouler pour le mieux dans cette petite société.

Restant fixe, les autres habitants se mîrent en cercle autour de lui. il vit un être se démarquer dans l'assemblée, il avait un grand menton et une épaisse chevelure brune, il semblait assez humain d' apparence, en guise de vêtement, il avait un tablier de cuisine blanc, on pouvait voir clairement qu' il était constamment utilisé, des tâches de toutes les couleurs faisaient un peu comme une peinture sur le ventre rebondant du béonide, à sa ceinture, une fourchette immense était accrochée.

Il regarda Knessir dans le blanc des yeux et dit:

-"Bïëñvënùê â £å mòntàgnê Kñessïr!"

-"Merci" répondit Knessir, le grand béonide avait un curieux accent, mais il parvennait à le comprendre.

-"Bëuüurk tøñ áççëñt est çôµme úñ þôñëy gõrgè d'êäu, fádê ét sans gøut, tú àpþreñdras çèla sür £e tas. Jê m' àpþel£és Túrak, maîs icï tòüt lé µõñdé më súrnöµme "Tútü". Sóìs lë bïènvenù, vâ t'iñstå££er péñdãnt qúe jê tê þrëþarè tõn çùíssôt!"

A sa gauche knessir reconnu le grand béonide qu'il avait vu à la taverne, il s'avança et lui dit:

-"Còñtènt quë tú ai££és tróuvér lë cheµîn qùï µënë jusqù'ïçì!"

Ayant du mal à décrire le sentiment qui l' envahissait, Knessir ne put dire que:

-"Mais quelle est ce lieu?"

La voix d'une jeune fille répondit, aucun accent ne la différenciait du sien, elle semblait humaine physiquement mais il était clair qu'elle était moralement béonide.

-"Boudiou! T'es à la montagne pardi, un lieu ou tous les béos se regrouppent, c'est ton chez toi si tu préfères mon bon Knessir!

-"Tous les béonides? Tous les Béonides vivent ici?"

-"Pas nécessairement, être un béonide c'est un concept, un état d'esprit... un humains peut l'être, c'est ce qui explique mon apparence... Je suis humaine moi..."

Un personnage habillé de manière très moderne sortit du groupe, il avait un costume, impeccable, il se démarquait du goupe par sa prestance, il avait un visage très humain mais très beau et de grande oreilles qui le rapprochait fort des gens vivant dans les lointains pays que l'on appelle Elfe. Il prit la parole:

-"Ce que Iarnvida veut dire c'est que la Montagne est un âvre de paix pour quiconque sait la respecter et c'est un lieu de rencontre cosmopolite où tout le monde quel que soit son bord est réuni sous une même bannière, guidé par un état d'esprit : La fraternité, le respect de l'autre et la courtoisie, l'amour de la nature, le courage voir même la témérité et bien entendu, la festivité et la bouffe ! "

Knessir respira il regarda vers le ciel, après tant de marques de sympathies et de bonne humeur il fit le point: Il allait être heureux ici...
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**knessir**

Iarnvida, Eldena et la grotte
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"Iarnvida proposa à Knessir de lui servir de guide, tellement grande, la montagne était aussi un endroit ou l'on pouvait aisément s'égarer...
En chemin elle lui présenta d'autres habitants, mais ce qui marqua plus que toute autre chose Knessir c'était l'entente joviale qu'il y avait parmis les habitants, grand, petit, beau et laid tout le monde se saluait, plaisanteries et calembourg, tout était bon pour faire perdurer l'excellente ambiance.

En montant un chemin escarpé, ou Knessir semblait se déplacer plus facillement que sa jeune compagne, ils constatèrent comme ils étaient déjà haut, les plaines verdoyantes et les divers animaux qui s'y promenaient n'étaient plus que de minuscules points. Pourtant, rien ne semblait difficile par rapport à l'altitude, en chemin les langues se délièrent, Knessir parla de ses malheurs et en apprit d' avantages sur Iarnvida.

Elle ne se souvenait pas de son passé, elle était arrivée ici, ne se souvenant même plus de son nom, ayant aussi été acceuillie par Turak qui lui avait sauvé la vie, elle cherchait son passé, Knessir remarquait qu'elle parlait d'elle avec une certaine retenue et d'une certaine soeur qu'elle avait rencontré ici...

A la fin du petit chemin, une silhouette mince semblaient se déguager du paysage, les apparences sont parfois trompeuses mais elle aussi était humaine, elle était mince et jeune, fort du même age que Iarnvida à priori mais plus petite et plus frêle, Iarnvida étreignit la jeune fille et prit la parole:

-"Knessir je te présente Edna ou Eldena, ma soeur.

La jeune fille dit:

-"Bonjour, alors toi aussi tu as trouvé le chemin qui mène jusqu'ici! Bravo, j' espère que tu t'y plairas bien, viens nous te montrons le reste, il y a tellement de choses à voir..."

Knessir semblait surpris de voir une nouvelle humaine à la montagne, remarquant sa stupéfaction, elle ajouta:

-"Oui, comme Iarnvida, je suis humaine, je n'ai pas connu ma mère et je dois dire que cela m'obsède, elle m'a déposée ici alors que je n'était encore qu'un bébé j'ai vécu ici presque la totalité de ma vie et je m'y plait bien, de plus ici, j'ai des raisons de rester, j'ai un époux, je te le présenterais sous peu, son nom est Kanalix."

"Reprennant le chemin, ils fîrent une halte devant une petite grotte à l'ombre, il y avait de la mousse sur les coins et en dessous, quelques ossements vaguement humain était au sol, on pouvait s'apperçevoir qu'un feu n'avait pas été fait ici depuis longtemps... Knessir sut de suite que cet endroit lui plairait, il pénétra dans la grotte suivit de Iarnvida et d'Eldena, une forte odeur d'humidité les saisirent et l' atmosphère qui se dégageait de la pièce ne la rendait pas acceuillante, froide, des pots en terre cuite brizé sur le sol, une grande table sans chaise qui prenait la moitié de la pièce, énormément de poussières, une fine paillasse contre le mur servait de lit, les draps rongés par les mythes...

Souriant, Knessir saisit une gamelle intact sur la table et dit:

-"Depuis combien de temps cette grotte est-elle vide?"

-Eldena visiblement mal à l'aise s'empressa de dire:

-"Aucune idée!"

-"je n'ai jamais connu quelqu'un qui vivait ici... Il faut dire qu'à voir l' état personne n'en voudrait!" ajouta Iarnvida

-"Si, maintenant quelqu'un la voudrait bien, j'aimerais m'installer ici, il y a de la place, du travail et j'ai besoin de m' occuper. A qui dois-je demander?"

-"Tu devrais voir cela avec des anciens, nous allons te conduire près des expérimentés tu verras ce que l'on te dira."

-"Très bien, quand? Conduisez moi maintenant près d'eux, quelque chose me dit que je dois venir ici rapidement, j'en ai besoin!"

Ne comprennant pas la situation, les jeunes béonides par adoption sortirent de la grotte et montrèrent le chemin, dans moins d'une heure, il aurait sa grotte et sa vie prendrait un nouveau départ, il en était convaincu."
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**knessir**

La chemin vers le conseil
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"La route sinueuse s'étalait sur plusieurs centaines de mètres, la Montagne était vraiment gigantesque, c'était encore plus impressionant, depuis que Knessir la découvrait en solitaire, il se rendait vraiment compte de la taille de l'édifice
.
Le chemin était escarpé et à plusieurs endroit, on pouvait s'appercevoir qu' il avait été taillé dans la roche pour permettre une ascension plus facile, construite par des mains expertes, il ne faisait aucuns doutes que ces routes existaient depuis des temps immémoriaux, à l'ère des tout premiers béonides.

Continuant le chemin, Knessir commenca à sentir le poids de ses derniers efforts, depuis des jours et des nuits entières il n'avait pas dormit et avait prit une minuscule collation en chemin, il avait complètement oublié ce que Turak lui avait dit,

-"Vâ t'iñstå££er péñdãnt qúe jê tê þrëþarè tõn çùíssôt!"

Il se remmémora ce passage, savait-il, que la grotte l'interesserait? Et puis comment connaissait-il son nom? Il ne s' était même pas présenté...
Choisissant de remettre ses réflexions à plus tard il poursuivit.

Il arriva à la fin du chemin et étonnamment, à mise à part un magnifique point de vue qui coupa le souffle, Knessir examina autour de lui et constata que sur un mètre de large et deux mètres de haut, les murs rocheux semblaient usé par le temps, ils étaient plat comme si de l'eau avait lissé les parois par son passage, c'était impressionnant de majestuausité.

il voulu poser la main sur le mur,

-"Ne fait pas ça!" une curieuse voix s'était dégagée derrière lui, elle n'était pas béonides, elle n'avait pas l'accent, mais elle ne semblait pas humaine non-plus, se retournant, Knessir vit un être qui apparament était de sexe féminin, elle mesurait près d'un mètre quatre-vingt et avait des yeux verts très impressionants, elle fixait Knessir de son regard d'émeraude, elle n'était pas hostile il s'en apperçut de suite, mais ses yeux désapprobateur l'obligait à retirer sa main avant de la poser...

-C'est la dernière chose à faire, beaucoup de personnes se sont égarées en cherchant la porte qui mène au conseil, tu es Knessir je crois savoir...

Il hocha la tête

"-Je suis Poug, tu ne te trompes pas je ne suis pas humaine, je suis une fée. On peut dire que tu reviens de loin, je vais t'aider sans pour autant te donner la réponse, pourquoi penses-tu que le mur est si lisse?"

-"L'eau" répondit-il machinallement, il était comme possédé par son regard, il se sentait ouvert de l'intérieur, comme si elle savait déjà tout de lui, étais-ce un pouvoir qu'elle possédait? Il ne s'était jamais sentit aussi mentallement vulnérable. Remarquant sa gêne, elle fixa à nouveau le mur

-"Exact, tiens voici une gourde d'eau, cela t'aidera pendant que tu seras ici, pense à boire, nous sommes en altitude ici."
Elle lui sourit et en quelques secondes elle avait disparu, reprennant ses esprits, ses gênes commençait à le quitter, Il fit le point... Que faire, je ne peux pas le toucher mais je dois l'ouvrir, il regarda la gourde, elle était faite dans une étrange matière, il dévissa le bouchon et en une seconde il eut l'étincelle, il renversa un peu du liquide sur le mur.

Un grondement sombre retentit, la porte apparut, elle se dégagea seul, sortant de ses gonds imaginaire, elle disparut comme par enchantement, un chemin se dessina dans l'obscurité, Knessir s'engagea dans le passage, dès qu'il posa le pied à l'intérieur, des centaines de torches s' allumèrent, elle lui montrait la voix se dit-il...

Continuant d'avancer, il constata que la porte s'était refermée derrière lui et ce depuis combien de temps, il ne s'en était même pas apperçut...
Il avanca dans la caverne, elle était étonnament sèche et au plus il avançait au plus il faisait chaud, sa lourde fourrure ne l'aidait pas dans sa tâche, la chaleur devenait oppressante plus il avancait, à un endroit, le chemin descendait, le sentier, commencait à se retressir, il s'appliqua, rassemblant ses forces, il distingua le bout du tunnel, une énorme porte était installée dans le fond.

Elle était ronde, lourde à priori et d' une curieuse matière, il constata qu'il n'y avait aucune poignée, il regarda de plus prêt et il put lire:

-"A tòi qûï és venù sì löîñ, vóïcí £à c£ef: Dìs moi tôñ büt ét tü pãssèrås lä þørtê"

Ne comprenant pas un traître mot de ce qui était écrit, il espéra ne pas avoir fait cela pour rien... Il tenta diverses réponses, mais sans succès rien ne bougeait, la chaleur commencait à l'empêcher de respirer, il ne pouvait plus réfléchir, les mots s'entrechoquais dans sa tête, sa vue se voilait, il se mit à genoux, il entendait le son de marteaux, d'épées qui s'entrechoquaient, d'agitation, des voix qui chantaient, des pas de chevaux, de désespoir il dit:

-"førgêron!"

La porte se mit à bouger...
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Exécuteur d'infidèles

**knessir**

La passion de la forge
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"Il était couché sur le dos, les yeux fermé.
Le son de l'acier retentissait, le son du marteau sur le métal nouvellement forgé était comme une douce mélodie pour Knessir, la chaleur semblait moins opprésente à présent, elle était plutôt sécurisante et rassurante, elle était comme une grosse couverture épaisse lorsque l'on est couché sur un lit douillet.

Il ouvrit les yeux, ce qu'il vit était impréssionant, il était dans une forge, du moins cela en avait l'apparence, au centre de la pièce, du métal en fusion était en ébullition, les roches étaient naturellement colorée d' un orange rouge feu.C'était une grotte immense, des rateliers d'armes étaient entroposés un peu partout dans la pièce.

Lorsque Knessir se leva, un petit poney chétif vint à sa rencontre. Il tenait une sorte de bloc note qu'il lui présenta. Cela ressemblait à un formulaire de commande... Lorsque Knessir regarda autour de lui il vit un être travaillant lui tournant le dos, il approcha.

Il était grand, de larges épaules, il travaillait sur un morceau d'acier, la forgant à la perfection, il se retourna, interrompant son labeur, il dit:

-"Sï tû veùx ûñë ârmé ôu ûñë þrõtéçtîòñ, remp£ìs £é førmùlâïrë ét dõnnë £ê áu þòñëÿ, je le fêráìs dès qúê j'àûrãìs lè tèmþs, tù £é rèçévràs vitè"

-"Mais comment suis-je arrivé ici? Je n'ai fait que suivre le chemin..."
Il ne se rendait pas compte qu'il avait parlé à voix haute, il avait fait cette réflexion tellement il était époustoufflé par l'ambiance.

Souriant à pleines dents, il arborait un sourire sure de lui, des yeux s'apparantant plus à des fentes rouges, sa peau rose foncée et ses cheveux noirs tressé en arrière. Si il n'était pas béonides, il aurait sans doute été un démon vu son apparence. Le col de sa veste remontait vers ses oreilles ce qui lui donnait une apparence de sorcier.

-"Tú ëtàîs êtèndu, tû ás përdù çóñnåissançê ên véñänt, èñçoré bìên qüë jê víëns sõûvéñt, tù aûrais þüt µôûrîr.Tû és îci à £a forgè, tü ês vénu pár £'ãnçïën chémïn, tu ås dú t'ëgárér. Jè sûís ñ_ríké1 £è fôrgérôn bëoñîdé dë lã møñtàgnê. Tü véûx ùnê ârmè?"

-"Non, merci, en fait je cherchais le conseil... Je voulais m'installer dans une grotte mais elle semblait abandonnée depuis longtemps, j'aurais aimé en savoir plus et pouvoir y vivre.

-"Oùi µäis tu dèvrãs àttèñdrê uñ þêü, lê çòñsèî£ n'ëst dé töûte facôn pás áú cöµplët, înstà££ë tôí s'y êñ àttèñdàñt..."

-"D'accord, je te remercie que fais-tu?"

-"Jé sûis èn tráiñ dë forger, je fãïs cà säns çëssë ç'ést çõµmê ünê þãtîöñ tu vêüx quë jé té µøñtrès?"

-"oui, je voudrais bien voir."

En disant ces mots Knessir voyait dans le visage de ce personnage comme une illumination, rien n'aurait put le rendre plus heureux que de montrer son art. Il prit son marteau et commenca à frapper, c'était des frappes chirurgicales, l'acier brûlant était plié pour commencer à donner forme à ce qui il y a encore quelques secondes était un morceau de fer.

Knessir était bouche bée. Jamais il n'avait vu quelqu'un d' autant passionné par son travail. Il tenta de prendre un marteau mais l' air surpris d' N_rike1 le fit oublier son geste. Le regardant il dit:

-"Tù ás dès µâìñs täi££eés þõür la fôrgè, qùañd tú áuräs faït tôn chõìx, rêvîèñs µe vôïr, jè t'éñseïgñëråìs dés chòsês èt pêüt-etrë qûê tõi âüssì tû põúrrâs þärtìçìpër à lâ förgë dè lá Møntàgé."

C'était encore mieux que dans un rêve, bien que le décor féérique pouvait le laisser croire, Knessir avait maintenant un objectif, il allait non seulement travailler avec n_rike1 et il ne pourrait avoir un meilleur proffesseur, mais en plus il allait aider les gens de la Montagne, lui aussi il trouverait une place parmis tous ces gens. "
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**knessir**

Yaeth
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"Le vieillard regardait ses mains, elles semblaient brûlées et rongées par le temps. Il fit une pause. Les gens se mirent à se demander ce qu'il se passait, quelques murmures raisonnaient dans l'assemblée. Le vieil homme se mit à respirer plus fort, comme si il évacuait un certain stress.

La forge, voilà aussi ce qui fit de Knessir un être à part dans la vie béonide, mais une autre épreuve l' attendait, il faudrait bientôt qu'il quitte la Montagne, c'était une de ces journées, lorsque l'on se lève et que l'on se doute que rien ne sera plus comme avant:

Il attendait qu'il se réveille, il était devant la porte de sa grotte comme une statue figée, il ne bougait pas, il était immobile, rien ne semblait pouvoir déranger la réflexion du béonide. Il était vert et de taille moyenne, ses grandes oreilles dirigées vers le ciel, il se remémorait ce que le minotaure avait dit hier soir:

-"Connais-tu le chemin qui mène à Yaeth? Je dois m'y rendre le plus vite possible..."

-"Oui, j'y suis déjà allé, tu dois trouver un ancien monolithe, ce n'est pas compliqué, Je dois me rendre au village demain, nous irons ensemble jusque là si tu veux, je te montrerais."

Knessir avait acquiécé, mais il faut dire que depuis qu'il était à la Montagne, le minotaure avait beaucoup dormi, reprennant des forces. Mais il était temps pour lui aussi de trouver lui-même sa nourriture et d' avoir une nouvelle existance.

Cerbie_mercantilus commençait à en avoir assez de patienter, il bouga enfin et frappa à la porte.

Knessir entendit des frappes sourdes à sa porte, il se souvint que Cerbie devait venir le chercher, en une seconde il était debout dans sa grotte, il ouvrit la porte.

-"Enfin! Ca fait des heures que je t'attends! Tu es prêt?"

La rudesse du béonide ne fit qu'accroitre la motivation de Knessir pour aller vers Yaeth.

-"Oui, on peut partir, désolé"

Ils partirent dans la minute, redescandant la Montagne aussi facilement qu'ils l'auraient montée, malgré la petite taille du béonide, Knessir était épaté par sa rapidité. Avant de partir, ils dirent au revoir aux autres béonides, personne ne savait combien de temps ils partiraient et à part Iarnvida, l'épouse de Cerbie, personne ne savait ou le diplomate béonide allait, avait-il des projets? Quand à Knessir, le voyage à Yaeth durerait quelques jours ou bien quelques mois tout dépendait du hazard et de la chance.

Ils marchèrent des kilomètres dans les plaines, ils ne firent aucune rencontre, le début du printemps avait débuté et les feuilles commençaient à revenir sur les quelques arbres bordant les zones. Ils ne firent halte que quelques fois par jour, le temps de grignoter un cuissot cuit par Turak.

Un matin ils arrivèrent devant une sorte de grosse pierre, il se dégagait une énergie étrange de l'édiffice. Cerbie regarda Knessir, il avait un sourire confiant, il lui dit:

-Voilà, touches le monolithe et tu te rendras au début de Yaeth, méfie toi de Cain c'est un vieux cinglé mais tu trouveras ce qu'il te demande avec de la détermination. Bonne chance!"

Knessir toucha le monolithe, il était happé par une mystérieuse puissance, il se sentait aspiré par la pierre, tout tournait autour de lui, d'instinct il ferma les yeux. Lorsqu'il les ouvrit, Il était debout, le voyage avait duré une seconde. Il était à Yaeth.

C'était étrange, il y avait des pierres partout, elle semblaient disposées de manière à faire un chemin, il y avait des coffres posés ça et là, il fit quelques pas, de loin il vit une forme humaine. La silhouette était humaine, il avait une toge de magicien gris-bleutée et une chevulure grise, son apparence vieillote, impressionnait de prestance. Il le vit arriver et tourna la tête...

-"Je suis Knessir, Es-tu Cain ?"

-"Cela se pourrait, pourquoi le cherches-tu?"

-"On m'a dit de venir le voir, qu' il pourrait me dire comment devenir forgeron."

-"Et bien ça dépent de toi, trouves moi ma baguette, je l'ai égarée, si tu la trouve je te dirais ou est Cain et lui t' apprendra comment devenir forgeron si c'est bien ce que tu désires."

-"Comment la trouver ?"

-"Ouvre les coffres, fais le tour de Yaeth, elle ne doit pas être bien loin, reviens me voir lorsque tu l'auras pas avant"

Laissant le vieillard à ses réflexion Knessir se mit en quête d'un premier coffre, il y en avait vraiment des tas, comment trouver le bon? S 'approchant d'un premier il voulu l'ouvrir, impossible, le coffre était fermé, il devait être cellé par une protection magique. Il en tenta un autre, il l'ouvrit, une flèche sortit du coffre et passa à quelques centimètres de sa poitrine... Cain ne l'avait pas avertit, néanmoins, trouver la baguette pourrait changer sa vie il décida de poursuivre.

Il continua, ouvrant coffre après coffre, évitant pièges et autres trappes, une fois il prit une décharge électrique, ce qui eut pour effet de paralyser son bras quelques heures mais rien de très grave et puis....

-"Ca y est! Dit-il, la voilà! Enfin la baguette de Cain! Maintenant je dois aller la donner au mage, ensuite je pourrais aller voir Cain!"

Il courru la plus vite qu'il put avancant dans Yaeth, il retrouva facilement son chemin, il vit le mystérieux mage et montra la baguette.

-"Bien! Tu as été vite, maintenant je suppose que tu veux savoir ou est Cain? Et bien il est en face de toi, et donc chose promise, chose due, voici comment devenir forgeron: Ce n'est pas compliqué, tout ce que tu dois savoir, tu le sais déjà, l'art de faire des armes et des armures tu le sais au fond de toi. Fais maintenant ce qu'il te semble juste, Lorsque tu frapperas l'acier, penses fort à ce que tu veux faire et tu parviendras à forger tous ce que tu désires."

-"Merci, mais tu veux dire que je peux déjà forger?"

-"Dois-je me répéter? Je viens de te dire tout ce que tu devais savoir, maintenant va-t'en, on se reverra bientôt!"

D'un geste Cain fit une petite boule d'énergie transparente, il l'envoya vers Knessir, celui-ci, éprouva à nouveau la sensation qu'il eut en arrivant ici, il se sentit aspiré vers l' extérieur, tout tournait autour de lui, il se retrouva dos à l'ancien monolithe. Il ouvrit les yeux et eut une autre surprise...
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**knessir**

Moumoute
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Il se tenait debout devant lui, il regardait vers le monolithe comme si il espérait que Knessir allait sortir bientôt. Il sourit lorsqu' il vit qu' il ouvrait les yeux. Il lui dit:

-"Enfin! Depuis le temps que tu étais partit, nous pensions tous que tu étais mort."

Surpris par cette réflexion, en effet le voyage ne semblait avoir duré que quelques heures, Knessir répondit:

-"Mais je ne suis pas partit longtemps Oltaric! A peine quelques heures..."

-"Non! Pas du tout, plusieurs jours, à Yaeth le temps passe très vite, on ne s'en rend pas compte lorsque l'on y est, mais toi je dois reconnaître que tu y es resté très longtemps..."

-"Depuis combien de temps suis-je partit ? Que s'est-il passé durant mon absence?" répondit-il surpris

-"Eh bien nous avons fait une alliance dans la guerre, les centaures sont nos alliés pour l'instant ce qui réduit considérablement notre apport journalier en viande, nous sommes réduit à manger des démons et autres humains. Mais nous parlerons de tout cela en chemin, as-tu trouvé ce que tu voulais à Yaeth ? Racontes moi tout."

Knessir raconta à Oltaric tout ce qui se passa lorsqu'il arriva à Yaeth, sa rencontre avec Cain, ce qu'il a dit pour qu'il devienne forgeron, les nombreux coffre...

Lorsqu'ils arrivèrent à la Montagne, Knessir ne pouvait s'imaginer qu' un endroit pouvait manquer lorsque l'on partait si peu de temps, c'était peut-être vrai après tout, il était à Yaeth depuis plusieurs jours. Il se réjouissait, il allait commencer à travailler et à suivre les enseignements d' N_rike1.

Il était à peine arriver lorsque plusieurs béos vinrent à leur rencontre, il lui souhaitèrent la bienvenue et ils se préparèrent à aller festoyer, étant en rupture de cuissot, ils devaient se nourrir essentiellement de démons et d' humain. A la fin du repas, Knessir retourna à sa grotte, il eut l'excellente surprise de voir un objet devant sa porte...

Il n'y avait aucun mot, juste un petit paquet, examinant de plus près, il se mit à genoux, regardant autour de lui, personne ne l'observait.
Knessir prit le paquet et entra dans sa grotte, il le posa et l' ouvrit.
C'était un casque, il était très étrange comme usé par le temps, rouillé par endroit et bosselé, nul doute que Knessir n' allait pas être le premier propriétaire, étonnament il semblait fait pour lui, il l'essaya, le casque était impeccable, il épousait parfaitement la tête de Knessir, il ne le sentait même pas.

-"Il était temps! C'est qu'il n'y a rien à faire dans cette boite! Oula ce que tu es poilu!"

Une voix raisonnait dans sa tête, Knessir pensait qu'il était fatigué et c'était vrai, après ce voyage une bonne nuit de repos était indispensable. Il retira son casque et le posa sur la table, il allait passer une bonne nuit et demain il irait voir N_rike1...

Lorsqu'il se réveilla le matin, il s'empressa de partir, de sortir de la pièce. Mais il lui semblait avoir oublié quelque chose, machinalement il rentra à nouveau dans la grotte, il vit sur la table son casque, c'est vrai qu' hier soir il n'avait pas vraiment eu le temps de s'y interessé, il le prit et le posa sur sa tête, à nouveau le casque se mettait parfaitement.

-"Il était temps, ce que tu peux dormir bruyamment, j'ai pas fermé l'oeil de la nuit moi..."

Stupéfait par cette curieuse voix, Knessir se mit à répondre:

-"Qu'est-ce-qui se passe ? Je deviens fou ?"

-"Mais non, tu n'es pas fou, on ne t'a pas parlé de moi à priori, je suis Moumoute, un casque magique, lorsque je choisis un propriétaire, j'en deviens partie intégrente, si bien que je deviens comme une conscience si tu préfères, comme je suis sur ta tête j'ai accès à tout tes souvenirs, Si bien que ce qui te fait souffrir moi aussi cela me blesse et que dans un combat je peux influencer tes mouvements. On est liés maintenant...

Knessir était bouche bée:

-"un casque magique ? Mais je n'ai rien demander, comment es-tu arrivé ici?"

-"Cela je n'en sais rien, lorsqu'il y a une âme en peine, je me retrouve souvent sa propriété, sans doute un sort posé par mon créateur mais évites de me retirer trop souvent, tu rompts le contact... Avec le temps tu parviendras à m'apprécier tu verras!"

Knessir fit le point, un casque magique qui savait tout sur lui et qui partageait ses émotions, qui pouvait influencer ses mouvements et lui dicter des conseils... Il se dit qu'il appréciait déjà Moumoute...
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**knessir**

Des pensées pour Poug
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Depuis longtemps maintenant, Knessir s'était fait à ce mode de vie de La Montagne, mangeant tout ou presque, festoyant pour un rien, il connaissait la plupart des gens y résident et prennait plaisir à leur parler, marquant son passage vers cette nouvelle race, il commençait à avoir ce curieux accent que certains gens de La Montagne ont.

Mais malgré tout ce qui plaisait le plus à Knessir c'était le travail à la forge béonide. Il avait apprit l'art d' N_rike et il tentait de le reproduire lui aussi avec autant de passion.

Moumoute, son casque ne le quittait plus, il était sans cesse sur sa tête et Knessir écoutait ses conseils avec attention, il était devenu un chasseur aguérit et il guidait les frappes de Knessir lorsqu'il forgait oui, l'aide de Moumoute était précieuse.

Tout était parfait dans sa vie, mais malgré tout, il lui manquait quelque chose, il n'avait pas cette attention qui pouvait lui donner envie de rentrer chez lui le soir, après une rude journée de chasse ou de forge.
Bien que certaines personnes l'intéressait et qu' il les appréciait, il y avait toujours cette réaction lorsqu' il avait croisé l'élue de son coeur : Poug.

Depuis leur première rencontre, Knessir ne put jamais l'oublier, elle était la plus jolie personne que Knessir ait jamais apperçu, fine, jolie, son regard vert émeraude qui le vidait de toutes sensations, elle était la personne parfaite pour lui. Mais malheureusement elle avait disparu depuis quelques temps, s'aventurant dans Yaeth, il espérait que tout se passerait bien pour elle, lui aussi avait du aller là-bas il y a quelques temps et il savait que c'était une épreuve qu'il fallait faire seul. Mais savoir Poug si loin de lui prenant des risques ça l'inquiétait et elle lui manquait attrocement.

C'était décidé demain il partirait à sa recherche, il la retrouverait et il attendrait son retour de Yaeth, devant le monolythe! De plus cette situation n'était plus possible, il devait lui dire ce qu'il avait au fond de son coeur, que pour lui elle n'était pas que Poug...

Il était potron-minet lorsqu'il sortit de la pièce, il se dirigea vers la sortie, la voix qu'il entendit lui parla machinallement:

-"Je pense toujours que c'est une mauvaise idée, tu n'es pas obligé de faire cela, ou veux-tu la retrouver? Je ne connais pas Yaeth moi!"

Il ne prit pas la peine de répondre à son casque magique, sa décision était prise, il la retrouverait, il était déterminé et il ne porta même pas un reguard en arrière lorsqu'il redescendit cette endroit qu'il chérissait tant, il était sure qu'il reviendrait vite et que ce voyage n'était que de courte durée, et même si il partait seul en ce jour, il reviendrait bientôt à deux, Poug serait à ses côtés.
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**knessir**

Le retour de Poug
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"Cela faisait des jours qu'il marchait, il cherchait, scrutait, ne se reposant que très peu, partout ou il allait il demandait aux personnes qu'il croisait si ils avaient apperçu la personne qu'il cherchait, Poug avait disparu depuis trop longtemps pour que cela soit normal, même si elle devait aller à Yaeth, il y a déjà un certains temps qu'elle aurait du réapparaître et pourtant aucuns signes de vie.

Il poursuivit son chemin qui le menait irrémédiablement à l'ancien monolithe, à cette pensée il se souvint de cette sensation désagréable qu'il avait eu la première fois qu'il l'avait emprunté, comme aspiré, le voyage n'avait duré que quelques secondes mais il avait été éprouvant physiquement. Mais là rien ne pouvait l'arrêter, il reprendrait le monolithe et à nouveau il irait voir Cain, lui seul pouvait dire ou Poug était.

Le soleil se couchait, et d'un seul coup Knessir se demanda depuis combien de temps il n'avait plus pris un peu de repos, il décida de faire halte ici pour la nuit, elle allait être fraiche et vite tombée en quelques minutes il faisait déjà plus sombre et même son épaisse fourure ne l'aidrait pas à passer une nuit agréable, déjà une petite brume commencait à descendre et il ne parvenait plus à voir que quelques dizaines de mettre devant lui.

Son sommeil fut hanté de toutes sortes de cauchemards, il vit à nouveau le massacre de sa famille et de son village par Vilmar, une pensée qui ne l'avait plus jamais éffleurée depuis son arrivée à la Montagne, il se voyait les mains brûlées incable de forger à nouveau, Poug mourante le suppliant d'arriver, non ce n'était pas une belle nuit, mais le lendemain lorsqu'il se réveilla il eut la plus belle des surprise et la plus grande des joies:

-"Enfin, tu te réveilles, on se demande bien pourquoi tu es partit si loin de chez nous pour piquer un tel roupillons!"

Knessir reconnu cette voix et cette personne, étais-ce la joie qui le privait de toutes réponses ?

-"On peut dire que je te fais de l'effet, gros poilu! Comment ça va depuis le temps ?"

Enfin, il put réagir

-"Poug ?? Toi?? Quand es-tu arrivées ? Pourquoi ne pas m'avoir réveillé ?"

-"Pourquoi ? Et comment voulais-tu que je te réveilles ? Tu fais 10 x mon poids et tu ronfles cent fois plus qu'un humain moyen, en plus tu n'arrêtes pas de remuer pendant la nuit, c'est désagréable !"

Gêné par cette constatation, Knessir décida de changer de sujet...

-"Ou étais-tu ? Ton voyage s'est bien passé ? Comment es-tu arrivées ici ?"

-"Pendant la nuit, la Montagne me manquait, je suis restée sur Yaeth plus longtemps que prévu, il y a eu quelques complications, mais j'en suis sortie indemne ! Je suis contente de te revoir, et toi comment es-tu arrivé ici ?"

Il sentit les poils de sa nuque se hérissés, si il était toujours humain, il serait rouge comme une tomate.

-"Ooooh j' allais au village mais comme je passais par là je me suis dit que je m'arrêterais près du monoilithe pour voir si tu étais là-bas..."

-"C'est gentil de ta part, mais tu vois, tout va bien! Je te laisse aller au village, il me tarde de revoir la Montagne."

-"Oui, ben figure toi que ça peut attendre, je vais plutôt t'accompagner, j'y retournerais un autre jour, maintenant que tu es là..."

Juste le temps de ramasser le pacetage et ils se mîrent en marche, le chemin du retour parut étrangement court à Knessir, il aurait aimé que le voyage dure plus longtemps, il n'avait pas souvent l'occasion de parler seul à seul avec Poug, mais pourtant à aucun moment, il ne put lui avouer ses sentiments, il était trop craintif, comment une fée comme elle si parfaite physiquement, pouvait avoir le moindre sentiments pour le monstre qu'il était maintenant...

Il faisait nuit lorsqu'il arrivèrent à la Montagne, Grâce à son aptitude innée pour l'escalade, Knessir ouvrit le chemin, Poug dans son sillage, tout étais étrangement calme, comment un lieu si animé de la journée pouvait-il être si désert la nuit?
Lorsqu'il arrivèrent devant la grotte de Poug, il la sallua, mais curieusement, Poug lui prit le bras...

-"J'apprécie ce que tu as fait pour moi Knessir... Je te connais tu sais, je sais que tu es venu à ma rencontre, je dois t'avouer que cette période à Yaeth m'a ouvert les yeux, maintenant j'aimerais avoir un but dans la vie, j'ai fini ce que je devais faire et maintenant j'ai envie de penser à moi, ou bien penser à nous si tu préfères et si tu es d'accord..."

Il était soufflé, avait-il bien entendu ? Elle lui faisait une demande...

-"Je ne sais pas quoi te dire, c'est une demande ?"

-"C'est à l'homme de demander..."

-"Très bien. Il se mit à genoux, sa haute taille à genoux le mettait face à face dans les magnifiques yeux vert émeraude de Poug. Veux-tu m'épouser ?"

Elle gloussa

-"Oui"

Ils se sourirent pendant un long moment, mais si aucuns mots ne sortaient, ils se noyèrent mutuellement dans le regard de l'autre.
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**knessir**

Un magicien fait de paille
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"Le vieil homme fit une nouvelle pause, dans ses vieux yeux cireux on pouvait ressentir son émotion à cet instant, son impressionante voix rocailleuse se fesait plus discrète. Les gens était surpris, pourquoi fesait-il à nouveau une pause ?

Il tenta de changer de posture mais son physique vieillit par le temps et les combats l'empêchait de se mouvoir comme il le désirait.
Il racla sa gorge et reprit:

-"Knessir et Poug se marièrent quelques jours plus tard, à la Taverne comme le voulait la tradition Iksémiène, tous les Béonides et d' autres était à la Taverne ce soir là. Leur relation évoluait, de jour en jour, il devenait plus soudés et ce qui au début était de la timidité devenait de l'affection.

Mais il arriva quelque chose que personne ne put prévoir, cela se passa lors d'une promenade à l'extérieur de la Montagne, Knessir et Poug cherchaient de quoi s'alimenter, en effet, il faisait chaud ce jour là et chaque pas était de plus en plus difficile, ils désiraient trouver un peu de viande, un centaure aurait en effet put faire le repas idéal."

"La journée était radieuse, Poug riait en se promenant avec Knessir, le jeune couple était heureux ce jour là, Moumoute le fidèle casque magique de knessir était resté à leur grotte, il ne pouvait donc avoir aucune aide du casque si important aux yeux du minotaure, un peu de nourriture aurait en effet été la bienvenue et le casque magique aurait apporté une aide bien utile, ils sentirent leur salut arrivé lorsqu'ils virent au loin une forme se déplacer. Ils décidèrent de se cacher, le temps de laisser voir de plus près la forme se mouvoir...

Lorsqu'il était à quelques pas, ils distinguèrent: C'était un homme de paille, un épouvantail, de petite taille, il avait un long manteau bleu et et un chapeau de sorcier brun, il faisait plus pitié qu'autre chose, ses yeux que l'on pouvait distinguer sous l'épais châpeau étaient éclairés d'une mauvaise lueur verte...
Knessir regarda Poug, elle semblait déçue, ce type de chose n'était pas comestible. Pourtant, Knessir avait un sentiment étrange en regardant le mystérieux personnage, il semblait comme attiré par lui, mais plus par haine qu'autre chose, une voix dans sa tête lui disait de l'attaquer, de se jeter dessus.

Lorsque la tentation se fit trop grande, Knessir se rua sur l'épouvantail, il frappa de toute ses forces avant que celui-ci ne se rende compte de ce qui se passait, Knessir sentit sa main s'enfoncer dans la paille, l'épouvantail vola quelques mètres en arrière et s'éffondra.
Poug hurla, elle courru vers lui pour prendre soin de lui, se rapprocher pour le calmer, à cet instant c'était un monstre d'aggressivité, elle n'avait jamais vu Knessir dans un tel état de fureur, il avait les yeux d'un animal, injectés de sang, ils semblaient en éternel fureur, il aurait tué n'importe qui en ce moment.
Knessir était toujours étonné de sa réaction, jamais il n'avait été aussi énervé, à part cette fois, c'était comme un monstrueux flash-back, il se remémora les quelques mois qu'il avait réussi à oublier depuis son arrivée à la Montagne, sa famille, son village, ses amis, lui, il était devenu ce minotaure depuis, plus rien n'avait été pareil.

A sa surprise, l'être de paille se releva, il lança un sifflement, sa voix, elle était toujours la même...

-"Pas mal pour un petit tas de cendre" dit-il, il incanta

A cet instant des rayons électriques furent lancé vers le couple, qu'ils esquivèrent de justesse, avant même qu'ils ne soient debout, il jetta un nouveau sort.
Cette fois, le rayon toucha Knessir de plein fouet, il sentit tous ces membres s'embraser, il ne pouvait plus respirer et il tombit.
Poug contre-attaqua directement et lanca un sort elle aussi, elle toucha Vilmar à la poitrine, il se mit sur un genou, mais ne semblait pas plus gêné que ça, il renifla bruyament puis il se mit à rire, sa voix désincarnée glaça le sang de poug à nouveaux il incanta, des éclairs jaillirent de toutes part, Poug vit ses derniers moments deffiler à toutes vitesses, mais au dernier moment Knessir se jetta devant elle et esquiva l'attaque, à nouveaux il avait des yeux d'animal, il respirait bruyament, il était comme attiré par le sang, il ne cherchait plus qu'à faire du mal, il se jetta sur l'épouvantail, celui-ci ne contra que les premières attaques, mais les coups de Knessir étaient trop brutaux, il sectionna l'avant bras de l'être de paille d'un coup de patte puis le frappa violemment au visage.
A nouveau, l'épouvantail était à terre, mais cette fois Knessir ne lui laissa pas le temps de se relever, il se jetta sur lui et il le frappa de toutes ses forces, encore, encore et encore jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien du corp du monstre de paille.

Reprenant son souffle il revint doucement à lui, il y avait des morceaux de paille partout, il regarda ses mains, il n'y avait pas de sang, juste des copeaux de pailles, il se retourna et vit Poug inconsciente dans l'herbe, il courru vers elle et regarda si elle vivait toujours,

-"Non, dit-il, pas toi, pas toi aussi, ne meurs pas..."

Elle respirait toujours, Knessir était rassuré, elle était malenpoint mais elle se remetterait, il la porta et se dirigea le plus vite possible vers la Montagne, là-bas il pourrait trouver quelqu'un capable de la guérir.
Mais lorsque, Poug dans ses bras, il marchait le plus vite possible vers la Montagne il entendit un rire étrangement familier...
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Ecoutant de la Confrérie noire
Fidèle croyant de Sythis
Artiste forgeron
Exécuteur d'infidèles

**knessir**

Le retour de Vilmar
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"La voix raisonnait dans la tête de Knessir, elle était désincarnée, une voix qu'il connaissait si bien, qu'il espérait ne plus entendre, il déposa Poug pourtant mal en point pour aller voir de plus prêt, il avançait vers le corps de l'homme de paille, ou plutôt ce qu'il en restait, mais lorsqu'il passa au dessus de la butte où le corps gisait, il constata que l' épouvantail se reconstituait de lui même, sa première réaction fut de fuir, prendre Poug avec lui et partir le plus loin possible, mais pourtant il était curieux de voir ce que l'épouvantail allait faire, il se rapprocha et le surveilla.

Le petit rire sournois de l'être de paille lui glaca le sang, il prit la parole:

-"Alors, ça y est, tu es revenu ? Tu es venu finir ton travail ? Sale lâche, moi tout seul je t'aurais déjà brûlé, tu serais en morceaux, pulvérisé, plus qu'un petit tas de cendre!! Mais il a fallut que tu triches, vous étiez deux, contre moi, Vilmar!" Ces yeux vert s'allumaient d'une lueur mauvaise, si il en avait été capable, il se jetterait sur Knessir, lui lançant un nouveau sort .

Vilmar, ce nom raisonnait dans la tête de Knessir, Vilmar, le monstre qui avait dévoré son père, massacré sa mère et ses frères et soeurs, tous les habitants du village avaient été brulés vifs ou abattus par lui. Knessir sentit une fois de plus cette colère monter en lui, il était à nouveau en train de devenir fou de rage, il parvint à se contenir, à ne pas se jeter sur l'être de paille.

-"Et bien vas-y, attaque moi, tu crois que je n'ai pas compris viens, approche, frappe moi, je sais que tu veux venir me tuer!"

-"Je n'ai pas l'intention de t'achever Vilmar, pas aujourd'hui du moins, Poug est souffrante et je veux qu'elle aille vite mieux, de toute façon, je serais capable de te battre une nouvelle fois, ce que j'ai fait aujourd'hui, je le referais un autre jour."

Vilmar, tout en continuant à se reformer se mit à rire d'un rire mauvais.

-"Pathétique, je suis un démon, je te pulvériserais la fois prochaine fois que je te rencontre, ne ments pas tu veux me frapper quand je ne m'y attendrais pas, je le sais, avoue! Tu es trop lâche pour le dire!

-"Non, tu m'as laissé en vie la dernière fois que l'on s'est vu, aujourd'hui, je te rend la pareille, mais la prochaine fois que l'on se croisera, ce sera un combat à mort, un de nous deux y restera Vilmar, je ne suis plus le jeune homme que jadis tu transformas en monstre, car si je suis comme ça aujourd'hui, c'est par ta faute."

Le démon fit une pause, il se concentra, Knessir comprit qu'il était en train de penser, pour une fois depuis le début de la conversation, il semblait ne plus être aussi paranoïaque.

-"Toi! Oui l'expérience ratée, je me suis amusé ce jour là après avoir tout mis à feu et à sang, je me suis délecté de ta souffrance, je t'ai donné de la force démoniaque, j'ignorais que tu allais devenir aussi laid mais ta douleur était un vrai délice, quel bonheur quand j'y repense, tes cris, ces hurlements, puis ton corp se craquelant sous la douleur.
Mais j' étais encore un diablotin à l'époque, j'ai fait ce test, pensant qu'après cette torture tu finirais par mourrir, mais tu n'étais pas un homme comme les autres, tant d'humain aurait périt à ta place, mais pas toi, non, tu avais cette volonté de ne pas mourrir, j'aurais dut te faire souffrir encore plus, mais j'étais inexpérimenté et je t'ai laissé survivre pensant que tu ne tiendrais qu'un jour ou deux."

Knessir prennait ces informations comme des violents coups dans le coeur, expérience ratée, douleur, souffrance, ces mots lui frappait le crâne. Il était incapable de réagir, il restait là devant le corp de Vilmar en reconstruction, la seule envie qu'il avait était de crier, n'était-il qu'un morceaux de viande, avait-il été juste bon à divertir Vilmar, sa souffrance avait-elle été comme un jeu pour lui ?

Le démon se remit à rire, il comprenait visiblement que Knessir était à ce moment vulnérable, il décida d'ajouter:

-"C'est dommage d'avoir loupé mon coup, j'aurais aimé carboniser ton amie, mais manque de chance il a fallut que ton corp difforme se mette en travers de ma magie, la prochaine fois tu peux être sure que je ne la louperais pas, ma magie la réduira en cendre, et ce jour là, tu pourras la pleurer, maintenant c'est dommage elle n'est que blessée et si tu sa..."

-"Tais-toi! Assez! Arrête, je me fiche de ce que tu dis! Toi non plus tu n'es pas beau à voir, tu as changé, ton corp de papier séché est en morceaux, alors vas-y explique moi, dis moi pourquoi tu es ainsi! Arrête de dire que tu es capable de me tuer!"

C'en était trop, Vilmar allait trop loin, comment pouvait-il continuer de se moquer ainsi et en plus de vouloir la mort de Poug?

Le démon émit un sifflement, sa nature arrogante ne facilitait pas les choses, il ne supportait pas d'être interrompu, et il lui cracha:

-"Cela ne te regarde pas , insecte!"

Knessir entendit poug bouger, elle se remettait de ses blessures, il quitta le démon pour aller près de son épouse, lorsqu'il s'agenouilla près d'elle il constata qu'elle avait les yeux ouvert, il s'approcha, elle lui souriait, il dit:
-"Tu vas mieux ? Je me suis fait du soucis pour toi, je suis content de voir que ça a l'air d'aller..."

Elle était très faible mais son corp de fée semblait la régénérer plus vite que n'importe qui d'autre,

-"Ca va je suis faible, mais ça ira, ou est-il ?"

-"Là-bas, il se reforme, nous devons partir, je lui ai promis de ne pas l'attaquer, mon sens de l'honneur m'oblige à ne pas l'achever, il a fait ça une fois pour moi, je me dois de ne pas le tuer, mais un jour viendra ou lui et moi nous nous batterons à mort , lorsque je lui aurait réglé son compte nous pourrons vivre heureux à la Montagne, mais pour l'instant ma quête ne peut pas être terminée pardonne moi d'avoir trop de fierté."

-"Non, c'est ton choix, viens partons maintenant, je suis fière de toi, tu as beaucoup d'honneur."

Une voix sortit d'outre tombe et les interrompit:

-"Honneur ?A quoi sert l'honneur ?" Vilmar se tenait debout derrière eux, avant même de parler il était prêt à lancer un sort ravageur.

-"Tu n'aurais pas du me tourner le dos Boule de cendre!!!"

La décharge électrique frappa Knessir en plein dans le visage, était-ce les précédents coups reçu, ou bien celui là était-il plus violent que tous mais jamais il n'eut aussi mal, il sentit une douleur effroyable le traverser, puis tout devint noir, il s'écroula tombant aux pieds de Poug, elle prit toutes les forces qui lui restait et lanca un sort elle aussi. Elle toucha Vilmar de plein fouet, il n'émit aucun son mais son corps vola en éclat, il s'éparpilla dans la nature comme un fétu de paille, sur des dizaines de mètres, il y avait des morceaux du démon partout.

Poug s'agenouilla près de Knessir et le redressa.

-"Knessir ça va ?"

-"J'ai mal... Mes yeux, je ne peux plus voir, sauve toi, même si tu l'as vaincu il reviendra, je le sais, il n'est pas mort...

-"Knessir ?" dit Poug inquiète.

Il était inconscient, sous le choc il avait perdu connaissance, son visage était attrocement mutilé, il avait sa fourrure brune grillée par endroit, des plaies béantes sur tout le visage, ses yeux avait prit un sacré choc, poug n'osait se l'avouer, mais il était aveugle...
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**knessir**

Une aide bienvenue
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"Le moral n'était pas au mieux à la montagne, les nombreux départs avaient provoqués le début d'une période de doutes, certains anciens béonides avaient décidés de vivre une existance solitaire quelques temps, de revenir à leurs premiers jours, il y avait des choses qui ne les amusaient plus à La Montagne, ce lieu qu'ils avaient tant aimé. Leurs départ avaient causé un grand vide chez les Béonides et pour les habitants qui restaient, ils espéraient qu'ils reviendraient un jour, mais vivaient-ils dans l'utopie ? Cette idée était-elle ce qui leur permettaient de conserver leur indéfecible positivité ?

De plus les béonides avaient appris le décès d'Eldena qui lui aussi avait causé une grande tristesse chez eux, personne ne savait ce qui lui était arrivé, cette nouvelle avait attristé les habitants qui la connaissait bien, Iarnvida, sa soeur, entre autre était l' une des plus peinée. Son époux Kanalix ne s'exprima jamais à ce propos, il avait mystérieusement disparu depuis quelques jours, des affaires importantes sans-doute.
Ajoutant à cela le retour de Poug avec Knessir qui était aveugle suite à son terrible combat avec Vilmar, et la baisse de moral à la Montagne était compréhensible.

Depuis plusieurs jours, Poug avaient tout essayé pour guérir Knessir, sort de soins sur sort de soins, rien n'y avait fait, Knessir ne bougeait plus depuis plusieurs jours, il était comme mort, après des heures d'efforts, Bozzer parvint à le ranimer, grâce à une potion dont seul lui a le secret, il put rendre à Knessir sa conscience néanmoins le fait de rester aveugle était trop difficile à vivre pour lui, il ne souhaitait plus avoir cette existance, si il devait continuer non pas à vivre, mais à survivre dans cet état à quoi serait-il utile, il ne pourrait même plus exercé sa pation de la forge, il ne pouvait plus se rendre au volcan, cet endroit qu'il aimait tant, ou il pouvait exercer son art. Même Moumoute, son casque magique, ne pouvait rien faire pour lui rendre un peu de courrage, le casque se sentait impuissant, à chaque parole Knessir restait sans réponse, il avait vraiment perdu le sens du gout de la vie!

Il ne se nourrissait plus, il se sentait incroyablement faible, rien ne pouvait plus le sauver maintenant, il se laissait partir, il avait une douleur permanente aux yeux, son visage le faisait souffrir, cette sensation de brûlure était invivable, plusieurs fois il avait pensé arrêter de respirer, mais il lui était impossible de laisser Poug et les gens de la Montagne, ces personnes qui était pour lui comme sa famille, montrer cette image faible et vulnérable aux gens qu' il aimait ajoutait encore plus de douleurs, il était blessé dans sa fierté, dans son honneur, non, il n'avait plus de raison de vivre...

Un matin, alors que les béonides se rendaient à l'évidence sur le sort de Knessir, Bozzer et certains anciens béonides, dont Turak, Guilhem et Klain prirent les choses en mains: ils proposèrent à Knessir de porter le pagne de diplomate pour leur race, après une petite période de doute, Knessir ne se sentait pas assez expérimenté pour avoir des fonctions importantes, il se fit finallement convaincre par Bozzer, appuyé par Guilhem il ne put qu'accepter, ainsi il parviendrait à vivre avec son handicap, écoutant attentivement les conseils des béonides, il décida de suivre la voix des anciens diplomates et de poursuivre les objectifs de Bozzer, que les autres béonides appellaient affectueusement "tonton Bozzer".

il prit ses fonctions très à coeur et tenta de prendre ses décisions à l' unanimité, la démocratie était en effet la principale qualité à La Montagne.

La première choses que Knessir fit dans sa fonction était de participer un maximum dans les attaques de groupes, il put ainsi regler les différentes demandes d' Hallaserke, le puissant mage errant de la zone neutre, il était en effet le seul capable de téléporter dans une autre zone et il en profitait bien. Son état mental défaillant équivallait à ses lourdes demandes de paiement pour les téléportations... Lors de cette "sortie en famille" les béonides parvinrent à capturer la forteresse détenue à ce moment par les centaures, grâce aux catapultes de Snake et aux attaques groupées des autres puissants béonides.

Un jour Knessir reçu une missive, d'un démon nommé Yamaël, il posait l'ultimatum de verser 1 000 000 de pièces d'or à lui et ses sbires ou bien d' en subir les conséquences, la cible numéro un étant la forteresse béonides, qu'ils avaient prit aux centaures. Knessir organisa de suite un conseil diplomatique ou il appella de rechef les béonides, la menace fut clairement expliquée et les béonides présent donnèrent tous leurs avis, ils refusaient tous de verser la moindre pièces, ils aimaient trop une bonne baguarre comparé à être lâche et donner des pièces pour avoir la vie sauf, de plus qu'avaient-ils à faire d'un tas de cailloux ?

Les démons de Yamaël n'attaquèrent jamais, ce n'était pas par peur, certainement pas, les démons n'avaient pas assez de sentiments pour en ressentir, mais ils n'urent pas le temps, quelques jours plus tard une attaque humaine vint à bout des fortifications béonides et les demandes des amis de la Montagne de Knessir afin de renforcer les murs se terminèrent ainsi. Selon divers renseignements, Knessir parvint néanmoins à savoir que les démons avaient joué un rôle important dans la reprise de la forto, les humains avaient vendus leurs âmes, ils avaient offert une forte somme aux démons et à Yamaël entre autre qui eux avaient réagit comme des mercenaires, ils avaient prit les pièces d'or et les humains retrouvèrent leur précieuse forteresse... Le plan de Yamaël avait donc fonctionné était-ce le début d'une période de fourberie sur les terres Iksémiènne ? Lorsqu'il fit le point sur la situation, il ne savait que penser, certe il trouvait que l'attitude des humains était lâches, mais il ne pouvait pas renier ses origines, si lui il avait été humain, comme il l'était de naissance, comment aurait-il réagit, qu'aurait-il penser de la situation. Si il s'était apperçut que la forteresse était impossible à reprendre aurait-il vu les choses comme les humains ? Ces questions le mettait dans le doute.

Les occupations de Knessir durant sa période diplomatique l'aidèrent à oublier sa cécité, il retrouvait la joie de vivre et commençait même à oublier la menace permanante de Vilmar. Alors que Poug et lui était dans la grotte, la porte s'ouvrit brutallement:

-"Knessir !" dit une petite voix.

-"oui, je suis là" il connaissait cette voix, elle n'était pas aggressive, bien au contraire. Un curieux retour après une petite absence.

-"C' est moi Kanalix, j'ai une idée qui pourrait guérir tes yeux !!"

Knessir ne savait que dire, même si il ne le voyait pas, il avait l'impression de le distingué, c'était un curieux béonide, même l'un des plus curieux d'apparence, c'était un poulet blanc, sa crète curieusement mise de côté, il se considérait comme un "super héro" il avait d'ailleurs comme sloguant, "là ou je passe les méchant trépasse..." Ce qui décrivait amplemant son status ùmental perturbé, néanmoins c'était quelque'un digne de confiance et sur qui l'on pouvait compter dans les coups durs, un grand chasseur de loups et de tout ce qui bougeait dans le monde Iksémiens.
Connaissant la nature taquine du personnage, Knessir ne put s'imaginer que c'était encore l'une de ses nombreuses blagues.

-"Ben ne me regarde pas comme ça ! Oups pardon, j'aurais pas du dire ça ! Je veux dire : dis quelques chose !"

-"Je ne sais que te dire" répondit Knessir "depuis longtemps je ne pense plus pouvoir être guérit..."

-"Mais si, j'y ai pensé par hazard ! Ce qu'il te faut c'est une potion de Louphaurm ! Elle a des propriétées vraiment étonnante et je pense que c'est encore la dernière chose qui te guérira, mais traîne pas tant grande asperge, viens, on va chasser les loups ! C'est bientôt la pleine lune, allez viens, je te dis que ça marchera !"

Knessir n'hésita pas un instant, il chercha le consentement de Poug, mais même si il savait qu'elle était déjà d'accord il aurait voulu qu' elle lui dise d' y aller, de tenter le coup. Comme si elle sentait son besoin elle dit :

-"Vas-y, courrage !"

D'un pas, il attrapit Moumoute, le mis sur sa tête et lui sourit, il sortit en vitesse accompagné de son camarade.

Lorsqu'elle se retrouva seul dans la pièce, elle se remémorra ses dernières secondes, elle ne pouvait nier l'évidence, elle avait peur de le voir partir une fois de plus sans pouvoir peut-être revenir, si cette nouvelle quête était la dernière ? Elle prit un paquetage et quelques vivres et les suivis alors qu'ils s'éloignaient déjà à l'horizon... "
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**knessir**

La Potion de Louphaurm
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"Ils marchèrent des jours entiers, la nuit ils ne se reposaient que très peu, le fait que Knessir ne voyait rien ne facilitait pas la chose, pourtant Poug fesait tout son possible pour soutenir son époux, son moral était sur la corde raide, quelques fois il avait envie d'abandonner et de faire demi-tour, il commençait à désespérer.
Kanalix, lui, était un incroyable chasseur, il avait une curieuse façons à chaque coup de nommer ses coups, allant de lardon popcorné à coup de super marmitte... Oui il avait vraiment une curieuse manière de combattre et pourtant elle fonctionnait !

Le but du courageux poulet était simple, il fallait qu'il trouve deux dents de loups, une peau, une fiole vide ainsi que deux têtes de loups, pour se faire il se rendait à un endroit ou le risque n'était pas calculé, il était très dangereux voire suicidaire d'y pénétrer: La tanière! Le repaire des loups et des chasseurs, certaines personnes passaient sa vie là-bas, que ce soit pour capturer et élever des loups ou bien pour les chasser et récolter les précieux ingrédients de la potion de Louphaurm, qui n'avait pas que la possiblité de guérir les blessures les plus violentes, elle rendait aussi celui qui en buvait invincible, invisible mais en contre partie, il devenait une bête, moitié homme, moitié loup: un loup-garou...
Knessir connaissait la potion de Louphaurm, bien qu'il n'en ai jamais bu, il savait que les effets étaient destructible, Turak l'avait déjà avertit, il craignait de devenir à nouveaux cette brute sanguinaire, celle qu'il était devenu en affrontant Vilmar, ce jour là, si il n'avait pas eu la présence d'esprit de Poug, jamais il ne serait redevenu normal, il aurait propablement conservé son caractère animal. Il était effrayé à cette idée, car au fond de lui, il avait aimé devenir incontrolable, être un monstre de furie.

Pendant de nombreuses journées ils voyagèrent, toujours vers le sud, ils marchèrent, c'était long, la zone neutre avait de nombreuses curieuses créatures qui y habitaient, pourtant ils évitèrent un maximum les combats, il n'était pas sage de se battre à trois, Poug et Kanalix aurait sans doute put s'en tirer seuls mais que faire pour Knessir, il était incapable de se défendre... De nombreuses fois Knessir put entendre lorsqu'ils se dissimilaient dans les fourés les voix grinçantes des démons ainsi que les sabots de ceux qui se faisaient appelés centaures, quelques fois ils entendaient aussi des voix humaines, mais curieusements ils trouvaient qu'ils avaient un curieux accent, après quelques minutes de réflexions il constata que c'était lui, qui en avait un, son séjour à la Montagne l'avait réellement changé, pas que dans son coeur, à l'extérieur aussi...

Enfin, après tous ces jours de marches, ils voyaient enfin la Tanière, marchant devant, Kanalix menna la petite troupe, un jeune loup les vis, avant même qu'il puisse bouger, un carreaux d'arbalète lancé par le poulet se ficha dans sa carotide, il courru pour le dépecer et lui prendre deux canines, lorsqu'il revint Poug s'était débarassée d'un autre loup, elle lui retirait sa peau, d'un coup d'épée sa tête, quitta son corp, elle la rangea dans son sac. Assis sur un petit monticule, loin au dessus, Knessir ne pouvait rien voir ni entendre, à part ce grognement, à côté de lui, il sentait, comme par un sixième sens, quelque chose de massif approchait de lui, il sentit un poid énorme sur lui, couché sur le ventre, il ne put se relever, il avait un monstre sur le dos, il sentait le souffle chaud de la bête à quelques centimètres de lui, elle gémit, elle se déplaça, encore un autre gémissement, cette fois elle se coucha, elle bougeait encore, Knessir reconnu la voix de Kanalix:

-"Tu reviens de loin, sans mes tirs d'arbalètes, ces bandes de moules en sauces t'auraient dévoré!"

-"merci dit Knessir se relevant, tu m'as sauvé"

-"Deuh rien" répondit le poulet bombant le torse.

Faisant le tour du loup étendu par terre près de Knessir, Poug alla de suite vers lui:

-"Tu vas bien ? Tu n'es pas blessé ?" Ses magnifiques yeux vert se dirigèrent vers le loup.

-"Il est énorme sans doute un mâle adulte, vite Kanalix, coupons lui la tête qui nous manque puis rentrons à la Montagne, on fera la préparation là-bas."

-"Non ! Je ne supporterais plus d'être le poid que j'ai été pour venir, nous allons nous éloigner et lorsque nous serons assez loin, on préparera la potion!"

Comprennant la frustration du minotaure, les trois amis se levèrent, décapitant le dernier loup, ils partirent, s'éloignant de quelques centaines de mètres de la Tanière, Poug, usant de sa magie, avait vite fait de faire un feu, la potion serait bientôt prête. Sortant une marmite de son paquetage, comme le disait le proverbe béonide : "Un bon béo ne part jamais sans sa marmite, car il ne sait jamais combien de temps il partira et surtout après combien de temps il aura faim."
Préparant les premiers ingrédients sur les conseils de Kanalix la potion commençait à fûmer.
Knessir sentait monté une odeur nauséabonde de la marmite, nul doute qu'à partir de maintenant, ils étaient en train de faire bouillir les têtes. Lorsqu' une odeur de poil brûlé se mélangea à cette odeur, il devina que la peaux de loup grésillait à présent... Suivant deux léger "Plouf" et les dents étaient plongées dans la préparations elles aussi.

-"Voilà, maintenant il faut la laisser mijoter pendant quelques temps, pendant cette période reposez-vous."

Knessir reconnut la voix de Kanalix, cette fichue potion n'était pas encore prête, mais quand allait-il la boire ! Combien de temps resterait-il encore aveugle? Tout à coup il sentit le poid de ces efforts, après cette rude journée, il commençait à être fatigué, il décida de se reposer quelques minutes, l'espace de quelques instants, il oublia qu'il avait mal aux yeux, il imagina que cette douleur permanente le quittait, pendant quelques secondes, il se sentait bien.

Lorsqu'il se réveilla, il faisait toujours nuit, mettant la tête en arrière, il constata que la lune était pleine,

-"Mais, je vois!!" se dit-il

Il ne souvenait pas avoir but la potion de Louphaurm, l'avait-il déjà ingurgitée ? Non, elle était toujours sur le feu... Alors, il se dit que les nombreux soins que Bozzer et Poug lui avait apportés avait fonctionné, peut-être que ça avait prit un peu plus de temps que prévu, un immense sentiments de joie l'envahi il s'assit, il était seul au camp, ou était donc Poug et Kanalix ? Il devait leurs annoncer la nouvelle, mais lorsqu'il se leva, il entendit un ricannement qu'il connaisssait bien :
Vilmar arrivait il était tout prêt, ricanant, il montrait la tête de Poug, il la tenait dans sa main droite, de la gauche il tenait les restes de Kanalix, voyant le regard surpris de Knessir il tendit le bras tenant la tête de Poug, celle-ci se mit à parler :

-"Knessir, la potion est prête, tu dois la boire, réveilles-toi! knessir, Knessir!"

Lorsqu'il se réveilla, il était transpirant, il ne pouvait s'assoir, il était sous le choc, un cauchemard tellement réel...

-"La potion est prête" dit-elle "Tu te sens bien ? Tu as parlé pendant ton sommeil, tu as dit mon nom et celui de Kanalix."

-"Oui, rien de grave se força-t-il a avouer, combien de temps ai-je dormis ?"

-"Plus de cinq heures" dit Kanalix.

Sentant que Poug tentait de lui donner quelque chose de fumant dans ses mains, il inspira :

-"De quoi ça à l'air ?"

-"euh, ça ressemble à une potion jaune... A part que L'aspect ne me dit rien qui vaille , encore moins l'oeil globuleux d'un loup qui flotte à la surface , de toute évidence , boire cette potion ne sera pas des plus agréable...

-"Tant pis, il est trop tard pour revenir en arrière maintenant!" d'un trait il bût la potion...
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**knessir**

Une nouvelle vie commence
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Depuis qu'ils étaient rentré de leur quête en vue de fabriquer la potion de Louphaurm, Knessir ne s' était pas réveiller, il était couché sur le lit en pierre de sa grotte, il ne bougait pas, il avait très régulièrement de la visite, les autres habitants de La Montagne se souciaient de sa situation, tentant aussi bien de réconforté Poug que de parler avec le minotaure.

Pourtant le béonide n'était pas inconscient, il ne dormait pas non plus, bien que l'on pouvait le croire, il ne savait toujours pas si il ava it récupéré la vue, certe, son visage ne lui faisait plus mal, mais déjà depuis longtemps il s'était habitué à la douleur permanente. Mais il devrait un jour ou l'autre ouvrir les yeux, constater que sa vue était peut-être revenue, mais à vrai dire ce qui le bloquait surtout c'était d' atrister Kanalix et Poug qui avait été plus qu'un réconfort, ils avaient donné de leur personnes afin de le guérir. Lorsqu'ils ont chassé les loups ensemble et qu'ils ont fabriqué la potion qu'il avait ingurgité il y a quelques jours déjà...

Quelques jours... Depuis combiens de temps était-il étendu là... Depuis combien de temps était-il amorve sur sa pierre qui lui servait en général à déposer la viande fraiche... Il se souvenait de cette leçon de Guilhem lorsqu'il était depuis quelques jours à La Montagne, il lui avait appris comment attendrir une viande, comment la rendre plus tendre :

-"Il sùffìt dë taþër dêssus!" avait-il dit...
Il souriait intérieurement de la réflexion de son ami, c'était lui également qui l'avait motivé, qui avait été une des premières personnes à le soutenir lorsqu'il allait au plus mal et que Bozzer lui avait suggéré de devenir diplomate. Pensant à tout ses évennements qui le comblait de joies, il ouvrit les yeux...

Le visage de Poug était penché devant lui, ses yeux verts émeraudes le fixait, elle semblait inquiète, se demandant vraissembablement si il voyait et surtout si il se sentait bien... Il se sentait bien, il sourit, Knessir remarqua le changement dans le visage de Poug, elle savait à partir de ce moment qu'il voyait, elle se jetta à son cou, ils restèrent ainsi quelques minutes, innondé dans leurs larmes, s'était comme une renaissance pour eux.

Les Béonides entrèrent, ils congratulèrent le couple, c'était une rude épreuve qu'ils venaient de passer, mais finallement elle se terminait bien. Le soir, un grand barbeuk fut mis en place, comme tous les soirs d'ailleurs, mais pour Knessir il avait une saveur particulière, depuis on combat contre Vilmar, il ne s'était jamais autant sentit protégé, défendu. La fatigue l'aidant, il décida d'aller se coucher, il finit son seizième cuissot et salua ses amis. Le stress retombant, c'était maintenant le contre-coup qu'il recevait, il se sentait vraiment usé, entrant dans sa grotte il se coucha sur sa paillasse, en quelques secondes il s' endormit, mais cette fois il ne rêva pas, personne ne vint entaché son sommeil, pas de rires démoniaques ni de sang.

Le lendemain, lorsqu'il se leva il eu l' agréable surprise de s'appercevoir qu'il n'avait pas rêver : il voyait toujours.
Laissant sa paillasse, il partit faire une timide toillette "à la façon d'un béonide", éffaçant la légère buée de sa petite glace cassée, il resta stupéfait, qui était ce jeune homme qu'il fixait. Il avait presque oublier ce visage pourtant il l'avait accompagné durant la majorité de sa vie. Un visage humain.

-"mais que s'est-il passé cette nuit ?" se dit-il.

Pour tout l'or du monde il ignorait pourquoi le visage qu'il avait à présent n'était plus celui d'un fort minotaure, il se sentait diminuer, il était plus petit que dans son anciènne forme, mais il avait gagné du muscle, il était plus fort, il le savait, mais ce qui le surpris réellement c'était le changement dans son visage, il avait vieillit, il était plus mûre, et son regard, tellement plus sage, comme si il était prêt à affronter n'importe quelles situation, toujours cette lueur déterminée. Mais une fois de plus il sentait qu' il allait encore devoir affronter les pires choses que sa triste vie lui avait réservé. Reprenant son calme, ne cédant pas à la panique, il se mit à penser à voix haute :

-"Bien, par quoi vais-je commencer, il faut que je parle à quelqu'un qui pourra me dire pourquoi je suis redevenu humain, Turak, lui pourra m'aider, mais il me faut un expert en potion, je vais aller voir Tagazok, qui d'autres que lui pourrait m'aider ? L'un des plus grands alchimistes de la Montagne!"

Sortant de sa grotte, il eu la joie de constater que Tout le monde ou presque dormait encore, il apperçu les cendres du barbeuk d'hier soir, s'approchant, il constata au vue des cendres, toujours fumantes, que la fête avait duré jusqu' à très tard la nuit, se dissimulant derrière les gros rochers, il avança dans la matinée.

Lorsqu'il arriva devant la grotte de Tagazok, il frappa timidement à la porte, quelques secondes plus tard, le Béonide lui ouvrit sa lourde porte.

-"Qüì es-tü ? Qué µë véüx-tû a çètte hêüre ?"
-"Tagazok, c'est moi, Knessir, aide moi je t'en prie, laisse moi rentrer dans ta grotte, je ne tiens pas à être vu comme ceci"
-"Kñëssïr ? Bîeñ, éntré maìs gârè a tõí sï ç'est ùñ çøüþ føûrré d'ùñ zhôµ!"

Lorsqu'il pénétra dans la grotte de l'alchimiste, il eut l'impression de tomber dans un atelier, des tas de fioles et de potions était éparpillées partout, un appareil cylindrique faisait couler un liquide verdatre dans un petit récipiant, la couleur n'était pas aguichante et encore moins l'odeur...
S'asseyant dans une sorte de petit fauteuil il fit signe à Knessir de faire pareil :
-"Bìên qu'às-tü à µê dírë ?"
-"Je me suis réveillé ainsi ce matin, je suis redevenu l' humain que j'étais avant, je ne sais pas pourquoi, j'ignore ce qu'il s'est passé !"
-"Et bièn ç'êst cë qüê je çràìgnàìs èñ ßüvânt lä pôtiõn de Lòùþhàurµ, tù äs rêgënérè tes yèux måîs egäleµñt tës añcîèñnês çèllùlés, à preséñt tù ês rêdevëñü humâin, çóµµê tù l'ëtâìs, tü ás gûêris lã målådië qüê Vilµâr t'åvåít döññe êñ párfaìte ïgnõräñçe dë cë qü'ïl fäísãît, jé nè þêüx rìêñ þóur tõì...

-"Mais je ne peux rester humain, je suis un béonide maintenant !"
-"Je ñ'àì pås dït que tü n'ètáîs þás ùñ ßëònidè, tu l'és èñ méñtãlítè, èt l'ápparëñce å peü d' ìmþortänçé á Lâ Montägñé, tu ës ìcî çhêz tøí."
Sortant de la grotte, des tas de pensées circulait dans sa tête, en quelques heures il avait récupéré sa vue et il était redevenu humain, en ce moment il pensait à Poug, à tous ces amis béonides comment allait-il annoncé ça aux autres... s'arretant devant la porte d'une grotte qu'il connaissait bien, il décida de parler à Poug...
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Ecoutant de la Confrérie noire
Fidèle croyant de Sythis
Artiste forgeron
Exécuteur d'infidèles

**knessir**

Le départ de La Montagne
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"Lorsqu'il entra dans la grotte, son épouse dormait toujours... il avança silencieusement vers elle, prenant gare de ne pas la réveiller. Il se pencha et posa un baiser délicat sur sa joue, il ne pouvait lui annoncer de vive voix ce qu'il avait déjà décider, il carressa ses cheveux couleurs d'ébène et sortit, malgré tous les sentiments qu'il avait pour elle, lui dire qu'il ne serait bientôt plus à La Montagne n'était pas une bonne idée, pourtant il était convaincu que si il lui demandait, elle viendrait avec lui. Mais par-dessus tout il savait qu'elle était attachée à son "chez elle", il ne voulait pas la privé de son mode de vie, sentant l'émotion l'envahir, il sortit de la grotte.

Il pensait, il savait que quitter La Montagne était un vrai sacrifice, il se crevait le coeur à partir ainsi, en quelques minutes il avait déjà décidé de son avenir, arrivant près de sa grotte, il eut la surprise de croiser Iarnvida.

-"Qui es-tu ? Tu es nouveau ici ? Bienvenu !" dit-elle, elle souriait en voyant celui qu'elle pensait être un nouveau venu.

-"Iarn, je ne suis pas nouveau, je suis Knessir, la potion de Louphaurm a trop bien marché à la rigueur, je suis guéris, je suis redevenu humain..."

-"Boudiou! Ca c'est une histoire! Ben tant mieux pour toi, t'es moins moche comme ça, parce qu'avant, t'étais tout poilu! Je te vois tantôt ami!"

Il sourit, l'expression familière et le language si spéciale de Iarnvida, comment pouvait-il faire une croix là-dessus, non il n'oublierais pas, ces expressions campagnardes et son franc parlé, la jeune fille, humaine elle aussi, avait été l'une des premières personnes avec qui il avait eu des liens, une des premières personnes avec qui il s'était entendu. Il se remémmora son arrivée à La Montagne, elle l'avait guidé dans les premiers moments, lui avait montré sa grotte... Il prit son courrage à deux mains, dégluti et :

-"Oui, je te verrais sans doute tout à l'heure Iarn, à tantôt..."

Il n'avait pas put lui dire la vérité, il reprit sa marche et arriva devant sa grotte, poussant la lourde porte, il décida de faire un mot, ce serais le plus simple, plutôt que d'avouer à tout le monde, il prit un morceau d'étoffe, saisit son stylet, et s'arrêta un instant sur ses mains. Elles étaient robustes comme avant, il inspira, le fait d' écrire, de retrouver ses cinqs doights lui parut comme une renaissance, l'inspiration monta d'elle même :

"Amis, amies, frères et soeurs,

Trop de choses se bousculent dans ma vie, j'ai besoin de retourner à mes bases, dès ce soir je vous quitterais, je partirais de La Montagne, je n'ai pas le courage de vous l'annoncez à tous de vive voix, je suis triste de partir car avant même de vous quitter, vous me manquez déjà, mon changement d'apparence a accéléré ma décision, c'est avec regrets que je pars, mais à présent je dois aller vivre quelques temps avec les humains, ce n'est qu'un aurevoir en ce qui me concerne, je suis persuadé que l'on se reverra.

Knessir"

Il prit le morceau d'étoffe et le plia en deux, prenant son casque, Moumoute, il constata que déjà il avait prit la forme de sa tête humaine, il ramassa quelques affaires, et une nouvelle fois il sortit de la grotte, prenant une lourde inspiration, il se retourna pour une dernière fois regarder sa grotte. Il sortit de la grotte et attacha le morceau d'étoffe sur la porte.

-"Comme ça tout le monde la verra" se dit-il. Posant Moumoute sur sa tête, il descendit le sentier escarpé, il constata que ses pieds humains ne facilitaient pas sa descente, la première fois qu' il était monté il avait des sabots et les grandes enjambées qu'il faisait l' avait surpris, il se dit que finallement la forme qu'il avait auparavent avait des avantages, malgré un physique repoussant.

-"Et donc tu pars comme ça, sans un mot à personne ! Je ne pense pas que ce soit la meilleurs des idées..."

-"Tu ne peux pas comprendre Moumoute, avec cette forme physique, je ne suis plus chez moi ici, je ne pars pas de gaïeté de coeur, je pars parce que je dois."

-"Tu sais très bien que tu es le bienvenu ici, peu importe la forme physique."

Il ne dit plus rien, il savait que son casque avait raison. Il s'arrêta à nouveau, le chemin était toujours plus difficile... Poursuivant sa descente, il se retourna une dernière fois, il vit la majestuosité du monument, il n'était pas encore partit que déjà il sentait que La Montagne lui manquait..."
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**knessir**

Rencontres
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"Lorsqu'il reprit sa respiration le vieil homme semblait épuisé, quelques larmes roulaient doucemment sur ses joues frippées, elles se logèrent dans les nombreuses cicatrices qui défiguraient son visage. Il toussota, depuis des heures il racontait son histoire et à voir sa mine déconfite, les gens pouvaient deviné qu'il en était à un point critique. Il repris une gorgée d'eau, sa main tremblante, mit le gobelet difficilement à sa bouche. Il avala et reprit de sa voix rauque:

"Oui, mesdammes et messieurs, c'est donc ainsi que le pauvre Knessir quitta la Montagne, ce lieu qui l'avait acceuillit. Il quittait ainsi sa femme et ses amis, mais malgré ce que vous pouvez penser, c'était très douloureux pour lui de partir, mais dans un sens, il s'en sentait obligé, depuis quelques lunes il se demandait comment les humains vivait, comment lui, si il n'avait jamais rencontré Vilmar se serait débrouillé dans la vie, serait-il devenu un héros à l'image du célèbre Général Toboe ? Personne ne saurait le dire, mais lorsqu'il continua sa descente, qu'il arriva en bas du gigantesque édiffice, une nouvelle vie semblait commencé pour lui:"

Il posa enfin son pied sur une surface plus plate, jamais il ne s'était rendu compte que La Montagne était aussi haute, à moins que ce ne soit le fait de partir, pour revenir dans un temps qui lui est inconnu, mais lorsqu'il se retourna une fois de plus et qu'il regarda une dernière fois La Montagne, il se dit que ce n'était pas la dernière fois, il en était convaincu, il inspira profondément et avanca, il fit ses premiers pas en tant qu'humain sur les terres Iksémiènnes. Jamais il n'avait remarqué comme les terres était belles au printemps, déjà des rayons du soleil filtraient à travers les arbres, les feuilles des arbres poussaient à nouveaux, Knessir sourit, il se dit:

-"Pour vous aussi, c'est une nouvelle existance qui commence, un nouveau printemps, une nouvelle vie..."

Un curieux bruit résonna au loin.

-"Tiens, on dirait le sons de l'acier qui se rencontre !" Il courru dans cette direction n'écoutant que ses sens, le fait d'avoir été aveugle avait augmenté ses capacités auditives, lorsqu'il entendit les voix et les sons répétés, il se cacha et observa:

Il y avait plusieurs humains, c'était des soldats sans aucuns doutes, les premiers que Knessir voyait depuis qu'il était humain. Il décida de se lever, il avait bien observé et ce qu'ils faisaient n'était que de l'entrainement...

Il s'approcha, à sa grande surprise, il remarqua qu'il y avait 3 humains, 2 hommes et 1 femme, ils l'avaient remarqué et gardaient leurs épées proche de leurs mains, dans tout les cas, un climat de doute les envahissaient et c'était légitime... Knessir parla en premier:

"-Bonjour, je suis Knessir, je voyage en ce moment, comment allez-vous ?"

Sa voix vibrait, pour une fois de plus dans sa vie, il parlait à quelqu'un qu'il ne connaisait pas, un fière guerrier, massif, il avait une armure de plate, une lourde épée qu'il tenait sur son épaule pour se déchargé de son lourd poid. A ses côtés se tenait une demoiselle, elle avait une curieuse manière de se tenir, son visage n'avairt pas des définitions humaines, elles semblait venir d'un autre monde, il détacha son reguard d'elle car déjà, elle semblait intéressée par lui,avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas? Elle devait sans doute avoir des facultés magique pensa t-il...

-"Bonjour, je suis Niaboc, voici ma compagne Polgara, tu as un drôle d'accent, tu ne viens pas d'ici..."

Son accent.... Il est vrai que beaucoup d'habitants de La Montagne en on un, à force de les fréquenté, il a dut lui aussi comencé à parler avec cet accent béonides.

-"Exact, je viens de très loin, je suis râvis de te rencontrer, toi aussi Polgara..." Il se tourna vers le troisième guerrier, celui-ci sourit à pleine dent, je suis Pavel, enchanté de te rencontrer, ainsi donc tu viens de loin, tu veux te joindrez à nous ? Nous allions passer à table.

Il était affamé, il acquiéça, il était heureux d'avoir de la compagnie, il avait rencontré une bande d'humain très sympathique, durant le repas, il en appris un peu plus de chacuns, Polgara avait quitté la race centaure pour l'amour de Niaboc, c'est donc ce qui expiquait son apparence plus sauvage, elle était magicienne, Niaboc était un fière guerrier humains, il avait participer à de nombreuses batailles, depuis que son village avait prit part à la guerre par la force des choses, avant ménestrel, il était aujourd'hui guerrier, obligé de troquer la mandoline pourl'épée. Pavel quant à lui était entouré de mystère, il y avait en lui quelque chose de très attachant, les sentiments que l'on peut avoir ses meilleurs amis, mais il semblait discret sur certains points, la mentalité de Knessir lui disait de na pas chercher à en savoir de trop, après tout, si il ne voulait pas parler de lui, c'est qu'il avait ses raisons... Pavel dit juste qu'il était frère d'un centaure, ce qui fit sursauté Knessir, comment une telle chose était-elle possible...

A un moment dans la discution Pavel demanda à Knessir si il souhaitait rejoindre le p.m.u., après quelques précisions, les humains lui expliquèrent que c'était un endroit ou tout les humains se réunissaient, Knessir était intrigué, oui, il irait voir le p.m.u., il était impatient.

-"Très bien, tu rencontreras Dame Hello, demain alors."

C'est sur ces mots que Knessir s'endormit une première fois avec des humains depuis très longtemps, il se sentait bien dans cet endroit, cette plaine, une nouvelle compagnie, il s'endormit au son des crépitements du feu...
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**knessir**

Illusions
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"Il y avait longtemps qu'il n'avait pas dormit à la belle étoile, Knessir avait dormit auprès de ses compagnons écoutant le son du feu crépitant. Il était curieux ce matin, lorsqu'il se leva, il réfléchit et se dit qu'une fois de plus il jouait son bien-être chez les humains. En rencontrant Hello ce matin, il en allait de son avenir, il saurait si il allait être admis au p.m.u. ... Le lieu ou tous les humains digne de ce nom se rassemblent.

Il marchèrent durant quelques minutes s'arrêtant à une taverne montée en toute hâte, en effet, elle étais vétuste et on voyait clairement en voyant l'agitation à l'intérieur que monter une taverne était ce qu'il y avait de plus importants chez certains humains. Pavel, Niaboc et Polgara fixèrent Knessir dans les yeux:

-"Nous allons voir Dame Hello afin de lui signaler ta venue, en attendant, va donc prendre un verre à La Taverne." dit Niaboc les deux autres le saluèrent, lui souhaitant bonne chance.

Knessir se résigna, depuis sa rencontre avec Bozzer il n'avait plus mis les pieds dans une taverne, pour lui ces jours semblaient si loin, il avait l'impression que cette rencontre avec "tonton" remontait à des années, des moments qu'il avait chéri à La Montagne mais cela était bien terminé, aujourd'hui, il devait faire face à de nouveaux défis et celui qu'il allait avoir dans quelques minutes était un de taille. Il marcha vers la taverne, tentant de se faire un peu de place dans le monde qui bondait la brasserie, il alla vers le bar et tâcha de demander une consomation, devant lui se tenait un homme de haute taille, il avait la particularité de porter un kilt, Knessir tapota son épaule afin de lui laisser le passage ne serais-ce qu'une seconde:

-"Ouiii ?" Dit l'homme, "Tu veux à boire ?" L' état d'ivresse avancé de l'homme en disait long, à priori il avait passé la nuit ici, son haleine chaude avait un épais gout de bière le vérifiait, devant l'énergumène ce tenait une jeune fille, elle semblait assez émoustillée par le discours de l'homme... Il suffisait de penser à ce qu'il pouvait parler pour comprendre son air gêné.

-"Oui j'aimerais répondit Knessir merci"

-"Vas-y passe! il fit l'écard nécéssaire pour permettre à Knessir d'arriver au bar, le barman joufflu le fixa:

-"Tiens voilà ta bière! Ce sera 2 pos"

-"Merci mais je n'ai pas d'argent de plus une bière à cette heure..." Répondit Knessir gêné.

-"Pas d'argent! Mais c'est pas une taverne à consomation gratuite ici, tu dois payer!"

Quelques pièces d'or tintèrent sur le bar, le soulard souriait à pleine dents, une vision étrange, sa barbe fournie et mal rasée zigzaguant sur ses joues:

"- tiens, payes toi et donnes nous à boire à moi et à la dame ici."

Le barman satisfait, éffaca son air mécontant pris les pos et servirt à boire, en suite il s'éloigna du petit groupe.

-"Je te remercie, mais je n'ai pas d'argent..."

-"Ce n'est rien, tu es mon invité, bois un peu, que viens-tu faire ici ?"

-"Je viens rencontrer Hello et voir si je peux me joindre au Pmu."

-"Tu n'es pas d'ici, je l'entends, tu as un curieux accent. Bonne chance, j'espère que l'on se reverra, tu me dois une bière maintenant dit-il dans un nouveau sourire. Je suis Nathair." Il tourna le dos, en quelques secondes il se retrouva à nouveau en train de jacasser avec une nouvelle demoiselle.

Il est temps se dit Knessir, je vais aller à la tente, il fit son chemin vers l'exterieur s'excusant à chaque fois qu'il touchait une personne, il se sentait vraiment à l'étroi dans ce lieu, il voulait plus que tout être à l'extérieur, lorsqu'il fut dehors, il remarque un imposant édiffice dans le campement, une tente gigantesque, ce doit être la résidence de Dame Hello se dit-il.

Tandis qu'il avançait vers la tente,il sentait le stress monter, ce n'était plus comme à La Montagne, ici, chez les humains il y avait une véritable hierarchie. Hello était la meneuse des hommes sur les terres Iksémiennes et Innocent quant à lui était le diplomate de la race, ils étaient marié, on peut aisément en déduire qu'ils étaient donc le roi et la reine des humains...
Il fxa la porte lourdement gardée, pénétré dans ce lieu sans y être invité venait à revandiquer sa propre mort. Un garde s'avanca près de Knessir:

-"Tu peux entré Dame Hello t'attends, laisse tes armes ici, la dame ne compte pas te corriger."

Knessir pâli, quel langage, il avait le sentiment d'être à l'abatoir. Il fit les premiers pas vers la tente de dame Hello. Lorsqu'il fut à l'intérieur des parfums le sasirent, nul doute qu'elle avait des gouts très rafinés, la pièce centrale était meublée et richement décorée, sur les murs de lourdes tapisseries remontaient le niveau de richesses du lieu et un lit à l'air très confortable trônait au milieu de la pièce. Oui, se dit-il, il va de soi que c'est vraiment la reine des humains...

Elle était assise, à côté du lit le fixant singulièrement au milieu de la pièce. un homme était à côté d'elle, Knessir en déduisit qu'il devait s'agir de son époux: Innocent. Elle prit la parole, sa douce voix semblait être un chant de sirène comme il en existe dans les lointaines terres du sud.

-"Excuse la singularité du lieu, Mais nous sommes ici en tant que compagnie, notre forteresse se tient fièrement en zone humaine, mais nous parlerons de ça plus tard. Bien qu'as-tu à dire ? Pourquoi me demandes-tu une entrevue ?" Son ton sec et implacable montrait à l'évidence une femme de caractère. Knessir fut troublé par la mise en scène de la situation, jamais il n'avait eu à parler à un maître soldat.

-"Je suis Knessir, j'aimerais rejoindre les humains, faire un bout de chemins avec vous."

"-ton passage parmis nous est comment dire? bien réfléchit ? durable ? Tu peux nous en donner les motivations ?"

"-J'ai simplement envie de faire un passage avec vous, je ne peux pas dire combien de temps, je l'ignore, mais j'ai envie d'apprendre à vous connaître."

-"bien je devine que tu viens de loin à voir ton accent, je pense même que tu dois être Béonide. As-tu rompu tous tes contacts avec tes anciens compagnons, es-tu prêt à croiser le fer avec eux ?"

-"Jamais je ne pourrais croiser le fer avec des Béonides, ils sont comme ma famille, je refuse de me battre contre eux, je vous juste que vous admettiez le fait que je me battes à vos côté quelques temps, je suis comme vous je suis un humain, pardonnez juste mes penchants vers la race que je chéri le plus sur les terres Iksémiennes, je vous promet une loyauté sans faille, mais considérez juste que j'ai des amis à La Montagne et que je ne veux pas les quitter!"

-"Très bien, je vais en discuter avec les zhoms, je te tiendrais au courant." Elle lui indiqua la sortie

-"C'est vrai dit l'homme de sa voix posée, après tout tu pourrais être un espion, dans ce cas, nous te refuserions l'accès à nos terres et te forcerions à retourner d'ou tu viens. Maintenant sort.

Il sortit comme un automate hors de la pièce, sans même saluer ses interlocuteurs, il était choqué, plus que si on l'avait drogué, il sortit de la pièce, jamais il n'avait eu à parler avec des gens sur un ton aussi sec, jamais il n'aurait pu imaginer que l'on viendrait entacher son honneur au point de penser qu'il était un espion et jamais il n'aurait penser que l'on pouvait croire que les Béonides étaient mêlé à ça... Il pensa que son avenir futur dépendrait de la décisions de personne qui l'avait honteusement blessé. Il attendrtait la décision, mais il n'avait pas beaucoup d'espoirs qu'allait-il donc faire si on lui refusait de rejoindre les humains ? Jamais il n'avait pensé à ça.
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Un bon geste
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"Ils partîrent en direction de la forteresse des humains quelques jours plus tard, Le chemin était long et quelques fois les humains se faisaient assaillir par les nombreuses races érrantes des terres iksémiènes, mais pour l'instant, il n'y avait pas encore eu la moindre altércation et malgré le chemin très difficile, la marche se pensait dans la bonne humeur, knessir avait déjà rencontré quelques humains.
En plus de Pavel, Niaboc et Polgara, il avait eu l' heureuse surprise de rencontrer Damien, l'un des plus fidèles serviteurs d'Hello, mais malgré le fait qu'il avait été rassurant, il avait tenté de rassurer Knessir sur son avenir, malgré les commentaires de certains sur la nature dédaigneuse de l'humain, Knessir avait sentit en lui un brave type et il ne doutait pas qu'ils pourraient bien être un jour de bons compagnons, il n'y avait pas eu que lui, suite à sa rencontre dans la taverne d' il y a quelques jours, Nathair, le magicien qu'il avait croisé était lui aussi dans l'armée et il ne faisait pas de doute que le courant passait très bien entre eux, celui-ci n'hésitant jamais à faire une plaisanterie ou lâchant une bourasque à quelqu'un, il ne crachait pasnon plus sur la bouteille mais cela faisait partie de son charme.

La nuit, personne n'avait prit la peine de lui demander ou il pouvait coucher, sa nature pacifiste et discrète lui avait empêcher de le demander. Alors il dormait dehors, avec les animaux et était traité comme telle par moment, il passait des nuits épouvantables, tous les matins il se réveillait pleins de courbatures, il avalait un maigre repas et repartait de plus belle. La journée, alors que la pluie frappait son visage et que le sol boueux le faisait glissé, il tentait de se rappellé des meilleurs moments qu'il avait vécu, mais quelques fois, même cela ne suffisait pas pour combler sa tristesse, il se sentait abandonner, seul comme il ne l'avait jamais été.

Knessir repensa à la conversation qu'il avait vécu il y a quelques jours, ce jour là il s'était sentit blessé, dans son amour propre, les réflexions inconsidérées des suppérieurs humains lui étaient restées en travers la gorge. Depuis, il n'avait plus approcher Dame Hello, ni Innocent. Il ne sortaient que très rarement de leur carrosse, un soldat allait régulièrement frapper à la porte pour voir si tout allait bien et si ils n'avaient besoin de rien. Sa mission terminée, il continuait sa marche avec les autres sans aucun traitement de faveurs.

-"Quelle drôle manière de vivre !" avait pensé Knessir, il n'avait pas l'habitude de voir un peuple avec des suppérieurs, à La Montagne il n'y avait pas de chef, uniquement un respect très prononcé pour les anciens. Il effaça cette pensée, il tenta d'oublier La Montagne juste quelques temps, il ne pouvait pas se permettre de penser éternellement à eux, c'était justemment ce que les humains lui avait demandé.

Vers midi, une journée ou le soleil faisait un faible passage entre les nuages, que la faim tenaillait Knessir et que la fatigue manquait de peu de le faire chuter, il vit arriver vers lui l'un des éclaireurs envoyé quelques heures auparavant. Il ramenait de bonnes nouvelles, si les troupes continuaient à bien avancer, il serait à la forteresse humaine ce soir, Knessir était particulièrement curieux de voir ce lieu, le tas de cailloux comme le nommait les béonides, bien entendu, les Béos avaient déjà possédé un lieu comme celui-ci, mais les humains y vouaient un amour certains, c'était pour eux plus qu'un domicile, c'était une preuve de fierté, d'honneur et de puissance. Suite à ces exellentes nouvelles rapportées par l'éclaireurs, les généraux ordonnèrent une halte, comme à son habitude, Knessir partit un peu plus loin. Il resta figé, scrutant le paysage, un superbe paysage faisait son apparition devant lui, le soleil rosatre faisait avec les nuages comme une superbe toile, ça ressemblait à une descente divine, restant stupéfait devant une telle beauté, il s'assit sur le sol humide.

Il entendit une une voix peu familière derrière lui :

-"Pardon de cette intrusion, mais seriez-vous le dénommé Knessir ?"

Il se retournit, et devant lui, une jeune fille à l'air farouche le regardait, on pouvait clairement constaté qu'elle était magicienne, à ses habits et même à son allure, une faible musculature et un corp frêle qui pourtant ,chétif avait l'air paré au pire coups que l'on peut recevoir, son expression sérieuse montrait une ferme volonté et un sentiment de respect s'emparra de Knessir.

-"Oui, c'est bien, moi, que puis-je pour vous ?" Dit-il reprennant ses esprits.

-"Rien de bien important, je suis Cadfael, je voulais juste rencontrer la personne dont on m'a parlé, vous avez demandé à nous rejoindre, je crois savoir que vous avez été égallement diplomate pour votre race, marqué par les troubles du vil Yamaël si je ne trompe pas..."

-"C'est exact, j'étais effectivement le diplomate à cette époque, une triste époque..."

-"Oui, nous n'avons jamais vraiment apprécié les soupçons qui ont pesé sur nous depuis ce jour, je voulais juste que vous sachiez que nous avions repris le fort ce jour là et que c'était de manière tout à fait honorable Knessir."

Il ne savait que répondre, bien sur, il appréciait que Cadfael, veuille le rencontrer, qu'elle s'explique à lui prouvait une grande honnêteté et une très grande loyauté, il était bouche bée, après les jours qu'il avait passé, un peu de soutiens et de paroles aimables chez les humains était vraiment encourageant. Enfin il prit la parole:

-"Pour vous dire la vérité, je suis assez déçu par les humains depuis que je suis ici, je sens que je passe pour un espion voir un traitre. Je vous dis cela sincèremment, j'ai même l'impression d'avoir fait une erreur et pourtant Garyth seul sait à quelle point j'ai envie de connaître votre race, ses traditions et ses valeurs."

-"Vous n'êtes nullement perçu comme une tentative d’espionnage ; beaucoup d’entre nous vous savent intègre. Je fais partie de ceux qui peuvent comprendre que vous répugniez à laisser vos amis béonides." Elle dit cela avec tant de conviction que Knessir se vit remonté des épaules bien basse, il répliqua:

-"Mais alors quelle est le problème ? Pourquoi ne me donne-t-on pas de réponse ? Je suis ici, dans la boue, avec les animaux, sans rien savoir, livré à moi même !"

-"J'ignorais la situation, je suppose que vous aurez une réponse avant que nous n'atteignons la forteresse, car, vous ne pourrez pas y rentrer si vous n'êtes pas accepté.

A ce moment un messager passa, il tenait un message dans la main, il s'avanca de Cadfael et le lui remit, elle regarda le rouleau et un léger sourire se lisait sur son visage, elle tendit la missive à Knessir et lorsqu'il le prit, elle le quitta faisant une profonde révérence.

Suite à cette conversation, Knessir sentait qu'il était enfin estimé à sa juste valeur,

"-Si tous les humains avaient ses vertus, je ne serais pas ici en ce moment, il y aurait sans doute une longue période de paix entre les différentes races."

Inspirants à pleins poumons, il regarda le message, il était simplement inscrit dessus: Accès P.M.U., il lut un rien plus bas. Dame Hello... enlevant le caché de cire, il lut le message:

Cher Knessir,

Nous discutons de ta venue parmis nous
et le seul obstacle est, ma foi, que tu gardes un pied chez les béonides
tu es a priori apprécié par les z'homs mais il faut assumer ton choix jusqu'au bout
à très bientot donc

Hello

La nouvelle n'était pas celle qu'il attendait, les zhoms n'avait pas compris l'importance que La Montagne avait à ses yeux, il allait donc encore devoir patienté quelques temps, au moins jusqu'au soir...
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Ecoutant de la Confrérie noire
Fidèle croyant de Sythis
Artiste forgeron
Exécuteur d'infidèles

**knessir**

Retour à la case départ
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"Lorsque le convoi vit de loin l'immence édifice, on sentait le moral monter en flèche, la marche se fit plus rapide et avec plus d'entrain. Déjà il voyait dans les longues étandues de vertes plaines les longues tours de pierres qui s'élevaient tels des flèches trouant le ciel, déjà quelques humains s'imaginaient en train de festoyer au coin du grand feu dans la pièce centrale de la forteresse, car d' après les dires de certains, la forteresse était plus qu'un logis, c'était un palais et beaucoup passaient de longues journées à la défendre d'une perpétuelle menace.

Sentant la décision sur son sort proche, Knessir sentit un noeux dans son ventre, il était sérieusement stressé et son futur dépendait de la décision non-contestable de certaines personnes, représentant l'autorité chez les hommes. Tandis qu'ils s'approchaient à nouveaux de l'impressionant chateaux, Knessir sortit Moumoute de son paquetage, depuis son départ de La Montagne il ne lui avait plus parlé, pas faute d'essayer, souvent durant les courtes nuits qu'il passait, le jeune homme tentait souvent de discuter avec le casque, mais il ne répondait plus. Knessir craignait-il que son casque magique ne veuille plus lui parlé ? Ils étaient en désaccord sur sa décision en tout cas, moumoute avait répété à plusieurs reprise à son porteur qu'il ne devait pas partir car malgré son apparence, il était toujours Béonides, que c'était dans son caractère. Mais rien n'y avait fait, la curiosité du jeune homme l'avait emportée sur le raisonnement du casque et depuis celui-ci était resté muet.

Il posa le casque sur sa tête, parlant avec toute la discrétion possible dans le cortège, il n'avait effectivement pas dit le moindre mot sur le casque à quiconque, il espérait de tout coeur qu'enfin il lui répondrait...

"Moumoute, j'ai peur..."

"Ben voilà, c'est de ta faute, il ne fallait pas partir! Maintenant on est là, on a rien à faire que d'attendre une décision qui pèse sur le reste, je n'ai rien à dire, prends ta décision sur ce coup tu es seul !"

Malgré les reproches du casque, Knessir devait admettre qu'il avait raison, il était difficile pour lui de le reconnaître mais c'était vrai. il était partit sur un coup de tête sans peser le pour et le contre dans la situation, il avait abandonner ses amis, sa famille, ses frères et soeur et même sa tendre épouse. Il devait réagir, le plus vite possible c'était obligatoire... Il fit le tour sur lui même et apperçu le carrosse de Hello et Innocent, arrêtant sa marche, il marcha vers le carosse, lorsqu'il fit son chemin en sens inverse et qu'il arriva devant le carosse le garde de permanence le regarda avec un fin sourire, plus moqueur qu'amicale, une décision avait-elle déjà été prise ?

"-Pardonne-moi, mais je désire parler à Hello" dit Knessir.

-"Dame hello ne reçoit personne, si tu as quelque chose à dire, patiente jusqu'à la forteresse ou bien fait un mot ! Maintenant laisse nous passer !"

Il restait à nouveau sur place laissant le chariot passer devant lui. Knessir ne comprennait pas pourquoi il y avait tant de méchanceté et de crainte chez les humains, ou on se moquait de lui ou bien on l'aggressait mais à part certains il était traité comme une bête. mais à sa surprise générale, le carosse s'arrêta et de là, une porte s'ouvrit et la voix d'Hello s'éleva dans la cohue qui régnait:

-"Et bien Knessir qu'as-tu donc à dire ?"

Il ne se doutait pas qu'elle ferait arrêté le convoi, il rallia le carosse et dit:

"Dame Hello nous sommes arrivé devant la forteresse, j'aimerais connaître votre décision, je ne réclame que votre honnêteté comme je vous ai donné la mienne."

-"Je pensais bien te tenir au courant sans que tu ne viennes de toi même... Tu es estimé par la plupart des hommes, mais je te trouves trop près de tes amis béonide, il faut que tu fasses un choix." Le ton était ferme, une fois de plus elle ne lui laissait pas le choix...

-"Je ne pourrais pas, je ne peux pas abandonner mes frères et mes soeurs, je refuse en tout points de me battre contre mes amis Béonides." Il tenta de répliquer de mannière tout aussi ferme mais il devait bien avoué qu'il ne la faisait pas large comparé à la meneuse des hommes.

On pouvait clairement voir l'insatisfaction sur le visage de la Dame, elle fit une moue légère visiblement insatisfaite et ferma la porte du carosse, tandis que celui-ci reprit son chemin.

Le résultat était claire, jamais elle n'allait lui dire qu'il n'était pas accepté tant qu'il n'avait pas renier sa raçe, il ne pouvait se permettre de rester dans ce climat d'opportunisme, déjà dans sa tête il savait ce qu'il devait faire, il posa son sac à terre, se fichant pas mal des humains passant à côté de lui qui lui disait de se déplacer, il sortit deux morceaux de parchemin, sur l'un il écrivit un mot pour Hello et sur l'autre une lettre pour Cadfael, elle lui avait été honnête et il savait qu'il y avait une estime mutuelle entre eux deux.

Il repensa à ses derniers jours chez les humains, les couches sâles sur lesquels il dormait, les repas manquant, la mechanceté gratuite qu'il avait subit depuis de nombreux jours. Il vit un soldat passant près du carosse, il l'appella de la manière la plus méprisante qu'il pouvait trouver et dit:

-"Voilà deux parchemins, tu les donneras à Cadfael et à Hello, je te recommande de le faire si tu tiens à ta vie."

Laissant le jeune soldat abasourdit dans le cortège, il partit directement coupant justa avant l'entrée principale de la forteresse, il ne comptait plus voir le lieu si magnifique que lui décrivait les hommes, pour lui, il ne voyait plus que deux choses ; retourner à La Montagne pour revoir ses amis et se venger du triste sort que les hommes lui ont réservé...
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