ryu archiduc
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1362 Thème: xm-jdr (983) Localisation: loin de vous,votre bourse entre les mains écu: 23
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Posté le: 01 Mar 11:57 Sujet du message: la fin du voyage |
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Je venais de quitter la taverne et commençais une longue marche. La taverne, c’est là que je suis rentré il y a déjà de ça quelques semaines, toujours bondée de poivrots bruyants, je m’était faufilé au bar et j’avais commandé une liqueur de châtaigne : il faisait froid dehors et je devais me réchauffer. Il n’y avait pas beaucoup de gens au comptoir ce soir là. D’ailleurs, mis à part les poivrots inconscients et le tavernier, il n’y avait que Snake. Celui ci ne tarda pas a s’approcher, et sans passer par des formalités me proposa quelque chose : Je lui apporterais quelques une des armes uniques au pouvoirs magiques de notre monde, et en échange, il me renforcerait avec son bouclier le plus puissant : la peau de marbre !
Il devait être au courant que je gardait jalousement Nekko, un unique qui apporte une agilité, une furtivité et une adresse qui permet de voler avec une aisance hors du commun. D’ailleurs d’après ce qu’on dit, une fois qu’on a ce casque sur la tête, personne ne peut nous surprendre. Que ca soit vrai ou pas, je volais quand même tous les plus grands de ce monde sans que ceux-ci s’en doutent, et je revenais souvent a la taverne, un sac plein de pièces d’or et d’armes en tous genres.
En tout cas sa proposition me fit réfléchir. Une défense hors du commun en échange de quelques armes que je n’aurais aucun mal a récupérer, et bien que Snake, béonide, était encore allié a ces sale démons, j’acceptais sa proposition et, quelques heures plus tard, j’étais déjà dehors à traquer ses fameuses armes, avec une peau plus résistante que de la pierre. Chaque soir, je revenais à la taverne, rapportant un sac que je donnais à Snake avant d’aller me coucher dans une des chambres que fournissait la taverne, et chaque matin je repartais à la recherche d’armes solides comme du roc, alors que snake lui repartait avec ses armes a la Montagne pour aller les distribuez avec les autres béonides.
A peine les nouvelles élections diplomatiques finies, le diplomate démon annonça la rupture de l’alliance avec les béonides sur le champ. Les démons avaient eu la seule chose pour laquelle ils s’étaient alliés : une forteresse. Maintenant il n’avait plus qu’a lâcher leurs alliés d’un temps et rester bien au chaud dans leur forteresse, et bien qu'une horde de démons m’empêchait de marcher librement, j’était heureux : les démons étaient seuls, affaiblis, et ils ne garderaient pas leur forteresse longtemps.
Comme de juste, quelques jours plus tard, Snake m’annonça qu’une poignée de Béonides allait faire tomber les murs de cette forteresse et virer ces démons qui allaient retourner dormir sous les ponts. Ca faisait des semaines que j’attendais ça, et j’aurais tout fait pour que ça arrive, j’allait me joindre à ce groupe béonides. Arrivé a l’heure de l’attaque, alors que je m’approchais de la forteresse ennemie, je vis déjà quelques attaquants béonides abattre les murailles et tuer tous les défenseurs ou mercenaires. Arrivé là bas je lançais aussi quelques boules de feu et quelques éclairs pour mettre à terre quelques mercenaires. Un quart d’heure plus tard les corps des démons fumaient sur un barbecue, l’attaque avait été une réussite exemplaire, aucune bavure, cette petite poignée de béonides avait écrasé les quelques guerriers démons, avait tué des centaines de mercenaires, et avait même repoussé quelques humains qui étaient venus essayer de profiter de la situation, et maintenant le drapeau vert ondulait au dessus de la forteresse. J’étais là au milieu du chantier qu’avait provoqué cette bataille, ne sachant pas trop ou me mettre. C’est vrai, je ne vivait pas a la Montagne, je n’avait participé aux discutions qui avaient conduit à l’alliance ni celle qui avait conduit à cette bataille. Pourtant les béonides ne semblaient pas se soucier de moi, aucun d’entre eux ne se demandait ce que je faisait là. Bizarrement a un moment j’ai eu la sensation que c’est là que je devais être, que j’étais au bon endroit, mais pas le temps de se poser des questions, maintenant que la tour de guet était utilisable, il fallait que j’aille chercher d’autres armes uniques
Je continuais à aller chercher des armes pendant la journée, à part que maintenant je les apportais à Snake dans la forteresse car la taverne commençait à se remplir de démons. Les béonides présent dans la forteresse commençaient à s’habituer à me voir tous les soir, et moi je m’habituais à venir. Je finissais même à ne plus passer par Snake pour distribuer les uniques : je le faisais moi même. Je m’étais même surpris à défendre cette forteresse contre des assaillants de toutes sortes, je faisais reconstruire de nouvelles murailles, et engageais de nouveaux mercenaires. J’allais aider quelques béonides à libérer un temple d’une emprise d’un autre dieu que Garyth et massacrant les derniers moines de la bâtisse, je remplissais même un peu la caisse commune de quelques milliers de pièces d’or supplémentaires, comme si peu à peu je devenait l’un des leurs. D’ailleurs maintenant beaucoup de monde me considéraient comme un béonide, ce qui était tout à fait compréhensible…
Je semblais enfin sortir de mes pensées, la marche que je devais accomplir était terminée, j’étais arrivé la où je le voulais : au pied de la Montagne… |
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