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[moundaye]

1- La naissance d’une perle

Au crépuscule d'une belle journée de juillet d'une année pas si lointaine que cela, naquit Moundaye, fille de deux nobles soldats humains. Ses cris, puissants et sonores, s'entendirent à plusieurs lieux à la ronde dans le silence qui régnait après la bataille sanglante qui venait d'avoir lieu non loin de là entre deux modestes armées de races quelconques. Après tout, à quoi bon savoir à qui appartenait le sang versé le jour de la mise au monde de ce petit bout de vie? démons, centaures, béonides, humains. Qui donc aurait pu savoir combien de litres de leur sang (ou assimilé) avaient été déversés sur les terres xmiennes depuis que durait cette guerre sans fin?

Le père de Moundaye, assis sur un amas de pierres, scrutait le paysage à l'horizon et les bosquets parfois à moitié calcinés qui poussaient dans la plaine où se trouvait sa demeure. Des créatures aux silhouettes difformes auraient pu avoir pour idée de rendre visite à la joyeuse famille afin de reconstituer leurs forces aux dépends des deux membres les plus faibles. Mais rien ne vint perturber cette chaude fin de journée, et les jours suivants restèrent calmes.

Lorsque Moundaye et sa mère furent remises de l’évènement, le père choisit de partir rejoindre sa troupe. Le bébé observait déjà le monde de son grand regard bleu qu’elle avait hérité de son père. Lorsqu’elle le vit habillé pour le voyage, ses armes solidement attachées et nettoyées, elle sembla comprendre qu’elle ne le reverrait pas avant longtemps. Ses habituels gazouillis et gargouillements se transformèrent en pleurnichements et ses yeux devinrent soudainement d’un violet profond. C’est ainsi qu’elle exprimait sa tristesse de voir partir celui qui la serait dans ses bras quand la lumière disparaissait pour faire place aux ténèbres emplies de bruits et de bruissements qu’elle jugeait déjà comme inquiétants. Mais son père était déjà sorti de son champ de vision, accompagné par sa mère. Elle s’apprêtait à donner de la voix quand deux bras musclés et bruns la soulevèrent. Il s’agissait des bras de très vieux troll-nain qui la consolait.

Ce troll-nain ridé, malgré l’épaisseur de sa peau qui la rendait justement lisse jusqu’à un âge respectable, vivait avec les parents de Moundaye depuis de nombreuses années déjà. Il n’était pas asocial comme la plupart de ses congénères, mais il n’aimait pas les foules. Il comprenait plusieurs langues mais n’en parlait qu’une seule, celle de sa race car dénuée de la plupart des mots ou expressions de sentiments, d’idées ou de concepts imagés présents dans d’autres langues. Non qu’il était dénué de sentiments ou d’intelligence, mais il préférait l’action aux grands discours. Ainsi il adorait les expériences, toujours tester, inventer, mélanger des choses, des idées nouvelles…son seul regret était de n’avoir jamais pu arriver à tenir un crayon afin d’inscrire ses trouvailles et ses observations sur le papier. Mais c’est aussi pour tout cela qu’il avait un amour immodéré pour les enfants. Avec eux, nul besoin de s’expliquer avec des mots issus d’un langage abstrait. Un regard, un bruit, un geste et il était compris d’eux de la même façon qu’ils le comprenait.

Ainsi quand la mère de Moundaye rentra, elle trouva sa fille endormie dans les bras du troll-nain, confiante et rassurée de savoir qu’elle ne serait jamais abandonnée. Il n’y avait eu besoin d’aucun mot pour qu’elle comprenne que ce troll-nain, vieux, grincheux, bourru, parfois maladroit mais surtout attentionné ne la laisserait pas seule, qu’il serait là pour la consoler, la protéger et veiller sur elle.

Et c’est ainsi que Moundaye vécu les toutes premières années de sa vie…
_________________
cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

1- La naissance d’une perle

Au crépuscule d'une belle journée de juillet d'une année pas si lointaine que cela, naquit Moundaye, fille de deux nobles soldats humains. Ses cris, puissants et sonores, s'entendirent à plusieurs lieux à la ronde dans le silence qui régnait après la bataille sanglante qui venait d'avoir lieu non loin de là entre deux modestes armées de races quelconques. Après tout, à quoi bon savoir à qui appartenait le sang versé le jour de la mise au monde de ce petit bout de vie? démons, centaures, béonides, humains. Qui donc aurait pu savoir combien de litres de leur sang (ou assimilé) avaient été déversés sur les terres xmiennes depuis que durait cette guerre sans fin?

Le père de Moundaye, assis sur un amas de pierres, scrutait le paysage à l'horizon et les bosquets parfois à moitié calcinés qui poussaient dans la plaine où se trouvait sa demeure. Des créatures aux silhouettes difformes auraient pu avoir pour idée de rendre visite à la joyeuse famille afin de reconstituer leurs forces aux dépends des deux membres les plus faibles. Mais rien ne vint perturber cette chaude fin de journée, et les jours suivants restèrent calmes.

Lorsque Moundaye et sa mère furent remises de l’évènement, le père choisit de partir rejoindre sa troupe. Le bébé observait déjà le monde de son grand regard bleu qu’elle avait hérité de son père. Lorsqu’elle le vit habillé pour le voyage, ses armes solidement attachées et nettoyées, elle sembla comprendre qu’elle ne le reverrait pas avant longtemps. Ses habituels gazouillis et gargouillements se transformèrent en pleurnichements et ses yeux devinrent soudainement d’un violet profond. C’est ainsi qu’elle exprimait sa tristesse de voir partir celui qui la serait dans ses bras quand la lumière disparaissait pour faire place aux ténèbres emplies de bruits et de bruissements qu’elle jugeait déjà comme inquiétants. Mais son père était déjà sorti de son champ de vision, accompagné par sa mère. Elle s’apprêtait à donner de la voix quand deux bras musclés et bruns la soulevèrent. Il s’agissait des bras de très vieux troll-nain qui la consolait.

Ce troll-nain ridé, malgré l’épaisseur de sa peau qui la rendait justement lisse jusqu’à un âge respectable, vivait avec les parents de Moundaye depuis de nombreuses années déjà. Il n’était pas asocial comme la plupart de ses congénères, mais il n’aimait pas les foules. Il comprenait plusieurs langues mais n’en parlait qu’une seule, celle de sa race car dénuée de la plupart des mots ou expressions de sentiments, d’idées ou de concepts imagés présents dans d’autres langues. Non qu’il était dénué de sentiments ou d’intelligence, mais il préférait l’action aux grands discours. Ainsi il adorait les expériences, toujours tester, inventer, mélanger des choses, des idées nouvelles…son seul regret était de n’avoir jamais pu arriver à tenir un crayon afin d’inscrire ses trouvailles et ses observations sur le papier. Mais c’est aussi pour tout cela qu’il avait un amour immodéré pour les enfants. Avec eux, nul besoin de s’expliquer avec des mots issus d’un langage abstrait. Un regard, un bruit, un geste et il était compris d’eux de la même façon qu’ils le comprenait.

Ainsi quand la mère de Moundaye rentra, elle trouva sa fille endormie dans les bras du troll-nain, confiante et rassurée de savoir qu’elle ne serait jamais abandonnée. Il n’y avait eu besoin d’aucun mot pour qu’elle comprenne que ce troll-nain, vieux, grincheux, bourru, parfois maladroit mais surtout attentionné ne la laisserait pas seule, qu’il serait là pour la consoler, la protéger et veiller sur elle.

Et c’est ainsi que Moundaye vécu les toutes premières années de sa vie…
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[moundaye]

2-Quand bébé grandit (hrp: )

Moundaye eut rapidement pour habitude de prendre exemple sur son entourage. associations de bruits divers et variés, cris, ébauches de mots sonores... bientôt Moundaye donna libre cours à sa voix sans jamais si fatiguer.

Mais ce n'était rien en rapport à ce qui attendait sa mère et le troll-nain lorsque ses petites jambes furent assez fortes pour la mener d'un bout à l'autre de la maison. Rien ne devait lui échapper; elle courait dans tout les sens afin de voir ce que chacun faisait. Observant tout de son grand regard bleu, elle essayait de reproduire ce que faisaient ceux qui veillaient sur elle du coin de l'oeil.

Ainsi, comme sa mère éclaireuse et cartographe, elle essaya dès qu'elle le pu de tracer des formes et des lignes avec une plume. Les volatiles qu'élevait le troll-nain dans un enclos connurent une période agitée... mais leurs plumes ne s'avéraient guère efficace sur du papier.

Son attention se reporta donc sur les activités du troll-nain. Celui-ci passait une bonne partie de son temps hors de la maison, en des lieux où Moundaye n'avais pas encore accès. Lorsqu’il regagnait l'intérieur, il s'affairait généralement autour d'une marmite, d'une poele ou d'une broche il s'en dégageait la plupart du temps une odeur agréable, souvent synonyme de repas. Mais parfois l'odeur n'avait rien d'alléchante, et la fumée prenait parfois des couleurs pour les moins surprenantes. Un jour que le troll-nain préparait une de ses mixtures étranges, la fillette profita d'un moment où il broyait un de ses ingrédients pour s'approcher de la petite marmite et y rajouter quelques poignets d'une poudre verte et quelques morceaux d'une chair visqueuse. Elle admira la succession de teintes vives et colorées que pris la potion suite à ses ajouts. Mais elle regarda d'un oeil plus suspicieux les grosses bulles, de plus en plus nombreuses, qui montaient à la surface du liquide. Le niveau monta rapidement. Une mousse rougeâtre commençait déjà à s'écouler le long de la marmite lorsque le troll-nain se tourna afin de surveiller son mélange. Il ne pu qu'éloigner Moundaye de la cheminée et sortir de la pièce avec elle. Car déjà la mousse avait atteint les flammes et, à leur contact, se transformait au fur et à mesure en une vapeur jaune corrosive. Lorsque les vapeurs se furent dissipées, il fallu se rendre à l'évidence que la cheminée devait être refaite entièrement, car une bonne partie des pierres avaient été érodées par les vapeurs et tout c’était écroulé.

En plus de reconstruire la cheminée, le troll-nain du s'aménager une pièce exclusivement réservée à ses expérimentations. La mère de Moundaye insista pour que la pièce soit interdite d'accès à sa fille.

Privée du spectacle lumineux qu'émettaient les potions, la petite fille eut vite fait de s'ennuyer. En effet ni les plumes, ni les petites branches qu'elle trouvait ne lui avait encore permis de tracer de beaux traits noirs sur les cartes en parchemins. Les seuls objets efficaces pour cela semblaient appartenir à sa mère, et elle n'était pas autorisée à y toucher. Obéissante, elle n'avait jamais tentée de braver l'interdit. N’ayant rien à faire, elle décida d'aller voir si une marmite ne traînait pas à coté de la cheminée désormais réservée à la préparation des repas. poeles et casseroles étaient accrochées au mur bien trop haut pour elle, et les marmites bien trop grosses. Inspectant la cheminée elle découvrit d'étranges petits cailloux qui rendaient ses mains toutes noires. Cela n'avait pas la même forme que les outils utilisés par sa mère, mais cela semblait tout aussi efficace. Une fois qu'elle eut testé les propriétés de sa trouvaille, elle entreprit d'aider sa mère à tracer de grands traits. Il ne lui fut guère difficile de trouver des parchemins que ça mère avait déjà remplis de formes diverses. Elle s'en donna à coeur joie jusqu'à ce que son bout de charbon se soit presque entièrement effrité. C’est alors que sa mère intervint pour l'empêcher d'achever son oeuvre artistique. Une nouvelle pièce du donc être aménagée afin d'y mettre à l'abri tout les plans et les cartes qui traînaient un peu partout dans la maison.

Par la suite, Moundaye pris la décision de ne plus chercher d'activités nouvelles, car chacune de ses expériences amenaient de grands désordres autour d'elle. Du moins jusqu'à ce que son regard à nouveau se pose sur les volatiles...
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2-Quand bébé grandit (hrp: )

Moundaye eut rapidement pour habitude de prendre exemple sur son entourage. associations de bruits divers et variés, cris, ébauches de mots sonores... bientôt Moundaye donna libre cours à sa voix sans jamais si fatiguer.

Mais ce n'était rien en rapport à ce qui attendait sa mère et le troll-nain lorsque ses petites jambes furent assez fortes pour la mener d'un bout à l'autre de la maison. Rien ne devait lui échapper; elle courait dans tout les sens afin de voir ce que chacun faisait. Observant tout de son grand regard bleu, elle essayait de reproduire ce que faisaient ceux qui veillaient sur elle du coin de l'oeil.

Ainsi, comme sa mère éclaireuse et cartographe, elle essaya dès qu'elle le pu de tracer des formes et des lignes avec une plume. Les volatiles qu'élevait le troll-nain dans un enclos connurent une période agitée... mais leurs plumes ne s'avéraient guère efficace sur du papier.

Son attention se reporta donc sur les activités du troll-nain. Celui-ci passait une bonne partie de son temps hors de la maison, en des lieux où Moundaye n'avais pas encore accès. Lorsqu’il regagnait l'intérieur, il s'affairait généralement autour d'une marmite, d'une poele ou d'une broche il s'en dégageait la plupart du temps une odeur agréable, souvent synonyme de repas. Mais parfois l'odeur n'avait rien d'alléchante, et la fumée prenait parfois des couleurs pour les moins surprenantes. Un jour que le troll-nain préparait une de ses mixtures étranges, la fillette profita d'un moment où il broyait un de ses ingrédients pour s'approcher de la petite marmite et y rajouter quelques poignets d'une poudre verte et quelques morceaux d'une chair visqueuse. Elle admira la succession de teintes vives et colorées que pris la potion suite à ses ajouts. Mais elle regarda d'un oeil plus suspicieux les grosses bulles, de plus en plus nombreuses, qui montaient à la surface du liquide. Le niveau monta rapidement. Une mousse rougeâtre commençait déjà à s'écouler le long de la marmite lorsque le troll-nain se tourna afin de surveiller son mélange. Il ne pu qu'éloigner Moundaye de la cheminée et sortir de la pièce avec elle. Car déjà la mousse avait atteint les flammes et, à leur contact, se transformait au fur et à mesure en une vapeur jaune corrosive. Lorsque les vapeurs se furent dissipées, il fallu se rendre à l'évidence que la cheminée devait être refaite entièrement, car une bonne partie des pierres avaient été érodées par les vapeurs et tout c’était écroulé.

En plus de reconstruire la cheminée, le troll-nain du s'aménager une pièce exclusivement réservée à ses expérimentations. La mère de Moundaye insista pour que la pièce soit interdite d'accès à sa fille.

Privée du spectacle lumineux qu'émettaient les potions, la petite fille eut vite fait de s'ennuyer. En effet ni les plumes, ni les petites branches qu'elle trouvait ne lui avait encore permis de tracer de beaux traits noirs sur les cartes en parchemins. Les seuls objets efficaces pour cela semblaient appartenir à sa mère, et elle n'était pas autorisée à y toucher. Obéissante, elle n'avait jamais tentée de braver l'interdit. N’ayant rien à faire, elle décida d'aller voir si une marmite ne traînait pas à coté de la cheminée désormais réservée à la préparation des repas. poeles et casseroles étaient accrochées au mur bien trop haut pour elle, et les marmites bien trop grosses. Inspectant la cheminée elle découvrit d'étranges petits cailloux qui rendaient ses mains toutes noires. Cela n'avait pas la même forme que les outils utilisés par sa mère, mais cela semblait tout aussi efficace. Une fois qu'elle eut testé les propriétés de sa trouvaille, elle entreprit d'aider sa mère à tracer de grands traits. Il ne lui fut guère difficile de trouver des parchemins que ça mère avait déjà remplis de formes diverses. Elle s'en donna à coeur joie jusqu'à ce que son bout de charbon se soit presque entièrement effrité. C’est alors que sa mère intervint pour l'empêcher d'achever son oeuvre artistique. Une nouvelle pièce du donc être aménagée afin d'y mettre à l'abri tout les plans et les cartes qui traînaient un peu partout dans la maison.

Par la suite, Moundaye pris la décision de ne plus chercher d'activités nouvelles, car chacune de ses expériences amenaient de grands désordres autour d'elle. Du moins jusqu'à ce que son regard à nouveau se pose sur les volatiles...
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[moundaye]

3- Enfance

Moundaye avait grandit. Elle s'était désormais trouvée des activités qui lui étaient propres et sans risque pour elle ni pour son entourage. Les plumes des volatiles avaient repoussées depuis quelques temps déjà. Et c’est à ce moment là que sa mère décida qu'il était temps pour elle de se remette au service de l'armée humaine. Elle promis à sa fille de revenir la voir chaque fois qu'elle passerait dans les environs.

L’annonce de son départ été faite depuis plusieurs jours déjà, mais les yeux de Moundaye conservait la même teinte violette que celle qui était brièvement apparue lors du départ de son père. Cette couleur, rare et surprenante chez un humain, était l'expression de sa tristesse et de son chagrin; mais aussi de sa colère. Colère de se rendre compte que sa mère comptait la laisser derrière elle et ferait peut-être comme son père qui n'était pas encore revenue la voir malgré de longs mois d'absence.

Mais les choses étaient ainsi, et le départ fut préparé. Deux bêtes de sommes furent même amenées d'un campement proche afin de transporter les malles où s'entassait l'ensemble des cartes tracées par l'éclaireuse.

Le départ se fit un jour où la neige tombait à gros flocons. elle devait se rendre auprès de ses supérieurs le plus tôt possible pour pouvoir s'informer sur les territoires de chacune des races ennemies et de leurs relations avec les humains, car les affrontements reprendraient sans doute de plus belle au printemps.

Moundaye fut donc laissée à la garde du vieux troll-nain. Il la consola du mieux qu'il le pu. Ainsi, quelques jours après le départ de sa mère, les yeux de la fillette avaient déjà retrouvés leur bleu. Elle pris l'habitude d'aider son tuteur à l'entretiens de la maison. Certaines pièces furent cependant délaissées, comme celle dédiée aux expérimentations alchimiques. Moundaye était devenue moins turbulente... le troll-nain tenta même de lui confier la garde de son élevage. Mais il semblait que les plus vieux des volatiles aient gardés des souvenirs peu agréables de leurs anciens rapports avec la jeune fille et refusaient de se laisser approcher par elle.

Moundaye pris aussi pour habitude d'aller vagabonder dans les alentours. La région été tranquille car soumise depuis longtemps à l'autorité humaine. Et de toute façon, aucune armée digne de ce nom ne se battrait sérieusement pour récupérer cette plaine où seuls quelques rares brins d'herbe et quelques arbustes poussaient à l'état sauvage. Mais de nombreuses troupes amies ou ennemies passaient dans la plaine et établissaient même leur camp de temps à autre. Les troupes humaines accueillaient Moundaye avec joie. Ils la laissent fureter un peu partout dans le camp. Parfois de apprentis guerriers ou mages s'amusaient avec elle et lui apprenaient quelques rudiments de leur art. Même si elle trouvait la force pure beaucoup plus pratique à utiliser, la magie l'intéressait fortement car beaucoup plus subtile à pratiquer.

Le troll-nain venait parfois rendre visite aux troupes de passage en compagnie de Moundaye. Il en profitait pour se tenir au courant des avancées de la guerre mais aussi des technologies. Il enseignait même un ou deux secrets aux alchimistes qui lui fournissaient des ingrédients difficiles à trouver. Humains ou non, tous le respectaient et acceptaient sa présence dans les camps car son âge le rendait moins agressif. Ainsi Moundaye pu même s'approcher des camps ennemis, car on y savait qu'elle était protégée par un troll. Un troll en colère même vieux et nain reste un troll extrêmement dangereux.
Certains humains, la plupart du temps des blessés qui ne pouvaient pas prendre part aux exercices, entreprirent de lui apprendre à lire et à écrire. S’attachant à elle, certains lui offrirent même un ou deux livres pour qu'elle puisse continuer à apprendre même lorsque l'heure de leur départ pour les champs de bataille serait venue. Elle s'était parfois attirée un peu d'antipathie de quelques responsables de camps quand certains sorts qu'elle tentait d'apprendre fonctionnaient, mais pas exactement de la manière attendue.
Moundaye passa ainsi plusieurs mois en partageant son temps entre l'apprentissage de l'écriture et du combat avec les soldats humains, et l'observation du troll-nain lors de ses cueillettes et chasses, de l'entretien de ses cultures de légumes et de plantes, parfois étranges, et de l'élaboration de ses potions, qui ne faisaient presque jamais de dégâts tant qu'elle n’y mettait pas sa petite touche personnelle.
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[moundaye]

3- Enfance

Moundaye avait grandit. Elle s'était désormais trouvée des activités qui lui étaient propres et sans risque pour elle ni pour son entourage. Les plumes des volatiles avaient repoussées depuis quelques temps déjà. Et c’est à ce moment là que sa mère décida qu'il était temps pour elle de se remette au service de l'armée humaine. Elle promis à sa fille de revenir la voir chaque fois qu'elle passerait dans les environs.

L’annonce de son départ été faite depuis plusieurs jours déjà, mais les yeux de Moundaye conservait la même teinte violette que celle qui était brièvement apparue lors du départ de son père. Cette couleur, rare et surprenante chez un humain, était l'expression de sa tristesse et de son chagrin; mais aussi de sa colère. Colère de se rendre compte que sa mère comptait la laisser derrière elle et ferait peut-être comme son père qui n'était pas encore revenue la voir malgré de longs mois d'absence.

Mais les choses étaient ainsi, et le départ fut préparé. Deux bêtes de sommes furent même amenées d'un campement proche afin de transporter les malles où s'entassait l'ensemble des cartes tracées par l'éclaireuse.

Le départ se fit un jour où la neige tombait à gros flocons. elle devait se rendre auprès de ses supérieurs le plus tôt possible pour pouvoir s'informer sur les territoires de chacune des races ennemies et de leurs relations avec les humains, car les affrontements reprendraient sans doute de plus belle au printemps.

Moundaye fut donc laissée à la garde du vieux troll-nain. Il la consola du mieux qu'il le pu. Ainsi, quelques jours après le départ de sa mère, les yeux de la fillette avaient déjà retrouvés leur bleu. Elle pris l'habitude d'aider son tuteur à l'entretiens de la maison. Certaines pièces furent cependant délaissées, comme celle dédiée aux expérimentations alchimiques. Moundaye était devenue moins turbulente... le troll-nain tenta même de lui confier la garde de son élevage. Mais il semblait que les plus vieux des volatiles aient gardés des souvenirs peu agréables de leurs anciens rapports avec la jeune fille et refusaient de se laisser approcher par elle.

Moundaye pris aussi pour habitude d'aller vagabonder dans les alentours. La région été tranquille car soumise depuis longtemps à l'autorité humaine. Et de toute façon, aucune armée digne de ce nom ne se battrait sérieusement pour récupérer cette plaine où seuls quelques rares brins d'herbe et quelques arbustes poussaient à l'état sauvage. Mais de nombreuses troupes amies ou ennemies passaient dans la plaine et établissaient même leur camp de temps à autre. Les troupes humaines accueillaient Moundaye avec joie. Ils la laissent fureter un peu partout dans le camp. Parfois de apprentis guerriers ou mages s'amusaient avec elle et lui apprenaient quelques rudiments de leur art. Même si elle trouvait la force pure beaucoup plus pratique à utiliser, la magie l'intéressait fortement car beaucoup plus subtile à pratiquer.

Le troll-nain venait parfois rendre visite aux troupes de passage en compagnie de Moundaye. Il en profitait pour se tenir au courant des avancées de la guerre mais aussi des technologies. Il enseignait même un ou deux secrets aux alchimistes qui lui fournissaient des ingrédients difficiles à trouver. Humains ou non, tous le respectaient et acceptaient sa présence dans les camps car son âge le rendait moins agressif. Ainsi Moundaye pu même s'approcher des camps ennemis, car on y savait qu'elle était protégée par un troll. Un troll en colère même vieux et nain reste un troll extrêmement dangereux.
Certains humains, la plupart du temps des blessés qui ne pouvaient pas prendre part aux exercices, entreprirent de lui apprendre à lire et à écrire. S’attachant à elle, certains lui offrirent même un ou deux livres pour qu'elle puisse continuer à apprendre même lorsque l'heure de leur départ pour les champs de bataille serait venue. Elle s'était parfois attirée un peu d'antipathie de quelques responsables de camps quand certains sorts qu'elle tentait d'apprendre fonctionnaient, mais pas exactement de la manière attendue.
Moundaye passa ainsi plusieurs mois en partageant son temps entre l'apprentissage de l'écriture et du combat avec les soldats humains, et l'observation du troll-nain lors de ses cueillettes et chasses, de l'entretien de ses cultures de légumes et de plantes, parfois étranges, et de l'élaboration de ses potions, qui ne faisaient presque jamais de dégâts tant qu'elle n’y mettait pas sa petite touche personnelle.
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[moundaye]

4- un retour


Plus d'une année déjà s'était écoulée depuis que Moundaye vivait seule avec le troll-nain. Avec lui, elle apprenait à reconnaître les plantes les plus utilisées dans les préparations ainsi que leurs principales propriétés. Certains soldats, lassés de devoir soigner les coquards de certains de leurs élèves, entreprirent d'enseigner eux-mêmes à la jeune fille les règles et les bases du maniement des armes et du combat au corps à corps. Si elle respectait les consignes lors des enseignements théoriques de ses professeurs, il n'en était pas de même lorsque venait le moment de s'entraîner avec les autres élèves. Le plus souvent plus jeune qu'eux de 4 ou 5 ans et beaucoup moins entraînée, elle se retrouvait rapidement en difficulté. Elle ne pouvait alors s'empêcher de lancer 1 ou 2 petits sorts, plus ou moins discrets, sur son adversaire. La plupart des jeunes guerriers connaissaient également quelques rudiments en magie et écartaient ses sorts sans subir de grands dommages. Mais certains, ne developpant que leur force pure, n'avaient pas l'habitude des attaques de ce genre et recevaient le sort de plein fouet. Certains d'entre eux s'étant plaint à leur maître, Moundaye se vit refusée l'accès au champ d'exercice.

Trop jeune pour pouvoir participer aux enseignements magiques sans l'accord de ses parents -il est parfaitement stipulé dans le règlement des camps humains que l'enseignement collectif de sorts ou d'attaques magiques est formellement interdit aux enfants de moins de 14 ans sans autorisation écrite d'un des parents, à cause de divers accidents survenus par le passé alors un sort lancé atteignait une personne n'ayant pas assez de résistance- Moundaye se retrouva sans activité.

Vexée, elle s'amusa donc à lancer à distance quelques sorts sur les guerriers qui s'étaient plaint d'elle. N'ayant pas beaucoup de puissance, ces sorts ne blessaient pas leur cible. Mais ils dérangeaient les exercices. Il ne fallu pas plus de quelques jours pour que l'on découvre le responsable de ses désagréments. Il lui fut interdit de revenir à proximité des champs d'exercices tant qu'elle n'aurait pas l'âge légal de participer aux enseignements.

Revenant chez elle d'un air dépité, elle passa sa colère sur quelques pierres et brins d'herbe qui passaient sous son regard. Malgré le peu d'effets de ses sorts, elle s'était presque calmée lorsqu'elle aperçue une silhouette inconnue devant sa demeure. L'odeur alléchante d'un rôti qui émanait de la cheminée lui donnait la preuve que le troll-nain était en train de s'affairer dans la cuisine sans paraître se soucier de la présence l'intrus. Mais cette visite inattendue l'inquiétait. Qui viendrait leur rendre visite dans ce trou paumé, alors que des camps de toutes races aux réserves pleines se trouvaient non loin de là ?

Lorsqu'elle fut assez proche de la maison, la silhouette se redressa et l'observa. Moundaye continua d'avancer, sans montrer son appréhension. Après tout cet inconnu était chez elle, et le troll-nain n'était pas loin... Lorsque son regard croisa celui de l'inconnu, elle se figea. c'est alors qu'il lui sourit timidement et lui parla avec une voix douce:
"-Bonjour ma chère fille! Je ne pense pas que tu me reconnaisses, ni même que tu me connaisses encore car tu ne dois pas avoir de souvenir de moi. Mais malgré toutes ces années d'absences ton père est enfin revenu des champs de bataille...

Certes la jeune fille ne le connaissait pas, mais elle l'avait reconnu. Elle se souvenait encore de ces longs moments lorsque sa mère plongeait son regard dans le sien - qui ressemblait enormément à celui de son père lui avait-on dit - et lui contait certaines de leurs aventures et voyages à travers les terres xmiennes avant leur mariage.
Sa mère avait raison. Elle eut l'impression de se voir dans un miroir. Elle n'avait pas réelle ressemblance avec son père à part les yeux. Mais ceux-ci brillaient d'un tel éclat que l'on ne remarquaient qu'eux au premier abord.

D'abord surprise, elle aurait voulu exprimer sa joie, éclater de rire, se jetter au cou de son père, traverser toutes les pièces de la maison en hurlant... Mais toutes ces démonstrations n'étaient pas dans ses habitudes et son esprit était plus prompt à la raillerie qu'à l'expression de ses sentiments:
"- Maman me parlait de toi avant. Et puis elle me lisait tes lettres quand tu en envoyais. Mais depuis qu'elle est partie je n'ai plus eu de nouvelles de toi!! Je sais lire pourtant, j'ai appris!
- En effet, je le sais maintenant. Mais on ne me l'avait pas dis lorsque je demandais des nouvelles de toi aux troupes que venait de cette région. C'est Ashu -Ashu, à prononcer [achou], prénom donné au troll-nain par ses parents. La rumeur dit qu'au moment de choisir le prénom le troll considéré comme le plus sage éternua *atchoum* mais pour éviter les confusions il fut décidé de modifier quelque peu le prénom du bébé- Hum!!! Hum!!! (z'avez pas bientot fini de me couper en plein milieu de mes retrouvailles non?!) c'est donc Ashu qui viens de me faire un rapport complet sur ton éducation. D'ailleurs il faudrait que je passe au camp afin de régulariser ta situation et te permettre de participer à tous les enseignements, même si tu es encore un peu jeune. Mais il semble que tu sois assez douée pour ton âge."

En entandant celà, Moundaye ne put retenir un sourire espièle. Elle allait finallement pouvoir continuer à s'amuser aux dépends de certains jeunes guerriers qu'elle jugeait trop balourds.
"- Mais d'abord allons manger un morceau. J'ai plein de choses à te dire et j'ai même quelqu'un à te présenter..."
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[moundaye]

4- un retour


Plus d'une année déjà s'était écoulée depuis que Moundaye vivait seule avec le troll-nain. Avec lui, elle apprenait à reconnaître les plantes les plus utilisées dans les préparations ainsi que leurs principales propriétés. Certains soldats, lassés de devoir soigner les coquards de certains de leurs élèves, entreprirent d'enseigner eux-mêmes à la jeune fille les règles et les bases du maniement des armes et du combat au corps à corps. Si elle respectait les consignes lors des enseignements théoriques de ses professeurs, il n'en était pas de même lorsque venait le moment de s'entraîner avec les autres élèves. Le plus souvent plus jeune qu'eux de 4 ou 5 ans et beaucoup moins entraînée, elle se retrouvait rapidement en difficulté. Elle ne pouvait alors s'empêcher de lancer 1 ou 2 petits sorts, plus ou moins discrets, sur son adversaire. La plupart des jeunes guerriers connaissaient également quelques rudiments en magie et écartaient ses sorts sans subir de grands dommages. Mais certains, ne developpant que leur force pure, n'avaient pas l'habitude des attaques de ce genre et recevaient le sort de plein fouet. Certains d'entre eux s'étant plaint à leur maître, Moundaye se vit refusée l'accès au champ d'exercice.

Trop jeune pour pouvoir participer aux enseignements magiques sans l'accord de ses parents -il est parfaitement stipulé dans le règlement des camps humains que l'enseignement collectif de sorts ou d'attaques magiques est formellement interdit aux enfants de moins de 14 ans sans autorisation écrite d'un des parents, à cause de divers accidents survenus par le passé alors un sort lancé atteignait une personne n'ayant pas assez de résistance- Moundaye se retrouva sans activité.

Vexée, elle s'amusa donc à lancer à distance quelques sorts sur les guerriers qui s'étaient plaint d'elle. N'ayant pas beaucoup de puissance, ces sorts ne blessaient pas leur cible. Mais ils dérangeaient les exercices. Il ne fallu pas plus de quelques jours pour que l'on découvre le responsable de ses désagréments. Il lui fut interdit de revenir à proximité des champs d'exercices tant qu'elle n'aurait pas l'âge légal de participer aux enseignements.

Revenant chez elle d'un air dépité, elle passa sa colère sur quelques pierres et brins d'herbe qui passaient sous son regard. Malgré le peu d'effets de ses sorts, elle s'était presque calmée lorsqu'elle aperçue une silhouette inconnue devant sa demeure. L'odeur alléchante d'un rôti qui émanait de la cheminée lui donnait la preuve que le troll-nain était en train de s'affairer dans la cuisine sans paraître se soucier de la présence l'intrus. Mais cette visite inattendue l'inquiétait. Qui viendrait leur rendre visite dans ce trou paumé, alors que des camps de toutes races aux réserves pleines se trouvaient non loin de là ?

Lorsqu'elle fut assez proche de la maison, la silhouette se redressa et l'observa. Moundaye continua d'avancer, sans montrer son appréhension. Après tout cet inconnu était chez elle, et le troll-nain n'était pas loin... Lorsque son regard croisa celui de l'inconnu, elle se figea. c'est alors qu'il lui sourit timidement et lui parla avec une voix douce:
"-Bonjour ma chère fille! Je ne pense pas que tu me reconnaisses, ni même que tu me connaisses encore car tu ne dois pas avoir de souvenir de moi. Mais malgré toutes ces années d'absences ton père est enfin revenu des champs de bataille...

Certes la jeune fille ne le connaissait pas, mais elle l'avait reconnu. Elle se souvenait encore de ces longs moments lorsque sa mère plongeait son regard dans le sien - qui ressemblait enormément à celui de son père lui avait-on dit - et lui contait certaines de leurs aventures et voyages à travers les terres xmiennes avant leur mariage.
Sa mère avait raison. Elle eut l'impression de se voir dans un miroir. Elle n'avait pas réelle ressemblance avec son père à part les yeux. Mais ceux-ci brillaient d'un tel éclat que l'on ne remarquaient qu'eux au premier abord.

D'abord surprise, elle aurait voulu exprimer sa joie, éclater de rire, se jetter au cou de son père, traverser toutes les pièces de la maison en hurlant... Mais toutes ces démonstrations n'étaient pas dans ses habitudes et son esprit était plus prompt à la raillerie qu'à l'expression de ses sentiments:
"- Maman me parlait de toi avant. Et puis elle me lisait tes lettres quand tu en envoyais. Mais depuis qu'elle est partie je n'ai plus eu de nouvelles de toi!! Je sais lire pourtant, j'ai appris!
- En effet, je le sais maintenant. Mais on ne me l'avait pas dis lorsque je demandais des nouvelles de toi aux troupes que venait de cette région. C'est Ashu -Ashu, à prononcer [achou], prénom donné au troll-nain par ses parents. La rumeur dit qu'au moment de choisir le prénom le troll considéré comme le plus sage éternua *atchoum* mais pour éviter les confusions il fut décidé de modifier quelque peu le prénom du bébé- Hum!!! Hum!!! (z'avez pas bientot fini de me couper en plein milieu de mes retrouvailles non?!) c'est donc Ashu qui viens de me faire un rapport complet sur ton éducation. D'ailleurs il faudrait que je passe au camp afin de régulariser ta situation et te permettre de participer à tous les enseignements, même si tu es encore un peu jeune. Mais il semble que tu sois assez douée pour ton âge."

En entandant celà, Moundaye ne put retenir un sourire espièle. Elle allait finallement pouvoir continuer à s'amuser aux dépends de certains jeunes guerriers qu'elle jugeait trop balourds.
"- Mais d'abord allons manger un morceau. J'ai plein de choses à te dire et j'ai même quelqu'un à te présenter..."
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

5- Galéan


Alors que Moundaye regagnait la cuisine, où Ashu finissait de cuire un bon rôti, ils tombèrent face à face avec un jeune homme d’environ 18 ou 19 ans. Il ressemblait tellement au père de Moundaye que l’on avait l’impression de voir son reflet dans un miroir qui rendait sa jeunesse au visage. Et en effet…
« - moundaye, voici la personne que je voulais te présenter. Il s’appelle Galéan. C’est mon fils. »

Moundaye, bouche bée, les yeux écarquillés, resta muette durant de longues secondes. C’était la première fois qu’elle entendait parler d’un autre enfant. Jamais elle n’aurait imaginé faire la connaissance de ce grand…
« - … frère ??...
- En réalité seulement ton demi-frère. La mère de Galéan est morte quelques années avant que je rencontre la tienne. »

Abasourdie, la jeune fille n’arrivait pas à se remettre de la surprise ; et le regard bleu, transperçant et curieux de son nouveau grand frère ne l’aidait pas à reprendre ses esprits.
C’est alors qu’Ashu s’avança sur le pas de la porte et leur annonça de sa voix grave et rocailleuse qu’il avait besoin de quelqu’un pour l’aider à trancher le rôti. Le père de Moundaye alla rejoindre le troll-nain et laissa ses 2 enfants faire connaissance.

Malgré sa gêne, Moundaye observa de nouveau son frère. Il semblait être aussi embarrassé qu’elle, mais elle remarqua aussi que ses yeux avaient changés. Jamais elle n’avait observé un tel changement de couleur. Le bleu avait été remplacé en quelques instants par un vert aussi lumineux que celui des pierres émeraudes.

Galéan ne pu s’empêcher de rire devant la mine ébahie de sa petite sœur. Croyant qu’il se moquait d’elle, Moundaye commença à se renfermer.
« - Je vois que mes yeux t’intriguent. Mais tu as les mêmes que moi tu sais.
Tu ne me crois pas ? Aide-moi à trouver un miroir et tu verras !! »

Des miroirs, ce n’était pas ce qui manquait. Pratiquement toutes les pièces en possédait au moins un, vestiges de l’époque où la mère de Moundaye habitait la demeure. Mais à vrai dire seul celui de la chambre de la fillette donnait un reflet fidèle à l’original. Les autres avaient tous des propriétés plus ou moins étonnantes…

Moundaye pu constater que la couleur de ses yeux aussi s’était transformée. Ils avaient pris exactement la même couleur que ceux de son frère.
« - Pourquoi ?
- Je ne sais pas grand-chose à ce sujet. C’est papa qui m’a expliqué le peu de choses que je sais. Mais lui n’a pas les mêmes yeux que nous, ils gardent toujours leur couleur bleue. Va lui demander des détails si tu veux. Mais je te préviens que tu vas devoir subir l’intégralité des aventures, et des chroniques de notre famille »
*rires*
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cui cui cui cui!!!
CUUUUUIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!

[moundaye]

5- Galéan


Alors que Moundaye regagnait la cuisine, où Ashu finissait de cuire un bon rôti, ils tombèrent face à face avec un jeune homme d’environ 18 ou 19 ans. Il ressemblait tellement au père de Moundaye que l’on avait l’impression de voir son reflet dans un miroir qui rendait sa jeunesse au visage. Et en effet…
« - moundaye, voici la personne que je voulais te présenter. Il s’appelle Galéan. C’est mon fils. »

Moundaye, bouche bée, les yeux écarquillés, resta muette durant de longues secondes. C’était la première fois qu’elle entendait parler d’un autre enfant. Jamais elle n’aurait imaginé faire la connaissance de ce grand…
« - … frère ??...
- En réalité seulement ton demi-frère. La mère de Galéan est morte quelques années avant que je rencontre la tienne. »

Abasourdie, la jeune fille n’arrivait pas à se remettre de la surprise ; et le regard bleu, transperçant et curieux de son nouveau grand frère ne l’aidait pas à reprendre ses esprits.
C’est alors qu’Ashu s’avança sur le pas de la porte et leur annonça de sa voix grave et rocailleuse qu’il avait besoin de quelqu’un pour l’aider à trancher le rôti. Le père de Moundaye alla rejoindre le troll-nain et laissa ses 2 enfants faire connaissance.

Malgré sa gêne, Moundaye observa de nouveau son frère. Il semblait être aussi embarrassé qu’elle, mais elle remarqua aussi que ses yeux avaient changés. Jamais elle n’avait observé un tel changement de couleur. Le bleu avait été remplacé en quelques instants par un vert aussi lumineux que celui des pierres émeraudes.

Galéan ne pu s’empêcher de rire devant la mine ébahie de sa petite sœur. Croyant qu’il se moquait d’elle, Moundaye commença à se renfermer.
« - Je vois que mes yeux t’intriguent. Mais tu as les mêmes que moi tu sais.
Tu ne me crois pas ? Aide-moi à trouver un miroir et tu verras !! »

Des miroirs, ce n’était pas ce qui manquait. Pratiquement toutes les pièces en possédait au moins un, vestiges de l’époque où la mère de Moundaye habitait la demeure. Mais à vrai dire seul celui de la chambre de la fillette donnait un reflet fidèle à l’original. Les autres avaient tous des propriétés plus ou moins étonnantes…

Moundaye pu constater que la couleur de ses yeux aussi s’était transformée. Ils avaient pris exactement la même couleur que ceux de son frère.
« - Pourquoi ?
- Je ne sais pas grand-chose à ce sujet. C’est papa qui m’a expliqué le peu de choses que je sais. Mais lui n’a pas les mêmes yeux que nous, ils gardent toujours leur couleur bleue. Va lui demander des détails si tu veux. Mais je te préviens que tu vas devoir subir l’intégralité des aventures, et des chroniques de notre famille »
*rires*
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[moundaye]

6- une histoire de famille


La curiosité de Moundaye était suffisamment aiguisée pour surmonter l’obstacle et elle possédait une bonne dose d’énergie en réserve pour résister au pouvoir d’endormissement des harangues les plus longues.

Elle eut cependant maintes fois l’occasion de se repentir d’avoir entamé cette conversation avec son père. Tout au long du repas, en plus d’entendre les divers exploits, presque des légendes, de ses plus illustres ancêtres, elle eut droit à un résumé loin d’être succinct de l’histoire du peuple humain.
Le cher paternel de Moundaye, bien qu’instruit, était cependant loin d’être un érudit en histoire. En réalité, ses connaissances étaient tellement limitées au-delà des 250 dernières années que Moundaye compris vite qu’il était impossible que les nombreux dragons et autres créatures aient pu co-exister en même temps. La quantité phénoménale de victimes qui leur était attribué était parfaitement incompatible avec les centaines de héros issu de ce même peuple décimé par des trolls géants et autres bestioles à têtes multiples.

Ainsi, en excluant les épopées d’illustres et nombreux héros au nom oublié, la description de créatures pour la plupart imaginaire, des récits de batailles gigantesques… on pouvait résumer en 5 petites minutes le peu de choses que le père connaissait de la particularité oculaire qui caractérisait sa famille.

Venu d’un domaine au nom inconnu, une jeune femme au regard bleu serait un jour arrivée aux abords d’un camp humain, il y a 300 ou 400 ans. Peut-être même 500, on ne sait pas trop. Car l’histoire de la famille se transmettait de générations en générations, chacune y ajoutant ses propres exploits, et l’on dis qu’à l’époque la durée d’une génération correspondait à une quarantaine d’années – m’enfin, on s’en fout…
Ainsi donc, la jeune femme dont on ne sait rien à part la couleur de ses yeux, mena une vie tout à fait semblable à n’importe quel humain - on oubliera le récit de combat contre un troll à 4 bras, une sorcière à peau verte, et contre une sorte de créature moitié homme moitié hippocampe.
Sa progéniture vécue comme tous les enfants humains, firent leurs classes et intégrèrent ou non l’armée. Mais ils se distinguèrent cependant par leur regard. Un bleu profond et captivant la plupart du temps. Mais un violet hypnotique lorsque la colère, la haine ou un sentiment désagréable s’emparait d’eux. A l’inverse, lors d’évènements joyeux ou agréablement surprenants, ils prenaient une couleur verte qui donnait un aspect très vif à leur regard.

Bref, oublions aussi les multiples versions dans lesquelles les enfants de cette jeune femme (bien qu’elle ne fût plus tout à fait jeune à cette époque là) furent liés à des aventures pleines de rebondissements. Le fait est qu’un seul d’entre eux parvint à avoir des enfants qui arrivèrent à l’âge adulte.
Maudite ou non, il s’avéra que jusqu’à l’époque de Moundaye à chaque génération un seul enfant avait pu perpétuer la lignée.

Chose étrange. Même si tous les enfants avaient les yeux bleus, seuls certains avaient les particularités optiques décrites plus haut, sautant souvent 1 ou 2 générations.

Voici donc « brièvement » résumé, l’explication de ce phénomène que le père de Moundaye mis 4 heures à raconter.

Fatiguée et sur le point de s’endormir sur place, Moundaye alla immédiatement se coucher à la fin de l’interminable exposé de son père. Promis ! Un jour il lui reconterait toute l’histoire mais avec tout les détails et les dates cette fois-ci…
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cui cui cui cui!!!
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[moundaye]

6- une histoire de famille


La curiosité de Moundaye était suffisamment aiguisée pour surmonter l’obstacle et elle possédait une bonne dose d’énergie en réserve pour résister au pouvoir d’endormissement des harangues les plus longues.

Elle eut cependant maintes fois l’occasion de se repentir d’avoir entamé cette conversation avec son père. Tout au long du repas, en plus d’entendre les divers exploits, presque des légendes, de ses plus illustres ancêtres, elle eut droit à un résumé loin d’être succinct de l’histoire du peuple humain.
Le cher paternel de Moundaye, bien qu’instruit, était cependant loin d’être un érudit en histoire. En réalité, ses connaissances étaient tellement limitées au-delà des 250 dernières années que Moundaye compris vite qu’il était impossible que les nombreux dragons et autres créatures aient pu co-exister en même temps. La quantité phénoménale de victimes qui leur était attribué était parfaitement incompatible avec les centaines de héros issu de ce même peuple décimé par des trolls géants et autres bestioles à têtes multiples.

Ainsi, en excluant les épopées d’illustres et nombreux héros au nom oublié, la description de créatures pour la plupart imaginaire, des récits de batailles gigantesques… on pouvait résumer en 5 petites minutes le peu de choses que le père connaissait de la particularité oculaire qui caractérisait sa famille.

Venu d’un domaine au nom inconnu, une jeune femme au regard bleu serait un jour arrivée aux abords d’un camp humain, il y a 300 ou 400 ans. Peut-être même 500, on ne sait pas trop. Car l’histoire de la famille se transmettait de générations en générations, chacune y ajoutant ses propres exploits, et l’on dis qu’à l’époque la durée d’une génération correspondait à une quarantaine d’années – m’enfin, on s’en fout…
Ainsi donc, la jeune femme dont on ne sait rien à part la couleur de ses yeux, mena une vie tout à fait semblable à n’importe quel humain - on oubliera le récit de combat contre un troll à 4 bras, une sorcière à peau verte, et contre une sorte de créature moitié homme moitié hippocampe.
Sa progéniture vécue comme tous les enfants humains, firent leurs classes et intégrèrent ou non l’armée. Mais ils se distinguèrent cependant par leur regard. Un bleu profond et captivant la plupart du temps. Mais un violet hypnotique lorsque la colère, la haine ou un sentiment désagréable s’emparait d’eux. A l’inverse, lors d’évènements joyeux ou agréablement surprenants, ils prenaient une couleur verte qui donnait un aspect très vif à leur regard.

Bref, oublions aussi les multiples versions dans lesquelles les enfants de cette jeune femme (bien qu’elle ne fût plus tout à fait jeune à cette époque là) furent liés à des aventures pleines de rebondissements. Le fait est qu’un seul d’entre eux parvint à avoir des enfants qui arrivèrent à l’âge adulte.
Maudite ou non, il s’avéra que jusqu’à l’époque de Moundaye à chaque génération un seul enfant avait pu perpétuer la lignée.

Chose étrange. Même si tous les enfants avaient les yeux bleus, seuls certains avaient les particularités optiques décrites plus haut, sautant souvent 1 ou 2 générations.

Voici donc « brièvement » résumé, l’explication de ce phénomène que le père de Moundaye mis 4 heures à raconter.

Fatiguée et sur le point de s’endormir sur place, Moundaye alla immédiatement se coucher à la fin de l’interminable exposé de son père. Promis ! Un jour il lui reconterait toute l’histoire mais avec tout les détails et les dates cette fois-ci…
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