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[Llyod]

Il faisait froid au sommet de la Montagne...
Un vent puissant et glacial s'abattait en continus sur les flancs du sommet.
Un epais brouillard avait entouré le pic montagneux.
A l'interieur des grottes, au fin fond, on entendait des echos de cris, de chants. En s'enfoncant plus profondement dans ces galleries, l'air etait de moins en moins respirable, mais la temperature ambiante augmentait au fur et a mesure des metres parcourus.
Les cris et chants se faisaient eux aussi de plus en plus forts.
Et puis arrive au bout, une lueur eclaira l'ensemble du fond de la grotte.
Lueur qui provenait du gigantesque feu de bois qui etait au centre de la grande salle voutée. Tout autour de nombreux protagonistes a l'origine des chants et echos. C'etaient les Beonides qui festoyaient une fois de plus. Peu importe la raison, tout etait bon pour se reunir ensemble autour d'un bon feu. Comme a leur habitude, les beonides faisent cuirent des corps de centaures embrochés sur de long pics de bois.
Le crepitement du feu, le bruit de la graisse de centaure au contact des flammes, une chaleur plus que conviviale, festive...tout etait reunit pour faire ce qu'on appelait chez eux un Barbeuk.
Dans cette assemblée de beonides, un humain.
Il s'agit de Llyod, jambes croisées, fesses posées sur un caillou, participait aussi à la fête. Sa physiologie lui empéchait de manger comme les beonides. Il se contenta de prendre un molet de centaure bien grillé, ce qui etait en réalité plus que suffisant pour un humain normalement constitué! A son habitude, il etait calme, posé, pensif, ne laissant transparaitre aucune réelle émotion. Il lacha quelques rictus en entendant les pitreries de ses freres d'armes, notament celles de Makoo, qui avait dignement herite du talent humoristique de son pere, le feu Aries.
Etrangement il se leva, doucement, calmement, ce n'etait pas dans son habitude de quitter un Barbeuk en cours.




- Et bien, ou vas tu Llyod? lui demanda Turak.

- Je vais prendre l'air les amis, je reviens. Repondit il.

L'humain referma sa longue cape noire, remit sa capuche, et s'eloigna doucement de l'atroupement festif.
Quelques minutes plus tard, il arriva enfin au bout.
On n'entendait plus les chants. Seul le cri du vent soufflant, brisant tout sur son passage se fit entendre. Le bruissement des feuilles, des branches s'entrechoquant entre elles etait assourdissant.
Llyod baissa legerement la tete afin de proteger son visage.
Lors de sa croisade des races, de son apprentissage des Arcanes magiques et du culte qu'il a voué aux divinitées aux cotés de l'Archeveque Torg lui avait procuré un savoir immense. Sa capacite mentale avait ete considérablement développée. Son étude de la magie était de plus en plus poussée. C'est avec le beonide Snake, dit le Magicien, qu'il experimenta ses techniques.
Mais il restait pour autant un humain. Il le voyait bien au cours des batailles avec les démons, ca resistance physique etait moindre.
Et cette différence devint encore plus grande aux cotés des béonides.
Il cotoyait de réels monstres de la nature, monstre de puissance, monstre de resistance. Il se rapella une fois, lors du premier barbeuk avec les beonides...Bozzer souleva dans chaque main un cuissot de centaure en s'ecriant "Voila deux cuissots bien tendre, je les ai coupés à la patte de Goudurix!". Ces deux cuissots faisaient bien la taille de l'humain, et facilement le double de son poids.
Mais au fil du temps, subissant les rudes conditions de vies des beonides qui etaient tout autre de l'humain, le Vagabond developpa non pas une resistance impressionnante comme celle de Tyrahell, ou bien celle de Harxon ou encore de Rhalph, non il restait un humain a part entiere, mais il developpa plutot une sorte d'endurance hors du commun pour un humain mortel. Malgré les coups puissants portés par des ennemis Llyod, se releva toujours du précédent assaut.
Maintenant il s'était aclimaté parfaitement au climat rude de la Montagne.
Dehors, il ne bougea pas. Il était au bord de la falaise, un faux pas et s'en était finit. Pensif il ferma les yeux. Puis il les rouvris quelques minutes plus tard. Le vent s'était radouccis, le brouillard s'était levé et laissa apparaître un magnifique ciel bleu et un horizon merveileux.
"Quelle vue!" se dit-il.
Il regarda en bas...tout en bas..il vit un être bouger.
Grace à la magie, il développa sa vision. C'était un lutin, répondant au nom de Kamino. Il se dirigeait vers la Forêt, lieu de plénitude pour les centaures.

- Apres Oannès, te voila aussi sur le chemin de la Forêt Kamino. Murmura t-il.
- Qui d'autres vous suivront? Qui ira chez les démons?

A ces questions, il n'y répondit pas. Il se contenta de refermer les yeux.
Il respira un bon coup, se retourna et se mit en marche de nouveau vers l'intérieur de la grotte.

_________________
Je suis Llyod le Vagabond.

[Llyod]

Il faisait froid au sommet de la Montagne...
Un vent puissant et glacial s'abattait en continus sur les flancs du sommet.
Un epais brouillard avait entouré le pic montagneux.
A l'interieur des grottes, au fin fond, on entendait des echos de cris, de chants. En s'enfoncant plus profondement dans ces galleries, l'air etait de moins en moins respirable, mais la temperature ambiante augmentait au fur et a mesure des metres parcourus.
Les cris et chants se faisaient eux aussi de plus en plus forts.
Et puis arrive au bout, une lueur eclaira l'ensemble du fond de la grotte.
Lueur qui provenait du gigantesque feu de bois qui etait au centre de la grande salle voutée. Tout autour de nombreux protagonistes a l'origine des chants et echos. C'etaient les Beonides qui festoyaient une fois de plus. Peu importe la raison, tout etait bon pour se reunir ensemble autour d'un bon feu. Comme a leur habitude, les beonides faisent cuirent des corps de centaures embrochés sur de long pics de bois.
Le crepitement du feu, le bruit de la graisse de centaure au contact des flammes, une chaleur plus que conviviale, festive...tout etait reunit pour faire ce qu'on appelait chez eux un Barbeuk.
Dans cette assemblée de beonides, un humain.
Il s'agit de Llyod, jambes croisées, fesses posées sur un caillou, participait aussi à la fête. Sa physiologie lui empéchait de manger comme les beonides. Il se contenta de prendre un molet de centaure bien grillé, ce qui etait en réalité plus que suffisant pour un humain normalement constitué! A son habitude, il etait calme, posé, pensif, ne laissant transparaitre aucune réelle émotion. Il lacha quelques rictus en entendant les pitreries de ses freres d'armes, notament celles de Makoo, qui avait dignement herite du talent humoristique de son pere, le feu Aries.
Etrangement il se leva, doucement, calmement, ce n'etait pas dans son habitude de quitter un Barbeuk en cours.




- Et bien, ou vas tu Llyod? lui demanda Turak.

- Je vais prendre l'air les amis, je reviens. Repondit il.

L'humain referma sa longue cape noire, remit sa capuche, et s'eloigna doucement de l'atroupement festif.
Quelques minutes plus tard, il arriva enfin au bout.
On n'entendait plus les chants. Seul le cri du vent soufflant, brisant tout sur son passage se fit entendre. Le bruissement des feuilles, des branches s'entrechoquant entre elles etait assourdissant.
Llyod baissa legerement la tete afin de proteger son visage.
Lors de sa croisade des races, de son apprentissage des Arcanes magiques et du culte qu'il a voué aux divinitées aux cotés de l'Archeveque Torg lui avait procuré un savoir immense. Sa capacite mentale avait ete considérablement développée. Son étude de la magie était de plus en plus poussée. C'est avec le beonide Snake, dit le Magicien, qu'il experimenta ses techniques.
Mais il restait pour autant un humain. Il le voyait bien au cours des batailles avec les démons, ca resistance physique etait moindre.
Et cette différence devint encore plus grande aux cotés des béonides.
Il cotoyait de réels monstres de la nature, monstre de puissance, monstre de resistance. Il se rapella une fois, lors du premier barbeuk avec les beonides...Bozzer souleva dans chaque main un cuissot de centaure en s'ecriant "Voila deux cuissots bien tendre, je les ai coupés à la patte de Goudurix!". Ces deux cuissots faisaient bien la taille de l'humain, et facilement le double de son poids.
Mais au fil du temps, subissant les rudes conditions de vies des beonides qui etaient tout autre de l'humain, le Vagabond developpa non pas une resistance impressionnante comme celle de Tyrahell, ou bien celle de Harxon ou encore de Rhalph, non il restait un humain a part entiere, mais il developpa plutot une sorte d'endurance hors du commun pour un humain mortel. Malgré les coups puissants portés par des ennemis Llyod, se releva toujours du précédent assaut.
Maintenant il s'était aclimaté parfaitement au climat rude de la Montagne.
Dehors, il ne bougea pas. Il était au bord de la falaise, un faux pas et s'en était finit. Pensif il ferma les yeux. Puis il les rouvris quelques minutes plus tard. Le vent s'était radouccis, le brouillard s'était levé et laissa apparaître un magnifique ciel bleu et un horizon merveileux.
"Quelle vue!" se dit-il.
Il regarda en bas...tout en bas..il vit un être bouger.
Grace à la magie, il développa sa vision. C'était un lutin, répondant au nom de Kamino. Il se dirigeait vers la Forêt, lieu de plénitude pour les centaures.

- Apres Oannès, te voila aussi sur le chemin de la Forêt Kamino. Murmura t-il.
- Qui d'autres vous suivront? Qui ira chez les démons?

A ces questions, il n'y répondit pas. Il se contenta de refermer les yeux.
Il respira un bon coup, se retourna et se mit en marche de nouveau vers l'intérieur de la grotte.

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Je suis Llyod le Vagabond.