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I - Prémice d'un avenir mauvais.

 
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Volke
archiduc
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MessagePosté le: 22 Fév 12:50    Sujet du message: I - Prémice d'un avenir mauvais. Répondre en citant

Enfantillages



Un jour de plus se levait sur ma campagne rase. A la périphérie de la grande ville, mon hameau prospérait. De père forgeron, mère agricultrice ma vie s'apprêtait à ressembler à n'importe quelle vie. Sans action, banale. La vie, le travail pour la mort. C'est ce que mes parents m'avaient toujours apprit.
Ce jour là on m'avait demandé d'aller faire quelques courses. J'étais en âge de marcher alors ma mère m'avait demandé d'aller dans une boulangerie récupérer quelques ingrédients spéciaux, afin de fabriquer le " Melk au chocolat ". C'était la grande fête au village, d'habitude on ne va jamais chez la boulangère, bien trop cher ! On fabrique son pain soi même. Mais avec les économies de l'année on pouvait en profiter et fêter le jour de la naissance de Thor comme il se devait ! Le magasin était à 2km de chez moi en plein centre ville. A pied j'en avais pour une heure, aller-retour. J'aimais toujours flâner, regarder le paysage, observer le moindre recoin de la nature si riche et belle. On ne savait pas qu'à des lieux d'ici la guerre battait son plein. On vivait dans la pleine insouciance. De temps en temps des hommes partaient au combat, le village était attristé pendant une semaine puis la vie reprenait son cours normal. Moi avec ma nature, ma mère avec sa bêche et mon père dans ses forges.
C'était là, la première mission que me confier ma maman, j'étais tout content. Sur le chemin je croisai Madame Bret. C'était une amie de ma maman, elle est très gentille et belle. J'ai toujours voulu me marier avec plus tard, vous savez quand on est gosse on désire toujours des personnes plus âgées. Elle me dit bonjour et je lui retournai la politesse comme mes parents me l'avaient enseigné !
Enfin la boulangerie était en vue. une bâtisse assez imposante tout de même. Une enseigne rouge entourée le cadre des vitres. J'entrai. La commerçante aménageait son étalage de manière très subtile. Tous les moyens étaient bon pour faire acheter le client. Tout comme Mme Bret, elle me salua et je fis de même. Elle me demanda ce que je désirai puis partit derrière, dans son arrière boutique.
Je sentais toutes les bonne odeurs qui provenait de cette étalage. Des confiseries à perte de vue, des gâteaux alléchants, des sucreries gourmandes, des flans délicieux. Et là un met se séparer des autres. Du bon chocolat encore dégoulinant sortait des extrémités du gâteau. Il coulait, à croire que cela venait juste de sortir du four. Juste une bouchée. C'était trop tentant ! Pour un enfant comme moi ! La femme était loin, personne en vue, juste une toute petite bouchée. Rien de bien méchant. Je saisis le gâteau et croquai. Je sentais le chocolat glisser le long mon cou pour descendre plus bas, la pâte était grasse et moelleuse, c'était délicieux. Mais je n'eus pas le temps de le déguster longtemps. J'entendais déjà la boulangère revenir. Que faire ? Je m'empressai de finir ma bouchée et ne trouvai d'autre moyen que de mettre dans mes poches la friandises.


- Voilà ce que tu veux mon enfant.

Elle me donna le sac et me sourit. Je sortis. Je n'avais croqué qu'une seule fois dans cette pâtisserie mais qu'elle était lourde de mensonge dans mon estomac.
Le chemin fut horrible. Des contractions gastrique m'empêchait presque de respirer ceci dit je marchai quand même. Mes jambes bougeaient toutes seules. Enfin ma maison était en vue, je n'étais pas mécontent d'arriver. Le sac que m'avait donné la boulangère était lourd en plus et moi si faible.

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Dernière édition par Volke le 19 Jan 18:58; édité 3 fois
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MessagePosté le: 17 Aoû 20:23    Sujet du message: Répondre en citant

Un peu de beurre avec tes patates ?




L'armée. Ou du moins une petite partie de celle des hommes. Une sorte d'arrière-garde, la relève quoi. Des milliers, peut-être même des millions de tentes plantées là, regroupant des hommes et des femmes guerriers rassemblés par paire sur des hectares de plaines. Toutes les personnes les plus fortes de chaque villages, bucheron, boucher, boulanger, quelques muscles bien nourris et ils se retrouvaient contre leur gré embarqués dans ce que leur supérieur appelle, « la grande cause humaine. » Moi dans tout ça, j'étais un nouveau mercenaire. Des centaines se faisaient massacrés par jour mais avec de telles arrière-garde, il était facile de garder l'avantage.

Un des généraux nous vit arrivés. Il ne prêtait plus attention aux têtes qu'il voyait. Il devait même penser qu'il s'agissait de bétail, c'est dire. On était une dizaine et il nous dit d'aller quelques mètre plus loin dans nos tentes.

Un guide nous accompagna. Il commença un rapide descriptif des lieux. Tout se ressemblait alors ce n'était pas très dur, puis on arrivait devant nos tentes. On nous fila quelques draps et on entra.

Je ne m'attendais pas à des tentes luxueuses mais là. Rien, tout simplement rien ! Le sol dure et tassé où l'herbe avait stoppé sa croissance lassée de se faire sans cesse marcher dessus. On avait été séparé en 5 groupes de 2 et dans ces tentes on pouvait tout juste se mettre seul. Il allait falloir se supporter et je dois vous avouer que depuis peu, j'ai perdu le gout de l'humanité ...



- ... Tu t'appelles comment ?
- Pourquoi, répondis-je ?
- Euh ... non, rien.

Un homme en uniforme arriva et nous gueula dessus comme une bombe qui vous pète à la gueule:

- ALLEZ TOUT LE MONDE SUR LE TERRAIN D'ENTRAINEMENT ET PLUS VITE QUE CA !


Quelques secondes après le départ du, surement, général, mon compagnon de chambre me demanda s'il criait souvent comme ça alors, moi, très froidement:

- Je viens, comme toi, d'arriver ... Tss.


A croire qu'il n'avait toujours pas compris que je ne souhaitais pas lui parler.


L'entrainement fut ... laborieux, catastrophique, douloureux, pénible, éreintant, épuisant mais surtout, surtout ... humiliant ...

Puis vint l'heure du diner. On se fait bousculer, marcher sur les pieds, frapper, ils sont mort de faim et on dirait qu'ils attendent ce moment depuis une éternité. Moi je les regarde un peu plus loin et j'admire le spectacle de la déchéance humaine. Il serait quand même plus facile de voler ... Voilà que ça me reprend. J'ai des palpitations. Il serait si facile de passer ma main dans les cuisines pour dérober quelques morceaux de viande ! Cuits ou pas ! Ca m'est égale !
Je me lève du tronc sur lequel j'étais posté. Je regarde à droite, à gauche, les gardes habituellement là ont du prendre leur pause mais la relève ne devrait pas tarder. J'entre.
Je renifle. L'odeur aurait presque tendance à m'ensorceler mais il fallait que je continue.
...
Là ! Des patates chaudes dans un récipient ! Je ne peux pas tout prendre ... J'essaye d'en attraper quelques unes avec mes mains mais elles sont brulantes. Oh, après tout, la foule dehors est tellement excitée qu'elles ne remarqueront même pas que j'ai cette casserole dans les mains. Je sors en vitesse en mettant un bout de viande dans la même casserole et retourne a mon tronc d'arbre. Un temps passa avant que les gardes ne reviennent.
Quand ... :

- Dis moi l'ami ... Tu l'as eu où ta p'tite casserole ?! Hin hin.
- Pourquoi ? Toi aussi tu veux passer par la gâterie au cuisiner pour avoir la même casserole ?
- Non mais je pourrais bien te foutre la plus grosse de tes raclées ... héhé !
- La plus grosse raclée que j'ai prise fut et restera par mon père.

Quelques patates et un morceau de viande ? Bah ! Rien de grave, je prend à pleine main et lui met sous le menton. Ses deux autres brutes derrières lui se jetèrent sur moi et commencèrent à me tabasser avant que les gardes postés à l'entrée de la cuisine n'interviennent. Evidemment pour leur défense les trois barbares n'eurent qu'à dire que j'avais volé dans les cuisines pour qu'ils échappent à leur sentence. Quant à la mienne, privé de nourriture pendant deux jours. Mais pas d'entrainement ...
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MessagePosté le: 15 Nov 11:16    Sujet du message: Répondre en citant

Bourrage de Crâne


L'armée. Ou du moins une petite partie de celle des hommes. Une sorte d'arrière-garde, la relève quoi. Des milliers, peut-être même des millions de tentes plantées là, regroupant des hommes et des femmes guerriers, guerrières rassemblés par paire sur des hectares de plaines. Toutes les personnes les plus fortes de chaque villages, bucheron, boucher, boulanger, quelques muscles, bien nourris et ils se retrouvaient contre leur gré embarqués dans ce que leur supérieur appelle, « Le Fardeau de l'Homme Pur. » Moi dans tout ça, j'étais un nouveau mercenaire. Des centaines se faisaient massacrés par jour mais avec de telles arrière-garde, il était facile de garder l'avantage.

Un des généraux nous vit arrivés. Il ne prêtait plus attention aux têtes qu'il voyait. Il devait même penser qu'il s'agissait de bétail, c'est dire. On était une dizaine et il nous dit d'aller quelques mètre plus loin dans nos tentes.

Un guide nous accompagna. Il commença un rapide descriptif des lieux. Tout se ressemblait alors ce n'était pas très dur, puis on arrivait devant nos tentes. On nous fila quelques draps et on entra.

Je ne m'attendais pas à des tentes luxueuses mais là. Rien, tout simplement rien ! Le sol dur et tassé où l'herbe avait stoppé sa croissance, lassée de se faire sans cesse marcher dessus. On avait été séparé en 5 groupes de 2 et dans ces tentes on pouvait tout juste se mettre seul. Il allait falloir se supporter et je dois vous avouer que depuis peu, j'ai perdu le gout de l'humanité ...

- Tu t'appelles comment ?


Le voilà revenu avec ses questions.

Bon. Je m'appelle Volke. J'ai à peine 20 ans et suis comme toi dans la plus grosse des merdes que je ne connaitrais jamais. Maintenant, pousses tes pieds j'aimerais dormir un peu.


- Tu penses pas qu'on devrait apprendre à se connaitre ... ?


Faute de pouvoir le faire taire, je m'assis en tailleur et lui demandai alors de me poser les questions qu'il souhaitait. Il s'appelait Glimst. Son père était Nain et sa mère humaine. Il se prétendait résistant comme la montagne et valeureuse comme sa mère. Puis, on en vint à mes parents. Je n'aime pas parler de ça. Mais tant pis, après tout, je n'arrive pas à dormir. Je lui raconta alors mes Enfantillages. Il rigola. Je le saisis à la gorge et lui dit de ne plus jamais rire de ça sinon je serais couvert de son sang. Son sourire s'écrasa sur le sol ferme. Il était naïf, croyait aux valeurs abandonnées depuis longtemps par l'Humanité. Il était le parfait prototype du soldat mourant pour son peuple. Mais je l'aimais bien.

Les journées passaient, les entrainements se succédaient et je m'améliorais. Je commençais même à aimer. Aveuglés par les discours des généraux humains, ceux qui retourne souvent le cœur, vous remue les boyaux mais ne vous protégera pas pour autant des crocs démoniaques, des ustensiles de cuisines béonide ou encore des puissants sabots centaure, oui, on peut le dire, je prenais gout à tout ça.

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MessagePosté le: 18 Sep 22:17    Sujet du message: Répondre en citant

Conscience.


Voilà maintenant deux années entières que je cherchais par tous les moyens à atteindre l'élite de la Grande Armée Humaine ! Le PMU était le succès ultime. Chaque jour je pensais aux nombreux banquets, aux prostitués prête à tout et répondant à chacun de tes désirs les plus fous, à l'argent quasi sans fin. Mais derrière chacune de mes pensées, je sombrais un peu plus dans le néant rouge, je me noyais dans des flots de sang sans fin et je ne me rendais compte de rien. J'étais plus envahit par la cupidité que par le courage, pousser par l'argent que le désir de sauver mais je souhaitais toujours faire parti de l'élite humaine et des plus grands, des plus purs.




- Tu crois qu'on devrait prendre à droite ou à gauche ?

- ... Gauche.
- Tu sais ce qui nous attend ?
- Non.
- T'es pas bavard aujourd'hui ...

Comme chaque jour je pensais. Mais je préférai me taire car le danger était bientôt présent.
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