forumxm.com

[Yamael]

Cela faisait déjà bien longtemps que le démon marchait, ou plutôt se trainait. Le temps ne faisait rien pour arranger les choses, depuis le matin il pleuvait comme vache qui pisse (et je peux vous assurer que ça a du débit).

Par instant, son bras se paralysait. Il le massait longuement, mais cela ne semblait pas avoir d'effet notable. Pire, il se sentait perdre le contrôle de son corps. Quelque chose, d'une violence impensable, voulait le contrôler. Pourquoi, comment? Il espérait que le mage lui donnerait la réponse...

C'est quoi son petit nom déjà? Ah, oui, Lorthëus. Un nom étrange. Me demande quel est sa race... Ah, est-ce que j'ai pensé à prendre de l'argent? Voyons ça... 250po. Bah j'irai pas loin. Espérons qu'il sera pas aussi radin que le vieux grigou.

Enfin, le démon arriva au à la périphérie d'une vaste plaine. Au centre de celle-ci, se dressant tel un (nan, pas ça. pas ça non plus. alors euh...) défi lancé à la barbarie des plus ou moins civilisés, un monolithe. Les arbres ne l'approchaient pas, et moins encore les constructions. On sentait une aura magique dès qu'on posait un pied, même gros et sale, sur la plaine.

Le démon n'aimait pas tellement ces moyens de transports, au demeurant fort pratique : on n'avait pas le temps d'apprécier le paysage, et ça laissait un sale goût en bouche.

Yaeth. Cela faisait bien longtemps. Toujous aussi moche par ici. Bon. Le plan. Et meeeerde ! Oublié à la maison. Bon bah ça va pas être la galère déjà pour trouver le coin de l'autre taré.

Mais finalement, par le plus pur des hasards (vous avez déjà rencontré un hasard impur? ça fait tout drôle...), Yamaël atteignit rapidemment l'endroit désiré.
Entre deux falaise, un arbre se dressait, impressionant. Il semblait retenir de ses branches les façades rocheuses.

Alors, la sorcière, elle a dit quoi déjà? Ah oui, se positionner comme ça, appuyé au tronc. Bizarre cette position...

Pas le temps de réfléchir plus longtemps, le jeune démon est happé à l'intérieur.
*poum*
Les fesses par terre. Pas terrible, comme entrée, mais on se refait pas.

Face à lui, un... être. Un corps ressemblant à celui d'un troll, mais tout lisse (ce qui est très étonnant vous en conviendrez). Même le visage ne portait aucune ride ; on ne pouvait lui donner d'âge.
Une voix s'éleva alors, plus grave qu'aucune qu'avait déjà entendu Yamaël (pourtant poppu quand il a bu il est grave).

Qu'est-tu venu chercher ici?

Le visage ne montrait aucune expression, pas de surprise, rien. Yamaël avait l'impression d'être devant guilhem, en pire.

Tu as déjà compris ce qui t'arrivais, n'est-ce pas? Tes origines se sont séparées. Ton sang se divise. Ta partie démoniaque n'admet plus ta complaisance béonide. En ton corps luttent maintenant deux âmes...

-Que pouvez-vous faire pour moi?

Rien que tu ne puisse faire par toi-même.

-Mais comment?

Le fort survivra, le faible mourra.
Sois patient. D'autres vont venir. Lorsque vous serez réunis, je parlerai.



[hrp : j'attends donc les interventions des intéressés. rdv tous à yaeth^^)
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Yamael]

Cela faisait déjà bien longtemps que le démon marchait, ou plutôt se trainait. Le temps ne faisait rien pour arranger les choses, depuis le matin il pleuvait comme vache qui pisse (et je peux vous assurer que ça a du débit).

Par instant, son bras se paralysait. Il le massait longuement, mais cela ne semblait pas avoir d'effet notable. Pire, il se sentait perdre le contrôle de son corps. Quelque chose, d'une violence impensable, voulait le contrôler. Pourquoi, comment? Il espérait que le mage lui donnerait la réponse...

C'est quoi son petit nom déjà? Ah, oui, Lorthëus. Un nom étrange. Me demande quel est sa race... Ah, est-ce que j'ai pensé à prendre de l'argent? Voyons ça... 250po. Bah j'irai pas loin. Espérons qu'il sera pas aussi radin que le vieux grigou.

Enfin, le démon arriva au à la périphérie d'une vaste plaine. Au centre de celle-ci, se dressant tel un (nan, pas ça. pas ça non plus. alors euh...) défi lancé à la barbarie des plus ou moins civilisés, un monolithe. Les arbres ne l'approchaient pas, et moins encore les constructions. On sentait une aura magique dès qu'on posait un pied, même gros et sale, sur la plaine.

Le démon n'aimait pas tellement ces moyens de transports, au demeurant fort pratique : on n'avait pas le temps d'apprécier le paysage, et ça laissait un sale goût en bouche.

Yaeth. Cela faisait bien longtemps. Toujous aussi moche par ici. Bon. Le plan. Et meeeerde ! Oublié à la maison. Bon bah ça va pas être la galère déjà pour trouver le coin de l'autre taré.

Mais finalement, par le plus pur des hasards (vous avez déjà rencontré un hasard impur? ça fait tout drôle...), Yamaël atteignit rapidemment l'endroit désiré.
Entre deux falaise, un arbre se dressait, impressionant. Il semblait retenir de ses branches les façades rocheuses.

Alors, la sorcière, elle a dit quoi déjà? Ah oui, se positionner comme ça, appuyé au tronc. Bizarre cette position...

Pas le temps de réfléchir plus longtemps, le jeune démon est happé à l'intérieur.
*poum*
Les fesses par terre. Pas terrible, comme entrée, mais on se refait pas.

Face à lui, un... être. Un corps ressemblant à celui d'un troll, mais tout lisse (ce qui est très étonnant vous en conviendrez). Même le visage ne portait aucune ride ; on ne pouvait lui donner d'âge.
Une voix s'éleva alors, plus grave qu'aucune qu'avait déjà entendu Yamaël (pourtant poppu quand il a bu il est grave).

Qu'est-tu venu chercher ici?

Le visage ne montrait aucune expression, pas de surprise, rien. Yamaël avait l'impression d'être devant guilhem, en pire.

Tu as déjà compris ce qui t'arrivais, n'est-ce pas? Tes origines se sont séparées. Ton sang se divise. Ta partie démoniaque n'admet plus ta complaisance béonide. En ton corps luttent maintenant deux âmes...

-Que pouvez-vous faire pour moi?

Rien que tu ne puisse faire par toi-même.

-Mais comment?

Le fort survivra, le faible mourra.
Sois patient. D'autres vont venir. Lorsque vous serez réunis, je parlerai.



[hrp : j'attends donc les interventions des intéressés. rdv tous à yaeth^^)
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Yamael]

Après trois jours d'inactivité, Yamaël ne tenait plus. Certes, le calme de la demeure du mage influait sur lui, et son côté démon n'était pas reparu depuis. Mais même son côté béonide s'empatait. Il avait besoin d'action.

-Mage, ces autres dont tu me parlais ne sont toujours pas apparu. Je ne suis pas du genre à attendre sans rien faire. Je vais aller me dégourdir les jambes

Depuis l'arrivée du démon, l'être n'avait pas bougé d'un poil de cul de mouche.

-Sais-tu le risque que tu prend?

-Oui, je crois. Mais je préfère ça à rester ici à ne rien faire.

-Alors va, jeune impatient. Je t'enverrai des nouvelles de tes compagnons.

Yamaël ne demanda pas comment il lui ferait parvenir ces "nouvelles". Il n'insista pas non plus sur sa "maladie". Il sentait que le mage l'aiderait, mais seulement quand il l'aurait jugé nécessaire. Il sortit donc, et respira l'air matinal à grandes bouffées.

Mais son plaisir fut de courte durée. Une forme s'approchait furtivement. Yamaël n'eut pas le temps de réagir.

De l'action, enfin ! Libre, enfin ! Viens là, petite fille...

C'était Aracy la droite. Ils s'étaient déjà rencontrés par le passé, pour des passes d'armes aussi courtes qu'exceptionnelles. Le principal défaut de la jeune guerrière était de ne pas couvrir ses arrières. Le démon lui tomba dessus sans qu'elle s'y attenda. Il n'y eut pas de passes d'armes, cette fois. Avant que Makoo ait pu lâcher un pet, la guerrière, l'air hébété (pour changer), une épée en travers le corps, s'évaporait déjà, dans un mélange de bulles et de vapeur rouges, pour renaître ailleurs...

Qu'est-ce? Etrange... Fallait-il quitter ce mage? L'avenir me le dira... en attendant, cherchons quelque chose de consistant à manger.
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Yamael]

Après trois jours d'inactivité, Yamaël ne tenait plus. Certes, le calme de la demeure du mage influait sur lui, et son côté démon n'était pas reparu depuis. Mais même son côté béonide s'empatait. Il avait besoin d'action.

-Mage, ces autres dont tu me parlais ne sont toujours pas apparu. Je ne suis pas du genre à attendre sans rien faire. Je vais aller me dégourdir les jambes

Depuis l'arrivée du démon, l'être n'avait pas bougé d'un poil de cul de mouche.

-Sais-tu le risque que tu prend?

-Oui, je crois. Mais je préfère ça à rester ici à ne rien faire.

-Alors va, jeune impatient. Je t'enverrai des nouvelles de tes compagnons.

Yamaël ne demanda pas comment il lui ferait parvenir ces "nouvelles". Il n'insista pas non plus sur sa "maladie". Il sentait que le mage l'aiderait, mais seulement quand il l'aurait jugé nécessaire. Il sortit donc, et respira l'air matinal à grandes bouffées.

Mais son plaisir fut de courte durée. Une forme s'approchait furtivement. Yamaël n'eut pas le temps de réagir.

De l'action, enfin ! Libre, enfin ! Viens là, petite fille...

C'était Aracy la droite. Ils s'étaient déjà rencontrés par le passé, pour des passes d'armes aussi courtes qu'exceptionnelles. Le principal défaut de la jeune guerrière était de ne pas couvrir ses arrières. Le démon lui tomba dessus sans qu'elle s'y attenda. Il n'y eut pas de passes d'armes, cette fois. Avant que Makoo ait pu lâcher un pet, la guerrière, l'air hébété (pour changer), une épée en travers le corps, s'évaporait déjà, dans un mélange de bulles et de vapeur rouges, pour renaître ailleurs...

Qu'est-ce? Etrange... Fallait-il quitter ce mage? L'avenir me le dira... en attendant, cherchons quelque chose de consistant à manger.
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Guilhem]

***

Guilhem se réveilla dans la Bibliothèque du Savoir Béonide, visage perdu dans un grimoire. Il leva la tête et essuya la bave étendue sur le parchemin. Il se souvenait vaguement être descendu, deux jours auparavant, afin de trouver la formule permettant la transmutation de l’or en charbon ; étant tombé par hasard sur les archives du siècle dernier, il avait commencé à feuilleter quelques chroniques avant de s’endormir dessus, ennuyé.

La bibliothèque, calée au fond d’une grotte artificielle creusée dans la paroi d’un volcan, s’illumina de la lueur de l’aube. Guilhem libéra sa table des grimoires et les plaça au hasard sur les étagères de la bibliothèque (ce n’était pas pour ajouter de la confusion à l’organisation de la place, déjà complètement chaotique). Le Béonide se sentait mal, bourru ; il avait besoin de bouger. Traversant la section des romans d’amour, dans laquelle le jeune Makoo s’était caché afin de manger en paix les reliures des bouquins (savait-il seulement lire…), il emprunta un couloir sombre et déboucha, après quelques minutes de marche, sur le versant nord de la Montagne, précisément à la frontière de la zone neutre. L’endroit était frais et apprécié de Guilhem, qui affectionnait particulièrement le calme qu’on pouvait y trouver.

Le Béonide déambula jusqu’à un ruisseau qui formait, dans une irrégularité de la pente, un bassin d’eau glacée. Il se déshabilla puis y plongea, surveillé par l’ombre bienveillante d’un pommier.

Alors qu’il s’ébrouait, il remarqua un changement brusque de température dans l’eau. Interrompant ses activités, il regarda le liquide bouillonner, curieux mais nullement inquiet. Les bulles partaient du fond du bassin et grouillaient vers la surface en un étrange sifflement ; pourtant, la chaleur n’était pas insoutenable, l’eau n’était donc pas littéralement en ébullition. Guilhem s’approcha du centre, fixant la source des gargouillis, puis approcha son visage de l’eau.

Soudainement, une tête surgit du fond des eaux, écrasant de plein fouet le nez du Béonide, qui tomba à la renverse, sonné. Un torse suivit le crâne chauve, dévoilant la moitié d’une créature indescriptible. Guilhem lécha sur ses lèvres le sang qui lui coulait du nez. Il ne semblait pas troublé par la présence de l’autre, malgré leur nudité réciproque : ne comprenant pas le concept du contact charnel, et encore moins après avoir entendu les explication d’Ariès (Garyth aie son âme), il ne pouvait prêter d’indélicate intention au quidam.
— Trouve Yamaël, dit l’être mystérieux. Tu dois trouver Yamaël.
— Poûrqûõï ? demanda Guilhem, toujours stoïque.
— Tu le sauras bien assez tôt. Je reviendrai quand vous serez tous réunis.
Puis la créature disparut de la même façon qu’elle était arrivée, transformant à nouveau le bassin d’eau glacée en sauna. Le Béonide, frustré de voir son bain encore une fois gâché (la dernière fois, il s’était senti épié et avait juré voir la petite Cerbie s’enfuir en s’esclaffant au moment du séchage), se rhabilla, endossant sa tunique gris-bleu et nouant son ceinturon. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Et comment trouverait-il Yamaël ? Guilhem se hissa sur un promontoire, non loin de là, et fixa l’horizon. Une petite forme, au loin dans la plaine, avançait en sautillant.
— J'âî dë lå chäñçé, se dit Guilhem.

[Guilhem]

***

Guilhem se réveilla dans la Bibliothèque du Savoir Béonide, visage perdu dans un grimoire. Il leva la tête et essuya la bave étendue sur le parchemin. Il se souvenait vaguement être descendu, deux jours auparavant, afin de trouver la formule permettant la transmutation de l’or en charbon ; étant tombé par hasard sur les archives du siècle dernier, il avait commencé à feuilleter quelques chroniques avant de s’endormir dessus, ennuyé.

La bibliothèque, calée au fond d’une grotte artificielle creusée dans la paroi d’un volcan, s’illumina de la lueur de l’aube. Guilhem libéra sa table des grimoires et les plaça au hasard sur les étagères de la bibliothèque (ce n’était pas pour ajouter de la confusion à l’organisation de la place, déjà complètement chaotique). Le Béonide se sentait mal, bourru ; il avait besoin de bouger. Traversant la section des romans d’amour, dans laquelle le jeune Makoo s’était caché afin de manger en paix les reliures des bouquins (savait-il seulement lire…), il emprunta un couloir sombre et déboucha, après quelques minutes de marche, sur le versant nord de la Montagne, précisément à la frontière de la zone neutre. L’endroit était frais et apprécié de Guilhem, qui affectionnait particulièrement le calme qu’on pouvait y trouver.

Le Béonide déambula jusqu’à un ruisseau qui formait, dans une irrégularité de la pente, un bassin d’eau glacée. Il se déshabilla puis y plongea, surveillé par l’ombre bienveillante d’un pommier.

Alors qu’il s’ébrouait, il remarqua un changement brusque de température dans l’eau. Interrompant ses activités, il regarda le liquide bouillonner, curieux mais nullement inquiet. Les bulles partaient du fond du bassin et grouillaient vers la surface en un étrange sifflement ; pourtant, la chaleur n’était pas insoutenable, l’eau n’était donc pas littéralement en ébullition. Guilhem s’approcha du centre, fixant la source des gargouillis, puis approcha son visage de l’eau.

Soudainement, une tête surgit du fond des eaux, écrasant de plein fouet le nez du Béonide, qui tomba à la renverse, sonné. Un torse suivit le crâne chauve, dévoilant la moitié d’une créature indescriptible. Guilhem lécha sur ses lèvres le sang qui lui coulait du nez. Il ne semblait pas troublé par la présence de l’autre, malgré leur nudité réciproque : ne comprenant pas le concept du contact charnel, et encore moins après avoir entendu les explication d’Ariès (Garyth aie son âme), il ne pouvait prêter d’indélicate intention au quidam.
— Trouve Yamaël, dit l’être mystérieux. Tu dois trouver Yamaël.
— Poûrqûõï ? demanda Guilhem, toujours stoïque.
— Tu le sauras bien assez tôt. Je reviendrai quand vous serez tous réunis.
Puis la créature disparut de la même façon qu’elle était arrivée, transformant à nouveau le bassin d’eau glacée en sauna. Le Béonide, frustré de voir son bain encore une fois gâché (la dernière fois, il s’était senti épié et avait juré voir la petite Cerbie s’enfuir en s’esclaffant au moment du séchage), se rhabilla, endossant sa tunique gris-bleu et nouant son ceinturon. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Et comment trouverait-il Yamaël ? Guilhem se hissa sur un promontoire, non loin de là, et fixa l’horizon. Une petite forme, au loin dans la plaine, avançait en sautillant.
— J'âî dë lå chäñçé, se dit Guilhem.

[aracy]

Aracy, tête basse, l'esprit tourmenté, était assise contre le monolithe qui conduisait au monde étrange et inquiétant de Yaeth...
Elle venait de dire adieux aux fidèles de Thor et, bien qu'ayant gardé son apparence humaine, elle ne se comptait plus parmis eux.
La jeune femme ne pouvait pas encore rejoindre la Montagne, certaines obligations l'en empêchait.
Ne sachant pas quoi faire pour s'occuper, elle décida d'aller faire un tour dans le labyrinthe sombre de Yaeth.
Lorsqu'elle retomba à terre après s'être téléportée à l'aide du monolithe, elle était entourée de blocs de pierres, froids et humides.

"Ca faisait longtemps", se dit-elle.

Elle avança dans le seul chemin qui s'offrait à elle et marcha pendant plusieurs minutes.
Aracy finit par arriver à une bifurcation...gauche ? droite ? elle n'en savait rien...
C'est alors qu'une voix intérieure se mit à lui murmurer "à droite, va à droite."
Surprise, elle s'éxécuta, curieuse de savoir où on voulait l'amener...
Une autre bifurcation...la petite voix se remit à lui chuchoter "à gauche, va à gauche"
Et ainsi à chaque fois qu'Aracy devait choisir entre deux branches la voix lui indiquait la bonne (ou mauvaise ?) direction.
Après de longues heures de marche, la jeune guerrière se trouva face à un arbre...Un immense arbre sec qui devait être ici depuis plusieurs siècles déjà.

Mais...cet arbre...cette voix...Tout ceci est absurde dit elle à voix haute, ne s'imaginant pas que quelqu'un puisse rôder par ici...

A peine ses mots sortirent de sa bouche qu'elle sentit son corps léger, flottant...
Et puis le grand vide...
Elle se réveilla dans une grande plaine verdoyante, la terre où vivent les loups et toutes sortes de races différentes...
Levant les yeux au ciel Aracy murmura pour elle :

Tuée...une fois de plus où de moins de toute façon...

La guerrière se leva et scruta l'horizon.
Elle apperçut un béonide qu'elle semblait avoir déjà vu...En plissant les yeux Aracy reconnut la silhouette de Guilhem.
Elle décida de le rejoindre, peut être l'alchimiste pourrait-il l'aider à comprendre ce qu'il s'était passé dans le labyrinthe...
_________________
~~->Béonide en exil<-~~

[aracy]

Aracy, tête basse, l'esprit tourmenté, était assise contre le monolithe qui conduisait au monde étrange et inquiétant de Yaeth...
Elle venait de dire adieux aux fidèles de Thor et, bien qu'ayant gardé son apparence humaine, elle ne se comptait plus parmis eux.
La jeune femme ne pouvait pas encore rejoindre la Montagne, certaines obligations l'en empêchait.
Ne sachant pas quoi faire pour s'occuper, elle décida d'aller faire un tour dans le labyrinthe sombre de Yaeth.
Lorsqu'elle retomba à terre après s'être téléportée à l'aide du monolithe, elle était entourée de blocs de pierres, froids et humides.

"Ca faisait longtemps", se dit-elle.

Elle avança dans le seul chemin qui s'offrait à elle et marcha pendant plusieurs minutes.
Aracy finit par arriver à une bifurcation...gauche ? droite ? elle n'en savait rien...
C'est alors qu'une voix intérieure se mit à lui murmurer "à droite, va à droite."
Surprise, elle s'éxécuta, curieuse de savoir où on voulait l'amener...
Une autre bifurcation...la petite voix se remit à lui chuchoter "à gauche, va à gauche"
Et ainsi à chaque fois qu'Aracy devait choisir entre deux branches la voix lui indiquait la bonne (ou mauvaise ?) direction.
Après de longues heures de marche, la jeune guerrière se trouva face à un arbre...Un immense arbre sec qui devait être ici depuis plusieurs siècles déjà.

Mais...cet arbre...cette voix...Tout ceci est absurde dit elle à voix haute, ne s'imaginant pas que quelqu'un puisse rôder par ici...

A peine ses mots sortirent de sa bouche qu'elle sentit son corps léger, flottant...
Et puis le grand vide...
Elle se réveilla dans une grande plaine verdoyante, la terre où vivent les loups et toutes sortes de races différentes...
Levant les yeux au ciel Aracy murmura pour elle :

Tuée...une fois de plus où de moins de toute façon...

La guerrière se leva et scruta l'horizon.
Elle apperçut un béonide qu'elle semblait avoir déjà vu...En plissant les yeux Aracy reconnut la silhouette de Guilhem.
Elle décida de le rejoindre, peut être l'alchimiste pourrait-il l'aider à comprendre ce qu'il s'était passé dans le labyrinthe...
_________________
~~->Béonide en exil<-~~

[sakrag]

A réécrire

_________________
Sakrag
La Mort Hurlante
Roi des ruines de Pandora

Le roi est mort, vive le roi!
LA MORT!

[sakrag]

A réécrire

_________________
Sakrag
La Mort Hurlante
Roi des ruines de Pandora

Le roi est mort, vive le roi!
LA MORT!

[Yamael]

C'est le moment que choisit Lorthëus pour réapparaître (comme de par hasard !). En un regard, Sakrag compris. Il abaissa ses barrières psychiques. Un instant plus tard, il ne restait que des volutes de son corps en décomposition.

Yamaël se retourna. On l'épiait. Il sentait un regard posé sur lui. Bizarrement, il ne ressentait pas d'aggressivité dans celui-ci. Mais un allié ce serait annoncé. Il vit alors deux créatures descendrent d'une petite déclinaison du terrain. Il les reconnut : Guilhem, l'être le plus étrange qu'il ait rencontré, et Aracy, celle qu'il...

Merde. Elle doit pas être très beaucoup contente... Pourquoi ne sort-elle pas son arme? Et ce Guilhem, qui l'accompagne...

Ses pensées furent troublées par l'arrivée soudaine d'un cadavre entre eux. Non, pas un cadavre, de fait, mais plutôt un corps mort habité par une âme on ne peut plus vivante. Sakrag, l'homme en décomposition, se tenait devant eux.

Le mage s'adressa alors aux quatres.

-Vous voilà enfin rassemblé. Bon, je vous ait ramené celui-là, il traînait en chemin... Bref. Vous avez tous une destinée à accomplir. Celle-ci ne pourra se réaliser que si vous vous entraider pour ce faire. Vous devrez combattre de grands périls, afin de montrer votre valeur aux Dieux. Seuls ces derniers seront en mesure de vous ouvrir la porte vers ce que vous voulez atteindre.

Il vous faudra donc réussir 4 épreuves, avant de vous présenter à eux. Vous devrez prouver la puissance de votre bras, la force de votre mental, votre capacité d'entre-aide, et enfin votre sagesse.

La première épreuve sera donc de tuer un loup, pour chacun d'entre vous. Rassemblez les peaux, et cette épreuve sera considérée comme réalisée.

Tuer... Tuer !! Il faut trouver un loup. Ces petits trus à 4 pattes. ça va saigner !!

Et, sans même prendre le temps de saluer ses compagnons quèteurs, le démon partit chasser la bête, sautillant frénètiquement, comme s'il avait marché sur le dard d'une bestiole qui pique...
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Yamael]

C'est le moment que choisit Lorthëus pour réapparaître (comme de par hasard !). En un regard, Sakrag compris. Il abaissa ses barrières psychiques. Un instant plus tard, il ne restait que des volutes de son corps en décomposition.

Yamaël se retourna. On l'épiait. Il sentait un regard posé sur lui. Bizarrement, il ne ressentait pas d'aggressivité dans celui-ci. Mais un allié ce serait annoncé. Il vit alors deux créatures descendrent d'une petite déclinaison du terrain. Il les reconnut : Guilhem, l'être le plus étrange qu'il ait rencontré, et Aracy, celle qu'il...

Merde. Elle doit pas être très beaucoup contente... Pourquoi ne sort-elle pas son arme? Et ce Guilhem, qui l'accompagne...

Ses pensées furent troublées par l'arrivée soudaine d'un cadavre entre eux. Non, pas un cadavre, de fait, mais plutôt un corps mort habité par une âme on ne peut plus vivante. Sakrag, l'homme en décomposition, se tenait devant eux.

Le mage s'adressa alors aux quatres.

-Vous voilà enfin rassemblé. Bon, je vous ait ramené celui-là, il traînait en chemin... Bref. Vous avez tous une destinée à accomplir. Celle-ci ne pourra se réaliser que si vous vous entraider pour ce faire. Vous devrez combattre de grands périls, afin de montrer votre valeur aux Dieux. Seuls ces derniers seront en mesure de vous ouvrir la porte vers ce que vous voulez atteindre.

Il vous faudra donc réussir 4 épreuves, avant de vous présenter à eux. Vous devrez prouver la puissance de votre bras, la force de votre mental, votre capacité d'entre-aide, et enfin votre sagesse.

La première épreuve sera donc de tuer un loup, pour chacun d'entre vous. Rassemblez les peaux, et cette épreuve sera considérée comme réalisée.

Tuer... Tuer !! Il faut trouver un loup. Ces petits trus à 4 pattes. ça va saigner !!

Et, sans même prendre le temps de saluer ses compagnons quèteurs, le démon partit chasser la bête, sautillant frénètiquement, comme s'il avait marché sur le dard d'une bestiole qui pique...
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Yamael]

Il n'avait pas fallut plus d'une nuit au démon pour trouver sa proie. Les yeux injectés de sang, il s'était rué sur la pauvre bête, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une bouillie sanglante. Légèrement appaisé, il s'assit et commença à récupérer les lambeaux de peau.

[Yamael]

Il n'avait pas fallut plus d'une nuit au démon pour trouver sa proie. Les yeux injectés de sang, il s'était rué sur la pauvre bête, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une bouillie sanglante. Légèrement appaisé, il s'assit et commença à récupérer les lambeaux de peau.

[Yamael]

petit up pour rappeller aux différents protagonistes que c'est pas fini, qu'on les attend (enfin surtout moi), et que bon, quand faut y aller, c'est pas à cloche pied
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Yamael]

petit up pour rappeller aux différents protagonistes que c'est pas fini, qu'on les attend (enfin surtout moi), et que bon, quand faut y aller, c'est pas à cloche pied
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[sakrag]

Pareil

[sakrag]

Pareil

[Guilhem]

Guilhem avait depuis longtemps oublié sa quête quand il tomba par hasard face à face avec un canidé au visage enflammé par quelque lueur étrange... Tout lui revint. Sans hésiter, il s'empara d'une branche de genévrier qui pourissait au sol et l'enfonça dans la narine du loup. Ce dernier poussa un glapissement et s'enfuit à travers les fourrés.

Guilhem suivit sa trace et le retrouva tombé sur le côté, inconscient; l'alchimiste ne s'était pas trompé, le bois de genévrier produisait, en moisissant, un gaz qui avait l'effet de l'ammoniaque.

Le Béonide examina la dépouille de l'animal. Un petit fétiche était accroché à son cou.
— Tièñs, ûñë þiérrê dëux cöùps.

[Guilhem]

Guilhem avait depuis longtemps oublié sa quête quand il tomba par hasard face à face avec un canidé au visage enflammé par quelque lueur étrange... Tout lui revint. Sans hésiter, il s'empara d'une branche de genévrier qui pourissait au sol et l'enfonça dans la narine du loup. Ce dernier poussa un glapissement et s'enfuit à travers les fourrés.

Guilhem suivit sa trace et le retrouva tombé sur le côté, inconscient; l'alchimiste ne s'était pas trompé, le bois de genévrier produisait, en moisissant, un gaz qui avait l'effet de l'ammoniaque.

Le Béonide examina la dépouille de l'animal. Un petit fétiche était accroché à son cou.
— Tièñs, ûñë þiérrê dëux cöùps.

[Yamael]

Trois sur quatre avaient réussis. N'en reste plus qu'une. Mais Aracy ne put se résoudre à tuer un loup. Plusieurs fois, elle se retrouva face à l'un d'eux. L'ombre du loup de Gorthol lui apparaissait alors, et toute capacité à tuer disparassait de son corps. Elle s'était même, par deux fois, laissé tuée par un loup, préférant sa souffrance à celle du loup.

Le mage sans âge lui apparut alors :

-Tu n'es pas prête pour accomplir ta quète. Renforce toi, de corps et d'esprit. Tu n'es encore qu'une enfant... Reviens me voir, plus tard, et je verrais ce que je peux faire pour toi.


Il apparut ensuite aux trois autres : à Yamaël, dans la mare de sang de sa dernière victime, à Sakrag dans le reflet de son épée, et à Guilhem sur un rocher.

-Vous avez réussi la première épreuve, et par là même avez prouvé votre puissance physique. Mais les Dieux ne se basent pas que sur la force pour accorder leurs faveurs. Vous devrez donc, maintenant, prouvez votre puissance magique : votre prochaine épreuve consistera à dresser un loup.
Une fois cela accomplit, je reviendrai.

Pffff ! Une formalité! N'importe quel apprenti magicien peut dresser un loup. Le tout est de savoir lui inspirer assez de peur pour qu'il ne s'avise pas de penser qu'il pourrait à l'occasion tenter de te trahir. Il devient alors le meilleur des compagnon, plus fidèle que ton épée, plus rapide que ton bras.
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Yamael]

Trois sur quatre avaient réussis. N'en reste plus qu'une. Mais Aracy ne put se résoudre à tuer un loup. Plusieurs fois, elle se retrouva face à l'un d'eux. L'ombre du loup de Gorthol lui apparaissait alors, et toute capacité à tuer disparassait de son corps. Elle s'était même, par deux fois, laissé tuée par un loup, préférant sa souffrance à celle du loup.

Le mage sans âge lui apparut alors :

-Tu n'es pas prête pour accomplir ta quète. Renforce toi, de corps et d'esprit. Tu n'es encore qu'une enfant... Reviens me voir, plus tard, et je verrais ce que je peux faire pour toi.


Il apparut ensuite aux trois autres : à Yamaël, dans la mare de sang de sa dernière victime, à Sakrag dans le reflet de son épée, et à Guilhem sur un rocher.

-Vous avez réussi la première épreuve, et par là même avez prouvé votre puissance physique. Mais les Dieux ne se basent pas que sur la force pour accorder leurs faveurs. Vous devrez donc, maintenant, prouvez votre puissance magique : votre prochaine épreuve consistera à dresser un loup.
Une fois cela accomplit, je reviendrai.

Pffff ! Une formalité! N'importe quel apprenti magicien peut dresser un loup. Le tout est de savoir lui inspirer assez de peur pour qu'il ne s'avise pas de penser qu'il pourrait à l'occasion tenter de te trahir. Il devient alors le meilleur des compagnon, plus fidèle que ton épée, plus rapide que ton bras.
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo

[Yamael]

Le démon croisa rapidemment un petit groupe de loups. Ils se faisaient rares, pourtant, depuis qu'un groupe de chasseurs les traquaient nuit et jour.

Il rassembla le peu de force magique qu'il possèdait pour entrer en contact avec le loup le plus jeune. Dès que la connection fut établie, il hurla dans le téléphone de toutes ses forces, à en détacher les oreilles du loup et ne parlons même pas de ses tympans, à ceci près que le cri arrivait directement dans le crâne du loup.
Celui-ci se trouva donc immobilisé, les sens mélangés dans sa petite caboche. Le temps de comprendre ce qui lui arrivait, et le démon l'avait rejoins, lui attrapait la tête et se plongeait dans son esprit.
Un rapide combat, et le loup était vaincu.

[Yamael]

Le démon croisa rapidemment un petit groupe de loups. Ils se faisaient rares, pourtant, depuis qu'un groupe de chasseurs les traquaient nuit et jour.

Il rassembla le peu de force magique qu'il possèdait pour entrer en contact avec le loup le plus jeune. Dès que la connection fut établie, il hurla dans le téléphone de toutes ses forces, à en détacher les oreilles du loup et ne parlons même pas de ses tympans, à ceci près que le cri arrivait directement dans le crâne du loup.
Celui-ci se trouva donc immobilisé, les sens mélangés dans sa petite caboche. Le temps de comprendre ce qui lui arrivait, et le démon l'avait rejoins, lui attrapait la tête et se plongeait dans son esprit.
Un rapide combat, et le loup était vaincu.

[Guilhem]

Guilhem surgit à ce moment.

— Sálùtãtîóns çåmáräde. Cömmê tú þéùx lë vøír, jë tràvàìllë fort mòi åùssï âfíñ d'åçcomþlïr må qùètê et vïëns dè tentèr d'åþprïvõiser ùn løúþ. Seülëment, j'àï èncôré bêauçoup à àþþrèñdrè däns lê métïér.

Il déposa la carcasse du loup en question sur le sol.

— Jë víéñs dê lê voìr sòrtïr. J'åí ëssàyé dê dîalõgúêr, máìs íl në comþrënaìt àppàrëmméñt qùê lè lañgãgè dë l'èpée.

[Guilhem]

Guilhem surgit à ce moment.

— Sálùtãtîóns çåmáräde. Cömmê tú þéùx lë vøír, jë tràvàìllë fort mòi åùssï âfíñ d'åçcomþlïr må qùètê et vïëns dè tentèr d'åþprïvõiser ùn løúþ. Seülëment, j'àï èncôré bêauçoup à àþþrèñdrè däns lê métïér.

Il déposa la carcasse du loup en question sur le sol.

— Jë víéñs dê lê voìr sòrtïr. J'åí ëssàyé dê dîalõgúêr, máìs íl në comþrënaìt àppàrëmméñt qùê lè lañgãgè dë l'èpée.

[Guilhem]

Yamaël, rouge de colère, claudiqua un peu avant de renvoyer Guilhem accomplir sa tâche convenablement. Celui-ci, bien qu'il ne connût pas vraiment de motivation, s'en retourna chercher dans les environs de la tanière. Après quelques jours d'errance, il entendit un bruit de grognement à quelques cent coudées devant lui. La forêt était touffue à cet endroit et Guilhem écarta quelques branchages afin d'apercevoir l'animal qui rugissait maintenant; il tomba face à une scène dramatique.

Un loup couvert de sang déchirait les entrailles d'un cerf qui, certainement, avait été majestueux de son vivant. Non loin, une femelle, blessée et le ventre gonflé par la grossesse, essayait de s'enfuir. Le canidé, après avoir vidé le corps du premier cerf, s'approcha, langue pendante et bavante, de la femelle enceinte; celle-ci, paniquée, boîta un peu avant de s'effondrer. Guilhem, révolté par cet évènement, saisit une pierre très pointue et la lança de toutes ses forces vers le loup.

Mais il manqua sa cible, et de loin; il atteignit la proie à la tête.
— Gárn! Jè n'äï þàs dè chãncë.

Le loup, considérant que la femelle ne pourrait plus s'enfuir, se retourna vers le Béonide. Ce dernier, plus ou moins énervé, se jeta sur lui et immobilisa rapidement sa mâchoire. Il s'apprêta à la lui défoncer d'un coup de poing, afin qu'il ne puisse jamais plus manger autre chose que du bouillon... Mais il se souvint de sa mission, et sans lâcher les crocs de l'animal, lui flatta le dos avant d'essuyer sa main dans l'herbe.
— Petïté ôrdürê. Tû ës þleín dê säñg.

Le loup, terrorisé, réussit à se dégager et tenta de s'enfuir. Mais Guilhem fut plus rapide et l'écrasa au sol au moment où il allait bondir hors de portée.

Il ne bougea plus de la journée. Mimant tant bien que mal la douceur, l'alchimiste calma peu à peu la bête, dont la respiration devint graduellement plus régulière. Au matin, Guilhem relâcha son étreinte. Le loup se dégourdit un peu les pattes, mangea des restes de la veille et s'assit devant son nouvel ami.
— Qûöî? Qû'est-çé qûe tû ättëñds? demanda Guilhem.
Apparemment, le loup attendait des ordres.
— Mäïs je në såis þas, møì. Fâìs çè qúê tú vèûx! Tû n'es pàs môn êsçlâvê.

Le loup disparut lentement entre les branchages et Guilhem n'en eut plus jamais de nouvelles. Certes, il put vaguement deviner, plusieurs semaines plus tard, que Yamaël en était devenu le maître à part entière pour se venger de sa précédente maladresse, et que le vieil Elrond l'avait finalement rossé. Libertad (Guilhem avait donné ce nom au hasard à la bête) avait, dit-on, déambulé quelques heures après le combat, mortellement blessé par le chasseur; puis il était décédé dans un marais, renversé par un orignal.

Dommage, il n'était pas mort libre.

[Guilhem]

Yamaël, rouge de colère, claudiqua un peu avant de renvoyer Guilhem accomplir sa tâche convenablement. Celui-ci, bien qu'il ne connût pas vraiment de motivation, s'en retourna chercher dans les environs de la tanière. Après quelques jours d'errance, il entendit un bruit de grognement à quelques cent coudées devant lui. La forêt était touffue à cet endroit et Guilhem écarta quelques branchages afin d'apercevoir l'animal qui rugissait maintenant; il tomba face à une scène dramatique.

Un loup couvert de sang déchirait les entrailles d'un cerf qui, certainement, avait été majestueux de son vivant. Non loin, une femelle, blessée et le ventre gonflé par la grossesse, essayait de s'enfuir. Le canidé, après avoir vidé le corps du premier cerf, s'approcha, langue pendante et bavante, de la femelle enceinte; celle-ci, paniquée, boîta un peu avant de s'effondrer. Guilhem, révolté par cet évènement, saisit une pierre très pointue et la lança de toutes ses forces vers le loup.

Mais il manqua sa cible, et de loin; il atteignit la proie à la tête.
— Gárn! Jè n'äï þàs dè chãncë.

Le loup, considérant que la femelle ne pourrait plus s'enfuir, se retourna vers le Béonide. Ce dernier, plus ou moins énervé, se jeta sur lui et immobilisa rapidement sa mâchoire. Il s'apprêta à la lui défoncer d'un coup de poing, afin qu'il ne puisse jamais plus manger autre chose que du bouillon... Mais il se souvint de sa mission, et sans lâcher les crocs de l'animal, lui flatta le dos avant d'essuyer sa main dans l'herbe.
— Petïté ôrdürê. Tû ës þleín dê säñg.

Le loup, terrorisé, réussit à se dégager et tenta de s'enfuir. Mais Guilhem fut plus rapide et l'écrasa au sol au moment où il allait bondir hors de portée.

Il ne bougea plus de la journée. Mimant tant bien que mal la douceur, l'alchimiste calma peu à peu la bête, dont la respiration devint graduellement plus régulière. Au matin, Guilhem relâcha son étreinte. Le loup se dégourdit un peu les pattes, mangea des restes de la veille et s'assit devant son nouvel ami.
— Qûöî? Qû'est-çé qûe tû ättëñds? demanda Guilhem.
Apparemment, le loup attendait des ordres.
— Mäïs je në såis þas, møì. Fâìs çè qúê tú vèûx! Tû n'es pàs môn êsçlâvê.

Le loup disparut lentement entre les branchages et Guilhem n'en eut plus jamais de nouvelles. Certes, il put vaguement deviner, plusieurs semaines plus tard, que Yamaël en était devenu le maître à part entière pour se venger de sa précédente maladresse, et que le vieil Elrond l'avait finalement rossé. Libertad (Guilhem avait donné ce nom au hasard à la bête) avait, dit-on, déambulé quelques heures après le combat, mortellement blessé par le chasseur; puis il était décédé dans un marais, renversé par un orignal.

Dommage, il n'était pas mort libre.

[moundaye]

suite de: http://xm.lost-oasis.net/ftopic3182.php


Lorsque Moundaye leva la tête, elle ne se trouvait plus qu’à une trentaine de pas de l’endroit où devait se trouver la silhouette aperçue. Mais il n’y avait rien ! Rien à part un petit amoncellement de roches d’un mètre à peine de haut…
Leurs sens avaient du être trompés.

Cependant, elle et sa louve venaient de s’engager sur l’un des deux chemins qui leur étaient offerts.
A quoi bon faire chemin arrière ! Ce passage valait certainement tout autant que l’autre.

Mais la marche, si courte soit-elle, avait été harassante. Accablée par la chaleur, elle profita de l’ombre des rochers pour se reposer.


Au bout d’une autre heure de marche, elle offrit ses dernières réserves d’eau à la louve qui mourait de soif. Elle-même commençait à avoir des vertiges.
Moundaye n’avait pas d’autres choix que de se résoudre, malgré les risques, à boire l’eau du ruisseau qui coulait à quelques pas d’elle.

L’eau était fraîche malgré le soleil qui tapait fort. Mais elle avait un goût étrange. Moundaye ne pu dire si elle était ou non viciée, mais elle avait seulement un goût différent de celui auquel elle était habituée.

Pourtant il ne fallu pas plus de quelques gorgées pour que Moundaye se retrouve au sol, inanimée.

Etait-ce l’eau, le soleil ou bien la fatigue qui lui avait fait perdre connaissance ?
Qu’importait !
Elle était seule, incapable de se défendre, dans un lieu inconnu et où personne ne viendrait la secourir, pas même la louve qui était presque aussi éreintée qu’elle par ce voyage.
_________________
cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

suite de: http://xm.lost-oasis.net/ftopic3182.php


Lorsque Moundaye leva la tête, elle ne se trouvait plus qu’à une trentaine de pas de l’endroit où devait se trouver la silhouette aperçue. Mais il n’y avait rien ! Rien à part un petit amoncellement de roches d’un mètre à peine de haut…
Leurs sens avaient du être trompés.

Cependant, elle et sa louve venaient de s’engager sur l’un des deux chemins qui leur étaient offerts.
A quoi bon faire chemin arrière ! Ce passage valait certainement tout autant que l’autre.

Mais la marche, si courte soit-elle, avait été harassante. Accablée par la chaleur, elle profita de l’ombre des rochers pour se reposer.


Au bout d’une autre heure de marche, elle offrit ses dernières réserves d’eau à la louve qui mourait de soif. Elle-même commençait à avoir des vertiges.
Moundaye n’avait pas d’autres choix que de se résoudre, malgré les risques, à boire l’eau du ruisseau qui coulait à quelques pas d’elle.

L’eau était fraîche malgré le soleil qui tapait fort. Mais elle avait un goût étrange. Moundaye ne pu dire si elle était ou non viciée, mais elle avait seulement un goût différent de celui auquel elle était habituée.

Pourtant il ne fallu pas plus de quelques gorgées pour que Moundaye se retrouve au sol, inanimée.

Etait-ce l’eau, le soleil ou bien la fatigue qui lui avait fait perdre connaissance ?
Qu’importait !
Elle était seule, incapable de se défendre, dans un lieu inconnu et où personne ne viendrait la secourir, pas même la louve qui était presque aussi éreintée qu’elle par ce voyage.
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

Moundaye était ainsi inconsciente et incapable de poursuivre son voyage, sa quête sans but.

Elle semblait revenir par moment à un faible niveau de conscience, bien que son corps ne soit plus disposé à esquisser le moindre mouvement.

Elle n’avait plus aucune notion du temps.
Depuis combien de temps réussissait-elle à survivre au milieu de cette chaleur qu’elle sentait lui brûler le peau.
Elle aurait tout donnée pour pouvoir rouler jusqu’au ruisseau et sentir l’eau fraîche apaiser sa peau.

Etait-ce l’effet de son imagination ou son souhait venait-il d’être réalisé par une magie miraculeuse ?
Elle avait senti son corps s’éloigner du contact ardent du sol et se sentait ballottée.
Ballottée avec douceur, mais accompagnant les moindres irrégularités du terrain comme si elle flottait à la surface de l’eau qui serpentait à travers les obstacles que dressaient les collines.

Mais, c’était étrange.
Elle ne ressentait aucune sensation de fraîcheur ou de frôlement de l’eau contre sa peau.

Elle n’arrivait toujours pas à bouger ni même à ouvrir les yeux. Elle ne parvenait pas à comprendre ce qui lui arrivait.

Elle entendit soudain le son de pierres qui roulaient sur le sol et les pas précipités de quelqu’un qui trébucait sur ce terrain instable.

Une chute.
Un choc violent contre sa nuque.

Et puis…
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

Moundaye était ainsi inconsciente et incapable de poursuivre son voyage, sa quête sans but.

Elle semblait revenir par moment à un faible niveau de conscience, bien que son corps ne soit plus disposé à esquisser le moindre mouvement.

Elle n’avait plus aucune notion du temps.
Depuis combien de temps réussissait-elle à survivre au milieu de cette chaleur qu’elle sentait lui brûler le peau.
Elle aurait tout donnée pour pouvoir rouler jusqu’au ruisseau et sentir l’eau fraîche apaiser sa peau.

Etait-ce l’effet de son imagination ou son souhait venait-il d’être réalisé par une magie miraculeuse ?
Elle avait senti son corps s’éloigner du contact ardent du sol et se sentait ballottée.
Ballottée avec douceur, mais accompagnant les moindres irrégularités du terrain comme si elle flottait à la surface de l’eau qui serpentait à travers les obstacles que dressaient les collines.

Mais, c’était étrange.
Elle ne ressentait aucune sensation de fraîcheur ou de frôlement de l’eau contre sa peau.

Elle n’arrivait toujours pas à bouger ni même à ouvrir les yeux. Elle ne parvenait pas à comprendre ce qui lui arrivait.

Elle entendit soudain le son de pierres qui roulaient sur le sol et les pas précipités de quelqu’un qui trébucait sur ce terrain instable.

Une chute.
Un choc violent contre sa nuque.

Et puis…
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

Elle avait mal à la tête.
Ce fut la douleur qui l’éveilla.
Elle se souvint. Cette étrange sensation de flotter sans être dans l’eau, et puis la chute.

Mais à présent tout s’expliquait dans son esprit, car elle les sentait à présent. Ces deux bras qui la posaient délicatement sur un sol frais et lisse.

Elle entendait toujours l’eau du ruisseau. Et elle la senti lorsque quelqu’un lui mouilla le visage. Sa peau, elle s’en rendait compte à présent, la faisait atrocement souffrir, tellement elle avait été attaquée par le soleil.

La fraîcheur était apaisante et la douleur harassante. Deux sensations contraires qui plongèrent Moundaye dans un nouveau sommeil. Un long sommeil, très long sommeil.

-« Vous voilà enfin rassemblés… destinée à accomplir…
- Quelle voix étrange. Et que dit-elle ? Je ne comprends pas tout …
- … combattre de grands périls … valeur aux Dieux…
- Les dieux ?! Oui je suis prêtresse de Thor. Mais pourquoi cette voix parle t’elle des Dieux ?
- … épreuves… puissance de votre bras … mental … sagesse…
- Mais de quoi parle t’il donc ? Pourquoi si bas ? Je n’entends pas ! je ne comprend pas !
- … loup … épreuve sera considérée comme réalisée.

- Quel rêve étrange. Cette voix, si lointain mais pourtant si poche, dans ma tête, qui s’adresse à mon esprit et à … à qui donc ? Qui étaient les autres personnes à qui ce message était également destiné ?"
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

Elle avait mal à la tête.
Ce fut la douleur qui l’éveilla.
Elle se souvint. Cette étrange sensation de flotter sans être dans l’eau, et puis la chute.

Mais à présent tout s’expliquait dans son esprit, car elle les sentait à présent. Ces deux bras qui la posaient délicatement sur un sol frais et lisse.

Elle entendait toujours l’eau du ruisseau. Et elle la senti lorsque quelqu’un lui mouilla le visage. Sa peau, elle s’en rendait compte à présent, la faisait atrocement souffrir, tellement elle avait été attaquée par le soleil.

La fraîcheur était apaisante et la douleur harassante. Deux sensations contraires qui plongèrent Moundaye dans un nouveau sommeil. Un long sommeil, très long sommeil.

-« Vous voilà enfin rassemblés… destinée à accomplir…
- Quelle voix étrange. Et que dit-elle ? Je ne comprends pas tout …
- … combattre de grands périls … valeur aux Dieux…
- Les dieux ?! Oui je suis prêtresse de Thor. Mais pourquoi cette voix parle t’elle des Dieux ?
- … épreuves… puissance de votre bras … mental … sagesse…
- Mais de quoi parle t’il donc ? Pourquoi si bas ? Je n’entends pas ! je ne comprend pas !
- … loup … épreuve sera considérée comme réalisée.

- Quel rêve étrange. Cette voix, si lointain mais pourtant si poche, dans ma tête, qui s’adresse à mon esprit et à … à qui donc ? Qui étaient les autres personnes à qui ce message était également destiné ?"
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

Pour la première fois depuis plusieurs jours, Moundaye sembla parfaitement réveillée.

Elle scruta le lieu où elle avait échouée. Elle pensa d’abord à une caverne. Mais à y mieux regarder, les murs étaient constitués d’un assemblage de pierres soigneusement agencées et non d’un bloc de roche pure.

Le sol était de terre battue et elle était couchée sur une sorte de lit de branchages et de fougères.

Sa louve dormait paisiblement à côté d’elle. Elle paraissait être en meilleure santé, sa peau ne pendait plus comme avant. Son ventre s'était même légèrement regonflé.

Dirigeant son regard vers l’ouverture par laquelle entrait une lumière crépusculaire, Moundaye entrevit une silhouette se déplaçant autour d’un maigre feu de camp.
La silhouette paraissait affairée et sorti de son champ de vision. Voulant se tourner pour mieux voir, elle émit un gémissement de douleur ? Une douleur qui émanait de toute la surface de son corps.

En effet, elle avait été entièrement empaquetée grâce à un enroulement de bandelettes en dessous desquelles suintait une sorte de pommade verdâtre.
Malgré l’aspect de la substance, elle compris que sans elle, elle aurait hurlée de douleur tant sa peau brûlée la faisait souffrir.

Incapable de bouger ni d’ouvrir la bouche, l’humaine fini par se rendormir.
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

Pour la première fois depuis plusieurs jours, Moundaye sembla parfaitement réveillée.

Elle scruta le lieu où elle avait échouée. Elle pensa d’abord à une caverne. Mais à y mieux regarder, les murs étaient constitués d’un assemblage de pierres soigneusement agencées et non d’un bloc de roche pure.

Le sol était de terre battue et elle était couchée sur une sorte de lit de branchages et de fougères.

Sa louve dormait paisiblement à côté d’elle. Elle paraissait être en meilleure santé, sa peau ne pendait plus comme avant. Son ventre s'était même légèrement regonflé.

Dirigeant son regard vers l’ouverture par laquelle entrait une lumière crépusculaire, Moundaye entrevit une silhouette se déplaçant autour d’un maigre feu de camp.
La silhouette paraissait affairée et sorti de son champ de vision. Voulant se tourner pour mieux voir, elle émit un gémissement de douleur ? Une douleur qui émanait de toute la surface de son corps.

En effet, elle avait été entièrement empaquetée grâce à un enroulement de bandelettes en dessous desquelles suintait une sorte de pommade verdâtre.
Malgré l’aspect de la substance, elle compris que sans elle, elle aurait hurlée de douleur tant sa peau brûlée la faisait souffrir.

Incapable de bouger ni d’ouvrir la bouche, l’humaine fini par se rendormir.
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

(presque un an après, la suite et fin de ce foutu rp tombé au fin fond d'un gouffre mais qui explique pourquoi je suis restée de long mois dans les terres démones sans pour autant vraiment faire parti du peuple démon)

Les jours passèrent.
Elles étaient soignées par une créature dont le visage était masqué par un large capuchon. Ce furent ses mains qui trahirent la nature de leur bienfaiteur. Elles ne ressemblaient pas à des mains d’humain, mais d’avantage à celles d’un démon.

Etrangement, alors qu’humains et démons éprouvaient une haine viscérales les uns pour les autres, ce démon ne fit aucun mal à Moundaye ni à la louve.
Il faisait seulement le nécessaire pour qu’elles ne meurent pas. Et dans l'atmosphère relativement fraîche et apaisante de la modeste demeure, elles semblaient reprendre des forces. La louve gambadait déjà aux alentours.

La jeune femme ne souffrait plus de la soif, de ses brûlures ni même de la fatigue due au voyage. Mais son esprit n’était toujours pas en paix. Elle ne comprenait pas pourquoi elle émettait tant de doutes sur sa foi en Thor, et par delà ses croyances elle s’interrogeait sur les bases qui soutenaient, unifiaient le peuple humain.
Si elle remettait en question les fondements mêmes de sa civilisation, pouvait-elle encore prétendre appartenir à la nation humaine ?

Tout en réfléchissant à cela, elle acquit la conviction qu’elle n’avait pas atterri au beau milieu des terres démones pour rien. Peut-être que ce démon qui l’avait sauvée l’aiderait à répondre à ses questions, calmer ses angoisses ou au contraire les confirmer.
_________________
cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

(presque un an après, la suite et fin de ce foutu rp tombé au fin fond d'un gouffre mais qui explique pourquoi je suis restée de long mois dans les terres démones sans pour autant vraiment faire parti du peuple démon)

Les jours passèrent.
Elles étaient soignées par une créature dont le visage était masqué par un large capuchon. Ce furent ses mains qui trahirent la nature de leur bienfaiteur. Elles ne ressemblaient pas à des mains d’humain, mais d’avantage à celles d’un démon.

Etrangement, alors qu’humains et démons éprouvaient une haine viscérales les uns pour les autres, ce démon ne fit aucun mal à Moundaye ni à la louve.
Il faisait seulement le nécessaire pour qu’elles ne meurent pas. Et dans l'atmosphère relativement fraîche et apaisante de la modeste demeure, elles semblaient reprendre des forces. La louve gambadait déjà aux alentours.

La jeune femme ne souffrait plus de la soif, de ses brûlures ni même de la fatigue due au voyage. Mais son esprit n’était toujours pas en paix. Elle ne comprenait pas pourquoi elle émettait tant de doutes sur sa foi en Thor, et par delà ses croyances elle s’interrogeait sur les bases qui soutenaient, unifiaient le peuple humain.
Si elle remettait en question les fondements mêmes de sa civilisation, pouvait-elle encore prétendre appartenir à la nation humaine ?

Tout en réfléchissant à cela, elle acquit la conviction qu’elle n’avait pas atterri au beau milieu des terres démones pour rien. Peut-être que ce démon qui l’avait sauvée l’aiderait à répondre à ses questions, calmer ses angoisses ou au contraire les confirmer.
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

Les jours passaient et se firent semaines. La louve restait à l’ombre de la cabane et ne sortait qu’au crépuscule, prendre l’air en compagnie de sa maîtresse. Elle ne sautait plus entre les rochers, alourdie par son ventre plein.
Elle était proche du terme. Le souci que Moundaye se faisait pour la louve lui avait vidé la tête et oublié ses peurs, ses interrogations. Elle prenait soin de son amie qui l’avait suivi jusqu’à ces terres desséchées, loin des siens.

La mise bas ne se fit pas attendre. Mais les choses ne se passèrent pas aussi bien qu’elles auraient dues. Ce fût long et difficile, éreintant pour la louve qui en ressorti très affaiblie.
Le louveteau était une femelle en fort bonne santé. Moundaye ne lui choisit pas de nom ; l’usage et le temps s’en chargeraient.
Dès qu’elle le pu la petite boule de poils s’accrocha aux mamelles de sa mère et téta jusqu’à plus soif.

La louve ne se rétablissait pas vraiment. Au contraire, elle sembla littéralement se dessécher. Ses yeux devinrent vides et se collèrent de pus. Son bas ventre fini même par s’infecter malgré les soins pris.

A l’agonie, elle parut souffrir énormément.
Ne pouvant le supporter, Moundaye fit faire un tour complet au cou de la louve, avant de s’évanouir de chagrin.


Vous avez réussi … prouvé votre puissance physique … mais les Dieux ne se basent pas que sur la force pour accorder leurs faveurs … prouvez votre puissance magique … dresser un loup … je reviendrai.

Encore cette maudite voix qui venait déranger son sommeil.
En quoi mettre fin aux souffrances d’un être cher pouvait avoir quelque attrait aux yeux des dieux ?
Et dresser un loup… bien sûr il lui faudrait veiller sur la boule de poils dont elle avait hérité la charge, à condition que celle-ci puisse survivre sans le lait de sa mère.
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cui cui cui cui!!!
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[moundaye]

Les jours passaient et se firent semaines. La louve restait à l’ombre de la cabane et ne sortait qu’au crépuscule, prendre l’air en compagnie de sa maîtresse. Elle ne sautait plus entre les rochers, alourdie par son ventre plein.
Elle était proche du terme. Le souci que Moundaye se faisait pour la louve lui avait vidé la tête et oublié ses peurs, ses interrogations. Elle prenait soin de son amie qui l’avait suivi jusqu’à ces terres desséchées, loin des siens.

La mise bas ne se fit pas attendre. Mais les choses ne se passèrent pas aussi bien qu’elles auraient dues. Ce fût long et difficile, éreintant pour la louve qui en ressorti très affaiblie.
Le louveteau était une femelle en fort bonne santé. Moundaye ne lui choisit pas de nom ; l’usage et le temps s’en chargeraient.
Dès qu’elle le pu la petite boule de poils s’accrocha aux mamelles de sa mère et téta jusqu’à plus soif.

La louve ne se rétablissait pas vraiment. Au contraire, elle sembla littéralement se dessécher. Ses yeux devinrent vides et se collèrent de pus. Son bas ventre fini même par s’infecter malgré les soins pris.

A l’agonie, elle parut souffrir énormément.
Ne pouvant le supporter, Moundaye fit faire un tour complet au cou de la louve, avant de s’évanouir de chagrin.


Vous avez réussi … prouvé votre puissance physique … mais les Dieux ne se basent pas que sur la force pour accorder leurs faveurs … prouvez votre puissance magique … dresser un loup … je reviendrai.

Encore cette maudite voix qui venait déranger son sommeil.
En quoi mettre fin aux souffrances d’un être cher pouvait avoir quelque attrait aux yeux des dieux ?
Et dresser un loup… bien sûr il lui faudrait veiller sur la boule de poils dont elle avait hérité la charge, à condition que celle-ci puisse survivre sans le lait de sa mère.
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cui cui cui cui!!!
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[moundaye]

Quand elle se réveilla, Moundaye vit le démon penché sur la petite louve. Elle pris peur et tenta de l’en éloigner avant de comprendre qu’il la regardait simplement manger.

Partout dans la demeure, autour du feu on pouvait voir de grandes variétés de plantes dignes des plus beaux herbiers démoniaques. Associant leurs effets, le démon avait préparé un breuvage qui comblerait une partie des carences de la jeune louve. Elle vit même, attachés sous un arbuste, une sorte de chèvre et son petit.

Au bout de quelques temps, la louve vint d’elle même se placer au creux du bras de Moundaye la nuit. Elle montrait ainsi sa confiance et l’acceptait comme protectrice. Elle l'avait en quelque sorte dressée, même si là n'était pas son intention

Cette nuit là Moundaye entendit à nouveau la voix qui avait déjà perturbé son sommeil par deux fois. Mais elle ne parvient pas à saisir le sens des paroles. Elle n’y semblait plus aussi sensible.
Même si son cœur était encore humain, elle semblait s’être lassée de la vie qu’elle menait à Midgard, aux temples…
Son esprit c'était éloigné de ses préoccupations, et elle commençait à gouter à une vie simple, sans bataille ni temple ni dieu à prier. Loin de tout, elle sembla vivre quelques temps dans ce qui ressemblait un bonheur simple et innocent.


Moundaye resta habiter plusieurs mois chez ce démon -4 ou 5 mois entre le moment où il l’avait recueilli et le moment où elle le quitta dans de tristes adieux, laissant la jeune louve à ses soins.
Elle ne vit aucune des batailles des armées démones. Elle s’interrogea sur le rôle de Diablo au sein du peuple démon, en discuta avec le démon. Elle en vint à se poser les mêmes questions que pour Thor et les humains.
Ce fût ce qui précipita son départ, avec ces questions revinrent ses souvenirs et une certaine nostalgie du peuple humain, des amitiés qu’elle avait liés, et aussi Snaker son mari.
Il s’était absenté et il n’avait fallu que quelques semaines à Moundaye pour sombrer dans la mélancolie et entreprendre son long voyage. Il lui tardait de rentrer pour avoir de ses nouvelles.
Lors de son retour à la cité humaine, elle reçu en effet des nouvelles. Malheureusement ce n’étaient pas celles escomptées…

FIN de ma part dans ce rp... la suite au pmu, et peut-être un jour parmis les histoires et récits divers
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

Quand elle se réveilla, Moundaye vit le démon penché sur la petite louve. Elle pris peur et tenta de l’en éloigner avant de comprendre qu’il la regardait simplement manger.

Partout dans la demeure, autour du feu on pouvait voir de grandes variétés de plantes dignes des plus beaux herbiers démoniaques. Associant leurs effets, le démon avait préparé un breuvage qui comblerait une partie des carences de la jeune louve. Elle vit même, attachés sous un arbuste, une sorte de chèvre et son petit.

Au bout de quelques temps, la louve vint d’elle même se placer au creux du bras de Moundaye la nuit. Elle montrait ainsi sa confiance et l’acceptait comme protectrice. Elle l'avait en quelque sorte dressée, même si là n'était pas son intention

Cette nuit là Moundaye entendit à nouveau la voix qui avait déjà perturbé son sommeil par deux fois. Mais elle ne parvient pas à saisir le sens des paroles. Elle n’y semblait plus aussi sensible.
Même si son cœur était encore humain, elle semblait s’être lassée de la vie qu’elle menait à Midgard, aux temples…
Son esprit c'était éloigné de ses préoccupations, et elle commençait à gouter à une vie simple, sans bataille ni temple ni dieu à prier. Loin de tout, elle sembla vivre quelques temps dans ce qui ressemblait un bonheur simple et innocent.


Moundaye resta habiter plusieurs mois chez ce démon -4 ou 5 mois entre le moment où il l’avait recueilli et le moment où elle le quitta dans de tristes adieux, laissant la jeune louve à ses soins.
Elle ne vit aucune des batailles des armées démones. Elle s’interrogea sur le rôle de Diablo au sein du peuple démon, en discuta avec le démon. Elle en vint à se poser les mêmes questions que pour Thor et les humains.
Ce fût ce qui précipita son départ, avec ces questions revinrent ses souvenirs et une certaine nostalgie du peuple humain, des amitiés qu’elle avait liés, et aussi Snaker son mari.
Il s’était absenté et il n’avait fallu que quelques semaines à Moundaye pour sombrer dans la mélancolie et entreprendre son long voyage. Il lui tardait de rentrer pour avoir de ses nouvelles.
Lors de son retour à la cité humaine, elle reçu en effet des nouvelles. Malheureusement ce n’étaient pas celles escomptées…

FIN de ma part dans ce rp... la suite au pmu, et peut-être un jour parmis les histoires et récits divers
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