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[Rhalph]

Ses migraines, qui étaient apparues depuis son retour de chez les Démons, empiraient de jour en jour.
Oh, il avait beau tenter de comprendre, essayer d'user de tout son savoir pour les guérir, rien n'y faisait.

Il songea : lä mãgìë qùé noüs þöüvoñs mãniþûlër sur çé mønde noûs þrovíéñt dês qùátre díëûx. Sï èllé ñe péût pás gùërir mès mîgrâínés, ç'èst qûe çellès-cí trôûvèñt leùr órígíne dans ùnë magîè quï prõvìênt d'aîlléurs.

Songeur, il regarda les lacérations sur sa poitrine. Il y avait ces rêves, aussi... C'est bien simple, il n'avait pas dormi depuis des semaines, pour éviter d'avoir à les revivre. Si encore ce n'étaient que des rêves inoffensifs !

Sÿthïs...
Ces migraines, et ces rêves bien sûr, avaient un rapport direct avec la Confrérie Noire, ça il l'avait deviné depuis longtemps.

Il bailla. Il avait réussi depuis quelques jours à pallier son manque de sommeil par une sorte de transe méditative, qui avait l'avantage de ne plus le faire rêver, mais l'inconvénient de lui couper ses réflexes. Il se réveillait une fois totalement reposé, ou une fois occis.
Il bailla à nouveau.
Pour l'heure, il était en zone démone... Trop épuisé pour continuer, il s'assit, ignorant les douleurs qui lui vrillaient la tête, et regarda autour de lui.
Sï jê sürvïs a céttë trànsè, c'êst bárbëük dîrèçt...

Il ferma les yeux.
Il les rouvrit. Il se trouvait maintenant près de la zone neutre : quelqu'un l'avait tué pendant sa transe.
Bon, ça sera barbeuk quand même.

Voulant rejoindre la Montagne, il but une potion de mana pour la route, se releva... Et fut incapable de marcher. Ses jambes ne répondaient plus : il était étourdi.
- PÛTÄÏÑ DÈ BÓRDÈL DE MÊRDÈ !
Cette fois, il avait parlé, ou plutôt hurlé, à voix haute.
Un pigeon lui répondit en lui chiant dessus, ce qui eut pour effet de le calmer net.
Avãñt lè bärbéúk, jè vãis me fãïrê ûñ þétît èñcäs.
À quelques mètres au dessus de sa tête, le pigeon retomba en cendres, qui voltigèrent doucement.
Trõþ cùít...
Une missive, laissée intacte par la boule de feu, termina sa chute près de ses pieds. Rhalph la ramassa.
Eñçøré héùrèüx quë jë þüissë töûjours më sérvîr dé més brãs...

Il déplia la missive et la lut. Elle était signée par Vilmar :

[Rhalph]

Ses migraines, qui étaient apparues depuis son retour de chez les Démons, empiraient de jour en jour.
Oh, il avait beau tenter de comprendre, essayer d'user de tout son savoir pour les guérir, rien n'y faisait.

Il songea : lä mãgìë qùé noüs þöüvoñs mãniþûlër sur çé mønde noûs þrovíéñt dês qùátre díëûx. Sï èllé ñe péût pás gùërir mès mîgrâínés, ç'èst qûe çellès-cí trôûvèñt leùr órígíne dans ùnë magîè quï prõvìênt d'aîlléurs.

Songeur, il regarda les lacérations sur sa poitrine. Il y avait ces rêves, aussi... C'est bien simple, il n'avait pas dormi depuis des semaines, pour éviter d'avoir à les revivre. Si encore ce n'étaient que des rêves inoffensifs !

Sÿthïs...
Ces migraines, et ces rêves bien sûr, avaient un rapport direct avec la Confrérie Noire, ça il l'avait deviné depuis longtemps.

Il bailla. Il avait réussi depuis quelques jours à pallier son manque de sommeil par une sorte de transe méditative, qui avait l'avantage de ne plus le faire rêver, mais l'inconvénient de lui couper ses réflexes. Il se réveillait une fois totalement reposé, ou une fois occis.
Il bailla à nouveau.
Pour l'heure, il était en zone démone... Trop épuisé pour continuer, il s'assit, ignorant les douleurs qui lui vrillaient la tête, et regarda autour de lui.
Sï jê sürvïs a céttë trànsè, c'êst bárbëük dîrèçt...

Il ferma les yeux.
Il les rouvrit. Il se trouvait maintenant près de la zone neutre : quelqu'un l'avait tué pendant sa transe.
Bon, ça sera barbeuk quand même.

Voulant rejoindre la Montagne, il but une potion de mana pour la route, se releva... Et fut incapable de marcher. Ses jambes ne répondaient plus : il était étourdi.
- PÛTÄÏÑ DÈ BÓRDÈL DE MÊRDÈ !
Cette fois, il avait parlé, ou plutôt hurlé, à voix haute.
Un pigeon lui répondit en lui chiant dessus, ce qui eut pour effet de le calmer net.
Avãñt lè bärbéúk, jè vãis me fãïrê ûñ þétît èñcäs.
À quelques mètres au dessus de sa tête, le pigeon retomba en cendres, qui voltigèrent doucement.
Trõþ cùít...
Une missive, laissée intacte par la boule de feu, termina sa chute près de ses pieds. Rhalph la ramassa.
Eñçøré héùrèüx quë jë þüissë töûjours më sérvîr dé més brãs...

Il déplia la missive et la lut. Elle était signée par Vilmar :