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[Rhalph]

Les premières bribes de pensées se formèrent à nouveau dans le cerveau de Rhalph. Cela faisait deux mois qu'il s'était retiré de ce monde, s'endormant, fusionnant avec la terre, acquérant la dureté et l'immobilité d'une roche.
Bientôt, ses pensées s'étaient faites disparses, pour finalement finir par le quitter, le laissant là à l'état de minéral, invisible aux yeux de tous.

Mais un béonide, si las soit-il, ne peut pas rester éternellement hors du temps et du combat.

Aussi, Rhalph avait fini par se réveiller. De pierre, ses muscles avaient lentement repris vie. De solide, son sang était à nouveau devenu liquide, et recommençait à couler dans ses veines.

Rhalph ouvrit pour la première fois ses yeux depuis ce qui lui paraissait une éternité. Il se sentait renaître. Le fluide vital du monde circulait autour de lui, se condensant peu à peu dans ses mains. Sa fourrure s'hérissait à cause de l'électricité qui s'y accumulait.
Il sourit : il semblait que la magie, auquel il avait fini par consacrer toute son énergie, ne l'avait pas quitté.

Il regarda autour de lui : Au loin, une forteresse, le fanion humain flottant à son sommet.
Un rictus remplaça son sourire, et il commença à marcher, désireux de sentir à nouveau sa force, désireux d'être à nouveau capable de canaliser sa magie en arcs d'électricité dévastateurs.

Il arriva devant les murs, qu'il pulvérisa en quelques impulsions télékinésiques.
L'électricité continuait à s'accumuler. Il arriva devant les portes de la forteresse, gardées par quelques humains. Il condensa la foudre en un seul point, entre ses mains et son torse, puis envoya la boule ainsi chargée vers Gnondpom, un des humains qui se trouvaient là. L'instant d'après, les cendres de celui-ci flottaient lentement dans les airs, dispersées au gré du vent.
Rhalph se débarassa de la même manière des autres humains qui gardaient la forteresse. Le fait qu'il avait été lui même humain pendant la majeure partie de sa vie ne lui traversa même pas l'esprit : seul devant la forteresse, il regardait les mercenaires qui s'étaient retranchés à l'intérieur et qui commençaient à l'attaquer.
Son excitation toujours plus grande, il ne vit pas la fatigue le gagner peu à peu. Après avoir supprimé une dizaine de mercenaires et encaissé quelques coups sans grand dommage, il tomba à genoux, essoufflé, incapable d'esquisser ne serait-ce qu'un seul geste.

Une douleur immense le fit hurler : un démon, beric, profitait de sa faiblesse et tentait de le tuer. Dans un dernier effort, Rhalph réunit les ultimes bribes de magie qui subsistaient en lui et déchargea la foudre sur beric, lui infligeant de graves blessures. Mais beric était loin d'être mort : Rhalph tomba à terre, terrassé par un nouveau coup.

Son âme quitta son corps, comme cela avait été le cas de nombreuses fois avant sa renaissance, puis gagna les sphères supérieures.
Elle commença alors à se densifier, redescendant les sphères une à une, se condensant de plus en plus, jusqu'à regagner le monde physique, formant à nouveau le corps de Rhalph.

Il se releva : il était prêt à recommencer le combat.
_________________
Mõñ cöurrõúx ëst aùssï þrômpt et púìssåñt qùë mã mågíé.

[Rhalph]

Les premières bribes de pensées se formèrent à nouveau dans le cerveau de Rhalph. Cela faisait deux mois qu'il s'était retiré de ce monde, s'endormant, fusionnant avec la terre, acquérant la dureté et l'immobilité d'une roche.
Bientôt, ses pensées s'étaient faites disparses, pour finalement finir par le quitter, le laissant là à l'état de minéral, invisible aux yeux de tous.

Mais un béonide, si las soit-il, ne peut pas rester éternellement hors du temps et du combat.

Aussi, Rhalph avait fini par se réveiller. De pierre, ses muscles avaient lentement repris vie. De solide, son sang était à nouveau devenu liquide, et recommençait à couler dans ses veines.

Rhalph ouvrit pour la première fois ses yeux depuis ce qui lui paraissait une éternité. Il se sentait renaître. Le fluide vital du monde circulait autour de lui, se condensant peu à peu dans ses mains. Sa fourrure s'hérissait à cause de l'électricité qui s'y accumulait.
Il sourit : il semblait que la magie, auquel il avait fini par consacrer toute son énergie, ne l'avait pas quitté.

Il regarda autour de lui : Au loin, une forteresse, le fanion humain flottant à son sommet.
Un rictus remplaça son sourire, et il commença à marcher, désireux de sentir à nouveau sa force, désireux d'être à nouveau capable de canaliser sa magie en arcs d'électricité dévastateurs.

Il arriva devant les murs, qu'il pulvérisa en quelques impulsions télékinésiques.
L'électricité continuait à s'accumuler. Il arriva devant les portes de la forteresse, gardées par quelques humains. Il condensa la foudre en un seul point, entre ses mains et son torse, puis envoya la boule ainsi chargée vers Gnondpom, un des humains qui se trouvaient là. L'instant d'après, les cendres de celui-ci flottaient lentement dans les airs, dispersées au gré du vent.
Rhalph se débarassa de la même manière des autres humains qui gardaient la forteresse. Le fait qu'il avait été lui même humain pendant la majeure partie de sa vie ne lui traversa même pas l'esprit : seul devant la forteresse, il regardait les mercenaires qui s'étaient retranchés à l'intérieur et qui commençaient à l'attaquer.
Son excitation toujours plus grande, il ne vit pas la fatigue le gagner peu à peu. Après avoir supprimé une dizaine de mercenaires et encaissé quelques coups sans grand dommage, il tomba à genoux, essoufflé, incapable d'esquisser ne serait-ce qu'un seul geste.

Une douleur immense le fit hurler : un démon, beric, profitait de sa faiblesse et tentait de le tuer. Dans un dernier effort, Rhalph réunit les ultimes bribes de magie qui subsistaient en lui et déchargea la foudre sur beric, lui infligeant de graves blessures. Mais beric était loin d'être mort : Rhalph tomba à terre, terrassé par un nouveau coup.

Son âme quitta son corps, comme cela avait été le cas de nombreuses fois avant sa renaissance, puis gagna les sphères supérieures.
Elle commença alors à se densifier, redescendant les sphères une à une, se condensant de plus en plus, jusqu'à regagner le monde physique, formant à nouveau le corps de Rhalph.

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[Dagrrim]

Une Légende vient de renaitre à ce monde...
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Dagrrim, Chevalier Equitable et Grande Gueule devant l'Eternel
Représentant du Peuple Nain j'ai offert mes talents de Mage-Forgeron au peuple Centaure
C'est mon point de vue et je le partage

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