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[Terminé] Les contes d'un vieil homme.
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knessir
archiduc
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MessagePosté le: 13 Nov 15:40    Sujet du message: Répondre en citant

le fléaux des dieux.
________________

"Alors qu'il s'engouffrait dans la nuit, s'échappant des humains qu'il venait de quitter, Knessir, Moumoute sur la tête, courait à perdre haleine. Il ignorait si il avait été suivit et il ne savait pas non-plus si quelqu'un avait remarqué qu'il avait disparu, mais craignant la réaction des humains si aggressif et préférait s'éloigner le plus possible d'eux...

Il courait, sa respiration était lourde, il était à bout de souffle, il savait qu'à un moment ou à un autre il devrait s'arrêter, ne serait-ce que pour reprendre sa respiration, il écoutait attentivement les conseils de son casque qui lui disait exactement à la seconde prêt ou il devait aller et à quels moment il devait bifurquer, à plusieurs reprises il avait manqué de peu de chuter dans un ravin, de trébucher sur une grosse racine, il était dans une forêt, cela faisait des heures qu'il courait sans s'arrêter et malgré son épuisement, il se demandait comment il avait une aussi impréssionante résistance à l'effort, il est vrai que les heures qu'il avait passées dans le volcan a forgé en compagnie d' N_rike1 avait du augmenter sensiblement son coffre mais il ne se doutait pas qu'il était aussi puissant, de plus il se trouvait plus rapide, plus vif, que reposait derrière ce mystère ? Cela était du à la panique qu'il avait eu en quittant les humains ? Il y avait pensé durant les heures de courses qu'il avait effectuées.

Il avait l'impression de ne jamais pouvoir sortir de la forêt ou il s'était engouffré, il se sentait perdu, il ne cessait de revoir les même arbres, comme si il tournait en rond.
Mais enfin il vit l'orée du bois, son moral grimpa en flèche, Il arriva à une petite plaine au creux de la forêt, la clarté surpris ses yeux habitué à l'obsurité, lorsqu'il y mit un premier pied, il constata que la lune était pleine cela expliquait la clarté qui habitait cet endroit, sa joie fut de courte durée, il s'imaginait à la fin de la forêt et il n'était qu'à une clairière. Moumoute resté muet depuis quelques temps lui fit enfin le plaisir de reparler:

-"Nous devrions faire une halte ici, je ne parviens plus à voir ou nous sommes depuis quelques temps, à vrai dire depuis que nous sommes rentré dans la forêt."

-"Bien si c'est ce que tu penses, mais je n'ai pas envie de rester trop longtemps ici, l'atmosphère de cet endroit me déplait, il est lourd, beaucoup trop, je me sens observé, je n'aime pas ça du tout..."

-"Repose-toi un peu au lieu de dire des bêtises..." le casque avait dit ça sur un ton rassurant mais les pensées de Knessir était tournée autre part, il pensait déjà à son avenir, qu'allait-il faire à présent ? Retourner à La Montagne ? Il décida d'écouter le casque et de rester un peu pour reprendre des forces.

Il vit un gros chêne sortant légerement du curieux alignement naturel des arbres de la forêt, il pensa que ce serait bien de s' asseoir un instant contre l'arbre. Plus il approchait plus il remarquait une curieuse odeur de moisissure, une odeur qui ne semblait pas naturel, il avait le sentiment qu'elle ne provenait pas de l'arbre, en effet une curieuse forme était étendue à cet endroit et elle ne bougeait plus... Il continua à avancer, malgré la clarté que donnait la lune, il ne parvenait pas à distinguer ce qui pouvait être là-bas, il fit quelques nouveaux pas et il fit prit d'effroi:

C'était un corps de taille humaine, sans doute un homme, la décomposition avancée du corps et l'odeur de putréfaction montrait clairement qu'il était là depuis pas mal de temps, de nombreuses mouches et insectes de toutes sortes circulaient sur le cadavre. Répoussant une envie de vômir, Knessir approcha, il avait envie de voir le corps et qui sait peut-être y avait-il quelque chose à prendre sur lui. Il remarqua un vêtement d'hiver, il était fait pour un homme à voir la taille à vue d'oeuil, il fit la chose la plus horrible qu'il puisse imaginer ; il saisit le cadavre, rassembla tout son courage et repoussant une profonde nausée, retira le vêtement, les insectes étaient visiblement déçus d'être intérompu durant leurs repas et ils lui firent bien sentir en bourdonnant autour de lui et tournant d'un air menaçant. Il s'éloigna rapidement alors qu'il avait ce qu'il désirait avoir, une fois un peu plus loin, il prit la peine d'examiner le manteau, curieusement, il semblait intacte, pas la moindre trace de sang ni de moisi, comme si il était neuf...

-"Cela ne se peut!" dit-il d'un air étonné. Comment ce vêtement ne peut-il être plus abimé ? Il remarqua qu'il n'était pas habillé chaudement et qu'à cette période de l'année, les nuits étaient toujours fraiche. Donc il pourrait très facilement conserver l'habit pour lui, après tout son propriétaire n'en avais plus besoin...

Il Revêtit le lourd manteau, il sentait déjà qu'il avait plus chaud, à vrai dire le vêtement était très agréable et très épais.

-"On peut dire qu'il tombe à point!" Pensa-t-il à voix haute.

Il s'allonga un peu plus loin dans la clairière, au moins il pourrait se reposer au chaud, la fatigue l'emporta, il s'assoupit...

Son sommeil ne dura que quelques minutes du moins c'est ce qu'il pensa, un curieux tremblement faisait bouger le sol à ses pieds, il se releva en quelques secondes alors à peine sortit de sa torpeur, il constata que la nuit était terminée et que le soleil était déjà haut dans le ciel. D'ou provenait ce curieux bruit sourd ? Il sentit à nouveaux que le sol tremblait sous ses pieds, à intervalle régulier, comme si quelque chose d'énorme était en train de marcher dans sa direction...

Il observa attentivement la forêt et là, il vit, ce n'était pas un sentiment que quelque chose d'énorme venait vers lui, mais la vérité, un être fait de bois, d'une taille immense, il dépassait les plus grands arbres de la forêt de plusieurs mètres, comment cela était-il possible... Il se souvint qu'un jour à La Montagne Guilhem lui avait parlé d'un Dieu de la forêt, il veillait sur le peuple centaure, son nom était Ent. Serait-il tomber sur lui ? Et pourquoi le dieu viendrait-il par ici, il n'avait décidémment aucunes chances...

Il s'approcha du gros chêne ou il trouva le cadavre le jour précédent et saisit une branche de bois qui semblait tailler en pointe sur l'arbre, il rompit la branche histoire de faire bonne figure si jamais le géant voulait l'attaquer, bien qu'il se doutait qu'ilk n'avait aucune chance....
Une chose curieuse se produisit, lorsqu'il rompit le bois un curieux son sortit de "bouche" du dieu, comme si le fait d'avoir casser la branche l'avait blessé, il se dit qu'il n'avait rien à perdre, il courru vers l'arbre vivant et le frappa de toute ses forces à la jambe gauche, à nouveau un cri de douleur déchira l'air, il se sentit en confiance et frappa le dieux à plusieurs reprises toujours plus fort, toujours plus vite, les cris du géant firent vibrer les arbres aux alentours mais jamais Knessir ne s'arrêta, plus il frappait plus il se sentait fort, il entendit un craquement et savait que son morceau de bois n'avait pas tenu, il stoppa ses frappes mais il eut la surprise de voir que son bois était intact, mais quelques traces de sèves bouillante était dessus, il avait blessé le dieu, il resta bouche bée devant le phénomène, il se dit que si il devait sauver sa peau façe à une divinité, ça ne pouvait-être qu'aujourd'hui, mais il réagit trop tard, le mastodonte avait déjà disparu.

Il n'arrêta pas de fixer son bois qui curieusement changeait d'apparence, il devenait pointu et solide, comme une épée de bois mais intensivement plus coupante.

-"Tu peux dire que tu as de la chance faire fuir un dieu avec un morceau de bois..." Moumoute semblait encore plus surpris que lui, mais le casque n'avait pas compris.

En quelques secondes tout avait été clair pour Knessir, la place du corps ce pourquoi il était là et mort, la venue du dieu, il émit un rire nerveux puis dit:

-" Tu ne comprends pas Moumoute, ce n'est pas un morceau de bois ordinaire, ça provient du chêne lui-même, ou du Dieu lui-même si tu préfères, ce "morceaux de bois", je vais le recouvrir d'acier, ensuite je le forgerais, afin quelle conserve ses propriétés puis j'en ferais une épée qui m'aidera à réaliser mes futures ambitions, je vais l'appeler ; le fléaux des dieux.
_________________
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MessagePosté le: 24 Nov 0:04    Sujet du message: Répondre en citant

La secte de la perversion
_____________________

"Il faisait nuit, après la bataille qu'il avait livré contre Ent, Knessir tentait de prendre un repas mérité, il était étendu sous un grand pin dans la forêt, il avait tenté de continuer un peu sa route dans la forêt mais il était claire qu'il avait présumé de ces forces. Quelques timides guoutes de pluie passaient à travers l'épaisse fourure du bois, malgré son nouveaux manteau, il ressentait le froid de la fraiche nuit, en plus malgré son épuisements, les cris des divers animaux de la forêt ne lui laissait guère de temps à trouver le sommeil. Il toucha le morceaux de bois qu'il avait baptisé : "le fléaux des Dieux", curieusement, il était attiré de toucher cette épée, comme si elle avait quelques chose à lui dire, il la prit à deux mains et tenta d'examiner d'un peu plus prêt l'objet ; il était étrangement solide malgré cette faible épaisseurs, il se demandait ce qui l'avait poussé à attaquer le dieu de la forêt avec cette branche, mais il devait reconnaître qu'il avait été comme poussé par une envie de destruction, une envie semblable à ce moment ou il se rua sur le démon vilmar, une soif de sang non-dissimulable.

Un bruit plus sourd résonna dans la forêt, sortant de sa torpeur, Knessir tendit l'oreille... Des pas, cela ne faisait aucuns doute, il y avait des pas qui venaient vers lui, Knessir mit sa cagoule, il n'était pas question d'attirer l'attention, il se dissimula comme il le pouvait derrière l'arbre qui lui servait de lit, il tâcha d'appercevoir ce qui pouvait marcher dans une forêt en pleine nuit:

Un homme, ou plutôt un enfant, il devait à peine avoir dix ans, il était mince et avait l'air assez triste, comme si quelque chose ou quelqu'un l'avait déçu, il marchait seul, mais curieusement, il avait l'air de ne pas être perdu, ses pas le guidait vers l'obscurité, il s'éloignait, mais curieusement, Knessir sentit un attachement avec le jeune garçon, il se leva :

-"Attends! Que fais-tu ici ? Tu es perdu ?"Il s'était levé et avait crié dans la nuit, sans se rendre compte de quoi que ce soit, il avait élevé la voix... D'ou lui venait cette confiance ?

Le garçon se retourna, son visage n'inspira ni crainte, ni étonnement, il fixa Knessir :

-"Que fais-tu dans la forêt ? As-tu toi aussi quitter les humains, dégouté par leurs pratiques ? As-tu fait comme certains personnages célèbres ? J'ai entendu la légende de guerriers humains menant des assauts contre des forteresses Démones, ne craignant ni la peur, ni la mort, ils étaient fières et courageux, es-tu de ceux-là ?"

L'espace d'un instant, les paroles du garçon le frappa de plein fouet, après sa mésaventure chez les humains, Knessir ne pouvait imaginer que certains humains avait cette dignité, pour lui ils étaient méchants, vicieux, fourbes et malhonnête... mais il est vrai que lors de certaines escapades hors de La Montagne, il avait quelques fois discutés avec certains humains qui eux avaient conservé de l'honneur, mais combiens en restait-il ? Il pouvait les compter sur les doignts de la main...

Le garçon fit quelques pas vers lui :

-"Je suis Orphen, quel est ton nom ? Que viens-tu faire ici, dans la forêt, voir les centaures ?" Il émit cette dernière phrase avec un soupson clair.

-"Mon nom est Knessir, je ne viens pas voir les centaures, à vrai dire, je me demande ce que je viens faire ici, je cherchais juste à m'éloigner, mais hélas, je ne parviens plus à sortir de cette forêt depuis que je suis rentrer dedans, à dire vrai, je pense m'être éguaré."

-"Ravis Knessir" Il sourit à pleine dent "Il est certains que celui qui rentre dans cette forêt n'en trouvera jamais la sortie si il n'est pas accompagné par quelqu'un qui connait le chemin."

-"Et toi Orphen, tu connais ce chemin ? Tu pourrais me dire comment sortir ?" L'espoir d'une réponse positive donna à Knessir un peu d'espoir.

-"Bien sure, je suis ici depuis que je suis tout petit, je connais très bien cette forêt, veux-tu que je te montre comment en sortir ? Mais il faudra marcher toute la nuit..."

-"Peu m'importe tant que je parviens à trouver la sortie, il me tarde de revoir les rayons du soleil !"

Ils marchèrent des heures, discutant, se posant des questions à plusieurs reprise, il était clair que le jeune garçon était doué d'une grande sagesse pour ce jeune age, il semblait avoir le corp d'un jeune garçon, mais il résonnait comme un adulte, c'était très intriguant et surtout très inquiétant, à plusieurs reprise, il demanda à Knessir de se prononcer, de dire ce qu'il pensait des humains, pourquoi ces questions inlassablements ? Il était clair que le bambin avait des idées derrière la tête, que désirait-il ?
A de nombreuses reprises et sur des sujets différents ils tombaient d'accord, Orphen lui aussi commenca à parler un peu de lui, il était de la forêt, né et issu d'elle, avec un corp d'humain, il avait été nourrit par elle, curieusement il avait rejoint le peuple des centaures, mais n'avait jamais éprouvé que du dégout pour la race qui avait son apparence.

Au plus Knessir parlait avec le garçon, au plus il savait qu'il avait eu raison de quitter les humains, jamais il n'avait vu une race aussi mauvaise, ils pillent, massacre des gens sans raison, comme les démons, non, pire, les démons eux l'aurait attaqué franchemment si il avait tenté de les rejoindrent, finallement la tristesse et le rejet des hommes devint de la haine, une fois de plus ce sentiment de destruction l'envahit, il voulait détruire, il pensait aux humains, voyait le carosse de hello et innocent, la tente majestueuse représentant la richesse mais aussi la décadence, des hommes marchant dans la boue se plaignant de leurs triste conditions, des humains lui ordonnant de quitter la route lorsqu'il était extenué, des nuits dans le froid, des repas insuffisants...

Enfin, après toute une nuit de marche, il était temps, la fin de la forêt, à plusieurs dizaines de mètres, il y avait enfin l'orée du bois, regardant le visage souriant d'Orphen, knessir sentit monter une immense compassion pour le jeune garçon,

-"veux-tu venir avec moi ? Nous marcherons ensemble, ainsi nous raconterons aux gens ce que nous savons des humains, nous pourront leurs dire la vérité, leurs faire comprendre à quel points ils sont pervertis par le mal et par leurs habitudes, Orphen, l'heure est grave; nous devons les guérire !"

-"Je pense que la seule chose pouvant les guérirent sera de tout recommencer.."

-"Et bien soit, si il le faut ils seront anéantis, nous dirons la bonne parole, nous feronscomprendre que les humains ne méritent que l'anéantissement... Nous formerons un clan, ou plutôt une secte de croyant que nous appèllerons : La secte de la perversion"
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MessagePosté le: 26 Nov 22:16    Sujet du message: Répondre en citant

Augmentation et adieu
___________________

"Il faisait jour, dans les lointaines plaines qui s'étandaient devant eux, de gros nuages éclairés par le soleil faisait mine d' annoncer la fin des temps, le soleil rouge couleur de sang signalait clairement que la nuit avait été sauvage, beaucoup de sang avait du couler la nuit précédente. Alors qu'il marchait dans les plaines, Knessir et Orphen appercevait au loin de la fumée, il était certains qu'un village humain était proche, un excellent lieu pour débuter leurs exactions sur ce peuple faible et mauvais.

Alors qu'ils approchaient, Knessir perçu un son qu'il n'avait plus entendu depuis son départ de La Montagne. Le son de l'acier sur l'acier, le crépitement du feu au loin, nul doute, il y avait quelqu'un qui forgait...

Regardant le ciel, orphen dit à Knessir;

-"Je perçois une bonne nouvelle arrive mon ami, nous devrions aller là-bas, peut-être trouverons nous quelqu'un qui ralliera notre cause, "

Depuis plusieurs jours, Knessir avait compris la nature d'Orphen, il n'était pas humain, il était la personifacation de la sagesse, il savait et voyait tout, il prévoyait les choses, depuis quelques temps, il était certains que son compagnon avait été mis sur son chemin afin de devenir comme un guide. Knessir l'appelait d'ailleurs l'Oracle a présent, c'est comme cela qu'Orphen se présentait désormait.

Ecoutant le conseil précieux de son allié, Knessir enboita le pas de l'Oracle, la terre était stérile, comme brûlée par le temps, les branches des arbres étaient balant, tout semblait étrangement triste et vide de toute vie, en dehors des coups réguliers de la forge, il n'y avait aucuns bruits.
Soudain ce fut la surprise, un centaure travaillant près de l'énorme puit de feu ne les avait même pas remarqué, si il avait été humain, le pauvre serait déjà mort sans s'en rendre compte.

S'approchant comme poussé par la curiosité, Knessir parla au curieux être à quatre pattes, sans doute le bruit de l'acier le rendait inconscient, comme drogué, hypnotisé.

-"Bonjour à toi centaure, je suis Knessir, pouvons-nous te parler pendant un moment ?"

Le centaure fut surpris, il se retourna la forge brulante entre les mains:

-"Knessir, je ne t'attendais pas ici mon ami ! Tu as changé, bien que sous certains traits je te reconnais, tu es humain à présent, une belle surprise !"

Manifestement ils se connaissaient, malgré une voix qui lui disait quelque chose, il ne pouvait se rappeler qui était ce centaure...

-"Tu ne me reconnais pas? Autrefois j'étais ton apprentis, tu ne te souviens pas , je suis Methos."

Methos.... Ce nom semblait revenir du passé, il revenait d'une époque ou pour knessir, la naïveté l'avait emporté sur la difficulté de ce monde. il avait effectivement enseigné son art à Methos qui a ce moment était un jeune démon... Il l'avait pris son sa coupe, lui avait fournit enseignements et manière pour frapper au bon endroit.

-"Methos, je suis content de te revoir, que t'est-il arrivé ? Pourquoi es-tu centaure ? Je pensais que tu détestais cette race..."

La raison était clair, il avait du quitter sa race pour se venger, il désirait venir à bout d'un démon ne méritant pas la vie, et sachant cela, Methos avait décidé de la retirer à celui-ci, curieusement et malgré les liens qui unissaient Knessir et Methos, celui-ci ne dit pas qui était le démon, il était clair qu'il voulait régler cela lui-même.

Connaissant la nature de Methos, Knessir en vint au but, il lui expliqua clairement leur but aidé par les conseils de l'Oracle. L'anéantissement des humains lui convenait, bien sure la force n'était pas la bonne méthode, il suffisait de leurs dire la vérité, leurs parler de la perversion qui les habites. Methos se joint à eux dans la minute, il était décidé à lui aussi les supprimer.

Il ne prit qu'un léger pacquetage, il était déjà prêt à partir... mais avant de lever le camp, Knessir demanda à rester seuls quelques secondes. Orphen et Methos le laissèrent, comprenant très bien à la demande du prophète.

Knessir alla près de la forge installée par Mathos, c'était rudimentaire, mais très bien construit pour un jeune forgeron, il sourit, oui, il était l'un de ses meilleurs élèves, c'était clair, il remarque à certains endroit que la forge avait été construite à sa façon, du moins comme lui l'aurait fait, il se dit que durant le long voyage qui les attendaient il faudrait qu'il continue l'enseignement du jeune Methos.

il activa la forge, faisant crépité le feu et vida son sac, prenant des morceaux d'acier trainant ça et là, il sortit le morceau de bois de son paquetage, ensuite il sortit Moumoute de son sac et le mit sur sa tête.

-"Moumoute, j'espère que tu comprends ce que je m'apprète à faire."

-"Non, aucune idée, par contre je me demande ce que tu fais globallement, ce n'était pas le but de commencer à vouloir détruire les humains. Mais ou vas-tu ?!"

Il ne répondit pas, il enleva son casque qui ne comprenait pas son idéal, comme tous les autres et commenca à forger, il posait délicatement de l'acier incandescent autour de la branche, elle ne fondait pas, elle épousait particulièrement bien l'acier, frappant sur son travail avec espoir de réaliser ce qu'il voulait il vit une petite filoe posée à côté de l'établis, il vit qu'il était écrit dessus:
"essence démoniaque" il ôta le bouchon et renversa le contenu sur sa forge, elle devint beaucoup plus rouge, Knessir avait du mal à regarder son travail tellement il lui faisait mal aux yeux.

Lorsque la forge fut terminée, il passa à l'élaboration finale du travail, il jetta Moumoute dans le feu et le regarda fondre, Lorsque le casque fut prêt à être travaillé, Il le prit et le souda sur toute la tranche de l'épée, il ne put dissimulé ses larmes, il était triste de se débarassé de son casque mais il marquait tout ce qu'il avait été par le passé, il se devait de faire cela. Quand le travail fut terminé, il plonga l'épée dans l'eau, il la retira ensuite avec un sourire de satisfaction et se dit:

-"Voici enfin l'épée purgatrice, voici le fléaux des dieux!"
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MessagePosté le: 01 Déc 22:21    Sujet du message: Répondre en citant

Répulsion
________

Tant de chose avait changé depuis que Knessir avait quitté La Montagne, non partit, il n'avait pas quitté ses amis mais il était seulement partit. Au fond de lui, il savait très bien qu'il était toujours un Béonides, il aimait cette façon d'être. Mais depuis quelques temps, jamais il n'aurait imaginé vivre comme c'était le cas; sa grotte, ses amis, la forge, son épouse dont il n'avait plus de nouvelles, tout cela lui semblait tellement loin. A chaque fois qu'il pensait à sa situtation actuelle, il revenait inlassablement sur le même constat. C'était la faute des humains ! Si depuis le départ il avait été accepté comme l'un des leurs, jamais il n'aurait vécu cette triste expérience, il serait avec eux en ce moment même croisant le fer à leurs côtés, pas entrain de fonder un mouvement ayant pour but de les purifiés de leur mal... Il rit, comment pouvait-il penser une chose pareil, croiser lez fer à leurs côtés, jamais, pour rien au monde il ne ferait cela.

-"Ils sont corrompus et doivent être anéantis !" Se dit-il.

Il était sous une grosse pierre, s'abritant du mauvais temps. Orphen se reposait de cette dure marche, depuis plusieurs jours, il n'avaient prit que trop peu de repos, il était temps pour l'Oracle de se reposer un peu, sous ce corps frêle de jeune homme, il se cachait celui qui détenait l'idéal sur les terres Iksémienne. Il regarda à présent le centaure Methos, malgré cette apparence, il ne faisait nul doute qu'il avait conservé tout ce qui faisait de lui un démon, son aggressivité et sa soif de déstruction, un purificateur, c'était comme cela que Knessir le surnommait à présent. Methos restait de marbre comme si il était concentré sur une action futur, depuis quelques jours, le centaure restait très calme ce qui prouvait la bénédiction actuelle que l'Oracle avait sur lui, il guérissait son âme tourmentée !

Il entendit un bruit au loin, pas des sons de pas, plutôt une manifestation, comme si quelqu'un cherchait à entrer en contact avec lui... Inlassablement il entendait cris de douleurs et paroles plaintive, suivie d'un long murmure. C'était inquiétant, la voie ressemblait à celle d' une personne qu'il connaissait bien, une ancienne rencontre sans aucuns doute. Mais même si la voix lui était familière, il ne pouvait mettre un nom dessus. Il réveilla Orphen, l'invitant à le suivre.

A nouveau la voie.... Knessir et Orphen se regardèrent, visiblement, ils entendaient la même chose. A nouveau un cri... Cette fois c'était sure, il se passait quelque chose. Ils sortirent de la lourde pierre et s'engagèrent sous la pluie, elle était tellement épaisse qu' elle ne permettait pas de voir à plus de quelques pas. Pourtant, à quelques mettres de là, ils distinguèrent une silhouette couchée. Ils avancèrent prudemment, lorsqu'ils arrivèrent plus près, ils virent, c'était très impréssionnant, la silhouette était humaine, plus grande et plus musclée, mais des sortes de cloques et de poches pe pût étaient répandues sur son corp, il ne faisait nul doute que l'être en avait encore pour très peu de temps à vivre, mais que lui était-il arrivé ? Quelle malédiction pouvait bien détruire des tissus humains à ce point ?

Ils s'approchèrent pour tenter de soutirer quelques informations...

-"Orphen............. Knessir............ Je savais ........ que .....vous viendriez......"

La stupeur fit place au dégout, qui était ce personnage, ce fût orphen qui comprit:

-"Pavel ! Mais que t'est-il arrivé ?"

-"J'ai.......quitté....les hommes....."

-"Il se transforme dit orphen, il est en train de devenir un démon, c'est pour cela qu'il a tant de cloque."

Knessir se rappela lorsqu'il était devenu un minotaure, avait-il subit une transformation comme son ami, en tout cas, il n'en avait aucuns souvenirs... Peut-être que si il avait été conscient, il aurait été dans le même état que son lui.

-"Pourquoi nous appèlles-tu ?" dit-il

-"Je.....vous demande........pardon......mais.......c'est déjà........trop tard...."

-"Il n'est pas trop tard nous pouvons encore t'aider, tu as compris la perversion qui habites les humains, c'est ça ? Et maintenant, le mal qui t'habites te transforme en démon! Pauvre Pavel, je te plains, je ferais tout ce que je peux pour te sauver"

Knessir et Orphen tirèrent Pavel sous le rocher, par chance, il n'était pas trop loin, ils le mîrent à l'abri, ne cherchant plus rien à savoir de sa situation, Knessir et Orphen ne cessèrent de lui parler des humains et de la vérité sur leurs tristes desseins. Avant de sombrer dans l'inconscience, Pavel murmura :

-"Je suis des vôtres" Il fût donc le premier futur démon mais également, la quatrième personne à être membre de la coalition.

La nuit durant, ils le veillèrent à tour de rôle, le pauvre Pavel ne bougeait plus mais sa respiration semblait paisible, il ne faisait nul doute que sa mutation arrivait à son terme. Il ne restait que quelques heures et bientôt ils auraient son apparence définitive. Mais si il Pavel commençait à muter, peut-être qu'il était en avance sur eux, peut-être que finallement, les démons avaient raisons depuis le départ, leurs but ultime était l'anéantissement des humains, et si leurs chemins se recoupaient...
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MessagePosté le: 04 Déc 12:10    Sujet du message: Répondre en citant

Retour et perte
____________

La nuit avait été longue, à tour de rôle Orphen et Knessir avait veillés leur compagnon, l'épongeant et le soulageant de ses douleurs, mais Pavel ne s'étaient toujours pas réveillé... Même si son état général semblait bien meilleurs, il respirait profondémment et des cornes commencaient à apparaître sur son frond. Methos avait disparut dans la nuit, Orphen pensait qu'il avait retrouvé la trace de son ennemi et qu'il était bien qu'il finisse sa quête avant d'en commencer une autre avec eux.

La pluie avait cessé et l'humidité faisait à présent place aux averses, il faisait froid, très froid pour la saison, orphen dit:

-"C'est le début de Ragnarok, il vient plus tôt que je ne l'attendais. La pluie arrive et derrière elle la brûme suit, c'est de bonne augure."

Ragnarok, enfin, le jour du jugement dernier pour les humains, ils avaient essayé d'en sauver un maximum, malheureusement, ils étaient trop butés pour les écoutés, trop butés ou bien trop pervertis comme Niaboc et Polgara nottament...

Pavel bougea, il ouvrit les yeux, tourna la tête vers ses amis et sourit, pas un sourire amicale, il faisait froid dans le dos, un sourire démoniaque... Il se leva et se dirigea vers Orphen, restant sur ses gardes Knessir tenait fermemant le Fléaux des Dieux dans sa main. Le démon s'agenouilla devant Orphen et dit:

-"Merci Oracle, tu m'as sauvé et veillé, comment puis-je te remercié ?"

-"Je n'ai pas besoins de merci Pavel, tu vas bien et cela me suffit."

La bonté de l'Oracle dépassait l'ententement, comment dans un si petit être pouvait-il y avoir autant de gentillesse et de compassion ? L'épée de Knessir vibra, il sentit un danger, quelque chose d'anormal se passait, il le sentait.

Une tornade apparut à quelques mètres d'eux, une tornade qui n'avait pas l'air naturelle, elle émanait des flux magiques. Une ombre sortit en sautant, comme propulsé par la violence du tourbillon. C'était un humain à en voir sa forme. Sans une hésitation, Pavel se rua vers lui, il aggripa fermemant, l'humain et le propulsa plusieurs mètres en arrières et lui fit finir sa course dans un bosquet en contre bas, Pavel courra vers lui, dégaina son épée, un affrontement terrible allait avoir lieu, Orphen et Knessir ne tenant pas à le manquer, ils suivirent pavel.

Le chocs de l'acier contre l'acier, des coups et des cris, les deux adversaires se battaient sans merci, Knessir décida de ne pas intervenir, même si il savait qu'il pourrait facilement se débarassé de l'humain, ses coups étaient lents et il semblait trop jeunes pour tenir une épée fermemant comme un véritable adversaire, de plus il pensait que venir à bout d'un humain et de s'en repaître ferait un bon divertissement pour Pavel.

La bataille continua entre les deux, chocs après chocs, Pavel estima mal une trajectoire ce qui permit à l'humain, de le frapper violament sur le côté droit et de lui lacéré la jambe, le démon se mit à genoux et redressa son épée juste avant une estoque adroite de son adversaire. Poussant violamment l'humain, Pavel se remit debout et attaqua à nouveaux, parade, esquive, rien ne les arrêtaient, il était certains que le démon prenait un avantage, surtout dans sa capacité à ignorer la douleur. Un nouveau coup très puissant du démon qui tenait son épée à deux mains pour trancher son adversaires en deux. L'humain para de justesse mais on épée se brisa sous le choc et il s'écroula. il avait de plus en plus de mal respirer et il était claire qu'il vivait ses derniers instants, Pavel s'approcha lentement de lui, prit son épée et posa un pied sur l'humain étendu :

-"Et maintenant, disparait pour toujours Enors ! Je t'élimine une bonne fois pour tou...."

Un couteau planté dans son estomac lui fit oublier ses dernières paroles, il s'écroula perdant son sang, orphen alla à sa rencontre, le regard vide de Pavel démontrait clairement la fin de sa vie...

Knessir restait de marbre, Enors... Encore un nom surgissant du passé, le frère de son ami Cid. Il ne pouvait se venger de lui, en respect et à la mémoire de Cid. Mais quelque chose le troublait, la curieuse dague et la façon de la planté, cela ressemblait à la manière d'un ancien grand général humain, tombé contre les Béonides, lors d'un combat épique il y a quelques temps. un certain général Toboe.

Enors regarda Knessir et Orphen, puis il courru le plus rapidement possible les évitants, s'engouffrant dans les fourrés épais.

Le visage embué par le chagrin d'Orphen se retourna vers Knessir :

-"Il est mort, il n'a pas eu le temps de bouger, il a été frappé par lâcheté..."

-"Par lâcheté, oui, mais il a été vaincu par plus fort" dit Knessir. "Viens laisse le, je sais qui pourra m'éclairer dans ce mystère, il est anormal que Enors sois de retour, il se passe quelque chose."

Il retira le poignard ensenglanté planté dans le corp de Pavel :

-"C'est bien ce que je pensais, le poignard de Toboe. il ne nous reste qu'une chose à faire pour en savoir plus, contacter le gardien des enfers, nous devons joindre Attila !
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MessagePosté le: 05 Déc 20:21    Sujet du message: Répondre en citant

Le gardien des portes de l'enfer
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Après le combat qui avait vu la fin de Pavel et du purificateur comme ils aimaient l'appeler, Knessir et Orphen poursuivaient leurs marches, ils n'avaient aucune idée comment ils pourraient entrer en contact avec le gardien des enfers, celui qui avait laissé Enors revenir à la vie ne devait pas être facile à contacter, de plus ce qui occupait l'esprit de Knessir était la mystérieuse dague du général Toboe. Malgré l'admiration que portait Knessir pour un des derniers humains a avoir été un héros noble et loyal, si il pouvait avoir l'opportunité d'en finir avec lui une bonne fois pour toute, un homme mort était un homme de moins...

Ils marchaient depuis de nombreuses heures maintenant et il n'y avait qu'une seule certitude; il fallait impérativement trouver un magicien férut de magie noire, en l'occurance de la magie démoniaque. Knessir n'avait aucunes capacités magiques, quand à Orphen, malgré des talents qui laissait présagé un grand magicien dans plusieurs années, jamais il ne pourrait tenir le coup face à à tant d'énérgie magique, son corp craquerait et il serait pulvérisé, évaporé dans le néant.

Après de nombreuses heures de marche sans succès, ils étaient éreinté, Orphen était épuisé, il se coucha dans l'herbe et s'endormi, sans rien dire, la fatigue était beaucoup trop grande. Knessir s'assit et se mit à réfléchir :

-"Comment pouvoir trouver un magicien adepte à la magie noire ! C'est une quête perdue d'avance, qui a un niveau suffisant pour pouvoir m'aider !"

Son épée se mit à vibrer, comme mystérieusement avant l'arrivée d'Enors, il se mit sur ses gardes et d'instinct, il se leva... Rien ne se passa, avant même qu'il s'en rende compte, il avait la main sur la garde de son épée, il tourna la tête à droite, il ne vit rien mais quand il regarda en face de lui, son épée se tenait en face de lui, luisant et réfléttant la clarté de la lune... Il se concentra et une voix familière se mit à lui parler :

-"Et bien Knessir.... En train de chercher..... Perdu ? Laisse moi faire...."

C'était imcompréhensible, la voix de Moumoute, le casque qu'il avait fondu pour reforger sur l'épée qu'il avait fabriqué de ses mains. Mais elle avait un tintement une voix rocailleuse, gutural, elle était emplie d'ombre, elle faisait peur....

-"Moumoute, écoute je n'ai pas voulu te fai...."

-"Suffit ! Traître! Plante moi dans le sol !"

Curieusement, il écouta le casque qu'il connaissait si bien et planta l'épée dans le sol, elle s'enfonçait facilement, comme dans de l'eau. Autour de la terre, des runes maléfiques rouge vif se dessinèrent sur deux mètres, ensuite, un éclat scintillant, puis Knessir dit :

-"Kaeh Rama lioth Gunieh Attila !"

Des mots qui étaient sortis de sa bouche sans même s'en rendre compte, jamais il n'avait entendu de paroles diabolique. Un impressionant filet de lumière passa devant lui, il trébucha dans la surprise. Une forme immonde se matérialisait devant lui ; Il faisait plus de trois mètres, il était musclé, un corps battit et dessiné pour la destruction, des jambes de la taille du tronc de Knessir, six bras aussi épais qu' une branche de chêne, son horrible faciès était surmonté de cornes couvertes de sang, sa bave dégoulinante faisait fondre le sol, de l'acide... Knessir se voyait vivre ses derniers instants, le démon tenta de bouger mais il ne parvenait pas à se déplacer hors des runes, Knessir comprit alors qu'il n'était qu'une invocation, sa forme complète était toujours en enfer et c'était tant mieux car si il parvenait à s'échapper, Knessir ferait pâle figure et servirait de repas au monstre.

Il observa Knessir avant de dire :

-"Qui ose appeler le gardien des enfers ? Qui ose me déranger ?"

Tentant de conserver son calme Knessir prit la parole sans trop montrer sa crainte, mais il craignait que sa voix chevrotante ne le trahisse:

-"Je suis Knessir, je demande à parler à Attila, j'ai besoin de lui pour parler au général Toboe !"

Le démon émit un sifflement, son regard se fit vicieux, il avait sans doute déjà remarqué que le jeune homme ne maniait aucuns sortilèges, alors allait-il deviner comment il était là, il se mit à regarder l'épée de plus prêt.

-"C'est un beau travail. Je veux bien t'aider, mais en payement, tu devras me donner cette épée..."

Te donner le Fléaux des dieux ? Cette épée représente beaucoup pour moi et dans tes mains, elle risque de ne pas réagir comme elle le fait avec moi."

Le démon grogna, d'un air impatient, il renacla :

-"Tu me la donnes oui ou non ?"

-"D'accord elle est toi, maintenant, dis moi comment me rendre en enfer !"

Le démon émit un glappissement s'apparantant à un rire, sa voix lourde laissait sortir de la fumée noire de sa bouche dévoillant ses crocs monstrueux:

-"Je n'ai pas dit que je ne voulais que cette épée, je veux bien t'y emmener, même t'empêcher d'être attaqué, je n'ai pas dit protéger, j'ai juste dit empêcher, si il t'arrive des ennuis, tant pis, tu seras dévoré par mes semblables."

-"Alors que désires-tu en plus ?"

-"Si tu veux contacter un mort, tu devras faire cadeau de ton âme." il dit cela avec un sourire malsain.

Knessir réfléchit, son âme, il serait enfermé à tout jamais dans Pandora, le lieu ou vivent les démons, il souffrirait jusqu'à la fin de ses jours, mais il faut dire que le fait d'en savoir plus sur le retour d'Enors laissait entrevoir d'autres opportunités, nottament l'hyppothèse de devebnir plus puissant au contacte des démons.

-"Très bien j'accèpte ! Ou dois-je aller ?" Il dit cela d'un ton décidé.

-"Bien, très bien, par ici....."

Il ouvrit une porte en un seul geste, Knessir comprit à ce molment que le démon aurait put se débarasser de lui en quelques secondes mais que sa curiosité l'avait poussé à parler au jeune homme, il remercia sa chance intérieusement en espérant qu'en passant la porte quelque chose de plus violent et plus pénible ne l'attendait pas au bout, respirant comme pour charger ses bronches une dernières fois d'air frais, il passa la porte.
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MessagePosté le: 06 Déc 23:13    Sujet du message: Répondre en citant

Pandora
_______

Un éclair bleu lui fit fermer les yeux, lorsqu'il sortit de la porte magique créée par Attila, Knessir, une nouvelle vision d'horreur le fit tressaillir, car bien que le gardien de l'ender se tenait de toute sa haute taille devant lui, l'endroit ou il se trouvait actuellement n'était pas des plus réjouhissant : des âmes en peine volait autour de lui,à chaque passage un cris plaintif résaonnait dans la tête du jeune homme. Le ciel gris comme si d'énormes nuages apocalyptiques se tenait au dessus de ce paysage sauvage et ténébreux, le sol rouge vif s'enfonçait à chacuns de ses pas comme si il était couvert de sable mouvant, des tas d'os était éparpillés autour de lui, des ossements de touites races avait-il remarqué, sur certains tas de petits charognards de la taille d'une poule cherchaient quelques restes à se mettre sous la dents sous ce climat chaud et éreintant.

Attila invita Knessir à le suivre, il lui ouvrit le chemin, ses grandes enjambées faisait tremblé le sol à proximité et son énorme carrure cachait la vue de Knessir, celui-ci n'osait pas passer devant lui, il était déjà heureux que le démon n'ait pas changer d'avis et ne l'ai pas dévorer sur le champ. Le démon fit une pause.

-"Comment trouves-tu notre monde ?" dit le démon avec un sourire malsain, sa bave épaisse déguoulinant par terre.

Ne sachant pas ce qu'il devait répondre, il décida de changer de sujet et d'en venir au fait...

-"Qui pourrais-tu me présenter pour parler à Toboe ?"

-"Il y a énormément de pratiquant de la magie démoniaque chez les démons, le problème sera de convaincre nos meilleurs magiciens de ne pas te tuer avant que tu arrives, car si tu ne l'as pas remarqué, tu es ici en terre ennemies.

Ravalant sa fierté déjà très entamées, Knessir décida de reprendre son sérieux, au plus vite il serait arrivé à la fin de sa quête, au plus vite il pourrait retourner en zone neutre et retrouver l'Oracle.

A un moment Attila s'arrêta à nouveau, mais cette fois-ci devant une lourde grille rouillée.

-"Voici le chemin menant à Pandora, le quartier général des démons. Peu peuvent y pénétrer sans y laisser quelque chose ou tout simplement en resortir vivant, tu veux toujours me suivre là-bas ?" A entendre sa voix on pouvait clairement comprendre qu'il ne demandait que Knessir refuse son offre, le démon se jetterait alors sur lui et le déchiqueterait. Nul doute il était piégé !
Il acquiéça de la tête et attendit qu' Attila ouvre la grille, le démon s'engouffra dans l'ouverture.

Ils marchèrent tous les deux dans les longs couloirs sombre, Knessir sentait clairement que le chemin descendait, la température montaient également, il se rappela la première fois qu'il était entré dans le volcan de la forge béonide. La transpiration le recouvrait à présent, il était oppréssé, les longs couloirs sombres et sinueux continuait à s'étendre, guidé de main de maître par Attila, Knessir s'engouffrait dans les profondeurs de l'enfer. Il avait beaucoup de mal à le suivre, ses grands pas obligeait Knessir à mercher plus vite, voire même courrir pour ratrapper le démon.

Lorsqu'il arriva à la fin du chemin, le sol était asséchés, mais curieusement, que ce soit par la lumière naturelle ou bien par une étrange colorotion magique, tout étaint rouge, sans doute pour excité d'avantage les démons et les rendrent encore plus agressif qu'ils ne l'étaient, une immense forteresse était érigée au milieu de l'immense caverne, comme une vision moqueuse de l'ambition des humains. Devant lui, des géoles laissaient entrevoir des corps déchiquetés et morts laissés là comme avertissements, aussi bien au visiteurs comme lui, qu'aux prisoniers voir même aux démons trop ambitieux... Le ciel était entièrement noire, il était certains qu' il n'y en avait pas mais qu'ils étaient tellement profondémment sous la terre que le "ciel" en question était le toit de la grotte. Des stalacmytes couleurs de sang sortaint farouchement du sol, des cris plaintifs raisonnaient dans la caverne, un fleuve rouge sang s'écoulaient autour de l'immense monolythe abritant les démons.

Attila s'arrêta, se retournant vers Knessir, sa voix rocailleuse se mêlant aux nombreux cris de douleurs de la galerie:

-"Voici notre forteresse, ton voyage à Pandora touche à sa fin, je t'ai emmené au plus profondéments que je pouvais, si d'autres démons arrivent maintenant, ils te taillerons en pièces et feront un exemple de tes restes, je ne pourrais les retenirs."

-"je ne désire pas partir maintenant, j'ai beaucoup de choses à apprendre et je veux voir un magicien oculte ! Tu ne tiens pas l'accord, tu devais m'aider à parler à Toboe!"

Le démon se mit plus à rugir qu'à rire, sa lourde voix faisait presque tremblé le sol, une vision de mort.... Sans qu'il ait une seconde pour bouger, Attila le saisit à la gorge, alors que trois autres de ses bras lui tenait les bras et sa jambe droite.

-"J'ai dit : part maintenant ou préfères-tu mourrir ?" l'étreinte se fit plus forte, Knessir ne pouvait plus respirer, il tomba dans l'inconscience...

Lorsqu'il revint à lui, alors qu'il était lourdement jetté sur le sol dure comme de la pierre, il ne put reconnaître qu'une voix familière:

-"Que m'amènes-tu là ?"

Lorsqu'il tenta d'ouvrir les yeux il ne vit que deux pieds, de paille....
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MessagePosté le: 13 Déc 21:30    Sujet du message: Répondre en citant

Malice
_____

Il était fixe, regardant droit devant lui, il était étendu sur le sol, comme une larve, exténué, comme si il venait de voir un fantôme, ce n'était pas la peur qui lui faisait cet effet non... C'était la stupéfaction ! Jamais il n'aurait pensé pouvoir retrouver ce personnage fait de paille ici. En général, il voyageait plutôt dans le monde neutre ou bien en zone humaine, mais lorsque la soif de sang se faisait plus prenante, il retournait chez lui, Pandora, ce lieu ou seul les démons peuvent survivre...

Le démon Attila l'avait trahit, ou plus simplement, il avait joué avec leur accord, lorsque Knessir lui avait demandé son aide, il n'avait pas demandé de quelle manière, Knessir était bel et bien en face d'un magicien pratiquant les arts occultes, comment il en était arrivé là, cela importait peu, en ce qui le concernait, Attila avait joué son rôle...

Attila laissa donc un Knessir totallement affaiblis dans les "mains" du magicien, celui-ci s'approcha et frappa d'un magistral coup de pied dans le jeune homme couché sur le sol, celui-ci se tordit de douleur mais ne put riposter, il était vraiment amoindri. Le démon prit la parole

-"Et bien, que fais-tu ici tas de cendre ? Encore venu essayé de me tuer c'est ça ? Tu es encore plus laid avec ce physique !"

Knessir ne pouvait réagir, il se sentait vraiment vulnérable, en ce moment, sa vie ne tenait qu'entre les réactions paranoïaque du démon et son envie de le laisser en vie... Celui-ci se mit à hurler de son rire dément, celui dont il ne pouvait se souvenir que lors de ses pires cauchemars... Ses yeux couleurs vertes, si intense, se mîrent à s'allumer, en quelques secondes, il savait ce qui allait se passer, Knessir vit sa vie défiler devant lui à toute vitesse, il pensa en une secondes à La Montagne, Poug, orphen, les humains, sa quête...

-"Non ! Vilmar ! Ne le tues pas, pas maintenant, avant, je réclame son âme !"

Knessir était stupéfait, Attila jusque là muet, avait empêché l'homme de paille d' en finir avec lui...

-"Son âme ? Et que veux-tu faire de l'âme de cette boule de cendre ? Ou plutôt qu'est-ce-qui l'a poussé à te donner son âme ? Encore un projet pour m'anéantir, il est inutile, il ne sert à rien, ce n'est qu'un lâche qui a trahis sa race, il est encore plus bête que les humains ! Ecarte toi, laisse moi le rôtir !"

Attila retroussa ses babines, faisant claquer ses dents, les muscles bandés, il s'avanca vers le mage noire :

-"Je t'ai dit que je voulais son âme, c'est tout, le reste je te le laisse. Je veux juste que tu lui fasses voir Toboe."

-"Toby ? Mais il est mort et enterré depuis des lustres ! Même son fils Cid est ici ! Tous des faibles, juste des faibles humains !" Il dit cela sur un ton dédaigneux, de toute évidence, en plus d'être paranoïaque, il était très fa et prétentieux... Il renacla, fixant à nouveau Knessir, il semblait intéressé, voir même curieux.

-"Pourquoi veux-tu parler à ce pseudo-général de pacotille ?"

Tentant de reprendre ses esprits et de se relever, ignorant la douleur, il dit:

-"Parce que l'avenir des humains en dépends , ou plutôt leur déstruction !"

Les Démons fûrent surpris, quel curieux discours pour un homme.

-"D'étrange paroles pour un humain, pourquoi veux-tu leur destruction ?" dit le monstre à six bras.

-"Cela me concerne !" Dit Knessir visiblement revanchard vis-à-vis d'Attila.

-"Très bien, si tu donnes ton âme à Attila, Je veux ton corps, je vais m'amuser avec toi tas de cendre ; je pourrais te martyrisé, t'obliger à faire des choses affreuses, tester tout un tas de sorts sur toi , tu seras mon petit pantin !" Il semblait se réjouir à l'idée de faire tout cela, il semblait impatient et heureux.

Inspirant profondément, Knessir répondit la chose qui marquerait sa fin :

-"Quand commençons nous ?"

Les regards des deux démons se croisèrent, ils s'échangèrent un sourire entendu :

-"De suite" dit Vilmar, les yeux fulminant de malices.
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MessagePosté le: 18 Déc 19:59    Sujet du message: Répondre en citant

Voyage dans les profondeurs
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Alors qu'il abandonait son enveloppe physique et qu'il s'enfonçait au plus profond des enfers, Knessir savait que dans quelques instants, sa vie dépendrait de ses futurs actions, le général Toboe, le grand chef humain, allait lui révéler pourquoi et comment Enors s'était échappé, comment cet humain était parvenu à revenir au monde des vivants, pourquoi ce poignard était lui aussi revenu d'entre les morts avec son nouveau propriétaire que celui-ci avait planté dans le corps néo-démoniaque de Pavel, c'était pourquoi Knessir était là actuellement, il risquait sa vie pour en savoir plus, si d'aventure Toboe acceptait son culte, si il approuvait les prophéties de l'Oracle, ce serait sans doute l'évenement qui marquerait la fin des humains et donc l'aboutissement du rêve de Knessir !

Si Ragnarok arrivait par l'intermédiaire de Toboe, ce serait formidable, Knessir serait le héros de la fin des humains, l'Oracle l'aiderait à quitter son enveloppe charnelle et à s'élever d'entre les morts pour venir terminer ses prophésies auprès de lui ! C'était cela qui l'avait poussé à accepter de donner son âme et son corps, il savait que jamais il ne mourrait. C'était du moins ce que lui pensait...

Un choc le fit s'écraser, du moins il s'arrêta devant de l'herbe fraîche, malgré le fait qu'en ce moment seul son esprit était présent, il en eu le sentiment. Comme si ses pas devait être arrêté pour ne pas souillé ce lieu. Lorsqu'il regarda en face de lui : Il vit une énorme fontaine dressée devant lui, derrière des rochers énorme et blanc comme du calcaire formaient un mur, comme un barrage pour l'eau dont ne s'écoulait qu'une fine cascade enfonçée profondément.

Siégant le pied posé sur un rocher dans une armure blanche comme de la nacre, le général Toboe fixait de son regard imperturbable l'intrus qui venait de curieusement arriver, il ne semblait pas surpris, ni même impressioné, son visage fière ne laissait transparaître aucune émotion, ce qui lui donnait un air particulièrement féroce et inquiétant, nul doute que cet homme était l'un des plus grand héros que le monde ai foulé.

Malgré une mystérieuse crainte, Knessir approcha:

-"Comment peut-il me voir ?" Se dit-il, "Je ne suis ici qu'en pensée !"

il se souvint de ce que Vilmar lui avait dit avant qu'il ne lance son sortilège :

-"Tu pourras voir mais seulement en tant qu'esprit, personne ne saura te voir, tu ne connaitras tes réponses que lorsque tu interrogeras la pensée du rebus humain !"

Mais curieusement, aux yeux du général, il ne semblait pas du tout ne pas être vu, étais-ce encore un coup fourré du Démon ?

Avant même qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, Toboe déguaina une épée gigantesque, elle brilla, réflétant la lueur du soleil. Sous son air menaçant, Toboe s'élaça vers Knessir.

-"Attends ! Toboe ! Je t'en prie ! Laisse moi te parler D' Enors !"

Le général s'arrêta net, il se fixa sur place, il semblait curieux, Knessir remarqua le fourreau vide sur sa hanche.

-" Et bien raconte, que veux-tu me dire, pourquoi un démon vient-il sur ces terres calme et paisible dont je suis le gardien ?"

-"Je ne suis un démon, je ne viens que par leur intermédiaire, je voudrais savoir comment et pourquoi Enors est revenu sur les terres Iksémiennes."

-"Parce que je l'ai laissé partir ! C'est moi qui l'ai aidé à s'échapper, c'est moi qui lui ai donné la dague, il est mon envoyé et j'espère que longtemps encore il foulera les terres que j'ai défendu avec tant de hargne et de passion."

-"Donc tu reconnais que c'est par ta faute si mon compagnon pavel est mort !" Knessir sentait déjà la fureur s'emparer de lui.

-"Si il a tuer l'un de tes compagnons démoniaques, ce ne sera qu'une bonne chose, dommage qu'il ne t'ai pas tuer aussi, démon, mais cela je peux le faire moi-même !" En un seul mouvement de corps, il passa sa main à travers l'orbe protégeant Knessir, d'un coup, il le poussa en direction du sol.

Remarquant qu'il était vulnérable à présent sur le sol, le général prit sa lourde épée et furieusement, frappa à l'endroit ou se trouvait Knessir. Celle-ci s'enfonça dans le sol de plusieurs centimètres, traversant l'orbe et le jeune homme protégé par la magie noire de Vilmar.

-"Sans la magie noire, en ce moment, tu serais coupé en deux !" dit-il avec un sourire carnassier.

Prit de panique, Knessir ne chercha même pas à riposter, il se releva profitant de la surprise et de l'épée figée dans la terre et s'éloigna le plus rapidement de Toboe. Criant de toutes ses forces il appela le premier nom qui lui vint à l'esprit :

-"Orphen, Oracle ! Ramène-moi près de toi vite !"

Un tourbillon s'éleva au dessus de lui, il fut comme happé par une force invisible, il sentit ses os craqué et avait l'impression qu'on lui arrachait les membres, que son estomac se retournait dans tout les sens, l'espace d'un instant, il croyait qu'il allait vômir, puis, il tomba lourdement sur le sol.

Lorsqu'il revint à lui; Vilmar se tenait devant lui ricannant :

-"Alors tas de cendre, tu as ce que tu voulais ? Et si nous commençions nos expériences..."

Knessir était stupéfait, comment cela était-il possible, pourquoi était-il revenu près de Vilmar, Orphen l'avait-il abandonné ? Non, il refusait cette pensée, mais malgré tout, il devait reconnaître qu'il était à présent dans les mains de paille du magicien, le démon qui à présent, possédait son corps...
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MessagePosté le: 19 Déc 22:08    Sujet du message: Répondre en citant

Mutation
_______

Dans l'atelier de Vilmar, alors que la lumière naturelle de la nuit baignait Pandora d'une lueur malsaine, le magicien attablé à son établi, ricanant chaque fois qu'il regardait vers Knessir, ou du moins ce qui, il y a une époque était Knessir... Griffonant sur un vieux parchemin nerveusement, pensant que chacune de ses nouvelles incantations ferait de Knessir un monstre plus puissant qu'il ne l'était et surtout plus soumis, car ce qui intéressait le magicien en ce moment même ,c'était que la souffrance délicieuse qu'il infligeait à son pantin lui servait à asseoir sa domination.

Souvent Vilmar fouillait le triste cerveau qui vivait encore, il se délectait des tristes moments que Knessir avait vécu, quelques fois, lorsqu'il se doutait que ses souvenirs pouvaient être altéré, il prenait un malin plaisir à les modifiés, il savait que Knessir allait devenir fou, mais c'était ce que le démon espérait, bientôt il serait totallement dépendant de Vilmar et surtout entièrement soumis, car une certaine partie du béonide continuait de lutter contre les perversions diaboliques du démon.

Mais hélas, malgré le fait qu'il soit à présent dépourvu d'âme, il continuait de percevoir les souffrances que lui infligeait le démon ,chaques coups, chaques mutations... En ce moment il avait l'apparence d'un monstre hideux, entre un insecte géant s'apparentant à une mante religieuse et une sorte d'ombre diabolique, mais le plus effrayant, était que les traits humains que ses amis connaissaient bien étaient toujours reconnaissable, mais une parodie de visage humain... Démoniaque....

Le démon se retourna, s'approchant de son sous-fifre, il prit son parchemin qu'il tenait nerveusement et hurla :

-"Karia Nok Louilia Grimiàlm !"

Une énergie bleutée percuta de pleins fouet ce qui était Knessir et l'entoura d'une aura aveuglante, les rires de Vilmar s'accouplèrent aux tristes sons de douleurs et aux crissements des os qui semblaient se retourner dans la poitrine du Béonide.

Lorsque la lumière s'en alla, aucuns changements apparents n'affectaient son corps, de rage, Vilmar frappa la lourde pile de livres à côté de lui.

-"C'est impossible ! Ce n'est pas vrai ? Je ne parviens pas à te donner ce que je veux, mais de toute façon, dans cet état, tu ne peux rien me faire..."

Il ricana sous son grand chapeau... Mettant son visage en face de son pantin, il l'observa.

-"Je me demande si tu perçois les souffrances que je te donnes...." Il l' observa, descendant ses yeux brillant de malice.

-"je parie que oui...Tes yeux n'ont rien perdus de leurs combativités... Dis moi tas de cendre, c'est qui Orphen, celui que tu appelles Oracle, dans ta croisade ridicule ?"

La voix désincarnée de Knessir sortit pour la première fois depuis que son corps apartenait à Vilmar, depuis combien de temps il n'avait plus rien dit, il l'ignorait, la partie toujours consciente en lui ne pouvait s'en souvenir , depuis plusieurs jours et nuits, il ne se souvenait que de ses cris de douleurs, que du pillage de La Montagne par les humains, que de la trahison des centaures lors de l'alliance avec ses amis béonides, il se souvenait aussi de la mort de son épouse Poug qu'il avait lui-même assassinée volontairement, alors qu'il était toujours béonide, il se souvenait aussi avoir brûlé le village humain avec Orphen, pillant et massacrant les femmes et les enfants et égorgeants avec le fléaux des dieux les hommes pour invoquer Attila... Lourdemment il dit:

-"Il...est....celui....qui...m'aidera...à....détruire....les....humains..."

-"Saches que ce que tu es en train de faire avec lui, ta stupide idée de détruire les humains, depuis des années les démons en cela en projet ! Si nous n'avions pas tant de choses à faire, cela ferais des siècles que nous aurions put détruire ces pitoyables humains! Il ricana à nouveaux retournant à ses grimoires, à nouveaux il griffona nerveusement. Puis d'un coup, il s'arrêta. Se retournant vers Knessir il dit :

-"Tas de cendre ! Comment as-tu osé ! Quand tu finis ta phrase tu me dis Maître !"

Il envoya quelques éclairs qui firent roussir les poils gras sur le buste de Knessir.

Reprennant son souffle, celui-ci dit :

-"Oui....Maitre..."

Affichant un sourire carnassier, Vilmar envoya à nouveau un éclair, mais cette fois bien plus puissant, le corps entier de knessir s'affala sur le sol.

-"Tu diras maître vénéré, c'est encore mieux pantin !"

Celui-ci respirant à peine fit l'effort de dire:

-"Oui...Maitre....vénéré...."

Vilmar s'extasiait devant son serviteur, il riait tout en le fixant.

Tout à coup, la lourde porte abritant son atelier s'ouvrit et un colosse de près de trois mètres entra dans la pièce, il avait autour du coup une étrange amulette brumeuse, celle-ci contenait l'âme, la moitié du pantin du démon...

S'avançant tout près du sorcier, il ne sembla même pas remarquer la larve démoniaque attachée à des chaînes dans le laboratoire, il dit:

-"Vilmar, nous devons parler !"
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MessagePosté le: 27 Déc 21:57    Sujet du message: Répondre en citant

Ame hurlante
___________

Le lourd corps du démon avançait vers le sorcier de paille, celui-ci le toisait avec une assurance qui n'avait d'égale que sa folie paranoïaque. Alors que la porte se refermait d'elle-même en grinçant, le sourire carnassier du démon à six bras aurait fait tréssaillir n'importe quel mortel vivant, de sa lourde voix désincarnée, il prit la parole :

-"Vilmar ! Il faut que tu m'aides, bien que je possède l'âme de ton pantin, je ne peux pas accéder à ses souvenirs de La Montagne. A chaque fois, je tombe contre une barrière magique ! Tu dois me dire comment la franchir !"

S'esclaffant comme il avait l'habitude de le faire depuis qu'il ridiculisait sa larve, Vilmar dit :

-"Je ne vois pas pourquoi ! Tu as ce que tu voulais, j'ai ce que je veux, c'est tout !"

Attila afficha alors un visage menaçant, plus qu'il ne l'était déjà. une main posée sur l'épée à son flanc ; Le fléaux des dieux, Il fit mine d'inspirer comme pour évacuer une pression et dit :

-"Je n'ai aucun moyens, cet âme ne me sert à rien !"

De rage, il enleva l'amulette qu'il avait autour du cou et la jeta violament à terre, elle rebondit quelques fois avant de s'immobiliser. Le colosse démoniaque sortit rapidement de la pièce, claquant brutalement la porte lorsqu'il sortit. Si il avait vu l'air réjouit de l'épouvantail, il aurait surement reprit le médaillon qui enfermait l'âme de Knessir...

-"Comment convaincre un autre démon" se dit Vilmar ricanant nerveusement. "Simplement en lui faisant croire qu'un objet utile ne l'est pas..."

Il se retourna vers l'être difforme enchainé dans le fond de la pièce.

-"Larve !"

Knessir se leva :

-"Oui........Maiiiiiiiiiiitre....."

-"Larve, tu vois cet objet, c'est ton âme, si je te la rendais, tu récupérais ta conscience, tu la veux ? Dis : Non maitre !"

-"Non.........Maiiiiitre....."

A nouveau il se moqua de la loque humaine qu'étais devenu Knessir, puis semblant intrigué par l'amulette, il la fixa :

-"Attila est vraiment un abruti, c'est tellement simple d'ouvrir une orbe magique, lorsque l'on sait comment s'y prendre bien sure..."

Il appuya sur le globe magique, une fine brume s'emblait emprisonnée dans la boule, Vilmar dit :

-"Ké Boulnak Hoyq Groubniar !"

Le globe transparent devint bleu, une lumière aveuglante s'échappa de l'orbe, le globe était à présent vide. Lorsque le démon regarda au dessus de lui, il vit une ombre, une âme hurlante, comme il y en avait tellement dans les terres démoniaques, quelques fois, les âmes trouvaient le chemin vers une repos éternelles, mais trop souvent, elles continuaient d'exister, cherchant leurs corps afin de vivre à nouveaux, de retrouver une conscience, il était très rare que les deux morceaux se rejoignent, à vrai dire cela n'arrivait presque jamais et Vilmar se faisait une joie afin que l'âme et le corps de son serviteur ne se retrouvent jamais.

-"Larve ! Mon grimoire !"

-"Oui.......Maiiiitre...."

rapidement, se trainant par terre vu toutes ses modifications, Knessir amena le lourd ouvrage à son maitre.

-"Bien, bien, bien, pustule de Gobelins, frénésie elfes noires, malédictions chaotiques, ou est donc cette formule !" Il frappa Knessir en plein visage pour calmer sa nervosité.

-"Voilà : Possession d'âme !" Il affichait un sourire réjouit, sans doute une mauvaise chose pour Knessir...
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MessagePosté le: 02 Jan 21:10    Sujet du message: Répondre en citant

Punitions et sortilèges
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"Il se promenait, hurlant comme un animal blessé, tournoyant désespérément au dessus du magicien de paille, Knessir, ou plutôt son âme, tournait. Il était ce qui restait de plus vivant du pantin de Vilmar, malgré qu'il n'ait pas de corps, ses pensées, ses volontés, tout cela était enfuis au plus profond de lui.

Le sorcier se réjouissait du spectacle ; il avait les deux morceaux d'une vie entre ses mains : une âme et un corps, bien que le corps était aisément modifiable, il suffisait de quelques sortilège pour modifier un corps humain et en faire une parodie de ce qui devrait être, une âme était non seulement plus difficile, mais aussi bien plus divertissant. En effet, tous les sortilèges ne fonctionnait pas sur une âme, il fallait du temps, de l'implication et surtout un esprit complètement dévoré par le vice le plus terrible pour créer une âme reniant son propre corps...

Regardant la chose tourner autour de son maître, Knessir ne réalisait pas, il était debout, ses lourds appendices sortant de son corps grouillaient et faisait tomber une substance jaunâtre fumante à terre. Il regardait son créateur, pas une émotion ne semblait parvenir à la carcasse sans sentiments qu'était devenu Knessir. Vilmar prit la parole :

-"Laaarve ! Laaaaaarve !! Viens ici ! les sortilèges de mon grimoire ! Vite !"

Trainant son corps envahit de pustule et se mouvant de plus en plus difficilement, ses mutations semblant plus abominables de jour en jour, obéissant comme un chien, Knessir prit avec sa troisième mains le grimoire sur le pupitre de son maitre, le donnant le plus vite possible à Vilmar, celui-ci insatisfait par la rapidité de sa création le gifla une fois de plus et lui ordonna de retourner nettoyer les cages du sorcier.

-"Un jour je t' ajouterais une jambe larve !" se dit-il. "Bien ou ai-je mis cette formule.. Ah! la voici contrôle d'intensité ! Laaarve, le globe de ta pathétique essence !"

Abandonnant les chiffons qu'il venait de saisir, Knessir ramassa le globe qui trainait à terre et le donna à l'épouvantail.

-"Tu es trop lent ! Plus vite cloporte !" Il frappa Knessir en plein visage alors que celui-ci lui tendait le globe.

Survolant la situation la conscience torturée de Knessir ne pouvait que répugner la situation, si il pouvait s'échapper et rentrer dans le corps mutilé qu'il avait jadis habité, il pourrait corriger une bonne fois pour toute le magicien, ensuite il pourrait quitter ce corps qui le répugne, mais comment faire ? Quitter la surveillance du magicien relevait de l'utopie... D'un geste le mage noire renvoya l'âme dans ce qui lui servait de prison : le globe que son serviteur venait de lui donner...

tournant les pages frénétiquement, Vilmar dit :

-"Tu es un incapable Larve, tu es lent, mou, tu nettoies mal, en bref tu es inutile, je vais vraiment être obligé de te punir une fois de plus..." Il envoya un éclair d'une lueur bleue, la joie malsaine qu'éprouvait le démon à voir Knessir se plaindre, crier et se tordre de douleur à terre lui fit presque oublier ce qu'il désirait faire avec l'orbe et le grimoire.

-"Maintenant que c'est réglé, ferme tes mandibules et donne moi le pinceau décanter !"

Se relevant, fumant suite au sortilège, Knessir prit le pinceau de son maitre et le lui tendit:

-"Voilà.....Maiiiiiitre...."

-"Mais bouge toi de là larve !" Il frappa Knessir avec son pied, celui-ci affaiblis suite aux traitements qu'il avait reçu depuis plusieurs jours s'écroula et chuta sur son maitre...

Tout se passa très vite, le globe échappa des mains de Vilmar, elle tomba à terre et dans un éclat de verre et de fumée acre, une ombre put s'enfuir, elle s'envola très rapidement, pour rejoindre le corps qu'il avait possédé, mais rien n'y faisait, les maléfices et les sortilèges qu'avait implanter Vilmar en lui était trop puissant, elle n'eut pas d'autres choix : Elle quitta la pièce par la fenêtre le plus vite possible avant que quiconque ne s'aperçoive de sa disparition, alors qu'il était dehors, une voix qu'il connaissait bien hurlait :

-"Laaaarve ! Abrutit ! C'est de ta faute ! Relève-toi espèce d'ahuri !"
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MessagePosté le: 04 Jan 19:25    Sujet du message: Répondre en citant

Secours attendu
______________

Dans la fumée bleutée qui échappait de l'orbe, deux silhouettes une sur l'autre se démarquait dans le triste décors qu'était le laboratoire du magicien. l'homme de paille se releva, il poussa violemment son dévoué serviteur, celui-ci ne réagissait pas, il ne se rendait pas compte que le geste qu'il avait fait sans faire exprès venait de libérer son âme. Le magicien chercha l'orbe à terre :

-"Cherche le pinceau et le globe espèce de crétin ! Vite, il me les faut de suite !" Le mage noire était encore plus impatient qu'il ne l'était auparavant.

-"Ouiiii...Maiiit...."

-"Ferme tes mandibules larve ! Rends toi utile une fois dans ta vie de cloporte !"

Cherchant désespérément à terre il suffit d'une minute à Knessir pour retrouver le pinceau magique dans le laboratoire de son maitre. Lorsque celui-ci découvrit les morceaux du globe éparpillés sur le sol, il lança un regard furibond vers son laquet, si il l'avait voulu, il aurait pu le tuer sur place, le griller net, mais ce qui bloqua son geste fut le même que celui qui empêcherait un jeune humain de casser son jouet favoris ; il n'aurait plus la moindre distraction...

-"Larve ! Laaaarve ! Ramasse les morceaux de verre et apportes les moi, tu peux encore sauver ta misérable carcasse !"

Ramassant les morceaux à terre qui s'enfonçaient profondément dans sa chair, Knessir les amenas près de son maitre.

-"Voilà...Maiiiiitre...."

-"Bien, tu n'as pas oublier la liste des tâches larve ! Au travail, laisse moi !"

Lui donnant un coup de pied dans le flanc, le mage eut l'idée de laisser son serviteur dans ses basses besognes, il retourna à ses cruels ouvrages, il examinait chaque parties de verre ensanglantée, chaque recoins, chaque morceau brisé était étudié attentivement. Puis il se regarda vers l' extérieur.

-"Bien sure.... Il est partit ! Laaaaarve ! Espèce d'ingrat viens ici !"

La pauvre carcasse trainante avançait vers son maitre près à recevoir une nouvelle correction...

Il avançait, volant, tout à fait transparent dans ce décors de cauchemars, en quelques minutes il était presque arrivé à l'entrée de Pandora, là ou pour la première fois il avait vu celui qui l'avait détenu autour de son cou pendant plusieurs jours, des jours qui semblait avoir duré une éternité, il ne pouvait dire combien de temps il avait subit cette longue torture et le pire de tout était d'avoir été sous l'emprise de Vilmar, voir son propre corps mutilé et maltraité par le démon de paille. Quelle chance d'avoir put se sauver de cette orbe magique.

Alors qu'il passait la frontière du monde, il eut la surprise de ne plus voir Orphen, il avait sans doute dut se dire que Knessir reviendrait plus tard et il avait décidé de faire autre chose en attendant.

Il ne pouvait s'empêcher aux tourments que devait subir son corps en ce moment, les punitions que le mage devait lui faire subir, mais malgré tout, il était certains que le mage ne le tuerais pas, il aimait trop lui faire mal et le maintenir en vie, de plus dans l'état actuelle des choses et mutilé comme il l'était ce devait être particulièrement difficile de venir à bout du démon qu'était devenu Knessir.

-"Qui pourrait m'aider" se disait en ce moment l'être translucide. Qui pouvait lui faire encore assez confiance pour l'aider à retrouver et libérer son corps... La réponse ne se faisait pas attendre, il était claire que les Béonides étaient les seuls à pouvoir l' aider en ce moment, rapidement, il tenta d'évaluer ou il était... Il fit appel à ses souvenirs, s'arrêtant au dessus d'un arbre, il tourna autour de lui même, sa mince apparence faisant comme un ballet autour de l'arbre. A quelques pas, il pouvait voir Catzhero, il n'était pas loin de La Montagne...

Il se souvint de sa première rencontre avec Bozzer, une époque qui semblait remonter à des années, alors qu'il faisait ses premiers pas en tant que minotaure... En quelques secondes, il venait vraiment de se rendre compte que La Montagne lui manquait cruellement, il était peut-être temps d' entrer en contact avec ceux qui lui manquait tant, sa décision était prise, il irait le plus vite possible dans cette direction, il irait voir ses amis, là-bas il serait sure au moins de trouver de l'aide. Il partit donc dans cette direction et rien ne pourrait l'arrêter du chemin de sa maison sauf la voix qui le fit se stopper net...

-"Alors, ma larve, on essaye de me fausser compagnie" s'ensuit alors un éternel rire, tellement machiavélique que jamais il ne pourrait l'oublier...
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MessagePosté le: 06 Jan 21:41    Sujet du message: Répondre en citant

Retrouvailles invisibles
___________________

La voix résonnait en lui, malgré sa forme fantomatique, Knessir se sentait perforé, comme si il avait un coeur, les paroles de Vilmar le figeait sur place alors qu'il survolait les terres Iksémiennes :

-"Alors larve, dis-moi, ou vas-tu comme ça ?" L'éternel petit rire raisonnait dans sa tête, comment le mage noire était parvenu à retrouver sa trace, Knessir l'ignorait, mais une chose était certaine, il avait le sentiment qu'il était à côté de lui, comme si il pouvait le sentir respirer, si toutefois il savait...

L'âme tourmentée décida de poursuivre son chemin, il le devait, malgré les nombreuses moquerie de son tortionnaire, il devait impérativement retrouver La Montagne, le plus vite possible, il savait qu'en ce moment même, Vilmar cherchait à ramener la seule chose qu'il possédait à nouveau : son âme... Il ressentit comme l'un des derniers signe humain qu' il avait put avoir depuis de nombreuses journées. Comme une pointe déchirante qui vous fait comprendre qu'un fait important vient de se produire ; ce fut le sentiment réciproque qu' a une mère lorsqu'elle sait que son fils vient de mourir au combat...

Instantanément, il eu comme un déclic, il était claire qu'une personne importante à son coeur venait de quitter ces terres... L'impact fut de courte durée, mais déjà il savait qui venait de le quitter, lui et ses amis, qui était celui avec qui il ne pourrait plus vivre les discutions près du feu, il arrêta l'espace d'une minute son chemin, regarda vers le ciel et dit :

-"Bon voyage ami..." même si il ne pouvait se faire une raison, même si il ne pouvait se l'avouer, il savait au fond de lui que l'un des plus grand Béonides ayant foulé les terres venait de mourir...

Elrond venait de partir.

Si à ce moment il avait put pleurer, si il disposait d'un corps, en ce moment même il aurait versé toutes les larmes de son corps, car comme lui avait dit Iarnvida ; il est triste de voir disparaitre les gens que l'on aime et que l'on admire... Ravalant sa mélancolie, il décida de reprendre son chemin, se serait surement ce que le regretté Elrond voudrait qu'il fasse...

Reprenant sa route, après des jours et des nuits qui semblaient durer des années à errer, il vit l'impressionnant monolithe, les sentiers escarpés qui lui rappelait de nombreux souvenirs, malheureux et heureux, ses moments avec Poug, son arrivée auprès de ses frères et soeurs, mais également son départ précipité chez les humains, un moment qu'il préfèrerait avoir oublié d'ailleurs, tout ses ennuis avaient démarré ce jour là, encore dut à la perfidie du démon. Au fur et à mesure qu'il avançait, sa haine pour lui ne faisait qu' augmenter, un jour ou l'autre, il faudrait en finir, il le savait et pour une fois, il sentait que ce jour ne faisait que se rapprocher....

-"Tu ne serais pas en train de penser que tu pourrais me battre là ?" Il s'esclaffa d'un rire cruel, pour Vilmar il ne faisait nul doute que Knessir allait revenir sous peu servir son maitre.

s'engouffrant dans une forêt, il passa à proximité du sol, slalomant à travers les tronc des arbres, à un moment il entendit le cris à la mort d'un loup, il sentit que Meconnu n'était pas loin, il passa près de lui, mais il ne désirait pas déranger le dresseur quant il communiquait avec eux, Knessir savait à quelle point c'était important pour lui et il se devait de poursuivre son chemin, de plus devant lui, les signes ne trahissait pas, il approchait du but.

-"Un jour je t'obligerais à raser cette forêt avec ses occupants ! C'est pathétique, tu entends larve ?" La voix de Vilmar raisonnait dans la tête de Knessir comme un marteau assommant, sans-cesse le démon prenait plaisir à commenter les actions de l'âme.

La Montagne avait toujours cette apparence vivante et conviviale, de jeunes béos mangeait un cuissot à pleines dents et d'autres s'amusaient près du grand feu, qui d'ailleurs semblaient encore plus gigantesque que d'habitude, un gigantesque Barbeuk avait été organisé en l'honneur du défunt et le feu ne semblait pas prêt de s'éteindre malgré les quelques jours qui s'étaient déjà écouler... Turak en une sorte de professeur expliquaient l'art de la guerre à de jeunes guerriers, le désordre organisé comme il aimait l'appeler, un peu plus loin Bozzer et Guilhem discutaient autour d'un loup en train de grillé, rien que le fait de humer l'odeur exquise se dégageant du plat de maitre que se préparaient les deux béonides et plusieurs autres Béos arrivaient déjà pour partagé le repas, Knessir reconnu entre autre Kanalix, le poulet qui l'avait aidé en tuant les loups près de la tanière, mais également Sokaris, Aracy, Denethor et d'autres jeunes béos que Knessir ne connaissait pas ou que trop peu, son départ l'avait tristement séparé de jeunes recrues intéressante à connaitre mais qu'il n'avait pas eu le temps de rencontrer.

-"Encore des sous-fifres prêt à mourir... Je viens de tester un nouveau sort sur toi, c'est fou ce que tu peux sentir mauvais" Vilmar disait cela sur un ton tellement moqueur, nul doute que son ambition était de faire revenir Knessir afin de sauver son enveloppe charnel.

Les rires de Vilmar le fit revenir à la raison, il ne pouvait pas perdre son temps. Il continua son chemin, décidant de ne pas déranger les autres dans leurs conversations après tout ils avaient sans doute des choses à faire eux aussi... Il arriva devant un Béonide assis sur un gros rocher, comptant des pièces d'or, Knessir reconnut le pagne de diplomate qu'il avait porté à plusieurs reprises, l'un des béonide à l'humour le plus décalé, jamais à court d'une idée des plus tordues, Saladin était avec un gros morceaux de bois, griffonnant des mots et des chiffres sur un bout de pierre, le fantôme lui dit :

-"Salade, j'ai besoin de ton aide, aide moi !" Mais il ne bougea pas, il était clair que Knessir vivant à présent sous une autre forme devait passer inaperçu, à mise à part dans les terres démoniaques étant donné qu'elles sont en vérité l'enfer au plus profond, il n'existait donc pas dans les autres plans, il laissa donc Saladin à ses réflexions et continua son chemin.

-"Ca ne marchera pas larve, tu es fini, dans peu de temps tu seras dans ton globe ! La voix moqueuse de Vilmar se manifesta à nouveau. Dépêche toi, je suis déjà en train de te faire pousser ta troisième jambe, au moins comme ça, tu iras plus vite pour me servir lorsque tu reviendras..."

Knessir décida de monter plus haut, il distingua clairement Snake, celui qui se fait surnommé :" Le parchominateur divin", il est vrai qu'il était répandu qu'il était le meilleurs fabriquant de peau de marbre dans tout l'univers Iksémiens, à ses côtés, jouant avec une petite dague, comptant ses pièces d'or, Ryu, le plus grand voleur que l' on ait connu, il est clair que parmi les gens sillonnant régulièrement les plans iksémiens, rare étaient ceux qui avaient échappé à ses mains baladeuses... A nouveau l'âme fantomatique tenta d'établir un contact avec eux :

-"Snake, Ryu, vous m'entendez ?" Aucune réponse, les deux béonides ne bougeait pas, ne perdant pas courage, il tenta de voir une autre personne.

-"Ridicule ! Tu n'arriveras à rien, tu es stupide ! Bon après une malédiction, je propose des pustules de gobelins... Tu en penses quoi ? héhéhé, c'est fou ce que tu peux être laid !"

Il arriva devant son ancienne grotte, rien n'avait changé à part la porte, un peu plus vieille et moisie qu'avant, mais toujours, cette impression de confort l'envahit, il entendit monter un brouhaha invraisemblable un peu plus haut, attiré par le bruit, il monta les escaliers taillé à même ma pierre. Il vit Cerby discutant avec Chauff, passant devant la grotte de Tagazok, il vit Faye assise devant sa grotte, elle semblait évasive, elle avait son baton dans la main Darwendel. Il sentait qu'elle pourrait le comprendre, elle pourrait sans doute l'aider, il s'empressa de lui parler :

-"Faye, c'est moi Knessir, tu m'entends ?" Elle resta de marbre... Décidément il semblait bien seul au monde...

-"Knessir ? Boudiou qu'est-ce-que tu fais ici ?"

Enfin des mots réconfortants...
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MessagePosté le: 12 Jan 21:09    Sujet du message: Répondre en citant

Conseil de guerre
______________

La montagne, le vieillard pensait dans le vide, La Montagne.... un lieu qui semblait si loin et pourtant si près, une quinte de toux l'assaillit, le vieil homme faillit chuter de la chaise sur laquelle il était assis depuis plusieurs longues heures et pourtant l'attention de la foule ne baissait pas, ils étaient toujours passionnés par les réçits du vieillard, qui pourtant racontait avec sa voix lourde et trainante, mais ses descriptions réalistes, tellement vivantes, étaient sans doute le point d'accroche du public.

Se relevant de la chaise, les gens furent tous étonnés par la vigueur qui habitait encore son corps si fatigué par le temps, à le voir, on aurait put croire qu'il n'était là que depuis quelques minutes, d'ailleurs personnes n'aurait put dire depuis combien de temps ils écoutaient le vieillard :

-"La Montagne mes chères amis étaient ce qui permettait au pauvre Knessir de conserver sa raison, des valeurs morales , certes, ses agissements en tant que prophète de la perversion étaient à blâmer, et je pense que lui aussi a du s'en rendre compte plus tard, mais imaginez seulement que la première chose à laquelle il ait pensé lorsqu'il se fût échappé des griffes de son misérable tortionnaire, c'était non seulement ce sentiment qu'il avait lorsqu'il vivait là-bas, mais aussi l' amitié des gens qui vivaient là-bas... Mais continuons notre histoire..."

Iarnvida ouvrit grand les yeux, elle se demandait comment il était possible qu'elle puisse entendre la voix de son vieil ami Knessir, et surtout, où il étaitl...

-"Knessir t'es où ? Boudiou ! J't'entends, mais j'te vois pas !" Elle regardait de droite à gauche, se retournant.

Faye paraissait assez amusée de la situation :

-"Iarn, ça ne va pas ? Quelque chose qui cloche ?" Tentant de cacher un amusement manifeste...

L'âme tenta à nouveau d'établir le contact :

-"Je suis là, tu ne saurais me voir, je ne suis qu'une âme, j'ai besoin de toi, rassemble les Béos, il en va de ma vie !"

Elle n'hésita même pas, la première avertie fut Faye, ensuite descendant comme une furie elfes noires après sa proie, elle frappa à toutes les portes, cria dans toutes les grottes :

-"Venez près du grand feu, il y a Knessir qui a besoin de nous !"

Des dizaines de Béos accouraient, sortant de leurs grottes et huttes avec leurs cuissots, se ruant vers le feu, qui cuisait la dernière proie des chasseurs...

Quelques minutes plus tard alors que le rassemblement avait eu lieu, le feu imposant donnait à ce conseil de guerre improvisé comme les effets d'un paysage accidenté en automne, les reflets orange et jaune sur les visage curieux des béonides. Le fait de voir ses anciens amis pour la simple et bonne raison qu'il demandait un coup de main lui faisait presque oublier que Vilmar ne cessait de lui parler et que dans la minute, il pourrait peut-être le ramener dans l'orbe qui le maintenait emprisonné quelques heures auparavant.Tous assis en cercle autour d'elle, les gens de la Montagne, couvrant un brouhaha total, se turent pour écouter Iarnvida:

-"Oh tout le monde ! On s'tait ! C'est Knessir, il m'a parlé, il est en danger pour le moment, il me l'a dit ! Faut l'aider !" Elle semblait affolée, prête à partir sur le moment tant qu'il y aurait des volontaires.

-"Elle est pathétique, c'est drôle larve, bientôt, elle me servira aussi. Au fait, je te signale que tu es plus rapide avec tes tentacules..." La voix de
Vilmar toujours aussi moqueuse... Si il avait eu un corps, il en aurait eu des sueurs froides...


La curiosité, fit place à l'inquiétude, les jeunes se turent et écoutèrent les paroles sages des plus anciens :

-"Knèssir ? En dângër, lá dèrñìêrë föîs qùë jè l'âì vu, ïl µè semßläit qü'îl àllãít ßïeñ, il ést pärtit rëjøîndré lês zhøms, ùn cûîssót ä lá µåìn ! " Guilhem s'était levé très vite, marquant sa stupéfaction suite à la nouvelle de Iarnvida.

-"Héhéhé, ils sont ridicules tout ces bons sentiments... Tu as encore fait tomber une fiole ! Incapable! Tu te rends compte que ça va être extrémement douloureux pour toi quand je te ferais pousser un autre bras?"


-"Uñ còþáîñ quì a un þroßleµe ? Nön, jè þéùx pâs l'cröïrë ! Måñgè lá ßoùçhe férmèé lê ptît lâ !" La réponse de Bozzer avait fusée avant même qu'il ne se lève, observant les jeunes béonides autour du repas.

-"Quoi que veux-tu encore espèce de loque ? Cesse de te mettre à terre, c'est pas difficile de marcher avec des tentacules quand-même !" Vilmar continuait d'utiliser son jouet, visiblement, il voulait toujours faire souffrir le corps du béonide.

Un Béo à la large carrure se leva, tenant fermement une grosse cuillère dans la main droite :

-"Il fáüt ãller l'áìder, jê þrøþøsê ünë áttáquê µássîve, èn þlus ón ãûra a µáñgér póùr dèüx jõûrs avêc tõûs çês dêµóñs !"

La discution allait bon train, laissant ses pièces d'or, soulevant son pagne, Saladin prit la parole:

"Je propose une expédition pour aller libérer Kness ! Que ceux qui l'aime, me suivent !"

-"Je suis d'accord avec toi Salade ! En avant, on attaque !" L'empressement de Iarnvida marquait son désir certain d'aider son ami.

Il était rare qu'elle se lève, mais Faye prit la parole, elle qui passait le plus clair de son temps en solitaire se décida à emmètre une opinion :

-"Non, n'allons pas trop vite, je propose qu'on y aille avec un petit groupe, partons à trois, pas plus... On ne sait pas ou il est et je connais la personne idéal pour nous le dire..."
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MessagePosté le: 18 Jan 21:10    Sujet du message: Répondre en citant

Entretien démoniaque
___________________

La précipitation battait son train, s'activant comme il le pouvait dans le laboratoire de son maitre, Knessir nettoyait les diverses cages, établis et bibliothèques du mage noir. La porte s'ouvrit violemment. Entrant dans la pièce, marchant ou son serviteur venait de nettoyer, les pieds sales et boueux, Vilmar ne prêta aucune attention à son esclave. Le mage n'était pas seul ; Il était accompagné d'un être que Knessir avait bien connu à une certaine époque, une époque révolue depuis bien longtemps, il était humain tandis que Knessir était Béonide. Par la force des choses, ils se retrouvaient dans le même camp aujourd'hui...

La grande taille du démon aurait impressionné n'importe quel personne, mais pas Vilmar, il toisait le démon avec une assurance presque moqueuse, et pourtant, l'invité était on ne peut plus effrayant ; plus de deux mètres de haut, près de deux cents kilos, un vrai monstre battit pour la destruction, ses yeux vert en flammèche et sa longue chevelure blanche comme la neige lui donnait une impression de violence malsaine. Sur ses bras et ses flancs, des petites ailes de chauves souris étaient disposées le long de son corps et ses longues jambes musclées avait l'air de lui conférer une incroyable agilité, malgré son poids et sa taille. Pas étonnant que celui-ci puisse se mouvoir aisément... Pas surprenant qu'il soit l'un des meilleurs éclaireurs de tous les plans confondus...

Lecafou fixa Vilmar d'un air dédaigneux, mais son attention semblait captée par le serviteur du démon...

-"Larve ! Tu as fait tout ce que je t'ai demandé ?"

S'avançant comme il le pouvait, s'acclimatant peu à peu à ses nouvelles tentacules qui était ses jambes, Knessir dit :

-"Ouiiii.... Maiiiitre.... C'est faiiiiit.... Maiiiiitre...."

Vilmar le fixa de son air le plus mauvais :

-"C'est fait ?! C'EST FAIT ?! Tu as vu le sol ? Il est couvert de boue espèce d'incapable ! Nettoies de suite !"

Il frappa Knessir au visage d'un violent coup de poing, surpris, le serviteur s'écroula sur le sol.

-"Debout espèce Espèce d'incapable tentaculeux! Je ne t'ai pas mis ces nouveaux membres pour que tu tombes comme ça! Que tout soit fait rapidement, tu feras mes baguages ensuite, tu porteras, je te conseilles de faire ça bien !" il lui remit une volée de baffe et de coups de poings pour le corriger.

Se relevant comme il le pouvait Knessir s'attela à ses nouvelles tâches...

Lecafou resta debout, un sourire malicieux sur son visage effrayant :

-"Mais dis moi Vilmar..."

Le mage reprit ses esprits, fixant son invité :

-"Quoi ?!"

-"Qui est l'autre démon qui doit nous accompagne ?"

Vilmar ricana, il dit de son air le plus exaspéré :

-"Il s'agit de l'un des seuls démon que j'apprécie, enfin si je puis dire, disons que Carnage Furieux est l'un des seuls que je tolère...

Surpris, Lecafou ne put dissimuler son étonnement :

-"Carnage Furieux ? Je suis étonné que tu apprécies ce démo...."

Sa voix s'interrompit brusquement alors que Knessir faisait tomber une fiole vide. Vilmar se dirigea vers lui, le frappant copieusement au visage :

"-Mais dépêche toi espèce de Cloporte ! On part en voyage je te rappelle sombre imbécile!"

Se relevant suite à cette nouvelle punition, sans rien dire, Knessir recommança son triste labeur. Lecafou se dirigea vers lui, se pencha et fixa l'esclave dans les yeux.

-"Qui est cet être pathétique ?"

-"Un humain idéaliste !" Dit l'épouvantail d'un air exaspéré.

Se promenant dans le laboratoire aisément, Lecafou regarda son hôte, renacla et dit :

-"Qu'ai-je à gagner d'un tel voyage avec toi et ton partenaire ?"

Surpris, Vilmar frappa du poing sur la table, faisant rouler fioles, livres et divers ustensiles occultes :

-"J'espère que tu ne sous-entends pas que la larve est un partenaire ? Il est juste une stupide créature sans cervelle qui me sert sans avoir le choix !"

Lecafou semblait offusqué, comme si jamais il n'avait sous-entendu ce que Vilmar venait de dire... Mais intelligament, il poursuivit :

-"Eh bien dis-moi ce que je peux y gagner..."

Vilmar fit un effort incroyable pour conserver son calme, il enchaina :

-"Tu participeras à la plus grande cérémonie imaginable. Tu auras ce que tu voudras, je ferais en sorte que mes insurmontables pouvoirs te donnent ce que tu veux, n'oublies pas ; personne n'est plus puissant que moi !

Lecafou semblait perplexe, avant même qu'il n'ouvre son horrible faciès, Vilmar l'interrompis une fois de plus alors que la porte s'ouvrait ; un invité supplémentaire entra dans la pièce d'un air malsain, il était de taille humaine, mais d'un faciès typique de démon, cornu, bavant, ses grandes ailes noires de chauves souris refermées sur son dos, ses muscles saillant sous sa lourde armure de plate, il fit quelques pas dans la pièce, se dirigeant vers Vilmar qui déjà l'accueillait :

-"Carnage Furieux ! Enfin te voilà, on peut commencer... mais !! Laaaaarve ! Regarde toutes ces fioles à terre près de mon atelier ! Ramasse de suite imbécile dégénéré !" Il frappa à nouveau son serviteur violemment et le rua de coups lorsque celui-ci était toujours à terre.

-"J'en ai assez que tu me désobéisses, incapable, incompétent! ! Travaille plus vite sombre crétin !"

Une fois que son sombre ouvrage fut terminé et que son serviteur se relevait une fois de plus, son sang coulant abondamment de ses plaies béantes sur ce qui avait été son visage, Vilmar regarda ses deux invités :

-"Bien, partont maintenant, Lecafou, tu ouvres la marche, nous discuterons de ton paiement en chemin..."

arborant des sourires malsains et particulièrement terrifiant, le petit groupe avança vers la porte...
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MessagePosté le: 20 Jan 19:55    Sujet du message: Répondre en citant

Voyage risqué
____________

Le petit groupe marchait depuis quelques heures, ils avançait sans trop savoir quelle direction prendre, il ne se fiaient qu'à Faye, qui parmi eux était la seule à savoir ou elle allait, ou plutôt vers ou elle se dirigeait...

Ils arrivèrent à une magnifique cascade, à quelques lieux de La Montagne. Une eau d'un bleu azure semblait transpercé les rochers par laquelle elle passait, des rochers blancs, comme de la craye, un peu de verdure poussait péniblement et en dessous de la cascade, un grand arbre abritait un petit parterre, un véritable décors paradisiaque à vrai dire...

S'approchant plus, les béonides distinguèrent plus clairement un être prostré en dessous de l'arbre, il était en position assise, un bandeau sur les yeux, il avait une apparence bestial, de longue cornes, une épaisse fourrure protectrice, épaisse comme du cuir, elle devait le protégé des coups d'épées les plus féroces... Faye s'approcha de lui, lui embrassa délicatement la joue et lui murmura quelques mots à l'oreille, ensuite il tourna la tête vers Iarnvida et Saladin et il sourit :

-"Cela fait un moment que je vous surveille, je vois que Faye vous a amené ici, comme je l'espérais, bienvenue." il avait l'air étrangement calme, comme si rien ne pouvait le surprendre.

Iarnvida et Saladin restaient figés, c'était fantastique ; Oltaric était de retour à La montagne, cela faisait des mois qu'ils ne l'avaient plus vus, il avait disparu, expliquant qu'il avait besoin de partir, il y avait eu comme une étrange explication de la part du béonide. Mais il était revenu, c'était ce qui importait à cet instant et c'était un valeureux guerriers en plus d'un homme de confiance.

Reprenant ses esprits, Iarnvida dit :

-"Boudiou ! Le p'tit Oltaric, tu es là, quel plaisir de te voir à nouveau ami !"

Faisant un effort pour ne pas rire aux manières campagnardes de Iarnvida, oltaric répondit :

-"Je sais ce que vous êtes venu faire, je vous observe depuis longtemps, mais je suis au regret de vous dire que je ne puis localiser Knessir, tant qu'il est à Pandora, je ne puis y pénétrer, il y a comme un enchantement magique qui empêche ma vision de le trouver."

les béonides eurent tous un énorme poids sur l'estomac, le voyage commençait bien mal... Ils ignoraient que Knessir était à Pandora, comment était-il devenu démon ? Se ressaisissant, Saladin enchaîna :

-"Mais tu peux réessayer quand-même, on ne sait jamais, juste avant de partir à l'aveuglette !"

N'osant pas décevoir les amis qu'il venait de retrouver, il n'osa dire que cela faisait déjà des dizaines de fois qu'il essayait de trouver son ami Knessir, mais toujours, ses efforts avaient été vains... il inspira profondément ;

-"Oui, je peux essayer, je crois que je peux y parvenir..."




Lecafou menait la marche, observant les alentours plusieurs dizaines de mètres devant le groupe de Vilmar, Carnage Furieux et Knessir, qui craquait sous le poids des baguages du groupe, qui souvent subissait les critiques et les coups de son maitre. Observant et menant la troupe dans un véritable dédale, Lecafou les faisait s'engouffrer toujours au plus profond d'une forêt sentant la puanteur de la mort, quelques fois, entre deux discutions avec Carnage Furieux sur le "comment dépecer un humain le plus douloureusement possible" Vilmar lui expliquait le prochain itinéraire à suivre avant d'arriver à destination, parfois, Lecafou repassait derrière eux et en quelques secondes il avait effacé toutes les traces possibles à détecter, il n'y avait pas de doutes, il était impossible de les trouver tant qu'il les menaient et sa loyauté avait été jusque là fidèle, ce qui était rare pour un démon...

Après des heures de marche ils arrivèrent en bordure d'un grand espace dégagé au beau milieu de la forêt. Ici les arbres semblaient avoir perdus de leurs vitalités, aucun bruits ne semblait sortir de la forêt excepté un claquement de bois à intervalles réguliers, pas un animal, à se demander si il y avait déjà eu des êtres vivants dans cette endroits, mais en arrivant à la fin du bois, Lecafou et Carnage Furieux s'arrêtèrent, ils étaient comme stupéfaits et pour cause : Un village, moisis par le temps, des toits en chaumes percés, des cahuttes en bois moisies , les sons des volets claquants sur les battisses donnaient une vision lugubre à l'ensemble. Ajoutant les champs pourris et les clôtures rongées par d'humidités et cela expliquait pourquoi quiconque aurait eu le froid dans le dos, sauf pour des démons, le climat leur plaisait déjà...

Plus loin un moulin avec une parodie de ce qui devait être une hélice à un moment donné, faisait un semblant de demi-tour, elle semblait tourner sotte. Juste derrière, la macabre découverte d'un arbre mort, ses lourdes branches pendantes vers le vide ou était accroché des restes humains, pendus, par les pieds pour certains, par le cou pour d'autres donnait à cette endroit une vision cruelle que devait être ce village. Des croâssements des volatiles qui picoraient les restes charnels des victimes suspendues rajoutaient à l'ambiance déjà macabre un climat de mort.

Continuant à avancer, Vilmar se dirigea vers ce qui semblait être l'une des seules habitations intacte, ou presque, poussant la porte grinçante, une nouvelle vision diabolique laissa les démons pourtant habitué aux choses les plus cruels : des cadavres étaient sauvagement découpés sur une table, des mouches et des asticots grouillants dans les chairs en décompositions des corps, plus loin dans la demeure, des cadavres ambulants circulaient librement, accomplissant diverses tâches occultes, pas de doutes, ils étaient tout comme Knessir : les serviteurs de Vilmar :

-"Bienvenue chez moi !" Dit-il de sa voix la plus moqueuse, "c'est mon repaire le plus dissimulé, l'endroit idéal pour ce que nous avons à faire..."

Les deux démons sourirent, ils étaient à l'évidence tout à fait à leur aise, l'effet de surprise passé, ils étaient comme chez eux dans un endroit aussi lugubre, Carnage Furieux fut le premier à prendre la parole :

-"Mais qu'est-ce-que c'est ici ?"

-"Peu importe !" Dit Vilmar, "Larve ! Range les baguages convenablement pour une fois et vite ! Il me tarde de commencer !" Il semblait impatient, comme jamais il ne l'avait été, qui sait ce que le mage noire pouvait être en train de préparer...

Il s'assit à côté des cadavres, ne semblant nullement dégouté, il dévisagea les deux invités :

-"Restez debout ! Nous allons commencer ! Lecafou, fais ce pour quoi je te paye, vas te restaurer, l'arbre aux pendus est là pour ça. Ensuite surveille les environs, si tu veux de l'aide, renvoies moi mon messager." Il envoya un de ses corbeaux se percher sur l'épaule du démon, qui sortit de la pièce.

-"Mais commencer quoi ? Dit Carnage.

-"Le début de ce pour quoi tu es ici..." dit-il avec une voix qui aurait effrayé n'importe quel enfant, ce qui s'apparentait à un cris de joie pour lui...



La vision le ranima près du petit lac ou s'écoulait la cascade, Oltaric, revint à lui et regarda vers le petit groupe, il semblait perturbé, comme surpris et dégouté :

-"Je sais ou il est, il a de gros problèmes. Je vous y emmène !" ils partirent à la minute...
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Dernière édition par knessir le 24 Jan 18:39; édité 1 fois
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MessagePosté le: 23 Jan 21:14    Sujet du message: Répondre en citant

Combat dans la nuit
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"Il faisait nuit noire, le froid du soir glaçait le corps des béonides des pieds à la tête. Dans la forêt qui encerclait les environs, ils marchaient, se protégeant comme il pouvait. Guidé par Oltaric et sa vision particulière, ils avançaient. Convaincu que leur action était la meilleure qu'il soit : sauver Knessir, qui était depuis maintenant très longtemps dans une situation très fâcheuse.

Oltaric avait décrit comme il le pouvait ce qu'il avait vu en essayant de localiser son ami, mais rien que le fait de se le rappeler lui avait donné la nausée. un paysage morbide, des corps morts et pendus, les démons entaient les lieux, et ils étaient plusieurs, Oltaric les avaient vu et ses amis étaient déjà prévenu, malgré l'effet de surprise que ça leur avait donné, ils n'avaient pas perdu courage, au contraire, ils n'étaient que plus déterminé à sauver Knessir.

Silencieusement, ils approchèrent d'une ancienne cahutte, ses volets balançant de droite à gauche, sa porte claquant, se baladant dans ses gonds, prête à passer à l'action, Faye sortit son bâton Darwendel de son paquetage et se prépara au combat. Iarnvida sortit son épée fétiche ; l'épée que Knessir lui avait forgé il y a bien longtemps alors qu'il était toujours à La Montagne, elle se souvenait de l'émotion qui l'avait envahie lorsqu'elle avait découvert le cadeau de mariage de son ami. Saladin, prêt à l'action avança, se dissimulant aisément contre la maisonnette, il entendit un grognement, un son repoussant, comme celui de côte cassée, d'os rompu dans un horrible gargouillis, il fit signe au petit groupe de faire halte.



Lecafou s'empiffrait, il se repaissait des cadavres ornant tristement l'arbre aux pendus, dévorant chaque cadavres qui se présentait à lui, il savait qu'il devait monter la garde assez rapidement, mais le festin qui était devant lui était beaucoup plus attirant qu'une garde à cette heure tardive de la nuit. Il ne cherchait même pas à savoir ce que faisait Vilmar et son compagnon sorcier et il ricana alors qu'il pensait à la larve qu' était son larbin et à son apparence repoussante, entendant le croassement du corbeau que lui avait confié Vilmar, il se concentra et regarda autour de lui. Rien ne bougeait, observant à plusieurs reprise aux alentours, il regarda le volatile :

-"Il n'y a rien espèce de stupide animal !" il envoya une faible boule d'énergie vers le corbeau qui fut grillé net, humant l'air d'un air dédaigneux le démon dit :

"Rien de mieux que lorsque c'est bien cuit !" Puis son épouvantable rire raisonna, mais pour s'étrangler juste après, un projectile magique venait de le frapper en pleine poitrine, malgré la force de la boule de feu, il était encore capable de combattre, il dégaina son immense épée et fit face à son agresseur, ou plutôt son agresseuse.

Faye se tenait devant le démon, son bâton de guerre fermement tenu dans ses mains, elle était étonnée que son projectile le plus puissant n'avait fait qu'égratiné son adversaire, elle était déjà prête à lancer un nouveau sort, l'important était de permettre à ses amis de rallier la maison éclairée de violet et de rouge vif. Que pouvait-il bien se passer là-bas ?

Iarnvida longeait la maison, elle venait de quitter Faye et au côté de Saladin, elle voyait la porte de la maison par laquelle des lumières de couleurs aveuglantes illuminaient les alentours. Sa vision fut glacée d'effroi : un monstre tentaculaire sortit en trompe de la pièce, il avait trois bras, dont une pince s'apparentant à celle d'un crabe, il circulait sur d'immonde appendices, laissant derrière lui un fluide graisseux, il était bossu et sa lourde respiration effraya le petit groupe, il était accompagné par plusieurs zombies qui marchait, circulant comme ils le pouvaient, ils étaient atrocement mutilé, saisissant leur courage, Iarnvida et Saladin se ruèrent sur la bande démoniaque.

Taillant dans la masse, les corps volaient en lambeaux, les béonides avancèrent, ils étaient à quelques pas de la créature tentaculaire, Saladin avançait pour frapper lorsque Iarnvida, prise par le sixième sens qui caractérise si bien le sexe féminin hurla :

-"Non ! Attends ! Ne le frappe pas, c'est Knessir !" Saladin était figé sur place, comment cette immonde chose pouvait-il être Knessir ? Pourtant malgré son faciès repoussant, il restait quelque chose dans ce corps vide qui pouvait laisser penser que ce monstre pouvait être son ami. Le monstre lui n'hésita pas, il frappa de sa pince, arrachant un morceau de la porte alors que Saladin parvenait à esquiver de justesse. Le monstre se rua vers lui et le saisit à la gorge, il le jeta plusieurs mètres en arrière, le faisant rouler sur le sol, Iarnvida tenta de raisonner la puissante créature:

-"Knessir ! Non, c'est nous !" Elle s'époumonait, mais le monstre semblait ne rien comprendre, il se retourna vers elle et fit claquer sa pince à quelques centimètres de son épaisse chevelure, elle se mit à genoux mais elle senti une violente douleur dans le dos. Vilmar venait de la frapper d'une chaine éclair, elle était brulée, et la douleur ne faisait qu'empirer, pourtant malgré un coup puissant, Vilmar n'avait pas envie de sortir de la pièce, il se contenta de ricaner. une autre forme sortit de la maison un démon à nouveau, il n'eu pas le temps de franchir le seuil qu'un carreaux d'arbalète se ficha en plein dans sa poitrine. Un hurlement à faire glacer le sang sortit de la bouche béante du monstre, il suffoquait mais il respirait toujours, assez pour lancer une boule de feu qui passa à un mètre d'oltaric, dissimulé dans un fourré, il sortit à une vitesse incroyablement féroce et planta son épée dans le sternum du démon, celui-ci rugit de douleur et agrippa le poignet du Béonides alors que le glaive était toujours dans son corps, le regard remplit de haine, il hurla. Oltaric, retirant brutalement son poignet et le glaive par la même occasion frappa à nouveau et trancha la gorge du monstre, qui s'écroula dans un horrible gargouillis. Oltaric fixa Iarnvida stupéfaite de l'agilité et de la vivacité du chasseur et dit :

-"Il n'est pas mort, sa résistance est bien plus grande que cela, il va revenir, vite sauvons Knes..." Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà, un nouveau projectile de Vilmar l'atteignait en pleine poitrine.

De leurs côté, le combat entre Faye et Lecafou tendait à l'avantage du démon, il ruait la béonide de coups plus puissants les uns que les autres, elle ne tressaillait pas mais elle était acculée et ne ripostait plus que très rarement. un violent coup d'aile de Lecafou lui fit sauter son bâton des mains et vulnérable, elle fixa le démon, elle dégluti avec peine se préparant à recevoir le coup final, le démon prit son épée et au moment de frapper, il fut percuté par Saladin qui venait de reprendre ses esprits et de se jeter sur le démon de plus de deux cents kilos.

Enfin, Vilmar sortit de la maison en ruine, il s'arrangait pour se protéger par le corps de son serviteur, il savait que les béonides n'oseraient jamais frapper leur ami, ce qui était le contraire du corps de Knessir, au moindre ordre de son maitre, il attaquait, lardant Iarnvida et Oltaric de coups de pinces et de griffes, blessée, Iarnvida tenta une parade impossible, mais toucher vilmar sans toucher son ami relevait du miracle, ils attaquèrent tous les deux ensemble, parant et attaquant, mais à deux armes contre les trois pattes tueuse du monstre, c'était impossible, à chaque fois les béonides en sortaient blessés, le ricanement de Vilmar les narguants, ils ne perdaient pas leurs irascible volonté et attaquèrent à nouveau, plus rageur que jamais.

Tandis que du côté de Saladin et de Faye, ils étaient parvenus à maitriser Lecafou, à eux deux contre lui, ils faisaient le poids. Frappant dans les jambes du démon Saladin avait permis à Faye de lui donner de violent coups de bâtons et de l'assommer avec ses sortilèges les plus puissants, Lecafou était sonné et cela permettait aux deux amis de rejoindre le groupe de Iarnvida et d' Oltaric. pour Vilmar c'était à présent bien plus compliqué, seul avec son serviteur contre les quatre béonides, certes blessé, mais encore capable de tenir longtemps dans le combat, la situation du mage noir étaient particulièrement précaire :

-"Et puisque c'est la larve que vous voulez, prenez là !" Il lança un violent sort à bout portant contre Knessir, à quelques centimètres, de toute sa puissance, le coup fut particulièrement puissant, mortel pour un être normal, mais pour un être sans raison comme l'était Knessir, c'était juste plus violent que d'habitude. Vilmar couru vers Carnage Furieux et Lecafou, il se préparait à lancer un sort de téléportation.

C'est alors qu' enfin, L'âme de Knessir parvint à rejoindre son corps affaiblit, elle était restée cachée durant toute la bataille, se dissimulant comme elle le pouvait à la magie. La magie de Vilmar était moins efficace ici que dans le monde démoniaque, le corps de Knessir était bien entendu moins protégé de toutes protections magiques que l'épouvantail avait put mettre. Elle avait enfin regagné le monde des vivants, malgré le corps qu'elle habitait à présent. Le corps du néo-béonides tombât, il tenta de se retenir, de se relever, mais c'était impossible, pour l'instant....

Iarnvida, Faye et oltaric regardèrent Vilmar, Carnage Furieux et Lecafou se téléporter et tentèrent de les poursuivrent, mais ils disparurent dans un éclat de lumière. Saladin, plus affaiblit que les autres resta près de Knessir pour l'aider à se relever :

-"Va doucement mon ami, on peut dire que tu nous en a fait voir !" dit-il avec un sourire non dissimulé, il croisa le regard de Knessir, un regard qu'il n'avait plus vu depuis longtemps, mais quelque chose avait changé et avant même qu'il se rende compte de ce que c'était, une lourde pince de crabe lui serrait déjà la nuque et il entendit un craquement, celui de son propre cou, il regarda ses amis alors qu'il commençait à sombrer dans l'obscurité et qu'un portail l'emmenait lui et son geôlier, les auraient-on trompé depuis le début ?
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MessagePosté le: 31 Jan 18:38    Sujet du message: Répondre en citant

Chrysalide
_________

Le vieillard fut prit d'une violente quinte de toux, si forte, que les gens du premier rang furent un pas en arrière, les femmes pour la plupart détournèrent le regard. Après s'être épongé le front et la bouche des quelques glaires qu'il avait sur le menton, il fixa à nouveau les gens. Mais d'un étrange regard, celui d'un monstre maléfique, il faisait froid dans le dos, il fut calme quelques secondes, ensuite, le vieil homme continua :

-"A présent, vous qui êtes si attentifs depuis de nombreuses heures, je vous demanderaient de ne jamais répéter cette histoire. Nous arrivons à un moment crucial et il est encore temps pour les plus sensible de quitter la pièce..."

Personne ne quitta la pièce, au contraire, les gens semblaient de plus en plus attiré, ils semblaient tous comme absorbé par les paroles du conteur.

-"Bien, comme vous voudrez.... Néanmoins je vous auraient mis en garde."

Le vieillard se leva de sa chaise, d'une agilité fort soudaine, il fit quelques pas. Avança vers les gens et puis se retournât.

-"Vous n'avez pas froid aux yeux. C'est très bien ! Jusqu'ici, nous avons parlez d'amitié, de découvertes, d'amour même... Mais à présent nous allons aborder un côté noir. Très noir ! Je suppose que vous avez déjà entendu parler du monstre qui terrorise les enfants. Celui que la plupart des parents appellent : Le dépeceur de rêve... Combien de parents ont déjà dit à un enfant récalcitrant qui refuse de dormir : "Dors, ou bien le dépeceur de rêve va venir te chercher..."Je vous regarde tous, et je sais que ceux qui sont parents disent tous cela. Vous serez alors surpris de savoir que l'histoire émouvante que je vous raconte depuis le début, est celle du dépeceur de rêve, je m'explique :


Saladin était couché sur le sol mouillé, il entendait des gouttes d'eau tombé près de lui, il faisait froid, quelques fois, il sentait des pas sur son corps, sans doute un rat dans ce décor sinistre, ouvrant les yeux, il ne voyait que du noir.A mise à part une grosse forme : comme un oeuf, plus de 2 mètres de haut à priori, il tombait sur le sol une substance gluante qui sortait de la forme.
D 'instinct, le béonide voulu tourner la tête mais elle le faisait souffrir, il ne savait plus bouger, comme paralysé, il ne se souvenait pas de grand chose, si ce n'est que l'immonde monstre l'avait violemment frappé et qu'il s'était écroulé sur le sol. Une pince, une immense pince ! Elle lui avait cassé le cou. C'était ça, maintenant, il se souvenait. Impossible d'ouvrir la bouche, sa mâchoire lui faisait mal, trop mal. Il choisit de se taire pour atténuer la douleur...


Depuis combien de temps était-il dans son cocon, il se préparait à sortir, comme un papillon, plus beau, plus fort, plus robuste. Depuis longtemps, très longtemps il n'avait plus été aussi bien, il était enfin à son aise et reposé... Ses erreurs lui avait montré ses faiblesses, il avait beaucoup trop d'attache pour être efficace dans sa lutte pour l'anéantissement des humains, c'était son but ! Malgré la souffrance qu'il avait connue avec Vilmar et les longues périodes de servitude qu'il a connue avec lui, Knessir en avait conservé une leçon : il avait beaucoup trop de pitié. Vilmar n'avait pas été comme ça, sans cesse il l'avait torturé, fait souffrir, commandé, frappé à outrance, il n'avait jamais fait preuve de la moindre pitié. C'était à ça que Knessir voulait ressembler bientôt. Il frappa contre la paroi, mais elle ne craqua pas, pas cette fois en tout cas, il ne tarderait pas à sortir de sa chrysalide et là, il pourrait enfin admirer sa nouvelle forme.

Durant son long repos, Knessir avait eu le temps de penser, les béonides qui était venu l'aider, il avait été touché par leur intervention, au début... Mais il réalisa que leur soutient n'aurait jamais rien put faire pour lui permettre de réaliser son but. il décida donc suivre la voix qui s'ouvrait à lui, devenir un démon à part entière. Et pour ça il avait besoin du soutien de plusieurs personnes, il comprit que seul, il ne pourrait arriver à remplir sa mission. Donc, il décida de s'enfuir de la bataille, Saladin comme premier être à faire souffrir, oui, il serait le premier à payer... La nervosité lui fit donner un violent coup de poing dans son cocon, il se rompit enfin. Il s'aida de ce bras libre pour déchirer le reste, son deuxième bras était libre, ses jambes aussi, l' oeuf se mit à se tortiller puis il craqua dans un bruit dégoutant, laissant sortir du liquide vert brun par ses orifices. Depuis longtemps, Knessir n'avait plus sentit l'effet que ça faisait de marcher avec de vrais jambes, un sentiment particulièrement savoureux.


Etandu par terre, le béonide avait tout vu, du premier bras mauvatre qui sortit violemment du cocon, à la sortie finale du monstre. il était de forme très étrange, deux bras musclés se terminant par des griffes à chacun de ses quatre doigts et un troisième se terminant par une pince de crabe, ce troisième bras, logé dans son dos semblait s'articuler sur plusieurs mètres, la pince claquait lourdement alors que la créature approchait de lui. Ses jambes, avec ses pieds palmés marchant lentement, cachaient une incroyable vélocité, il était clair que cette créature pourrait en quelques secondes rattraper une proie et la décapiter avec sa pince ou ses doigts griffus, sur son torse musclé ou il n'apparaissaient pas le moindre poil, et à mise à part le bras articulé et la pince, rien ne le différenciait d'un humain quelconque, un torse d'un jeune homme d'une vingtaine d' année tout au plus. Son visage, des tentacules de plus de trente centimètres lui servaient de menton, une boite crânienne très allongée, il n'avait pas de bouche, ou alors elle était dissimulée sous les nombreuses épaisses tentacules. Le plus inquiétant était ses yeux creus, d'un blanc totale, pas de pupille, vide, comme si aucune émotions ne parvenait à son cerveau ; une créature créée pour tuer...

Elle était à quelques centimètres de lui, elle lui mit un coup de pied sur le flanc, n'osant se plaindre, Saladin ne dit rien. La créature se mit à genoux, elle renacla, fixant le béonide dans les yeux, elle le força à ouvrir la bouche. La douleur était intenable mais courageusement, Saladin ne dit rien, le monstre ouvrit un gouffre qui s'apparentait à une bouche, un liquide vert gluant et épais s'écoula dans son nez et sa bouche, le gout était amer et le béonide avala sans penser au pire, il avait des difficultés pour respirer. Le monstre lui déversa à nouveau sa substance mais cette fois-ci, c'était plus épais encore, au moment d'avaler, Saladin sentit quelque chose de plus solide passer dans son œsophage. Il était dégouté...


Il avait survécu à la première épreuve, les glaires que Knessir lui avait fait avaler lui empêcherait d'avoir vraiment trop mal lors de l'implantation finale, mais il souffrirait, pour sa propre satisfaction et aussi pour le nécessaire de l'opération. Maintenant, que l'un de ses wijjak avait infiltré le corps de son prisonnier, la tâche serait plus facile. Il força Saladin à se retourner, toujours aucun bruit, ce petit être chétif était décidément bien solide, impressionnant. Il cracha sur le sol et un tentacule de plus de dix centimètre se tortilla par terre, il se dirigea vers le corps étendu en avançant comme un serpent sur le sol, il se balada sur le dos de Saladin laissant un mucus transparent à chaque avancée. il perça un trou près du cou et s'y infiltra. Lorsque tout l' être tentaculaire disparut, un gémissement qui se traduisit bien vite en hurlement sortit enfin de Saladin. A partir d' aujourd'hui, il ne pourrait plus jamais quitter les terres de la zone démone, à moins que Knessir ne lui retire son Wijak lui-même. Pire, à partir d'aujourd'hui, Saladin résonnerait comme un démon il ne tarderait pas à muter afin d'avoir une forme plus démoniaque.

Une chose sembla pourtant contraindre Knessir, le temps que cela prendrait pour faire plusieurs être ainsi, car le procédé serait assez long pour faire une armée complète. Il eut un éclair de génie, pourquoi ne pas essayer le temps que cela prendrait sur des unités sacrifiables, pourquoi ne pas essayer sur des enfants, il en connaissait un qui serait justement très bien près de lui..."
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MessagePosté le: 07 Fév 22:01    Sujet du message: Répondre en citant

Sang frais
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Le chtull quitta sa grotte, laissant Saladin dans ses tortures, dans la grotte ou il avait subit l' implantation.

-"De toute façon, ou pourrais-je bien allé ?" Se dit Knessir, il était trop faible et en plus il ne pourrait quitter la grotte, le sort l' empêchant de quitter La zone Démone était trop puissant et le Wijak que Saladin avait maintenant dans la nuque le tuerais si il tentais de s'échapper. Le démon pensa à la délicieuse souffrance que Saladin subirait si d' aventure il tentait à se sauver.... Il siffla, sa voix caverneuse s'apparentait à présent à un long sifflement inhumain, il avait beaucoup de difficulté à parler dans le langage commun ; celui employé par la plupart des créatures peuplant Iksème, mais de toute façon, il n'avait plus besoin de parler, à quoi cela l'aiderait-il ? Et à qui parlerait-il ?

Knessir examina pour la première fois sa nouvelle forme, son teint mauvatre, ses longs tentacules, son faciès de monstre marin, son corps musclé avait remplacé l' embonpoint qui caractérisait tous les béonides, sa lourde pince attachée dans son dos... Il ne possédait plus d'armes, ni de protection, à vrai dire, les écailles disposé sur son buste et sur ses membres lui conférait une protection particulièrement efficace et ses griffes affutées comme des fines lames de rasoirs ainsi que sa pince, lui donnait les meilleurs armes au monde. Non, il ne regrettait pas du tout sa nouvelle forme, il se sentait monstrueusement puissant et aussi très sur de lui,

-"Peut-être trop" se dit-il il devrait pensé à ne pas tomber dans un excès de confiance, bientôt, ses ennemis viendraient de toute part, il craignait que les béonides ne veulent se venger de sa duperie, il ne voulait pas établir de contact avec les démons, ils ne lui faisaient pas peur, mais ils étaient bien trop imbus de leur personne, de plus leurs incéssent conflits intérieur ne l'intéressait pas, les centaures, ils étaient bien trop faibles pour ne serais-ce que l'inquiéter. Il regarda vers le ciel bleu de la zone neutre et sourit de cet air confiant qu'on les puissants démons ;

-"Bien entendu, il reste les pitoyables humains !" Se dit-il ! Il cracha un liquide vert à terre et réfléchit à voix haute:

-Ma grotte est absolument introuvable, même pour le plus fort de tous les éclaireurs peuplant Iksème, Je dois trouver un enfant, rapidement, l' implanté et faire le début de mon armée."

Sur ces mots, l' humanoïde fit quelques pas à l' extérieur, ses premiers sous sa nouvelle forme, il se sentait incroyablement bien, puissant et véloce, tous les sens aux aguets, il avança dans la zone neutre. Après quelques heures de marches, son sens développé de l'ouïe lui permis d'entendre un bruit de pas, il se dissimula rapidement derrière un épais buisson pour mieux écouter les sons de pas de ce mystérieux promeneur : plusieurs même, pas ceux d'une personne, pas des bruits de sabots, pas des centaures, ni des cavaliers montés, pas des pattes de béonides, ni une marche lourde de démon, il fit un sourire machiavélique : des humains...

Dissimulé dans le buisson, il vit passé les jeunes soldats un groupe de huit, une petite patrouille, ils semblaient à la recherche de nourriture, sans doute fatigué par leur longue marche qui ne venait que commencer et allait se terminer aujourd'hui. Knessir attendait le bon moment, il allait se débarassé d'eux, rapidement, aisément, déjà sa tempe cognait dans sa tête : l'appel du sang.

Lorsque le dernier humain passa, il plongea, vif comme l'éclair et planta sa patte griffue dans le dos du dernier, à peine protégé par son armure, il s'écroula immédiatement, les autres soldats dégainèrent rapidement, avant que l'épée du second ne sorte de son fourreaux, Knessir le griffa à la tête, lui lacérant la moitié du visage, un humain plus rapide que les autres eu le temps de le frapper dans le flanc, mais l'épaisse cuirasse du démon fit ricocher le coup, l'humain visiblement à peine apte à tenir une épée perdit son arme, laissant l'occasion à Knessir de lui enfoncé une patte dans le plexus, le soupire lourd que lâcha l'humain fut son dernier.

Déconfit devant la perte de leurs deux compagnons et d'un troisième respirant à peine, les cinq autre décidèrent d'attaquer ensemble. Le démon fit un sourire carnassier :

-"Ils n'ont pas vingt ans" se dit-il.

Les humains s'élancèrent vers lui comme des enfants, le démon esquiva, para avec une agilité incroyable, des mouvements fluide, rapide, les humains étaient débordés, avec une vitesse terrible Knessir saisit de sa lourde pince un humain fatigué à la gorge, il fit craquer son cou avec un délice difficilement descriptible, les autres humains ne cessèrent pas leur offensive pour autant, ils continuèrent leur attaque inlassablement, ne se doutant même pas que leur dernier moment était arrivé... Fatigué, l'un d'eux se mit à genoux, il lâcha son épée et Knessir n'eut pas la pitié de le laissé demandé pitié, il lui trancha la gorge avec un doigt, juste le gargouillis de l'humain lui suffit pour lui donner l'envie d'achever ce massacre... Il ne restait plus que quatre des jeunes patrouilleurs, dont un plus mort que vif complètement défiguré.

L'un d'eux tenta de fuir, comme un lâche qu'il était, regardant leur compagnon les quittés, les deux hommes sentirent leur moral tomber plus bas que leurs chevilles, cette erreur fut fatale, les deux pattes du monstre se fichèrent dans leurs poitrines, un moment d'inattention avait suffit, ils étaient mort. Voir le dernier humain fuir comme un animal traqué lui donna envie d'achever son oeuvre de ce soir, il fit quelques enjambées rapides et attrapa l' homme par le cou, un craquement sordide indiqua au démon que la nuque venait de se rompre :

-"Ils sont tellement fragile." Se dit Knessir, il retourna vers l'humain défiguré qui se trainait par terre, il rampait sur le sol comme une limace, une larve... Knessir sourit, alors qu'il planta sa main dans le dos de l'humain et lui fit rendre son dernier soupir, il fixa le groupe qui baignait dans le sang, l' herbe aux alentours avait prit la couleur d'un rouge écarlate :

-"comme la zone démone" Se dit Knessir, bientôt, les plus puissants des humains allaient prendre le même chemin que ses premières victimes, mais le temps n'était pas à la rêverie, il devait d'abord trouver un enfant pour tenter une implantation et avant tout manger quelque chose, et sa chasse lui avait amené ce qu'il aimait le plus : de la viande bien fraiche...
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MessagePosté le: 17 Fév 19:23    Sujet du message: Répondre en citant

Retrouvailles dans la douleur
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Cela faisait des heures que le chtull errait dans la zone humaine, il faisait très chaud dans cette partie de la zone, si chaud que son corps commençait à ne plus avoir d'eau dans son corps de monstre marin. Il était sortit de la zone neutre après avoir cherché durant de nombreux jours, mais tout ces efforts s'étaient soldés par de misérables échecs, il commençait à vraiment s'impatienter, à plusieurs reprises, il s'était maudit, trouvant ses capacités trop faibles, il faisait de son mieux, mais dans sa quêtes, ce n'était pas assez, il devait trouver l'enfant ! il se ressaisit et se remit à chercher, son odorat développé le guidant vers sa proie.

Après une très longue et éreintante marche, il approchait du but, un énorme bastion s'élevait au centre de la zone humaine, des murs épais de brique, un pont-levis relevé, quatre impressionnantes tours, qui montaient tels des flèches vers le ciel, montrant une domination sur la zone par la race qui la détient : les humains.

Rien qu'à entendre ce mot, humain, les tempes de Knessir se remirent à frapper violemment, le démon commençait à nouveau à s'exciter, comme lorsqu'il avait sauvagement éliminé la petite troupe humaine il y a quelques jours. Il sentait cette incroyable envie de détruire, ce besoin du sang sur ses mains et l'envie de prendre une vie, des besoins qu'il satisferait très rapidement sans aucun doutes.

calmant sa haine, pensant à sa proie, le démon attendit la nuit. Il avança vers l'impressionnant monolithe, se faufilant comme une anguille, si il avait toujours été un béonide, ou un humain, chose qui le répudiait par dessus tout, il aurait sans nul doute tenté de se dissimuler, de passer inaperçu... Mais son caractère démoniaque et sa soif de sang l'obligea à faire tout le contraire. Il vit au pont-levis, les mercenaires, en train d'effectuer leurs tour de garde, rapidement il planta sa pince dans la muraille de la structure, ses mains et pieds palmés, l'aidèrent à s'accrocher au mur, comme des ventouses. En quelques minutes, il était devenu l'intrus de la possession humaine, cette même possession qui les rendaient si pathétique.

Surveillant les gardes caché par un créneau, il attendit que le mercenaire le plus proche revienne sur ses pas, étudiant le tour monotone de l'humain, il savait que dans la surprise, il n'aurait aucun problème à se débarrasser des gardes. Le démon restait la, impassible, se dissimulant par la roche. Lorsque l'humain n'était plus qu'à quelques pas, il le saisit par la taille avec sa pince et le fit tomber du créneau, le garde ne se rendit pas compte de ce qui se passa, il n'en eu pas le temps, il était déjà écrasé plusieurs mètres plus bas, mort.

Le Chtull avança, ses premiers pas sur la forteresse, lorsqu'un autre garde fut à proximité, il s'aida de la nuit et le saisit par le coup, celui-ci n'eut pas le temps de crier ; son cou était brisé. La voix était libre, silencieusement, comme il l'avait fait jusqu'ici, le démon avança, il sentait, mieux il savait, que sa proie n'était plus loin, il fit un bond de plusieurs mètres en avant, devant une porte, personne ne s'était aperçu de sa présence, les humains dormaient tous paisiblement, il se baladait littéralement dans leur camp, il ouvrit une porte faites d'épaisses grilles de fontes, pénétra dans ce qui était selon lui un cachot...

Il vit sa proie sur le sol, elle était là, couchée, blessée, faible, elle dormait dans une cage d'acier de deux mètres de long et de large, il savait à peine se tenir debout dedans. Un peu de paille sur le sol lui servait de lit, des rats autour de lui s'aventuraient dans sa cage, prenant ses maigres repas, picorant les morceaux mous du corps du prisonnier sans que celui-ci ne se rende compte de rien.. Knessir plia les barreaux à l'aide de la puissance de sa pince puis entra dans la cellule, le prisonnier était dans un triste état, mais le démon devait tout faire pour le faire survivre, c'était son devoir, après tout, l'enfant n'était-il pas l'Oracle, celui sensé amené la paix sur le monde d'Iksème ?

L'espace d'un instant, Knessir se rendit compte qu'il détestait encore plus les humains, des centaines de fois plus, ils avaient battu Orphen, un enfant ! Son visage était tuméfiés, il saignait abondamment du nez et de la bouche, il était certain qu'il ne passerait pas la nuit, même si Knessir le portait jusqu'à sa grotte en quelques heures. Il n'avait pas le choix, si il voulait qu'il survive, Orphen devait passer par la cérémonie d'implantation, Knessir était impatient, non seulement il allait implanter l'Oracle mais en plus il était curieux de voir comment un enfant réagirait, il vomit sa substance gluante dans la gorge du bambin, le liquide verdâtre entra dans la bouche du garçon, il respirait toujours, c'était bon signe. Knessir cracha son tentaculaire Wijak sur le corps de l'enfant, il entendait l'écœurant bruit des côtes s'écartant alors que le ver entrait dans Orphen.

Il ne cria pas, ne dit rien, la réaction fut bien plus violente, une incroyable lumière rouge sortit de l' enfant, elle illumina la pièce par son incandescence, des craquements, tous les plus inhumains et dégoutants que les autres, alors que la lumière commençait enfin à s'atténuer après plusieurs longues minutes, Knessir eu l'incroyable surprise de voir un homme en face de lui, ce n'était plus un enfant de neuf ans, c'était un adulte, entièrement nu, une musculature très développée pour un humain, un regard de feu, un crâne rasé, une légère barbe fine et très soignée sur le menton, il fixait le Chtull, celui-ci se mit à genoux devant lui :

-"Oracle, heureux d'enfin pouvoir te revoir, j'ai été long, mais à présent, je suis à nouveaux avec toi, à tes côtés, comme le prophète que j'ai toujours été."

Orphen sourit, il posa la main sur l'épaule de son sauveur :

-"Je te dois la vie prophète, maintenant, aide moi à sortir d'ici, il me tarde de reprendre la mission de notre dieu."

-"Oui, Oracle, je ferais selon le désir du dieu, comme toujours, gloire à lui !" il avait dit cela avec conviction, mais ne put s'empêcher de dire :

-"Orphen, en tant qu'écoutant et confident de notre dieu, je dois t'avouer que durant mon périple, j'ai tué beaucoup d'humains..."

Le visage d'Orphen souriant jusque là, prit une tournure et une voix bien plus démoniaque, il mit un léger vêtement autour de la taille et d'un geste fit sortir une puissante boule de feu de sa main droite, celle-ci éclata la cage et explosa le mur qui l' abritait, le sourire sournois et malveillant sur le visage d'Orphen voyant la panique dans la partie du campement humain en train de se consumer, il se tourna vers son acolyte et dit :

-"Les humains sont tous pervertis, ils doivent tous périrent ! A la gloire de notre dieu Knessir !"

Le prophète suivit l' Oracle alors que celui-ci se ruait vers les humains encore endormit ou les autres brulant dans le désordre le plus complet, le dieu allait avoir droit à un bain de sang ce soir...
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MessagePosté le: 02 Mar 22:34    Sujet du message: Répondre en citant

Obsolète
_______

La fumée dense et noire s'élevait dans le ciel, les restes encore fumant du massacre qui avait eu lieu durant la nuit laissait sur le paysage une vision chaotique suite au passage des deux démons.
Un soleil rouge sang commençait doucement à se lever alors qu' ils poursuivirent le chemin afin à retourner vers la grotte qui avait été le logis de l'Ilithid depuis plusieurs jours...

-"Nous avions fait ce que nous devions Knessir, le dieu sera satisfait !" Orphen parlait avec une voix très convaincante, Knessir avait l'air de vouloir le suivre à l'aveuglette, il était comme dévoué corps et âme à son dieu et par l'intermédiaire d'Orphen, il savait qu'un jour, son retour annoncé serait bel et bien réel.

-"Oui, Oracle" répondit-il machinalement.

Ils marchèrent encore durant de nombreuses heures, le voyage de la zone humaine à la zone neutre n'était pas très long, mais pour trouver le refuge du monstre marin, ce devait être bien plus pénible... Pour un être normal du moins, mais Knessir avait une faculté incroyable à retrouver son chemin, surtout depuis qu'il avait cette apparence et cette curieuse constitution marine.

Knessir poussa la lourde pierre qu'il avait mit devant son repaire, il dégagea les branches qu'il avait négligeament posé sur la grotte et enfin, il entra. L'air était humide, très humide, les fines gouttelettes créaient de long stalactites, les reflets bleutés sur le sol du à l'éclairage particulier de la pièce lui donnait un air reposant, pas de doutes, les démons y était comme chez eux... Un climat froid et pourtant si reposant.

Knessir s'avanca fièrement d' Orphen, il le regarda fièrement, l'indiquant à le suivre et lui dit

-"J'ai commencé à recruter le début de notre armée Oracle, elle sera bientôt prête, ma mutation de prophète à réussi, je suis à même de convertir les gens, il me suffit de leur cracher mon liquide dans la gorge et de leur injecter un Wijak et c'est terminé, quelques heures plus tard, après une douloureuse et succulente transformation, l'être est dévoué corps et âme à nous et à notre dieu ! Bientôt l'armée du dieu sera sur le monde, elle connaitra succès et carnage, une domination totale sur les terres d'Iksèmes !"

-"Mieux que ça Knessir, il m'a parlé, le dieu du meurtre demande un sacrifice, nous allons le lui donner, ta première victime fera une cible de choix !" Orphen dit cela avec un sourire carnassier.

Mais l' Ilithid ne cacha pas sa stupéfaction lorsque le béonide et néo-démon Saladin avait disparu... Une fine trace de sang, quelques morceaux de peaux jonchaient le sol...

-"Eh bien, ou est donc passé ton recrutement Knessir ?" Orphen demandait cela sur un ton autoritaire, il n'y avait pas de doutes que Knessir n'en savait rien...

Le démon réfléchissait, intérieurement, il savait très bien ce qui s'était passé, Knessir avait commis une erreur fatale, il avait sous estimé son prisonnier, Saladin était bien plus résistant que ce qu'il lui semblait, il avait vaincu l'implantation du Wijak, comment pouvoir expliquer cela à Orphen, il n'y aurait pas de sacrifice, pas de cérémonie, la colère de son dieu serait terrible, Knessir ne pouvait pas laisser faire cela, il devait trouver une solution alternative afin de pouvoir calmer sa colère, connaissant l'incroyable puissance de son idole, il serait capable de le punir très sévèrement, pire, de le maudire...

Il se sentait minuscule devant son supérieur, il n'avait aucune excuses si ce n'est son honnêteté, il baissa les yeux, n'osant plus fixé Orphen, il sentait son regard braqué sur lui, il ne pouvait plus rien dire, si il avait été de la taille d'une puce, il aurait encore été trop grand que pour ne plus avoir honte.

La phrase résonnait dans sa tête :

-"Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice !"

knessir était à deux doigts de l'évanouissement, la voix résonnant lui donnait des vertiges, quelques secondes plus tard, de violentes douleurs au cerveau lui donnèrent l'impression d'avoir des aiguilles enfoncées dans la tête, il eut l'impression d'apercevoir un peuple soumis, des visages béonides, humains des centaures portant des charriots, une terre dévastées, un peuple demandant asile, des massacres, des sacrifices humains, 5 personnages dans de grandes robes de rituels noires se tenant devant un autel, une grande statue, le visage masqué se tenant devant eux, tenant dans sa main un coeur palpitant et dans l'autre une main peinte en noir.

La vision n'avait duré que quelques secondes, mais pour Knessir, des minutes s'étaient écoulées, toujours une voix résonnant dans sa tête :

-"Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice ! Il faut un sacrifice !"

Il fixa Orphen, la malice brulant dans ses yeux. Il enroula une de ses nombreuses tentacules autour du coup d' Orphen et serra fort, très fort ! Le visage d'Orphen passa au bleu, quelques gargouillis triomphants signalèrent l'étouffement du magicien... D'un geste, Knessir plongea sa main dans son corps, ressortant son coeur encore palpitant, il laissa là Orphen, les yeux fixant le vide, il n'en avait plus que pour quelques secondes à vivre dans ce corps frêle d'humain, Knessir posa le coeur sur une pierre impeccablement lisse, se mettant à genoux, il fit un semblant de prière :

"Que de mieux pour le dieu des dieux, le coeur encore palpitant de celui qui fut l'Oracle... Bienvenue à toi Sythis..."
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MessagePosté le: 11 Mar 19:22    Sujet du message: Répondre en citant

Culte unique
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"Cela faisait plusieurs jours à présent, Knessir priait devant l'autel, le coeur d' Orphen devant lui, le démon était en transe. Rien ne semblait pouvoir le sortir de ses prières et rien ne se produisit pour le faire, tout était incroyablement calme, un vrai calme après la tempête... Car Knessir savait qu'il avait eu raison, en supprimant l'Oracle il donnait réellement une nouvelle voix à Orphen, il débarrassait le jeune garçon de toute responsabilités et par la même occasion avec l'aide d'un Wijak, il avait créé un soldat meurtrier pour l'armée de Sythis : Knessir était en ce moment heureux, il savait qu' il avait fait ce qu'il devait pour son dieu et pour les autres.

Orphen gisait la, il était couché, se baignant dans son sang, il avait arrêté de respirer, malgré l'absence de son coeur, mais il devait certainement se sentir plus serein, en effet la responsabilité d'être l'Oracle est énorme et pour ne pas surchargé de maux le jeune homme Knessir avait choisit d'en faire un agent purgateur, c'était la raison pour laquelle son coeur lui avait été retiré.

Knessir sortit de sa transe, il prit plusieurs parchemins qu'il avait créé avec de la peau d'humain, il inscrivit soigneusement sur chaque "page" une convocation, pour des représentants, elle avait été révélée par Sythis lui-même, un choix... Cinq personnes choisie pour être l'incarnation de la Main de Sythis, appelé également Main noire dans les temps anciens... Car pour son incarnation sur Iksème, Sythis en tant que dieu unique, a un système de fonctionnement, il exige cinq membres principaux, un majeur qui sera appelé écoutant, celui qui écoutera le dieu, il portera aussi le nom d'Oracle, les autres membres seront un juste, un juge, un prophète et un général, cinq membres reliés chacun comme une main...

Lorsque le message fut inscrit, Knessir appela trois corbeaux, noires comme la nuit, noir comme Sythis... Il accrocha les messages délicatement à la patte de chacun d' eux et leur murmura dans un langage incompréhensible et guttural quelques mots à l'oreille, les volatiles partirent tous dans des directions opposées, mais il ne faisait nul doute qu'ils arriveraient tous à destination avant la fin de la nuit...

La réunion de La Main Noire serait dans plusieurs heures, il avait alors tout le temps nécessaire pour s'occuper d'Orphen, du moins ce qu'il en restait. Knessir vomi dans la plaie béante de son compagnon d'infortune, un liquide verdâtre et collant se logea dans la blessure ouverte, comme par magie, elle se referma mais une grosse cicatrice ornait à présent la poitrine du jeune homme, le démon fixa la plaie et baissa la tête, il dit :

-"Sythis, dieu unique et seigneur de La Main noire, oeuvre pour le bien de tes adeptes, fais que sans coeur cet homme te serve comme il doit"

Quelques secondes plus tard, un paradoxe incroyable se produisit, une étrange lueur comme la nuit, elle plongea dans la bouche d'Orphen pour ensuite disparaitre comme elle était apparue, Orphen ouvrit les yeux, un sourire malicieux sur le visage, Sythis venait d'accomplir un miracle, il rendait la vie à l'un de ses adorateurs...

La nuit était tombées, depuis trois jours maintenant, les corbeaux étaient partis, mais au fond de lui, Knessir savait très bien qu' à l'heure fixée, le jour même ils arriveraient, ensemble la Main Noire ferait revivre le culte de Sythis comme il avait été il y a des milliers d'années, mais il était temps de se préparer. Dans la grotte ou il logeait depuis qu'il était devenu démon, Knessir installa un avant poste, digne de recevoir les plus grands personnages existants.

Il se tenait droit, sa longue robe de prière noire comme simple habit, dans la salle obscure, au loin, il voyait la faible lumière des chandeliers éclairant l'étroit chemin par lequel les trois doigts de la main noire arrivait, un mystérieux murmure parcourant le long tunnel laissait un climat lugubre à la situation.

Pourtant, ils allaient venir, il le savait. Depuis le retour de la Main noire, le démon n'avait jamais été aussi impatient de tenir un conseil de guerre. Ce soir, les doigts de la Main noire connaitraient leurs futures missions...

Le premier arrivé fut le juste, il entra dans la salle, saluant l' Oracle avec le respect que celui-ci mérite. Le suivant, le juge arriva quelques minutes après, suivit du général, ils se disposèrent en un cercle fermé devant le coeur toujours palpitant sur l'autel.

C'était particulièrement motivant pour les missionnaires personnel de Sythis, en effet, le dieu noir avait déjà communiqué ses désirs à son écoutant et l'Oracle devrait très bientôt annoncé ce qu'il voulait, il en était ainsi.

Dans le silence inquiétant qui régnait, il prit la parole :

-"Mes amis, mes frères, la volonté de Sythis a été révélée, depuis trop longtemps, notre dieu bien aimé ne dit rien, mais maintenant, son retour signale une nouvelle ère d'anarchie qui mènera à la paix, une formidable paix ! Un monde ou les démons reigneront, ou les humains seront détruits ou réduit à l'esclavage, ou les centaures ne serviront plus que pour nos repas et ou les Béonides ne seront plus les moitiés démons qu'ils sont aujourd'hui, la part en eux bâtarde aura disparu et ils nous servirons comme de fidèles chiens !"

Mais trêve de bavardage, mes frères, voici les ordres de Sythis !

Il donna à chaque membres présent un parchemin, cacheté de cire, celui-ci semblait inviolable.

Dans un murmure, les quatre doigts comprirent que la réunion était terminée, bien vite les doigts de la Main noire devraient communiquer les informations afin que les volontés de Sythis prennent forme.
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MessagePosté le: 26 Mar 20:18    Sujet du message: Répondre en citant

Le doute
_______

Enfermé dans sa chambre, le démon avait demandé à ne pas être dérangé, ses méditations toujours plus longues et plus importantes lui prenait toute son énergie, au point que quelques fois, il se sentent étrangement fatigué. Car depuis plusieurs jours, Knessir dormait difficilement ; les visions que lui donnait Sythis le harcelait, à chaque fois, c'était plus horrible, la fin des humains, des béonides écartelés, la forêt des Centaures brulant, ses occupants prit au pièges et forcés à se laisser bruler vifs... Non, malgré le récent désir de sang qu' éprouvait le démon, durant les derniers jours, ses visions avaient été particulièrement dérangeante, même pour un de sa race...

Pourtant, depuis sa transformation et sa volonté de rejoindre le clan démoniaque, jamais il n'avait refusé à la moindre preuve de violence et sa foi en son dieu n'avait fait qu' augmenter. Mais alors pourquoi était-il si écoeuré à présent ?

Un bruit sourd à répétition le fit sortir de ses pensées, se levant prestement, Knessir ouvrit la porte à toute hâte : c'était un homme de main, un messager de la Main Noire, il tenait un parchemin qu'il présenta fièrement devant à son leader :

-"Pardon de vous interrompre mon maitre, mais j' ai ici une nouvelle de la plus grande importance, elle concerne la sorcière du village Cathzéro, elle demande votre venue immédiatement..."

Le messager était visiblement inquiet de la réaction de son maitre, on ne savait jamais comment il allait réagir ces derniers temps, mais à sa surprise, celui-ci se contenta de hocher la tête, il semblait bien las... Fermant la porte et détachant le sceau de cire cacheté sur la lettre, le démon fit un peu de lumière afin de mieux lire ce que la sorcière lui voulait.
Comme par magie, le parchemin à peine ouvert se mit à parler seul, d'une voie claire et vive, la sorcière activa le message :

"Knessir, prophète de la main Noire, j'ai besoin de toi et de la participation de plusieurs personnes, tu viendras chez moi le plus vite possible, je t'attends à Cathzéro. Une forte récompense te sera donnée, de plus je dispose ici de nombreux manuscrits sur ton dieu, je pense que tu serais particulièrement heureux de les avoir, je te les donnerais lorsque la mission sera terminée, si par malheur tu refusais, je me verrais dans l'obligation de révéler ton secret à tout l'univers de Iksème, de plus je t' interdirais l'usage de la magie et t'empêcherais de forger."

La surprise fit place à l'inquiétude, peu importe qu'elle révèle le secret de La Main Noire, un jour ou l'autre, tout le monde le connaitrais, la forge, Knessir ne forgait plus depuis quelques temps, depuis qu'il avait fait fondre Moumoute, il avait beaucoup de mal à placer ses coups facilement et à forger des pièces convenables. Quant à la magie, il n'utilisait jamais de sortilège et ne risquait pas de le faire bientôt, mais le fait de posséder des manuscrits, inconnus, qu' il ne connaissait pas était plus désirable que tout le reste, il réfléchit une seconde et s'assit sur son lit.

Posant le regard dans le vide, il eu la surprise de croiser son reflet dans l'un des grands miroirs disposé dans la pièce ; il était stupéfait, il était particulièrement amaigrit, ses yeux pochés et cernés par la fatigue, qui jadis avaient été si terrifiant faisaient plus pitié aux jours d' aujourd'hui, il n'avait plus les muscles saillant qu'il avait autrefois, à présent il était maigre, nul doute qu'il lui serait plus difficile aujourd'hui de venir à bout d'une petite patrouille d'humain comme il l'avait fait plusieurs mois auparavant.

Il ouvrit la porte à toute hâte et hurla !

"Que l'on réunisse immédiatement la Confrérie noire !"



Après un bref discours ou Knessir expliqua la situation, il se mit en marche immédiatement, il ne pouvait attendre plus, le climat pesant qui régnait à la Confrérie lui fit activer le pas, il laissa les commandes à ses acolytes et frères de prières afin de conserver les missions que Sythis lui avait donné, en chemin, il se demandait qui serait les autres membres conviés par la sorcière, bien vite, il saurait...

Dans la discrétion que lui avait enseignée son dieu le démon faisait route vers le village, ne se reposant que très rarement, juste quelques minutes, afin de ne pas trop visionner ces nombreuses paroles qui à chaque fois le privait un peu plus de son humanité restante, une humanité qui lui faisait défaut se disait-il... Puis il se dit :

-"Comment puis-je penser à de telles choses, l'humanité est faite pour les faibles, je suis un démon, mon but est d'éliminer les races infidèles, Sythis est la vérité..."
Pourtant, le démon ne pouvait pas nier que depuis quelques jours, sa foi avait été ébranlée, à de nombreuses reprises, il avait supplier son dieu de ne plus lui faire partager de telles visions, mais à chaque fois, les visions avaient repris...

-"Je ne peux nier que mon dieu ignore ce que je lui demande, mais mon rôle n'est pas de lui demander des choses, c'est juste à moi d'exécuter, je suis censé interprété ses pensées, c'est lui qui me donne des ordres, pas l'inverse..."

Il sortit de sa torpeur, il avait marché toutes la nuit, se remémorant les dernières nuits trop courte qu'il avait vécu, et déjà le village était en vue, il avança à toutes jambes et passa les quelques gardes qui visiblement ne semblaient pas amicale avec les démons, mais ils le laissèrent passé, son état faible plaidant en sa faveur, il ne prit pas le temps de se rendre dans une quelconque échoppe et derechef se rendit à la maison de la sorcière, elle était vieille et le toit donnait l'impression que les quelques pierres avait une énorme perruque de paille blonde, les volets étaient fermés et la fumée rosâtre qui s'échappait de la cheminée donnait une vision cocasse de la maison.

Bouchant ses orifices, Knessir frappa à la porte, elle s'ouvrit presque de suite, à l'intérieur, un groupe de plusieurs personnes était présent, il les connaissait tous, d'anciennes et de nouvelles connaissances ; Turak, Bozzer, Meconnu, Iarnvida, Loup_noir, Cobalchab, Doriens, Fluffy et la grande surprise de Knessir fut le dernier, un centaure, une vieille, une très vieille connaissance, comme une renaissance, le centaure qu'il avait essayé d'attaquer alors qu'il venait d'être transformé en minotaure par Vilmar dans cette expérience ratée... Enfin, il serait heureux de pouvoir mettre un nom sur ce visage, Revan, il ne le connaissait que de vue, mais pourtant, il devait quelque chose à ce centaure, un jour ou l'autre il se promit de s'acquitter de cette dette.

Après une très courte entrevue ou il se sentait intrus dans ce groupe composé principalement de béonides et de centaures, la sorcière prit enfin la parole :

"La mission est simple, vous devez vous rendre à Amasel, on m'a dérobé mon bâton, je veux le retrouver, en chemin vos capacités seront misent à l'épreuve, je vous ai choisis car vous faites parties des plus aguéris dans vos compétences respectives, je compte sur vous pour que vous reveniez très vite avec mon dut, je vous garanti des récompenses dépassant vos espérances à bientôt."

Le petit groupe sortit de la pièce alors que la sorcière les fixait de ses grands yeux sombres comme la nuit, mais curieusement, alors que tout le monde sortait, elle bloqua Knessir :

-"Je sais que ça sera très difficile pour toi Knessir, tu ne te sens pas à ta place dans ce groupe, je peux le croire, mais bientôt ce sentiment désagréable disparaitra, je le sais et je pense que toi aussi tu commences à le comprendre..."

-"Que veux-tu dire ?" Dit le Démon étonné par la remarque de son interlocutrice.

Elle ricana :

-"Tu n'es plus tout à fait un démon Knessir...."
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MessagePosté le: 01 Avr 14:19    Sujet du message: Répondre en citant

Amasel
_______

Le petit groupe voyageait dans la zone neutre, ils venaient de quitter le village et à présent, ils cherchaient un moyen de se rendre à Amasel, il ne fallut pas longtemps à Turak pour soumettre l'idée de demander à Hallaserke de les aider. Malheureusement, le mage, qui était le plus souvent près de la bourse d' Hormglad, demandait très souvent des sommes exagérées, tout simplement parce qu'il savait qu'il était le seul à pouvoir téléporter des personnes dans la zone neutre.

Le groupe baptisé à la grande idée de Meconnu : "Les puces d'Idéfix" décida donc de faire une cagnotte commune afin d'acheter les services du mage.

Vidant leurs poches à tour de rôle, leur fortune ne faisait pas fier allure, à part quelques pièces, il n'y avait pas énormément d'argent, suivant son caractère optimiste, Iarnvida proposa de continuer la quête et de voir la somme demandée par le mage, après tout il était difficile de savoir combien il voulait sans lui demander...

Knessir entendit murmurer dans son dos un centaure dire :

-"Peste d' optimiste béonide !"

Le temps de se retourner et déjà celui qui avait fait ce commentaire avait disparu.

Pour ce qui était de Knessir, son état ne s'améliorait pas beaucoup, il avait l'impression d'abandonner la Confrérie afin de pouvoir avoir les quelques renseignements qui lui manquait sur Sythis, mais cela ne suffisait pas, l'air chaud de la zone neutre le faisait sécher et sa peau mauve, reluisante et en général si luisante faisait peine à voir, le mauve commençait à faire place au bleu nuit, son visage commençait à se creuser, il n'avait fallu que quelques heures pour voir le démon amoindri, il avait l'impression de vivre ses dernières heures, quand ce n'était pas les visions de Sythis, c'était son impuissance qui le gênait, combien de temps cela allait-il durer...

pourtant, il n'osait pas montrer la moindre faiblesse, devant les autres, cela ferait clairement un signe de faiblesse, ils n'avaient marché que quelques lieux et si il le pouvait il serait déjà en train de dormir, épuisé.

Après quelques longs et pénibles lieux, la bourse était en vue et Hallaserke également, le mage toisait ses visiteurs, de son air arrogant il se tourna vers le petit groupe, Bozzer, finissant son deuxième loup depuis qu'il avait quitté le village dit la bouche pleine :

-"CRONTCH Tu nous MIAM envoie à Amasel BUUURP ?

Surpris par le style du béonide, le mage semblait perplexe, finalement il dit :

-"La race de certains ont été généreux avec moi ces derniers temps, je les téléporterais ou ils veulent gratuitement, les autres, montrez moi votre or !"

Sortant les douzes pièces de sa poche, Revan sourit à pleine dent...

-"C'est tout ?! Vous avez de la chance, il y en a plus que dix, je serais généreux cette fois-ci, ou voulez vous allez ?"

-"A Amasel, on te l'a déjà dit !" Meconnu, sa barbe hirsute, protesta lâchant quelques postillons sur le mage.

Montrant son dégout pour les postillons et l' haleine repoussante du béonide, Hallaserke exaspéré dit:

-"Pressez-vous avant que je ne change d'avis!"

Se bousculant, les membres du groupe se disposèrent autour du mage. Quelques secondes plus tard, des étoiles se mirent à tourner autour d'eux, accélérant encore et encore, certains s'évanouirent quelques secondes tant le mouvement psychédélique était perturbant.

Il fut le dernier à se relever, les autres étaient déjà debout, penchée près de lui, Iarnvida guettait, elle le regardait d'un air touchant, il arrivait à Knessir de se souvenir de l'époque où il était à La Montagne et ou tous les jours il s'amusait de diverses plaisanteries, quand ce n'était pas du loup que ramenait Guilhem ou Kanalix, c'était une fanfaronnade d' Oltaric ou bien une potion mal calculée de tagazok qui donnait à Chauff une voix de soprano... Que de bons souvenirs se dit Knessir... Mais tant d'eau avait coulé sous le pont, à présent, il fallait tourner la page, il regarda plus en détail Iarnvida et pour la première fois, il vit le ventre rebondit de Iarn, il se douta que enfin, Cerby et elle allaient parvenir à donner la vie, que enfin la famille Huhnakin allaient s'agrandir, à cette pensée, l'émotion le gagna, mais il ne put le montrer, il devait être fier, ne jamais montrer ses sentiments à part la haine.

Mais que lui arrivait-il il ne pouvait plus être sans pitié, comme il l'avait été, se relevant le plus vite qu'il le pouvait, il put enfin jeter un coup d'oeil à Amasel : L' herbe était verte pâle, des collines grises hérissés vers le ciel tranchantes comme des lames de rasoirs, aucune activité, pas d'animal sauvage, aucune population... Si ce n'est un énorme ogre qui déjà était en train de se frotter au groupe, sa résistance était stupéfiante, à chaque coup, ça ne lui faisait pas la moindre égratignure.

Iarnvida se déplaça à toute hâte, rejoignant le groupe, elle interpela le monstre. Evitant un coup de l'énorme main droite de l'Ogre, elle s' agrippa comme une diablesse à son bras, alors que celui-ci était ballant, sautant sur son dos, elle dégaina son épée, Doriens arriva juste à temps pour la bénir, elle et sa lame qu'elle planta dans le cou de celui-ci, il arrêta net son mouvement, ses yeux se révulsèrent et enfin, il s'écroula sur le sol, le faisant trembler, iarnvida d'une impeccable souplesse fit une roulade pour enfin se recevoir convenablement sur sol, elle sourit à pleine dent et dit :

-"Boudiou, l'était coriace ! Et la suite ?"

Les visages des gens de son groupes étaient tous pareils, ils étaient médusés...
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