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[Nathair]

La Nuit !

…un petit hanneton qui cour dans la mousse gigantesque verte et sombre…
sensation de piétinement de démangeaison, phobie, obsession, …

La Lune Bleue, pâle et claire…, comme régnant au delà des nuages disait au vent un souffle !
La terre élevait de l’humidité de l’eau marécageant les jardins-rondes des Grands Arbres…

Un corps a moitié émergé flotte, nu, décharné… exsangue et froid… inerte
La pensée, la vision, la vérité : la Conscience… sa Conscience

« J’ai bu, J’ai bu l’Eau ! »

Et des images commencèrent créer/recréer ; des souvenirs, une mémoire, un passé…
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Entête, Humidité, Aliénation

[Nathair]

...
bien des couleurs, bien des raisons
perdu
les yeux qu'on révulse au fond
le couloir infini se fond.. la fin
...l'espace et soudain
la folie trépasse l'espèce
humain, moindre don
seule peine chair
pardonne
l'Ame de L'Homme
comme pierre
coeur calciné
poussière
libre non au clair
mais souffle dillution
Etre l'eau l'air
en faire en aile en nage
renaitre...
d'une rage ou d'une colère...
la magie devient comète
et l'enfer,
la lumière
...
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Entête, Humidité, Aliénation

[Nathair]

... et d'une et en dune, d'une et un...Le Néant

Que vous ne puissiez le concevoir, le percevoir...vraiment!
Jaillit de l'instant, après choir, déchéant
D'une non-lumière bizarre*... un enfant présent
Au monde... naissant de neuf éclats dansant
En l'oeil blanc... l'oeuf noir du serpent
Nathair n'eut choix de merveille... ni d'arc en ciel
Et au delà cherchant le silence de ses chants
Séchant les larmes de ces infants
Ô fortune! au Soleil brûlant ce qui saigne
L'eau me révèle... le visage du Rêve
Et l'ondée soudaine... achêve mon commencement
Qu'elle est belle... cette mer! Cet Océan... m'appelle
Et le vent me traine... dans le sable vivant
L'ère, le temps, des tempêtes des trompettes d'argent
Et de l'or des comètes... au phénomène troublant
Les pauvres, les prophètes... et les cent pas faisant
Paladins et Faisans... passant... repas et troubles fêtes
Patient... Faites!
Des mots une omellette, des morts une odellette
Homme Humble, Je regrette... et absolument
J'accepte ! le défaut de ce qu'on me prète
L'essence du scient, l'os de mon séant
Tenant aux miettes de ma chair maintenant
Au reste de l'Archan* de l'Archer des poètes

Le Mystère de ce qui ne peut-être
noir ou blanc, rouge ou bleu...
et l'Origine de ce qui est toujours commencement!
Du naitre de l'espoir ou du pouvoir du n'être...et puis...
croire... :

"Que ne suis-je rien qu'un instant!?
...que ne suit rien, invisible et certain
Mais je vois, je vais.... bien... !
Le petit chemin serpente et je me perd ! Enfin...
comme tout était rien... et qu'il n'y a que libre
qu'on se souvient...

Mais vais-je commettre? où vais-je comète?

Peut-être par la fin de devoir, aller en fin? et de revoir... d'un destin
Qu'on n'atteste! Ô profondeur du vert intestin... disons...
qu'alors je n'en sais rien...
Si je suis, encore...si vieux et malheureux...
Toutes ces vies! ces maladies!

Il faudra que je vous dise un jour! une nuit ce sera mieux!
...quel enfant j'étais avant que tout... mais ce n'est rien.... ça va mieux...
je ne sais rien mais.... ça va mieux... je cherche... je voyage...et,
tant mieux!

[Nathair]

*écrit, en language accessible par tous les individus du mondeXM, par magie, sur le premier mur en face, en entrant dans le monde de Yaeth*

«  Je suis, ce qu'on pourrait sans doute appeler
un Homme
J'ai choisi la Magie parce qu'elle me permettait
D'altérer la réalité, et de créer des illusions
Dans les premiers ages de mon existence
Je m'en suis servie pour me dissimuler
Cacher mon vrai visage; à ce peuple
Qui ne respectait ni la différence, ni l'originalité
Et puis, je me suis réellement adapté, j'ai changé
Je suis devenu au fil du temps une entité
Entre quelque chose qui n'avait pas de corps
Et quelque chose qui ne pouvait etre compris
J'allais où l'intensité pouvait m'élever
Je n'étais ni convaincu, ni persuadé
J'allais, par la Magie elle-même, guidé
Et puis j'ai joué, j'ai joué à celui qui croyait
J'ai amplifié la foi en ce qui me paraissait
L'essence du danger: croire
Que quelque chose pouvait m'être
Croire que quelque chose peut nous être
En conscience, en foi, en volonté
Ces Dieux que je n'ai jamais pu tuer
Malgré ma rage refoullé, malgré
Cette presque haine qui me montrait
Instable, fou, et... mais cette folie
De part mon rang déjà avancé
Parmi ceux qui n'ont vu que pouvoir
Qui n'ont compris qu'intérêt... elle même
C'est trouvé respecté... mon art devint alors
Plus compliqué... il s'agissait de se rapprocher du coeur
Du coeur de cette haine, de cette folie
Qui n'avait jamais été miennes
Ce n'était que le reflet de ce monde dans lequel j'étais
Ce n'était que le masque que je portais
Aujourd'hui, je suis ici
Je suis connu sous le nom de Nathair
Et j'ai été élu diplomate des Humains
Assez recemment d'ailleurs
Comme certains d'entre ces proches ne l'ignorent
On ma confié un trésor et un devoir de représentation
Que faire? Je pourrais patienter... laisser le temps faire
Laisser chacun d'entre ces gens victimes
Du pouvoir et des affrontements
Trompés, manipulés, parfois même
Pour manquement à ce qu'ils osent nommer
La règle, le code ... de l'honneur
Quelqu'un de ces humains sait il au moins ce que c'est
Je ne sais pas... je ne les connais pas tous
Je n'ai approché que le coeur
Est-ce mal? Est ce bien
Ce que je sais c'est que je peux le juger
Je me sent d'humeur à donner... à tenter
Je les sent presque
Entendre le partage, la liberté... et puis
Je me sent allant vers un autre age
Oui! Je dois me retrouver
Je dois, à nouveau
Etre seul
Je vais m'exclure, consciemment, de mon plein gré
Et m'en aller vers les profondeurs de l'oubli
Comme si un temps, je n'avais jamais été
Comme si par ma volonté je n'avais provoqué aucun
Changement
Que n'avais jamais été, que passé ¤

[Nathair]

"ma foi... j'en suis bien revenu... de tout ça... ici, maintenant, je m'exclame tout bas... quelque part dans ce qui reste d'uniquement... dans ce que j'ai pu préserver d'individu... rhoo... comme je crois toujours qu'on ne me comprends pas... mieux valu que ce soit qu'on m'ignore... pourquoi croire que je pourrais les influencer, leur montrer une voie ou bien leur proposer des choix?... et d'ailleurs en ai-je le droit?... et puis vais-je assumer les conséquences des actions d'autrui? puis_je être chef? doit-il y avoir un chef? un chef? ils vont dire un guide, un mentor ou encore je ne sais quoi!... et puis à quoi bon?... tout ce que je fais, qu'elles que soient mes raisons, je le fais pour moi...

- alors voilà... mon pauvre Nathair! tu en es là... à te demander qui tu es ce que tu fais là... et tu ne pourras pas répondre à cette question tant que tu n'auras pas franchi le pas... celui qui mène vers l'existence et dans ton cas vers une autre vie... encore une... puisque renaitre apparait comme une libération... puisque... tu ne veux pas penser que tout ceci est censé et que tout a une signification... que tu crains que la logique devienne pour ton esprit une prison!

- non! tu mens! cela suffit... utiliser, ses souvenirs, son passé... pour justifier ses actes... et quoi d'autres? l'univers va t'il s'anyhiler si je cesse de croire? si je le crois? je ne suis rien qu'une partie de l'histoire passée et je songe qu'en l'avenir il n'y aura rien de changé... et puis... mourir est une sensation délicieuse... savourer chaque instant... je suis une étoile clignotante... je suis la respiration du vent froid... je suis quelque chose, quelque chose, de survivant... un balancier qui après la civilisation continue son mouvement... je ne suis pas comme vous! et j'étais là avant! quoi qu'en dise ma mémoire... cela existait!

...j'étais! je suis... "
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Entête, Humidité, Aliénation

[Nathair]

La nuit était encore jeune. Quelques lueurs rougeâtres s'échappaient du ciel en grand mouvement. De majustueux nuages denses et noirs, constamment changés par un vent puissant et silencieux, révélaient des formes monstrueuses et sans age avec une infinie précision et une célérité qui défiait le temps.

Il ne levait plus la tête depuis un moment !

L'individu encapuchonné qui avancait très lentement dans la poussière et la cendre semblait exténué. Le baton qu'il tenait fermement serré dans sa main à peine griffue avait dû lui servir d'appui durant son errement mais désormais, le simple fait d'aller le pousser contre le sol aurait suffit à le briser; sa main le laissa alors choir devant lui et le baton en bois de cèdre se fragmenta par terre, libérant quelques ultimes étincelles bleutées qui illuminèrent un instant l'osbcurité de son environnement...

Presque immédiatement, alors qu'il allait rependre son souffle, après avoir expiré desespéremment un air sulfureux, il prit conscience que désormais seules d'innombrables luisances rouges, allant presque toutes par paires, donnaient un peu de lumière à l'ambiance des lieux.


Il réfléchi alors à la manière de se présenter à la foule de créatures qui l'observait et qui ne devait plus ignorer sa présence...




Il regarda alors un à un le visage de ceux qui s'étaient approchés et s'exclama, un peu dans la précipitation et la confusion, d'une voix grave et enrouée:

Euh...je me sent un peu le devoir de justifier ma présence ici! Bien que je ne crois pas que vous ressentiez ma venue comme une intrusion... quelque-chose me dit que si ça avait été le cas je n'aurais jamais pu arriver jusque là!

Avant que quelqu'un me pose la question, je suis Nathair... bien-sûr nombre d'entre vous me connaissent déjà, de réputation, pour quelques exploits et faits de guerre... mais je ne suis pas là pour vous vendre ma science ou mon art du combat !

Je connais quelques-uns d'entre vous, de manière privilégiée, dirons-nous? ...surtout parce que nous fréquentons ensemble le même endroit et que nous partageons le même gout pour la même bière, enfin je crois !
Quoiqu'il en soit la plupart d'entre vous a du jusqu'alors me percevoir comme un ennemi, me percevoir comme un humain ! Aujourd'hui je ne viens pas vous dire que j'ai changé au point de subitement me transformer en démon...

Je suis un homme-serpent, je suis né ainsi et j'ai toujours eu le pouvoir de changer d'apparence, aussi ne vous y trompez pas, je suis bel et bien moi... ni un humain, ni un démon, je suis Nathair! Moi!
Je n'ai pas quitté la communauté des Hommes parce que je suis devenu leur ennemi ou parce qu'ils n'étaient pas d'accord avec... ce n'est pas contre eux que je suis parti! C'est pour vous que je suis là!

Là-bas au coeur de la communauté des Hommes les démons sont considérés comme les meilleurs ennemis qu'ils soient... fidéles à cette guerre, semblant éternelle, à laquelle ces deux peuples se livrent sans mercie et sans trève officielle depuis si longtemps qu'à ma connaissance personne ne se souvient pourquoi elle avait commencée...
Peut-être est-ce seulement une guerre de différence? une guerre de préjugés d'apparence...

Je viens répondre à cette question ... cette question qui n'avait de cesse de me hanter alors que je défendais farouchement Midgard... alors que j'échafaudais des plans contre vous avec toute l'intelligence humaine :
Pourquoi?

Et qui sont-ils vraiment? A mesure que je m'approchais des Hommes, que je comprenais leurs coeurs ... il devint de plus en plus évident pour moi qui me battais à leur coté, qui riais, buvais, mangeais avec eux, que leur combat contre vous était aveugle...

La plupart d'entre eux ignorent pourquoi ils vous haissent, ce qui fait qu'ils vous respectent c'est qu'ils sont certains de toujours pouvoir se battre contre vous... ils ont peut-être besoin de vous pour satisfaire leur besoin de conquête? pour exercer leurs pulsions dominantes? ou ils ne veulent pas le savoir...

Je leur fis part de mes ressentiments, plusieurs fois... mais lorsqu'on se pose une question, je crois qu'il n'y a que soi-même qui puisse vraiment y répondre... n'est-ce pas?

Je suis venu le voir, pour le croire, ou pas !

Je ne suis pas là contre les humains... je suis là pour vous, pour vous connaitre !

J'ai décidé de venir partager un moment de mon existence avec vous... sans préjugés, sans à priori... mais avec un peu d'espoir c'est vrai je l'avoue, j'espère que vous me ferez une place dans votre communauté, aussi petite soit-elle !

... merci d'avoir ouvert la porte !

... en tous cas...


Nathair baissa à nouveaux les yeux. Brusquement le tonnerre se mit à gronder au dessus des lieux et une averse froide et piquante à s'abattre violemment, comme crevant le sol d'un millier de pointes. Nathair abaissa un peu plus son habit sur son visage et doucement s'avança, à la recherche d'un endroit pour s'abriter.
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