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**aracy**

La jeune femme se réveilla baignée par le soleil matinal.
Elle avait passée la nuit dans la forêt car elle avait était surprise par la tombée du jour.

Aracy ouvrit les yeux doucement et vit une ombre se dessiner devant elle...
Elle finit par reconnaitre son ami Gorthol qui s'était assis à côté d'elle et attendait que son amie se réveille.
Il n'avait pas vu qu'Aracy avait ouvert les yeux, du moins c'est ce que croyait la jeune guerriere mais...

Bonjour, lui dit Gorthol en tournant la tête avec un un sourire en coin de la bouche.
Bien dormis ?

Aracy se redressa et avec un sourire radieu lui dit :

"Ma foie oui ! Les nuits sont devenus plus agréable, l'hiver est passé on dirait."

Puis son regard se posa sur une boule de poils couchée à côté de Gorthol...non deux boules de poils !
Deux magnifiques loups étaient sagements couchée à côté de son ami...
Gorthol qui avait compris les intérrogations de son amie lui expliqua :

Eh oui ! J'ai recommencé à drésser, ne sont ils pas beaux ces deux la ?
Je te présente Marcheur Gris et Vada.

Aracy se leva et s'approcha des deux loups...la jeune femme aimait les loups et elle tendit la main vers Marcheur Gris.
Celui ci, qui apparement était le plus joueur, lui mordilla le bout des doigts.
Aracy fouilla dans sa poche et lui tendit un morceau de viande séchée.
Vada, qui regardait la scène, se leva et fouilla du museau la poche qui contenait le bout de viande.
Aracy le laissa faire et ce dernier finit pas trouver ce qu'il voulait; amusée par les deux loups elle dit a Gorthol :

Ce sont de braves bêtes j'espere que tu m'en présenteras d'autre !
Et bien je l'espère aussi ! "lui répondit-il l'air joyeux.

Mais la bonne humeur d'Aracy retomba...
Elle s'allongea dans l'herbe, pris une profonde inspiration et dit :

Tu sais Gorthol...Les humains me manquent un peu.
Je me plaîs beaucoup chez les béonides ils sont forts gentils mais je regrette...
Je regrette que ce se soit passé comme cela.
J'aurais préférée que mon départ soit mieux compris.
Que les humains restent des amis pour moi...
Je pense souvent aux amis que je m'étais fait la bas, et je me demande souvent si les humains vont bien...Je veux dire, si tout se passe bien et qu'il n'y a pas de problèmes...
J'aurais aimée mieux m'expliquer mais comme tu le sais, je n'ai pu le faire...

Elle regardait le ciel, les yeux vides est un visage songeur...
Elle ajouta :

Enfin comme je le dis il ne faut rien regretter je dois dire que je n'ai pas de quoi me plaindre...
Je suis heureuse à la Montagne...
C'est juste que lorsque je croise un humain un sentiment d'amertume me hante encore...

Elle attendit...Gorthol allait peut être l'éclairer, lui qui été la plupart du temps de bon conseil...
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~~->Béonide en exil<-~~

gorthol

Aux mots d’Aracy, le sourire de Gorthol s’effaça. Il regarda longuement son amie et dit d’une voix grave :
« Tu n’as pas à regretter ce choix, tu as eu le courage de changer de chemin de vie, tu dois maintenant profiter des plaisirs de la vie béonide, tu as des amis, là bas, Turak vit à la montagne. Les humain, pour toi c’est du passé, souvient toi de ta résignation au moment de t’en aller, souvient toi des raison de ton départ. La vie n’est-elle pas mieux, maintenant ? Laisse toi aller, cesse de te tourmenter, retourne parmis tes frères et suis leur bonne humeur. Je l’avais bien vu, les grandes bâtisses, les champs de batailles ne sont pas pour toi, ta vis est là, libre, heureuse parmis les heureux, à chanter, danser et … de temps en temps, se battre mais toujours dans le même état d’esprit. La prétendue noblesse humaine et le sérieux ne te conviennent pas. Cesse de te tourmenter et laisse toi aller aux instincts de ta nouvelle identité. »
Gorthol, se leva, comme pour couper court à la discussion et se mis à faire les cents pas dans la clairière et, malgré le sourire qui illuminait son visage, Aracy voyait bien que ce n’était que façade, et qu’il soufrait encore de son départ. La jeune béonide baissa la tête, dissimulant sa culpabilité.
Voyant la gène de son amie, Gorthol se rassit et, d’une voix douce, cette fois ci, tenta de la réconforter
« Ne t’inquiète pas pour moi, les humain changent mais ma place est toute trouvée. Je me plais où je suis, fais en de même, nos chemin sont toujours proches. Malgré la colère de certains, tu as toujours une place dans le cœur des humains. »
Remerciant l’humain d’un sourire, Aracy se releva et, appelant les loups, demanda
« Alors, on se la fait, cette chasse au centaure ? »