forumxm.com

[meconnu]

Le temps passe comme les porteurs d'une vitre devant l'acteur comique, on a parfois l'impression qu'il s'arrête, pour vous regarder le temps de se moquer, puis il reprend son cours et sa vitre et passe son chemin en quête d'un autre pigeon, ce n'est pas un métier facile.

Un certain budget en bris de verre fut nécessaire avant que Méconnu se soit décidé à s'éloigner de nouveau des mondes d'Iksem, mais quelque chose dans le comportement récent de Gaïa le troublait, les loups solitaires témoignaient d'une perte de contrôle sur sa création, il l'avait perçu, et s'assurait que la confrérie en jouait, les bonnes personnes, le bon moment, la bonne souffrance...

Il se fatiguait de ne plus voir les êtres qui l'entouraient que comme des pions sur l'échiquier de Sythis, ses visions lui soufflaient leur insignifiance et il savait qu'elles disaient juste.

La paix n'était plus possible, Gaïa avait échouée, et il croyait savoir ce qui l'avait distraite, il fallait que ces mondes passent désormais par une guerre totale, et c'était juste. Seulement Gaïa dans sa forme actuelle ne saurait en sortir avec bonheur.

La croyance est importante, et, quelque part, quelque chose en grandissait.

Il lui fut facile de retrouver le passage dans les caves de l’auberge, il avait profité du temps passé en cuisine, pour le dissimuler et personne apparemment, n’avait pu s’en servir, ou même l’apercevoir… de toute façon, pour toute personne non sensible à la magie, ce n’ était qu’un tonneau.
Mais un beau tonneau il fallait bien le reconnaître, et toute autre personne que lui aurait trouvé plutôt étrange la présence d’un paillasson, et accrochés à un clou, d’une clé, d’une torche, et d’une boussole thaumique.

Il retrouva avec une certaine joie le couloir, conçu semblait-il par Escher dans un de ses mauvais jour, on finissait par se rendre compte, qu’il suffisait de vouloir gagner un endroit précis pour s’y rendre, le chemin à faire, ne dépendait plus par la suite de l’impression que l’on avait de la difficulté de son voyage. Et bien évidemment, se voir passer soi-même quelque part au dessus de soi, les pieds fermement décidés a s’appuyer sur une surface, que la partie de votre cerveau absurdement fervente de topologie vous soufflait être un plafond, n’avait rien de conçu pour convaincre le novice que ce soit facile…

Et ici aussi, quelque chose, grandissait.

[meconnu]

Le temps passe comme les porteurs d'une vitre devant l'acteur comique, on a parfois l'impression qu'il s'arrête, pour vous regarder le temps de se moquer, puis il reprend son cours et sa vitre et passe son chemin en quête d'un autre pigeon, ce n'est pas un métier facile.

Un certain budget en bris de verre fut nécessaire avant que Méconnu se soit décidé à s'éloigner de nouveau des mondes d'Iksem, mais quelque chose dans le comportement récent de Gaïa le troublait, les loups solitaires témoignaient d'une perte de contrôle sur sa création, il l'avait perçu, et s'assurait que la confrérie en jouait, les bonnes personnes, le bon moment, la bonne souffrance...

Il se fatiguait de ne plus voir les êtres qui l'entouraient que comme des pions sur l'échiquier de Sythis, ses visions lui soufflaient leur insignifiance et il savait qu'elles disaient juste.

La paix n'était plus possible, Gaïa avait échouée, et il croyait savoir ce qui l'avait distraite, il fallait que ces mondes passent désormais par une guerre totale, et c'était juste. Seulement Gaïa dans sa forme actuelle ne saurait en sortir avec bonheur.

La croyance est importante, et, quelque part, quelque chose en grandissait.

Il lui fut facile de retrouver le passage dans les caves de l’auberge, il avait profité du temps passé en cuisine, pour le dissimuler et personne apparemment, n’avait pu s’en servir, ou même l’apercevoir… de toute façon, pour toute personne non sensible à la magie, ce n’ était qu’un tonneau.
Mais un beau tonneau il fallait bien le reconnaître, et toute autre personne que lui aurait trouvé plutôt étrange la présence d’un paillasson, et accrochés à un clou, d’une clé, d’une torche, et d’une boussole thaumique.

Il retrouva avec une certaine joie le couloir, conçu semblait-il par Escher dans un de ses mauvais jour, on finissait par se rendre compte, qu’il suffisait de vouloir gagner un endroit précis pour s’y rendre, le chemin à faire, ne dépendait plus par la suite de l’impression que l’on avait de la difficulté de son voyage. Et bien évidemment, se voir passer soi-même quelque part au dessus de soi, les pieds fermement décidés a s’appuyer sur une surface, que la partie de votre cerveau absurdement fervente de topologie vous soufflait être un plafond, n’avait rien de conçu pour convaincre le novice que ce soit facile…

Et ici aussi, quelque chose, grandissait.

[meconnu]

Dans tout les mondes, quand on cherche une réponse... même quand on cherche la question à vrai dire, il est d'usage de se diriger en priorité vers les auberges, bars, et autres lieux du même acabit...

à vrai dire, même en dehors de ces mondes c'est le cas...
Il n'est parfois pas utile de parler avec qui que ce soit, il s'agit d'une convention littéraire, ou autre, laisser trainer une oreille dans de tels lieux.. sauf pour les zombies qui ont tendance à le faire au sens propre, est toujours prolifique.

Pourtant en entrant dans le bar, cette fois-ci, ce fut son regard, que le vampire laissa traîner... mieux qu'aucun rapport, l'apparence des lieux désertés, partiellement détruits, et surtout, l'absence de tous les mages de haut rang, qui il y'a peu encore formaient l'essentiel de la clientèle, relatait bien mieux les derniers évenements que ne l'aurait fait un conteur.

[meconnu]

Dans tout les mondes, quand on cherche une réponse... même quand on cherche la question à vrai dire, il est d'usage de se diriger en priorité vers les auberges, bars, et autres lieux du même acabit...

à vrai dire, même en dehors de ces mondes c'est le cas...
Il n'est parfois pas utile de parler avec qui que ce soit, il s'agit d'une convention littéraire, ou autre, laisser trainer une oreille dans de tels lieux.. sauf pour les zombies qui ont tendance à le faire au sens propre, est toujours prolifique.

Pourtant en entrant dans le bar, cette fois-ci, ce fut son regard, que le vampire laissa traîner... mieux qu'aucun rapport, l'apparence des lieux désertés, partiellement détruits, et surtout, l'absence de tous les mages de haut rang, qui il y'a peu encore formaient l'essentiel de la clientèle, relatait bien mieux les derniers évenements que ne l'aurait fait un conteur.

[meconnu]

cependant, un entretien rapide avec le maître des lieux, et quelques clients venant de mondes diverses lui confirmèrent ses craintes.

quelques mois plus tôt, et malgré sa défection, les mages réunis autour de Septern avaient tenté de recréer une génération de Dieux, ils s'étaient cru assez talentueux dans la magie dimensionnelle pour déchoir leurs Dieux et recréer leurs mondes, cependant, ils s'étaient trouvés impuissants face à la riposte des anciens Dieux survivants, qui contre toute attente, s'étaient ligués pour mener une guerre magique qui avaient détruits purement et simplement ces mages avec leurs mondes, et même si cette tentative de "coup d'état divin" n'avait pas eu d'émissaire sur Iksem, Gaïa avait participé à la riposte, Dans tous les mondes l'énergie consommée par les dieux avait eu des conséquences, la perte de contrôle de Gaïa sur certains loups devenus solitaires, en était un signe.

Méconnu, en sourit intérieurement, tout se passait comme sa vision le prévoyait, Le but de son voyage n'était pas simplement le constat d'échecs de ses anciens "camarades"... et quelque part, cela grandissait...

[meconnu]

cependant, un entretien rapide avec le maître des lieux, et quelques clients venant de mondes diverses lui confirmèrent ses craintes.

quelques mois plus tôt, et malgré sa défection, les mages réunis autour de Septern avaient tenté de recréer une génération de Dieux, ils s'étaient cru assez talentueux dans la magie dimensionnelle pour déchoir leurs Dieux et recréer leurs mondes, cependant, ils s'étaient trouvés impuissants face à la riposte des anciens Dieux survivants, qui contre toute attente, s'étaient ligués pour mener une guerre magique qui avaient détruits purement et simplement ces mages avec leurs mondes, et même si cette tentative de "coup d'état divin" n'avait pas eu d'émissaire sur Iksem, Gaïa avait participé à la riposte, Dans tous les mondes l'énergie consommée par les dieux avait eu des conséquences, la perte de contrôle de Gaïa sur certains loups devenus solitaires, en était un signe.

Méconnu, en sourit intérieurement, tout se passait comme sa vision le prévoyait, Le but de son voyage n'était pas simplement le constat d'échecs de ses anciens "camarades"... et quelque part, cela grandissait...

[meconnu]

Le vampire était dans la lumière, celle-ci n'était pas douloureuse, elle lui montrait un chemin, elle était froide, sans odeur ni couleur, aux aspérités de glace, elle chantait aux oreilles comme le vent des montagnes, dans les cols au dessus desquels même les béonides évitent de s'aventurer. Cette lumière était parfaite. Puis un couloir, un mouvement et une salle, il la connaissait, on lui en avait parlé, et il savait que c'était celle-ci, la bibliothèque.

Il était quasiemment impossible de la rejoindre par le couloir, c'était certainement le seul endroit de cette sorte dans l'univers... simplement car le couloir ne l'intéressait pas, la bibliothèque ne vivait que pour être, sachant que c'était la seule chose qui importait. elle avait ses racines dans toutes les autres bibliothèques, elle y puisait le savoir, le transformait en pouvoir dans des bruissements de feuille, de cuir, de sang et de colle, et le pouvoir est une énergie, l'énergie une masse, qui déforme l'univers, permettant de créer des lieux, et à la bibliothèque d'exister.

Même la plupart des bibliothécaires n'en connaissaient pas l'existence, il fallait en sentir de façon fugace la nécessité pour trouver une entrée, et en connaître les secrets, petit à petit... On y croisait des petits gnomes à lunettes, dont la seule raison d'être était de classer des opus et de trier des trombones par ordre de taille, on y croisait des ombres, qui n'était plus, aspirés par les livres qui les entouraient, en ayant mésestimés les dangers, on y croisait un orang outan, solitaire, une célébrité ( sur laquelle on ne s'étendra plus au risque de basculer dans un plagiat caractérisé... emprunter un lieu, surtout comme celui-ci, est parfois nécessaire, évoquer les êtres et les idées est une bonne chose, leur prêter des actes en est une autre. )

La plupart des livres ici n'en étaient que la quintessence, sans titre, sans caractères, ils vous lisaient sans rien vous livrer de leur contenu. Mais au centre, là où se trouvait le vampire les livres étaient là, réels, en caractères profonds qui marquaient l'âme, ils étaient bien l'inverse des précédents, leur réalité en était éprouvante. Parmi ceux-ci, il voyait un livre en ce qui était évidemment de la peau, un peu de sang mêlé à la colle lui apprit qu'elle était bien humaine. Il connaissait ce livre pour l'avoir manipulé, et pourtant il était ici, ce n'était pas un livre identique, c'était ce livre, plus réel même que l'autre, la modification de l'un entraînait celle de l'autre il était là, et il était sur Iksem ou la confrérie en conservait le reflet...

Le vampire se réveilla en rage, depuis des semaines qu'il avait ce rêve, il n'avait jamais pu approcher de l'ouvrage, le toucher ou l'ouvrir, fallait-il qu'il trouve un moyen de voir cette bibliothèque...

Des jours durant, le vampire parcouru le couloir, visitant toute personne qui aurait pu en savoir un peu plus sur une façon d'entrer dans la bibliothèque, il envisagea de tenter sa chance, de lui même, mais ce fut un échec total, chaque recoin chaque petit espace entre les étagères, et tout ce qu'il parvint à trouver fut une bande de thésaurus qui vivaient en troupeau avec une organisation sociale somme toute tout a fait passionnante...

Cependant son nouvel état s'était fait connaître et il profitait bien évidemment de son voyage pour honorer quelques contrats, participer à des galas, et en bon homme du monde de sa profession, avancer l'inhumation d 'autres hommes du monde, s'étant rendus gênants pour d'autres encore, qui étaient conscients de la valeur de la vie humaine (certains avaient été surpris qu'elle soit si élevée, mais nous sommes des humanistes voyez vous... )

Après plusieurs semaines de recherches infructueuses, le vampire dut bien avouer qu'il avait fait une erreur...

La chute des mages lui avait tout d'abord paru une bonne chose, et il faisait apparemment la dure expérience de son erreur. Tout d'abord les mages qui avaient réussis a défaire leurs dieux, écrasés lors de la riposte avaient disparus avec leurs mondes... Quant aux autres, les dieux avaient annihilés les guildes, les universités, les collèges et les tours, nul homme de l'art n'y restait.

Quand aux mondes épargnés par le soulèvement, il n'y avait le plus souvent nul mage assez puissant pour avoir découvert le couloir, et si le couloir leur avait échappé, que dire de la bibliothèque, que beaucoup des plus talentueux mages considéraient d'ores et déjà comme une légende avant les évènements.

Après plusieurs visites infructueuses de mondes désormais totalement dénuées de magie, il revint au bar, mais la bénédiction de sythis l'accompagnait certainement car il entendit parler deux aventuriers...

et loin de là, ou peut être tout près... quelque chose grandissait

[meconnu]

Le vampire était dans la lumière, celle-ci n'était pas douloureuse, elle lui montrait un chemin, elle était froide, sans odeur ni couleur, aux aspérités de glace, elle chantait aux oreilles comme le vent des montagnes, dans les cols au dessus desquels même les béonides évitent de s'aventurer. Cette lumière était parfaite. Puis un couloir, un mouvement et une salle, il la connaissait, on lui en avait parlé, et il savait que c'était celle-ci, la bibliothèque.

Il était quasiemment impossible de la rejoindre par le couloir, c'était certainement le seul endroit de cette sorte dans l'univers... simplement car le couloir ne l'intéressait pas, la bibliothèque ne vivait que pour être, sachant que c'était la seule chose qui importait. elle avait ses racines dans toutes les autres bibliothèques, elle y puisait le savoir, le transformait en pouvoir dans des bruissements de feuille, de cuir, de sang et de colle, et le pouvoir est une énergie, l'énergie une masse, qui déforme l'univers, permettant de créer des lieux, et à la bibliothèque d'exister.

Même la plupart des bibliothécaires n'en connaissaient pas l'existence, il fallait en sentir de façon fugace la nécessité pour trouver une entrée, et en connaître les secrets, petit à petit... On y croisait des petits gnomes à lunettes, dont la seule raison d'être était de classer des opus et de trier des trombones par ordre de taille, on y croisait des ombres, qui n'était plus, aspirés par les livres qui les entouraient, en ayant mésestimés les dangers, on y croisait un orang outan, solitaire, une célébrité ( sur laquelle on ne s'étendra plus au risque de basculer dans un plagiat caractérisé... emprunter un lieu, surtout comme celui-ci, est parfois nécessaire, évoquer les êtres et les idées est une bonne chose, leur prêter des actes en est une autre. )

La plupart des livres ici n'en étaient que la quintessence, sans titre, sans caractères, ils vous lisaient sans rien vous livrer de leur contenu. Mais au centre, là où se trouvait le vampire les livres étaient là, réels, en caractères profonds qui marquaient l'âme, ils étaient bien l'inverse des précédents, leur réalité en était éprouvante. Parmi ceux-ci, il voyait un livre en ce qui était évidemment de la peau, un peu de sang mêlé à la colle lui apprit qu'elle était bien humaine. Il connaissait ce livre pour l'avoir manipulé, et pourtant il était ici, ce n'était pas un livre identique, c'était ce livre, plus réel même que l'autre, la modification de l'un entraînait celle de l'autre il était là, et il était sur Iksem ou la confrérie en conservait le reflet...

Le vampire se réveilla en rage, depuis des semaines qu'il avait ce rêve, il n'avait jamais pu approcher de l'ouvrage, le toucher ou l'ouvrir, fallait-il qu'il trouve un moyen de voir cette bibliothèque...

Des jours durant, le vampire parcouru le couloir, visitant toute personne qui aurait pu en savoir un peu plus sur une façon d'entrer dans la bibliothèque, il envisagea de tenter sa chance, de lui même, mais ce fut un échec total, chaque recoin chaque petit espace entre les étagères, et tout ce qu'il parvint à trouver fut une bande de thésaurus qui vivaient en troupeau avec une organisation sociale somme toute tout a fait passionnante...

Cependant son nouvel état s'était fait connaître et il profitait bien évidemment de son voyage pour honorer quelques contrats, participer à des galas, et en bon homme du monde de sa profession, avancer l'inhumation d 'autres hommes du monde, s'étant rendus gênants pour d'autres encore, qui étaient conscients de la valeur de la vie humaine (certains avaient été surpris qu'elle soit si élevée, mais nous sommes des humanistes voyez vous... )

Après plusieurs semaines de recherches infructueuses, le vampire dut bien avouer qu'il avait fait une erreur...

La chute des mages lui avait tout d'abord paru une bonne chose, et il faisait apparemment la dure expérience de son erreur. Tout d'abord les mages qui avaient réussis a défaire leurs dieux, écrasés lors de la riposte avaient disparus avec leurs mondes... Quant aux autres, les dieux avaient annihilés les guildes, les universités, les collèges et les tours, nul homme de l'art n'y restait.

Quand aux mondes épargnés par le soulèvement, il n'y avait le plus souvent nul mage assez puissant pour avoir découvert le couloir, et si le couloir leur avait échappé, que dire de la bibliothèque, que beaucoup des plus talentueux mages considéraient d'ores et déjà comme une légende avant les évènements.

Après plusieurs visites infructueuses de mondes désormais totalement dénuées de magie, il revint au bar, mais la bénédiction de sythis l'accompagnait certainement car il entendit parler deux aventuriers...

et loin de là, ou peut être tout près... quelque chose grandissait

[meconnu]

Méconnu inclina la tête légèrement pour pouvoir saisir une grande partie de leur discussion, se faisant, il jeta un rapide coup d'oeil vers les deux consommateurs.

Celui dont il avait entendu la voix le premier, était une sorte de satyre, cependant ses membres inférieurs paraissaient plus réptiliens d'après les griffes qui sortaient de sous sa tunique, une tunique unie, verte foncée, passablement rapiécée, de nombreuses poches et étuis l'ornaient, certains déteins ou brulés. Son visage chauve semblait le précéder de quelques centimètres, un nez crochu et assez long, chaussé de lorgnons ronds devant de petits yeux chafouins... Il portait également une besace lourdement chargée, et ses mains agiles et nerveuses tournaient et retournaient son verre vide entre ses mains. Certainement un alchimiste...

Son compagnon quand à lui était un guerrier à la peau rouge et verte, vétu d'une armure sobre de cuir bleuté avec des renforcements en aciers, deux courtes haches et deux épées courtes constituaient son armement, pas de différence notable entre les armes, il devait être ambidextre. Il ne buvait rien mais mangeait une sorte de rongeur en sauce.

Si leur allure n'avait rien de trop inhabituel dans ces lieux leur conversation avait attiré l'attention du prophète, qui n'avait malheureusement pas entendu le nom du sujet de leurs propos.

"- ...oui, il y'a vraiment un gros coup à faire là, plus j'y repense plus je me dis que la prochaine fois qu'on bosse pour lui, faudra repérer vraiment les lieux et monter un truc.
- Restons prudent quand même, cette maison est pas naturelle, et on a aucune idée de l'endroit où il peut planquer son magot.
-Tu parles, il a son bureau au milieu de cet espèce de labyrinthe qu'il a fait construire il y'a deux ans pour ses livres, je suis sur que tout est là bas...
-A deux on ne pourra pas faire grand chose... de toute façon faudra s'occuper du proprio, on devrait engager un assassin."

Le vampire sourit, puis il se leva et s'approcha de leur table.
"-Messieurs, excusez moi, vous me verrez navré si j'ai surpris une conversation que vous teniez a garder pour vous, mais j'ai cru comprendre que j'offre un genre de service qui vous serait utile."

les deux hommes semblèrent le jauger du regard, puis lancèrent un coup d'oeil au patron, qui leur fit un signe que Méconnu n'eut même pas besoin de se retourner pour deviner.

"-Comme vous l'indique notre vielle connaissance, je suis dangeureux oui... mais j'ai sur moi de quoi satisfaire mes appetits même si vous tenez a ce que la personne dont vous parliez ou ses gardes conservent l'intégralité de leurs fluides vitaux"

[meconnu]

Méconnu inclina la tête légèrement pour pouvoir saisir une grande partie de leur discussion, se faisant, il jeta un rapide coup d'oeil vers les deux consommateurs.

Celui dont il avait entendu la voix le premier, était une sorte de satyre, cependant ses membres inférieurs paraissaient plus réptiliens d'après les griffes qui sortaient de sous sa tunique, une tunique unie, verte foncée, passablement rapiécée, de nombreuses poches et étuis l'ornaient, certains déteins ou brulés. Son visage chauve semblait le précéder de quelques centimètres, un nez crochu et assez long, chaussé de lorgnons ronds devant de petits yeux chafouins... Il portait également une besace lourdement chargée, et ses mains agiles et nerveuses tournaient et retournaient son verre vide entre ses mains. Certainement un alchimiste...

Son compagnon quand à lui était un guerrier à la peau rouge et verte, vétu d'une armure sobre de cuir bleuté avec des renforcements en aciers, deux courtes haches et deux épées courtes constituaient son armement, pas de différence notable entre les armes, il devait être ambidextre. Il ne buvait rien mais mangeait une sorte de rongeur en sauce.

Si leur allure n'avait rien de trop inhabituel dans ces lieux leur conversation avait attiré l'attention du prophète, qui n'avait malheureusement pas entendu le nom du sujet de leurs propos.

"- ...oui, il y'a vraiment un gros coup à faire là, plus j'y repense plus je me dis que la prochaine fois qu'on bosse pour lui, faudra repérer vraiment les lieux et monter un truc.
- Restons prudent quand même, cette maison est pas naturelle, et on a aucune idée de l'endroit où il peut planquer son magot.
-Tu parles, il a son bureau au milieu de cet espèce de labyrinthe qu'il a fait construire il y'a deux ans pour ses livres, je suis sur que tout est là bas...
-A deux on ne pourra pas faire grand chose... de toute façon faudra s'occuper du proprio, on devrait engager un assassin."

Le vampire sourit, puis il se leva et s'approcha de leur table.
"-Messieurs, excusez moi, vous me verrez navré si j'ai surpris une conversation que vous teniez a garder pour vous, mais j'ai cru comprendre que j'offre un genre de service qui vous serait utile."

les deux hommes semblèrent le jauger du regard, puis lancèrent un coup d'oeil au patron, qui leur fit un signe que Méconnu n'eut même pas besoin de se retourner pour deviner.

"-Comme vous l'indique notre vielle connaissance, je suis dangeureux oui... mais j'ai sur moi de quoi satisfaire mes appetits même si vous tenez a ce que la personne dont vous parliez ou ses gardes conservent l'intégralité de leurs fluides vitaux"

[meconnu]

Les deux aventuriers délibérèrent un moment, puis acceptèrent l'aide du vampire, qui leur semblait assez inespérée. Le plus grand narra alors plus en détail a leur nouvel « associé » le but de leur quête, les chercheurs de trésors avaient en vue le pillage d'un vieux sorcier, on disait que son pouvoir avait un peu décliné, mais restait mortel, qui plus est, il avait aménagé sa demeure, une île de la taille d'une petite ville, en labyrinthe, truffé de pièges, et où lui même et ses gardes connaissant tout les recoins, pouvaient tenir en échec n'importe quelle armée. Cependant il semblait possible aux deux larrons, qui d'après ce que Méconnu en savait avait déjà un nom dans ce genre d'activités sur plusieurs mondes, semblaient penser qu'un groupe réduit avait une chance de se faufiler jusqu'au centre de ce labyrinthe où devait se trouver, ils n'en doutaient point, un trésor fabuleux.
Ils demandèrent a Méconnu de les retrouver une semaine plus tard, au même endroit, le temps qu'ils trouvent du matériel pour leur expédition, et fassent une reconnaissance des alentours du portail d'arrivé, pour éviter d'être repérés dès leur entrée dans le monde de leur « client ».

Le prophète ne profita donc pour retourner quelques jours sur Iksem, auprès de son épouse, et prendre quelques affaires, là il assista avec amusement aux soubresauts qui agitaient la confrérie noire, la manipulation de Knessir et Saladin pour « tester » les membres, qui devait en faire partir plusieurs éléments instables... Quant à lui, mettant ça et là son grain de sel invoquant de façon énigmatique un Plan sans en préciser la teneur, ravi que certains membres, tout particulièrement Nathair, reprennent cette injonction laconique a sa juste valeur. Il consulta encore quelques ouvrages au repaire pour se faire une meilleur idée de son objectif, et reçu quelques visions, qui n'auguraient pas aussi bien que Knessir l'aurait souhaité si il en avait eu connaissance, mais pour l'instant, ce genre de choses ne regardaient que le prophète, il les garda donc pour lui, le message de Sythis n'était pas clair, et il ne pourraient avoir confirmation de ses doutes que lorsque l'autre livre saint aurait été retrouvé, alors seulement il pourrait faire part des conclusions aux autres.

[meconnu]

Les deux aventuriers délibérèrent un moment, puis acceptèrent l'aide du vampire, qui leur semblait assez inespérée. Le plus grand narra alors plus en détail a leur nouvel « associé » le but de leur quête, les chercheurs de trésors avaient en vue le pillage d'un vieux sorcier, on disait que son pouvoir avait un peu décliné, mais restait mortel, qui plus est, il avait aménagé sa demeure, une île de la taille d'une petite ville, en labyrinthe, truffé de pièges, et où lui même et ses gardes connaissant tout les recoins, pouvaient tenir en échec n'importe quelle armée. Cependant il semblait possible aux deux larrons, qui d'après ce que Méconnu en savait avait déjà un nom dans ce genre d'activités sur plusieurs mondes, semblaient penser qu'un groupe réduit avait une chance de se faufiler jusqu'au centre de ce labyrinthe où devait se trouver, ils n'en doutaient point, un trésor fabuleux.
Ils demandèrent a Méconnu de les retrouver une semaine plus tard, au même endroit, le temps qu'ils trouvent du matériel pour leur expédition, et fassent une reconnaissance des alentours du portail d'arrivé, pour éviter d'être repérés dès leur entrée dans le monde de leur « client ».

Le prophète ne profita donc pour retourner quelques jours sur Iksem, auprès de son épouse, et prendre quelques affaires, là il assista avec amusement aux soubresauts qui agitaient la confrérie noire, la manipulation de Knessir et Saladin pour « tester » les membres, qui devait en faire partir plusieurs éléments instables... Quant à lui, mettant ça et là son grain de sel invoquant de façon énigmatique un Plan sans en préciser la teneur, ravi que certains membres, tout particulièrement Nathair, reprennent cette injonction laconique a sa juste valeur. Il consulta encore quelques ouvrages au repaire pour se faire une meilleur idée de son objectif, et reçu quelques visions, qui n'auguraient pas aussi bien que Knessir l'aurait souhaité si il en avait eu connaissance, mais pour l'instant, ce genre de choses ne regardaient que le prophète, il les garda donc pour lui, le message de Sythis n'était pas clair, et il ne pourraient avoir confirmation de ses doutes que lorsque l'autre livre saint aurait été retrouvé, alors seulement il pourrait faire part des conclusions aux autres.

[meconnu]

Une semaine plus tard donc, le vampire laissant là le destin du monde à des héros bien plus épique que lui, partit donc résolument poursuivre ce scénario digne de Ed Wood sous des cieux un peu moins regardants sur la fréquence des saignées infligées à ses contemporains, et surtout sur leurs consentements.

Il retrouva les deux compères dans le couloir, juste devant la porte, simple, en bois noir, avec une poignée inexplicablement dotée de lèvres rougeaudes et d'une paire de râteliers hilares sculptés dans la masse qui firent penser Méconnu inexplicablement à Vilmar... Quoiqu'il en soit il accompagna gaillardement les deux voleurs de l'autre coté, dans une petite cabane à poisson sur une plage dotée d'une paire de gardiennes en maillots rouges elles-mêmes dotées de paires de.. du plus bel effet quoi... mais ce piège redoutable, façon sirènes des temps modernes et post-modernes ne pris pas de court nos héros, dont le plus grand résolument gothique asséna sans frémir des couts somme-toutes assez classiques sur lesdites gardiennes.

Ce n'était cependant que le premier obstacle, qui devait mener à l'exploration de la bibliothèque du mage, mais un doute commençait d'ores et déjà à tenailler les protagonistes, qui remontant vers le haut de la plage trouvèrent un vieux nain assis par terre, cherchant à l'aide d'un baton ses lunettes taille xxl en clamant à qui voulait l'entendre "mes lentilles... où sont passés mes lentilles" ponctuant ces lentilles de petits jurons...salés évidemment.

[meconnu]

Une semaine plus tard donc, le vampire laissant là le destin du monde à des héros bien plus épique que lui, partit donc résolument poursuivre ce scénario digne de Ed Wood sous des cieux un peu moins regardants sur la fréquence des saignées infligées à ses contemporains, et surtout sur leurs consentements.

Il retrouva les deux compères dans le couloir, juste devant la porte, simple, en bois noir, avec une poignée inexplicablement dotée de lèvres rougeaudes et d'une paire de râteliers hilares sculptés dans la masse qui firent penser Méconnu inexplicablement à Vilmar... Quoiqu'il en soit il accompagna gaillardement les deux voleurs de l'autre coté, dans une petite cabane à poisson sur une plage dotée d'une paire de gardiennes en maillots rouges elles-mêmes dotées de paires de.. du plus bel effet quoi... mais ce piège redoutable, façon sirènes des temps modernes et post-modernes ne pris pas de court nos héros, dont le plus grand résolument gothique asséna sans frémir des couts somme-toutes assez classiques sur lesdites gardiennes.

Ce n'était cependant que le premier obstacle, qui devait mener à l'exploration de la bibliothèque du mage, mais un doute commençait d'ores et déjà à tenailler les protagonistes, qui remontant vers le haut de la plage trouvèrent un vieux nain assis par terre, cherchant à l'aide d'un baton ses lunettes taille xxl en clamant à qui voulait l'entendre "mes lentilles... où sont passés mes lentilles" ponctuant ces lentilles de petits jurons...salés évidemment.

[meconnu]

L'erreur fut certainement d'écouter le nain, qui se prétendait agent secret, et disait avoir échoué dans une tentative de pénetrer plus avant dans l'île, accompagnant ses dires d'un plan dessiné par lui-même des 3 pièges suivants, après conciliabule les protagonistes de cette aventure décidèrent de lui faire confiance en partie, acceptant la carte, mais executant le donneur, histoire que justice soit faite en cas de traquenard, c'était toujours ça de pris...
Quoi qu'il en soit, ils se trouvaient maintenant devant un choix cornellien, d'un coté une grotte sombre, humide, d'où montaient des gémissements et hurlements en tous genres, de l'autre un petit sentier de chèvres, bercé par les chants des oiseaux, au bout duquel avec une perspective magnifique, se dessinait le chateau.... n'ayant pas le plan du sentier, ils passèrent par la grotte.
L'entrée consistait en un petit passage étroit descendant sur une assez longue distance, arrivés à un petit tournant, les trois compères aperçurent des trous de la taille d'un poing à intervalles réguliers dans la roche, pragmatique, flairant le piège, et habitué a de tels extrémités, ils décidèrent tout naturellement de ne pas poser les pieds sur le sol, et de passer grace a quelques lianes éparses au plafond.. mal leur en pris, en fait de piège ce n'était que des vers carnivores façon chaussettes, qui sortirent des trous au bruit de leur passage pour tenter de se sustenter a peu de frais, un combat épique s'ensuivit entre les aventuriers accrochés d'une main, gigotant du bassin pour éviter les attaques des cruels invertébrés et assénant des coups terribles sur les vers avec toutes les armes qu'ils avaient sous la main.

[meconnu]

L'erreur fut certainement d'écouter le nain, qui se prétendait agent secret, et disait avoir échoué dans une tentative de pénetrer plus avant dans l'île, accompagnant ses dires d'un plan dessiné par lui-même des 3 pièges suivants, après conciliabule les protagonistes de cette aventure décidèrent de lui faire confiance en partie, acceptant la carte, mais executant le donneur, histoire que justice soit faite en cas de traquenard, c'était toujours ça de pris...
Quoi qu'il en soit, ils se trouvaient maintenant devant un choix cornellien, d'un coté une grotte sombre, humide, d'où montaient des gémissements et hurlements en tous genres, de l'autre un petit sentier de chèvres, bercé par les chants des oiseaux, au bout duquel avec une perspective magnifique, se dessinait le chateau.... n'ayant pas le plan du sentier, ils passèrent par la grotte.
L'entrée consistait en un petit passage étroit descendant sur une assez longue distance, arrivés à un petit tournant, les trois compères aperçurent des trous de la taille d'un poing à intervalles réguliers dans la roche, pragmatique, flairant le piège, et habitué a de tels extrémités, ils décidèrent tout naturellement de ne pas poser les pieds sur le sol, et de passer grace a quelques lianes éparses au plafond.. mal leur en pris, en fait de piège ce n'était que des vers carnivores façon chaussettes, qui sortirent des trous au bruit de leur passage pour tenter de se sustenter a peu de frais, un combat épique s'ensuivit entre les aventuriers accrochés d'une main, gigotant du bassin pour éviter les attaques des cruels invertébrés et assénant des coups terribles sur les vers avec toutes les armes qu'ils avaient sous la main.

[meconnu]

bon faut bien que je le finisse ce rp vu que je l'utilise dans ceux d'après... alors allons-y à l'arrache

Ayant passé ces obstacles, les aventuriers parvinrent au dans le sein même de la demeure, le magicien n'avait que peu de gardes de chair et d'os, et ils furent vite renvoyés vers leurs Dieux, Dragons, ou Réincarnations respectives.(cochez la bonne réponse )

La surprise et la furtivité des assaillants aidant, la discrétion de la progression des voleurs fut assurée, et enfin arrivée aux coeur du domaine, sans encore avoir croisé le propriétaire des lieux, les deux aventuriers commencèrent à se servir dans les possessions diverses, qui devaient certainement assurer leur retraite, et celle de leurs enfants d'ailleurs aussi...

Ce n'était cependant pas les richesses qui avaient attirés le vampire dans cette équipée, et il s'empressa de convaincre les deux compagnons qu'ils devraient aller au centre du pouvoir du domaine, au milieu de la bibliothèque... Là où il le savait se tenait l'exemplaire original de se livre qui au même moment finissait d'être recopié sur Iksem par quelques âmes innocentes condamnées pour la gloire de Sythis.

Ils progressèrent rapidement dans cette bibliothèque monumentale, des étagères dont ils ne voyaient le haut, bruissant des centaines de livres éveillés par la magie qui habitaient leur rayonnages, de loin en loin des ouvertures permettaient de se déplacer vers d'autres "couloirs" des chemins concentriques permettaient de rejoindre des allées principales qui convergeaient en étoile vers le sanctuaire où ils purent entrer bientôt.

Extrêmement épuré, ce lieu contenait un certain nombre de chevalets portant les livres les plus puissants que l'univers contenait, dans un coin, l'un deux était un peu isolé, la couverture portait l'image stylisée d'une femme au main sanglantes, le dos portait l'emblème de la main noire, le poing serré sur un globe dans des volutes de fumées...

Le vampire désigna le livre aux voleurs comme la chose la plus précieuse de ces lieux, et incita le plus petit à essayer de le lire... Alors que ses yeux s'embrasaient, et qu'il hurlait des passages du livre saint dans son agonie, une voix se fit entendre derrière eux, c'était le magicien qui guettaient leurs actes dans l'ombre, il s'adressa directement au vampire :

-" Ce livre est apparu ici un beau jour, j'ignore comment, et comme vous devez vous en douter tout ceux qui ont essayé de le lire sont morts comme celui que vous venez d'envoyer à la mort, aviez vous donc peur que ce ne soit pas le vrai ?... Maintenant dites moi, qui êtes vous, et quels sont vos rapports avec cette Sythis et son ordre d'assassins ?"

Alors qu'il prononçait ses mots le voleur survivant comprenait peu à peu de quel sombre jeu ils avaient été les marionnettes, et dégainant son arme, il s'avançait vers le vampire. Ce dernier couru derrière le livre, et s'emparant de sa dague noire, présent de Knessir, dont la lame appelait le sang, il la plongea au coeur de la couverture, en disant au magicien, "J'ai un accord avec Sythis... Je n'agis que pour le Plan"

le long du manche de la dague remontaient des lignes d'encre, comme du sang s'écoulant vers le haut, et elle changea de couleur, devenant d'un blanc pur, laiteux, malsain, d'un mal qui ne se suffit plus de la noirceur.

La suite n'apparut au vampire que comme dans un rêve, le premier coup du voleur lui ayant fait lâcher son arme, l'instant semblant figé, il se vit impuissant arracher du livre la lame et en trancher la gorge de son adversaire. Puis son esprit sembla exploser, dans sa tête dansant des lettres de feu, et il se vit partir... Se retrouvant comme en songe dans une pièce à colonnades, très semblable au sanctuaire de la confrérie sur Iksem, face à un spectre dans une robe ample aux allures de fumé, silhouette féminine et maléfique qu'il n'eut aucun mal à identifier.

"Mère" dit-il "Depuis le temps que vous sussurez à mon oreille vos volontés et vos conseils voilà enfin que nous nous rencontrons voilà ici votre volonté faite... mais ceci n'était pas prévu... Je comprends maintenant ce qu'était cet ouvrage, tant de mondes, tant de morts, tant de vos confréries ont ajouté leurs lignes à votre Oeuvre... Et nous y mettrons fin sur Iksem"

Méconnu entendit dans sa tête cette réponse "oui maintenant tu sais quelle sera la fin de mon plan...Et cet accident me permet également d'accèder à ce que tu me cachait dans ton esprit... Crois tu vraiment que la mère de la Nuit soit un outil ?"
"Je vous sers loyalement et je continuerais" répondit-il, "C'est aujourd'hui là qu'est mon chemin, quand au moment où il bifurquera, sans doute vous serais-je déjà devenu inutile, il sera plaisant d'attendre ensemble ce moment..."

Revenant à la réalité le vampire constata que la dague était... morte, mais celà n'importait plus, il ouvrit le livre mutilé aux pages désormais blanches, en cherchant une précise vers le centre du livre, il la déchira, et du bout de son doigt, il fit réapparaitre le texte en riant,

celle-ci serait utile plus tard... elle disait :
"...Le temps passera, le sang coulera et sera amassé dans le secret par ceux dont la foi aura grandi en même temps que l'incertitude et l'inquiétude des infidèles. Mais quand le temps sera venu pour la mère de la nuit de recueillir son offrande, tous ceux dont le sang, par celui de leur pères et frères d'armes, aura été versé par les lames de ses fils, comprendront alors leur dépendance à mon nom, car de leur sang j'ai fait ma nourriture, et de cette nourriture je les ait rassasiés également, et au jour de l'offrande et tant qu'elle ne sera pas consommée, le vivier du sacrifice ne devra pas être alimenté ! Que la douleur apprenne à tous que le sang qu'ils versent et verseront encore, est et sera toujours une offrande à la Mère de la nuit !..."

Puis il repartit vers son monde.

[meconnu]

bon faut bien que je le finisse ce rp vu que je l'utilise dans ceux d'après... alors allons-y à l'arrache

Ayant passé ces obstacles, les aventuriers parvinrent au dans le sein même de la demeure, le magicien n'avait que peu de gardes de chair et d'os, et ils furent vite renvoyés vers leurs Dieux, Dragons, ou Réincarnations respectives.(cochez la bonne réponse )

La surprise et la furtivité des assaillants aidant, la discrétion de la progression des voleurs fut assurée, et enfin arrivée aux coeur du domaine, sans encore avoir croisé le propriétaire des lieux, les deux aventuriers commencèrent à se servir dans les possessions diverses, qui devaient certainement assurer leur retraite, et celle de leurs enfants d'ailleurs aussi...

Ce n'était cependant pas les richesses qui avaient attirés le vampire dans cette équipée, et il s'empressa de convaincre les deux compagnons qu'ils devraient aller au centre du pouvoir du domaine, au milieu de la bibliothèque... Là où il le savait se tenait l'exemplaire original de se livre qui au même moment finissait d'être recopié sur Iksem par quelques âmes innocentes condamnées pour la gloire de Sythis.

Ils progressèrent rapidement dans cette bibliothèque monumentale, des étagères dont ils ne voyaient le haut, bruissant des centaines de livres éveillés par la magie qui habitaient leur rayonnages, de loin en loin des ouvertures permettaient de se déplacer vers d'autres "couloirs" des chemins concentriques permettaient de rejoindre des allées principales qui convergeaient en étoile vers le sanctuaire où ils purent entrer bientôt.

Extrêmement épuré, ce lieu contenait un certain nombre de chevalets portant les livres les plus puissants que l'univers contenait, dans un coin, l'un deux était un peu isolé, la couverture portait l'image stylisée d'une femme au main sanglantes, le dos portait l'emblème de la main noire, le poing serré sur un globe dans des volutes de fumées...

Le vampire désigna le livre aux voleurs comme la chose la plus précieuse de ces lieux, et incita le plus petit à essayer de le lire... Alors que ses yeux s'embrasaient, et qu'il hurlait des passages du livre saint dans son agonie, une voix se fit entendre derrière eux, c'était le magicien qui guettaient leurs actes dans l'ombre, il s'adressa directement au vampire :

-" Ce livre est apparu ici un beau jour, j'ignore comment, et comme vous devez vous en douter tout ceux qui ont essayé de le lire sont morts comme celui que vous venez d'envoyer à la mort, aviez vous donc peur que ce ne soit pas le vrai ?... Maintenant dites moi, qui êtes vous, et quels sont vos rapports avec cette Sythis et son ordre d'assassins ?"

Alors qu'il prononçait ses mots le voleur survivant comprenait peu à peu de quel sombre jeu ils avaient été les marionnettes, et dégainant son arme, il s'avançait vers le vampire. Ce dernier couru derrière le livre, et s'emparant de sa dague noire, présent de Knessir, dont la lame appelait le sang, il la plongea au coeur de la couverture, en disant au magicien, "J'ai un accord avec Sythis... Je n'agis que pour le Plan"

le long du manche de la dague remontaient des lignes d'encre, comme du sang s'écoulant vers le haut, et elle changea de couleur, devenant d'un blanc pur, laiteux, malsain, d'un mal qui ne se suffit plus de la noirceur.

La suite n'apparut au vampire que comme dans un rêve, le premier coup du voleur lui ayant fait lâcher son arme, l'instant semblant figé, il se vit impuissant arracher du livre la lame et en trancher la gorge de son adversaire. Puis son esprit sembla exploser, dans sa tête dansant des lettres de feu, et il se vit partir... Se retrouvant comme en songe dans une pièce à colonnades, très semblable au sanctuaire de la confrérie sur Iksem, face à un spectre dans une robe ample aux allures de fumé, silhouette féminine et maléfique qu'il n'eut aucun mal à identifier.

"Mère" dit-il "Depuis le temps que vous sussurez à mon oreille vos volontés et vos conseils voilà enfin que nous nous rencontrons voilà ici votre volonté faite... mais ceci n'était pas prévu... Je comprends maintenant ce qu'était cet ouvrage, tant de mondes, tant de morts, tant de vos confréries ont ajouté leurs lignes à votre Oeuvre... Et nous y mettrons fin sur Iksem"

Méconnu entendit dans sa tête cette réponse "oui maintenant tu sais quelle sera la fin de mon plan...Et cet accident me permet également d'accèder à ce que tu me cachait dans ton esprit... Crois tu vraiment que la mère de la Nuit soit un outil ?"
"Je vous sers loyalement et je continuerais" répondit-il, "C'est aujourd'hui là qu'est mon chemin, quand au moment où il bifurquera, sans doute vous serais-je déjà devenu inutile, il sera plaisant d'attendre ensemble ce moment..."

Revenant à la réalité le vampire constata que la dague était... morte, mais celà n'importait plus, il ouvrit le livre mutilé aux pages désormais blanches, en cherchant une précise vers le centre du livre, il la déchira, et du bout de son doigt, il fit réapparaitre le texte en riant,

celle-ci serait utile plus tard... elle disait :
"...Le temps passera, le sang coulera et sera amassé dans le secret par ceux dont la foi aura grandi en même temps que l'incertitude et l'inquiétude des infidèles. Mais quand le temps sera venu pour la mère de la nuit de recueillir son offrande, tous ceux dont le sang, par celui de leur pères et frères d'armes, aura été versé par les lames de ses fils, comprendront alors leur dépendance à mon nom, car de leur sang j'ai fait ma nourriture, et de cette nourriture je les ait rassasiés également, et au jour de l'offrande et tant qu'elle ne sera pas consommée, le vivier du sacrifice ne devra pas être alimenté ! Que la douleur apprenne à tous que le sang qu'ils versent et verseront encore, est et sera toujours une offrande à la Mère de la nuit !..."

Puis il repartit vers son monde.