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[hagmann]

NAISSANCE



Le jour se levait à peine. Une faible brise soufflait sur la paisible Mère Montagne au centre de laquelle se tenaient les restes du barbeuk festif de la veille. L'odeur des pins envahissait l'air pur et frais des lieux. Un peu plus loin, la rangée de pommiers était en fleurs, déversant leur doux parfum dans la vallée. La nature s'éveillait tranquillement au rythme des oscillations, bercée par le léger souffle du vent.



Puis, comme troublant le calme parfait qui régnait en ces lieux, la faible brise se mit à souffler de plus en plus fort. La chaleur envahi peu à peu les alentours, rendant l'air de plus en plus oppressant. La Mère Montagne se mit à gronder comme hurlant de douleur. La roche commença à enfler, puis à se déformer. Elle se craquela de toutes parts, et un morceau finit par s'en détacher. Le vent continuait de marteler la cime des arbres. Une lumière enveloppa le morceau de Roche qui peu à peu se déformait et se modelait à son tour tel de la pâte d'argile. Des jambes finirent par prendre forme, puis les bras et enfin la tête laissant place à un corps mi roche, mi organique.



La lumière disparu, la faible brise repris sa place, la roche se figea de nouveau, Mère Montagne cessa ses hurlements, et le calme revint.


Ainsi se déroula mon apparition sur les Terre d'Iksème, ma Naissance.
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On la bouche pleine de sang... et on riiit...

[hagmann]

NAISSANCE



Le jour se levait à peine. Une faible brise soufflait sur la paisible Mère Montagne au centre de laquelle se tenaient les restes du barbeuk festif de la veille. L'odeur des pins envahissait l'air pur et frais des lieux. Un peu plus loin, la rangée de pommiers était en fleurs, déversant leur doux parfum dans la vallée. La nature s'éveillait tranquillement au rythme des oscillations, bercée par le léger souffle du vent.



Puis, comme troublant le calme parfait qui régnait en ces lieux, la faible brise se mit à souffler de plus en plus fort. La chaleur envahi peu à peu les alentours, rendant l'air de plus en plus oppressant. La Mère Montagne se mit à gronder comme hurlant de douleur. La roche commença à enfler, puis à se déformer. Elle se craquela de toutes parts, et un morceau finit par s'en détacher. Le vent continuait de marteler la cime des arbres. Une lumière enveloppa le morceau de Roche qui peu à peu se déformait et se modelait à son tour tel de la pâte d'argile. Des jambes finirent par prendre forme, puis les bras et enfin la tête laissant place à un corps mi roche, mi organique.



La lumière disparu, la faible brise repris sa place, la roche se figea de nouveau, Mère Montagne cessa ses hurlements, et le calme revint.


Ainsi se déroula mon apparition sur les Terre d'Iksème, ma Naissance.
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On la bouche pleine de sang... et on riiit...