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L'un meurt, les autres naissent

 
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Yamael
marquis
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MessagePosté le: 10 Aoû 11:54    Sujet du message: L'un meurt, les autres naissent Répondre en citant

Chaque jour qui passait laissait Yamaël plus affaiblit. Les âmes opposées étaient maintenant parfaitement séparées, bien qu'elles partageaient toujours le même corps. Lutte continuelle entre les deux, le Bon essayant tant bien que mal d'accomplir la quète que lui avait imposé Lorthëus, le Mauvais tentant de l'en empêcher.

Mais la quète s'avéra trop dure, trop longue pour Yamaël et ses compagnons.

Une fois de plus, le sang mêlé subissait une crise, combat acharné entre ses deux parties. Les deux étant maintenant de force quasiment égales, aucune n'arrivait plus à contrôler le corps, qui était alors pris de spasmes violents. C'est à ce moment qu'advint le drame. Un humain, dont le nom sera tû parce que de toute façon on s'en fout, profita de cet instant de faiblesse, et attaqua Yamaël.

Douleur atroce... ça faisait un moment que je n'avais pas ressentit ça. Saloperie d'humain, si jamais je te croise, je ne donne pas cher de tes restes.
...
Etrange. Plus de sensation de l'autre. Cela m'aura au moins servi à ça. Je le remercierai peut-être, finalement. Je ne lui mangerai que les membres, en somme.


Graoumph. Mal aux yeux... Je... Ne vois plus... Ah. ça reviens, doucement. C'est flou... Que je me souviennes... Ce faible qui ne comprennais pas la puissance de notre corps... Par sa faute, mourir de la main d'un humain ! Si seulement je pouvais le détruire à tout jamais!
...
Mon corps... Mouhaaahaha !! Enfin! ça va saigner!!

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Yamael
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MessagePosté le: 10 Aoû 12:07    Sujet du message: Répondre en citant

Après la séparation de son âme en deux parts plus ou moins égales, plus rien ne devrait être pareil. Le côté démoniaque ne reçut de physique qu'une fraction infime, trop faible pour une consistance solide. Il n'était plus qu'une ombre, un être de rage et de haine pure.
De l'autre côté restait la générosité et la justice. Et il semblait que cette part, plus proche de l'ancien être unique, ait eu assez de force psychique pour faire pencher la balance en sa faveur, à moins que ce ne soit Gaïa elle-même qui soit intervenue. Ou alors c'était juste un coup de pot. Le corps était encore plus petit qu'auparavant (ça devient un nain à ce point...), mais au moins était-il entier.

Le temps de surprise passé, les deux êtres cherchèrent à se rédéfinir. L'ombre n'eut pas d'hésitation : nul doute qu'il était l'unique héritier de la puissance (si on peut parler de puissance...) de Yamaël, il garderait donc son nom, et sa place dans la horde démoniaque. L'autre n'était qu'un résidu qu'il écraserait aisément une fois sa forme solide retrouvée.

Le deuxième erra plus longtemps, cherchant la signification de cette séparation (est-il nécessaire de le préciser, les deux possèdaient toujours un lien étroit, de fait qu'ils étaient au courant de toutes les émotions de l'autre, de la douleur physique au soulagement bienfaiteur de la défécation).
Ce qu'il savait, c'est qu'il devrait, un jour ou l'autre, être confronté à son double, et que le combat qui en résulterait ne laisserait qu'un seul survivant. Et il n'était pas prêt : s'il avait gardé la forme physique, c'est l'autre qui avait hérité de la majeure partie de la puissance. Il allait donc lui falloir s'entrainer, devenir plus fort. Et éliminer son double. Il devrait pour cela s'assurer le soutien d'un peuple puissant. Un peuple qui lui permettrait de rattrapper, et de dépasser son double. Il irait à la Montagne, là où l'appel de la forge le guidait encore. Son nom serait Rayar
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Rayar
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MessagePosté le: 10 Aoû 15:10    Sujet du message: Répondre en citant

Atteindre la Montagne n'est pas une chose aisée. Déjà, il faut marcher. Mettre un pied devant l'autre, sans tomber, et recommencer. Pas si évident quand on n'a que quelques minutes de vie et un corps tout neuf (en plus d'être tout petit et pas très beau, mais ça il paraît que ça gène pas des masses pour se déplacer, quoique).
Ensuite, il faut marcher... dans la bonne direction. Bon, comme ce monde est assez plat, vous me direz, c'est pas bien compliqué : tu regarde au loin, ya qu'un tas de terre à l'horizon, tu va droit dessus.
Mais bon, c'est loin quand même. Et puis, quand tu es en bas, bah (ba, baba bibel) t'as plus qu'à monter. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, le plus dur, ce n'est pas de grimper, mais de pouvoir grimper. Petite nuance qui a son importance. En effet, quand vous n'êtes pas encore reconnu comme béonide, ces charmantes petites bêtes ont une facheuse tendance à vous renvoyer en bas au fur et à mesure de votre avancée, ce qui fait que vous avez plutôt tendance à descendre...
Mais finalement, ça y est, camp des béonides en vue. ça sent bon le barbeuk. Maintenant, il va falloir se faire accepter. ça risque de ne pas être aisé... Mais il reste de bons souvenirs, avec certains membres éminents de ce fier peuple. Il faut espérer que ça suffira.

- Bieng le bnajour, fiair pople Béonide ! (et oui, difficulté de prononciation aussi, mais ça va pas durer, c'est le temps de l'habituation au nouveau corps...)
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'en ai déjà trop pris pour venir ici (vous voyez, c'est déjà finit). Je suis issu de Yamaël, au même titre que mon double démoniaque. Un jour, je devrai me retrouver face à lui. Et je suis actuellement bien trop faible - mais n'en profitez pas pour m'envoyer en bas de la montagne, j'en ai marre de grimper - et j'ai besoin de vous pour m'entrainer. Je sais que dans le temps, j'avais des talents de forgeron, et on m'a prédis la création d'une arme d'une puissance inconnue. Peut-être celle qui me permettra de terrasser mon double. Je ne connais nul endroit mieux indiqué que la Montagne pour m'entrainer en ce sens...
Alors voilà, vous m'acceptez, ou je passe direct sur le barbeuk?

(hrp : béonides, vous n'êtes pas obligés de répondre, on règlera ça par mp plus tard ^^ )
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Yamael
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MessagePosté le: 10 Aoû 15:45    Sujet du message: Répondre en citant

Retourner à Pandora n'est pas une chose aisée. (quoi, impression de déjà vu?) Surtout, en fait, quand on n'a plus de pieds, qu'on est aux trois quarts gazeux, et qu'on n'en a pas du tout l'habitude... Mais on apprend vite, quand on a envie.

-Bon alors, ré-apprendre à tuer un humain, c'est fait. Le dépecer, raper la peau, émincer les pieds, faire rissoler les rondelles de bras, bouillir le crâne, rôtir le torax, c'est fait. Mais comment j'arrive à manger avec ce corps moi? Tssss...

L'avantage certain, c'est que quand on a compris que sous forme gazeuse on peut se déplacer très vite (approximativement à la vitesse d'un pet de centaure), et bien... on se déplace vite!

-Pfff, je me rappellais pas cette Pandora aussi terne. Va falloir remettre un peu de sang dans tout ça. Première chose, trouver deux trois jeunes démons à envoyer à la chasse aux centaures, et après, grande fête privée pour ma naissance!!

Mais comme personne ne semblait répondre à l'appel (l'heure de la sieste, c'est sacré), Yamaël décida d'y aller tout seul pour la peine, et puis na d'abord.
Il se rendit alors compte que malgré tout, il était pas vraiment très très fort. Ptêtre bien que le cuir des différents être de ce monde durcissait, mais quand même. Et surtout, il savait, dès sa naissance, que sa force ne serait jamais plus grande qu'elle l'était actuellement. Sa forme gazeuse le lui interdisait (même si il était capable de mettre de belles roustes aux plus jeunes). Il chercha donc un moyen de devenir, malgré tout, plus fort.
C'est alors qu'il observa, à quelques encablures (soit, à distance de pas d'être gazeux, une distance tout à fait impossible à mesurer), le combat entre un loup et Snaker, cet humain que Yamaël connaissait bien. Le loup ne fit qu'une bouchée (au sens figuré : au sens propre, il lui en fallut 4 ou 5) du guerrier. Ce ne pouvait être qu'un signe. Il lui fallait apprendre à dominer ces bouts de fourrure. Ils pourraient être de précieux alliés.

Yamaël se jeta alors sur le loup repus; celui-ci l'envoya valdinguer plus loin. Après quelques assauts, le démon compris qu'il devait s'y prendre autrement. Il avait vu Gargouille dresser des loups, grâce à ses pouvoirs magiques. Mais Yamaël n'en avait que très peu (à peine de quoi faire débuter un feu pour la cuisine). Cela ne le gênait pas, il se débrouillerait autrement.
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MessagePosté le: 12 Aoû 17:24    Sujet du message: Répondre en citant

Et la réponse vînt bien vite.
Yamaël n'avait désormais plus aucune difficulté à se retrouver dans l'état de violence qui avait fait débuter ses crises. Même les béonides hésitaient à l'approcher quand il rentrait dans cet état de "transe". Une bête, voilà ce qu'il était. Une seule chose l'intéressait : le sang (et pas le sien, tant qu'à faire). Il atteignait alors des summums de vitesse et de sauvagerie ; toute partie de son corps pouvait devenir une arme redoutable : cet état lui redonnait une consistance semi-solide. Cela avait pourtant deux désavantages : il n'était capable d'aucune pensée construite, aucun raisonnement, aucun sentiment : une simple machine à tuer. De plus, cela le laissait dans un état de grande fatigue. Bref, il n'en avait rien à faire et se mettait en transe le plus souvent, n'importe quand et n'importe comment.

Si bien qu'au cours d'un de ses petits plaisirs psychotrope, il tomba face à une horde de loup. Bon, d'accord, une meute. Une petite meute. Une famille nombreuse... Enfin le mâle, la femelle et le petit, quoi.
Les loups de cette région avaient appris à éviter le démon. Pas évident, puisqu'il n'a toujours pas de pieds, je le rappelle, donc pas de bruit en marchant - si on appelle ça marcher. Pas évident quand on a une femelle et un sale gosse à trainer. Mais bon, porteur de croc oblige, faut défendre la tite famille. Grosse baguarre, donc.
Le loup saute sur le démon. Le démon saute sur le loup. Le loup ouvre la gueule, prêt à mordre. Le démon ouvre la gueule, prêt à mordre. Bon ok j'arrêtes. La machoire du loup se referme sur le bras de Yamaël, qui le lui a gracieusement offert. En échange de quoi le démon lui enfonce les doigts de l'autre main dans les yeux, et réalise un étranglement encéphalique (vachement balaise à faire, mais vachement efficace). Et de un. Ne reste alors qu'à se jeter sur la femelle, l'entourer de son corps déformable (déformé à la base ça aide pas) et à l'éttoufer ainsi. Si vous n'avez jamais vécu la mort par étouffement dans les viscères de votre adversaire, essayez, ça en vaut la peine.
Le temps de décoincer quelques morceaux de la gueule de la louve, le Démon se tourne vers le louveteau, qui n'a pour seule défense que des dents de lait. Le destin existe, et c'est maintenant qu'il le prouve. Attention... Tada! Yamaël s'écroule, envahit par la fatigue. Sa transe est terminée, et il n'a même plus la force de tuer le louveteau. Dégouté qu'il est, il trouve quand même la force d'envoyer une belle torgnole à la bestiole, qui s'en va faire connaissance avec l'arbre d'à côté. Rencontre émouvante, apparemment, puisqu'il en tombe évanouit. Tout comme Yamaël, d'ailleurs (mais pour d'autres raisons, vous l'aurez compris).

6h plus tard (il fallait en placer un), réveil douloureux du démon. La langue pateuse, le mal de crâne, on a tous connu ça. Et pour se remettre d'aplomb, quoi de mieux qu'un bon steack de loup grillé? Yamaël se met alors au boulot. Et tombe sur le loupiot (au sens propre, il trainait au milieu ce con). Hésitant entre la paupiette et le fourré, il se souvînt qu'il avait souhaité en dresser il n'y a pas si longtemps.
Le début d'une belle histoire d'amour. Si on peut dire que l'amour, c'est coups de pieds, tartes, gnons, coups de bâtons et compagnie. Mais aussi peu moral que ça puisse paraître, ça marchait, et c'était bien l'essentiel.

Et puis de toute façon, Guilhem est passé par là et a fait une rillette avec loup. Pour lui apprendre à ne pas être libre.
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MessagePosté le: 19 Aoû 16:34    Sujet du message: Répondre en citant

Yamaël avait trouvé sa nouvelle drogue. Plus prenante que les plus fortes potions de Polric, plus agréables que les plus douces d'Exodia, plus subtile que les plus travaillées de Koutourou_le_coucou.
La chasse. Et il la pratiquait comme personne. Il faut dire qu'il avait une méthode très particulière...

Premier jour, deuxième décan, sixième lune. La forêt, partie est, quatrième Aulne à gauche en partant du Rocher de la sorcière.
En cette période, les arbres devraient encore présenter de belles parures orangées, donnant l'impression d'un coucher de soleil éternel. Mais en ces temps troublés, la douce couverture bruissante de la forêt se trouve déjà au sol, foulée par toutes les créatures de passage. Une odeur de moisissure flatte déjà les odorats les plus sensibles.

Un loup se repaît calmement ; à ses pattes, les restes d'un cerf, les boyaux découvrant la folie de la liberté. Sa fourrure grisonante laissé présager un âge mûr.
Un cri retentit. Un hurlement de rage, plutôt. En un instant, le loup est debout, tourné dans la direction de l'importun, tous les sens en éveil. Un être se dresse face à lui, à quelques encablures ; et son physique ne rappelle rien de connu : on a l'impression qu'il se trouve constemment dans l'état qui précède la mort des immortels de ce monde...
Yamaël se tient, totalement nu, face à la créature. Il sait que l'âge du loup cache une grande puissance et une intelligence rare, qui lui auront permis de survivre jusque là. Et il n'en éprouve que plus d'excitation.
Le loup, ramassé, hésite encore entre attaquer ou s'enfuir ; les restes sanguinolents à ses côtés n'y étant pas pour peu de choses. Second cri. Un râle, plutôt. De contentement, cette fois. Mais toujours aucun geste, de l'un ou l'autre des combattants.
Le démon est le premier à bouger. Ecartant chacun de ses membres en position de défi, tendant chacun de ses muscles, il découvre sa denture en une grimace de joie. Le loup se tasse un peu plus sur lui même. Son repas a été bon, finalement, il serait bien bête de se battre pour les restes.

Yamaël bondit alors sur le loup, se déplaçant sans un bruit, la respiration coupée. Le loup n'hésite plus, un quart de tour à droite en un bond, et il s'enfonce à toute vitesse dans les frondaisons agonisantes. Mais Le démon n'est nullement intéressé par le tas de chair morte. Ce qu'il veut, c'est cette vie qui le fuit. S'enfonçant à son tour dans la forêt, il se courbe pour éviter les branches basses, jusqu'à ne pas être plus haut que le loup.
Le loup panique. Il ne sent plus l'odeur de son prédateur, à cette vitesse, n'entend que le bruit de sa course et de son halètement ; mais il sait que le démon est derrière lui. Ou à côté. Ou devant. Non, pas devant, derrière. D'un bon, il se retourne, grognant sa peur de toutes ses dents. Personne ne lui répond. Rien ne bouge. Un bruissement à sa droite, la créature sursaute. Un craquement à gauche, il reprend sa course effrénée.
Yamaël s'amuse. Ce loup est vif, et intelligent. Il est quasiment capable de déterminer la position exacte du démon ; et c'est tant pis pour lui.

Le canidé se rend vite compte que fuir ainsi ne le sauvera pas : le prédateur est beaucoup trop rapide. Une seule solution : se battre.
Yamaël n'attendait que ça. Lancé à pleine vitesse, il fonce droit sur le loup, mais arrivé à deux mètres, s'arrête en un hurlement terrifiant. Le loup, qui s'apprêtait à bondir, reste tous muscles bandés. Le démon vient de bondir au dessus de lui. En un réflexe, il se détend à son tour et tente de punir le vaniteux. Trop bas : la fatigue... A peine le sol effleuré, le démon se retourne sur le loup encore en l'air et, d'un coup d'épaule dans la cage thoracique, l'envoie contre le tronc fatigué d'un chêne majestueux. Le souffle coupé, le loup reste au sol, incapable de relever, mais pas de montrer qu'il est encore dangereux : crocs sortis, il tente d'aspirer l'air qui lui fait défaut. Et se prend une tarte magistrale, qui lui fait découvrir que sous les feuilles mortes, il y a la terre, et que dans cette terre fourmillent tout un tas de bestioles grouillantes.
Satisfait, Yamaël s'accroupit, attrappe la tête du canidé dans ses mains, et entreprend de pénétrer son esprit. Après une courte lutte, il annonce à l'esprit animal peu développé, sans répartie possible, qu'il est désormais son maître, et que rien ne pourra y rémédier, pas même la mort.
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MessagePosté le: 08 Sep 23:22    Sujet du message: Répondre en citant

Les lunes sont passées. Le démon s'est renforcé. Et peu à peu, il reprend forme solide. On s'en rend vite compte, de ce genre de chose. Surtout quand on essaie de passer à travers quelque chose de dur - un mur au hasard - mais qu'on n'y arrive pas, ou plutôt pas assez. Et être coincé avec la moitié du corps dans un mur, c'est assez ridicule pour qu'on ne s'y fasse plus reprendre.
Mais peu importe, puisqu'avec la matière vient la puissance. Puissance qui n'est pas au goût du jeune démon. Frustrant. Il se sent plus résistant, plus rapide. Mais pas plus fort. Il a beau passer des heures à se torturer, tenter de briser la roche à main nue à s'en briser les os, il n'y parvient pas. Il sent, encore et toujours, une magie qui le retient.

Et pour ce qui est de la magie, à Pandora, on a de quoi faire. Entre les petits diablotins qui lancent tout au long de la journée des malédictions d'un goût douteux aux passants (du moins, les passants passables d'être maudits, ceux qui ne peuvent se passer d'objets passablements magiques pour contrer détourner la magie), les Bhri'ket qui crachent leur feu pour apporter assez de lumière pour les sacrifices nocturiens (le pendant de quotidien, non?), les alchimistes qui ensorcellent leurs drogues, les succubes qui ensorcellent ceux qui paieront leurs drogues, et j'en passe... Mais dans tout ça, il y en a un qui est au dessus du lot. Il habite la plus grande tour de Pandora, faut dire. Un alchimiste, un de plus. Mais pas n'importe lequel ; le seul et vrai maître alchimiste de Pandora.
Yamaël partit donc en quète de Diehengard, connu aussi sous le nom de reine des enfers, allez savoir pourquoi, il paraît que le chubbchubb y est pour quelque chose. Pas tellement difficile comme quète en fait, surtout que bon, il était chez lui, comme d'habitude.

Mais même les plus puissant breuvage (de l'eau de volcan bouillie, des herbes de la montagne, un nuage de lait de centaure) ne purent développer, même l'espace d'un instant (et ça peut être court, un instant - CTB, ok je sors) la musculature du démon - le petit tout bizarre, pas l'alchimiste, si vous suivez toujours. Et puis sinon tant pis.

Prochaine étape, donc, l'Archevèque. Peut-être le seul qui pourrait encore faire quelque chose pour Yamaël. A condition qu'il soit d'humeur, et rien n'était moins sûr, surtout qu'entre les deux démons avait toujours régné une saine émulation (ce qui pour des démons n'est pas très beau à voir, même selon des critères de béonides). Mais bon, on peut avoir de la chance une fois, mais pas... Nan c'est pas ça. Bon. Pas d'archevèque à la maison. Pas non plus sur les 46656 autels de tortures de la ville et de sa banlieue.

Plein de rage et de rancoeur (qui vont souvent ensemble si on y fait bien attention. Mais il faut être physionomiste.), Yamaël repart alors pour la zone qui l'attire désormais, celle qui voit naître des créatures au sang chaud mais à la constitution magique, les loups. Mais ces derniers temps, à son grand malheur, les créatures ne sont plus aussi nombreuses, ni aussi fortes qu'avant. Et qui plus est, de nombreux autres dresseurs les avilissent. Le démon, ne pouvant supporter cela, se jura de tuer, aussi souvent qu'il le pourrait, ces êtres sans vergogne qui osaient lui prendre ses jouets.

Mais un démon et une parole, ça ne fait jamais longtemps bon ménage. Vient le jour ou le démon rencontre un être étrange. D'apparence faiblarde, il semble pourtant sûr de lui, entouré de ses loups. Le démon, étonné de voir qu'un simple humain ose ne pas s'enfuir devant lui, n'attaque pas immédiatement. Un mage, sûrement. Etrange, il a le visage jeune, mais son aura est celle d'un vieillard. Et il sent l'herbe moisie, comme les centaures.
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MessagePosté le: 11 Nov 12:26    Sujet du message: Répondre en citant

La rencontre avec Poppu était anodine. Pourtant, elle marqua le démon. Peu à peu, au fil de leurs discussions, de leurs entrainements, ils apprirent à s'apprécier. Et Yamaël se sentit plus investi dans sa mission de protecteur des loups.
Peu à peu, il se sentit détaché des problèmes de la Horde. Celle-ci était de plus en plus grande, et retombaient dans les travers des anciens temps. Maintes fois, Yamaël avait tenté de remettre un semblant d'ordre, mais il avait perdu trop de poids, la Horde avait trop rajeunit pour qu'il puisse encore espérer avoir un impact sur elle.

Il décida donc, un soir, de quitter Pandora, pour se ressourcer. Il avait encore beaucoup à apprendre, et dormir dehors lui ferait du bien.
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MessagePosté le: 28 Déc 1:01    Sujet du message: Répondre en citant

Cela faisait bien longtemps que le démon vivait en retrait de la Horde. Vivre seul a ses avantages, mais aussi ses inconvénients.
Cela oblige à ne voir que soi, ce qui est le premier degré de la folie. C'est aussi n'avoir jamais personne pour couvrir ses arrières, et oblige donc à être sur ses gardes en chaque instant, ce qui est le deuxième degré de la folie. C'est enfin n'avoir plus aucun lien avec le reste des créatures pensantes, jusqu'à ne plus les considérer que comme des moyens d'accomplir son propre but, ce qui est le troisième degré de la folie.

Mais Yamaël n'était pas seul. Depuis qu'il était sorti de Pandora, il était toujours accompagné d'une meute de loups. La sienne, celle de Gaïa... Peu lui importait. Ils étaient autant d'appendices de sa haine envers les faibles. Il avait appris au fil de ses combats à ne plus communiquer avec eux par coup, ni même par la voix. Un regard lui suffisait à se faire comprendre. Et, enfin, il parvint à se connecter à leur esprit, et à les faire agir exactement selon sa convenance.

La première fois qu'il avait réussi ce tour de passe-passe, comme l'aurait appelé ce cher Attila, il avait cru ne jamais pouvoir retrouver son corps. Il s'était jeté si férocement sur l'esprit du loup - qui lui était par ailleurs parfaitement soumis, pour son malheur - qu'il l'avait détruit, et avait intégré le corps de la créature. Les premiers instants d'amusement à découvrir le fonctionnement de ce nouveau corps passés, il voulut le quitter, et se rendit alors compte qu'il ne le pouvait pas. Pendant six jours (faut bien le placer de temps en temps, ce chiffre), il lutta, fit intervenir toute la magie qu'il put, mais rien n'y fit. Il rappela alors le reste de sa meute, et, en utilisant leur essence magique, réussit à faire revenir son esprit dans son corps. La meute n'y survécut pas.

Désormais, il faisait attention à ne pas détruire l'esprit des créatures, pas par pitié, mais parce que l'expérience lui avait été désagréable. Se sentir dans un corps aussi faible le faisait encore frissonner de dégout. Il avait alors appris à se contrôler, et faire agir un loup selon sa volonté ne lui demandait pas plus d'efforts que de fermer sa main sur le pommeau de son épée.

Son problème actuel restait finalement le peu de loups sortant de la tanière. Et sa consommation importante de ses créatures. Non pas pour les mangers, il ne leur trouvait aucun goût, mais il aimait lors de ses combats, les faire se jeter sur ses adversaires. Il arrivait parfois à les faire se battre encore quelques instants après leur mort.

Comme sa puissance ne cessait d'augmenter, Yamaël ne se souciait pas de rechercher Rayar. Mais vînt un jour où il rencontra Turak. Cela faisait bien longtemps que leurs chemins ne s'étaient plus croisés... Le combat débuta dans l'instant. Yamaël ne craignait plus le puissant béonide. Sa vitesse dépassait la vivacité du tueur de loups. Il s'amusait à tourner autour de sa proie, et à la titiller sans la blesser. Mais Turak, visiblement lassé, laissa choir son lourd gourdin, et dégaina une petite dague. La seule lumière de celle-ci déstabilisa le démon. Qui n'eut pas le temps d'esquisser un geste avant de se rendre compte que la lame était planté dans son flanc. Par chance, le béonide avait lui aussi voulu s'amuser, et n'avait pas atteint d'organe vital. La meute de Yamaël fondit instantanément sur lui, détourna son attention juste le temps qu'il fallait à Yamaël pour l'envoyer rejoindre la Montagne.
Il sut alors que la dague était le résultat de l'entrainement de Rayar. Le béonide avait choisit de ne pas augmenter sa puissance propre, afin de ne pas éveiller la méfiance du démon, mais il avait appris à créer des armes magiques d'une puissance rare, et spécialement conçues pour détruire le démon.

Il n'en fallait pas plus à Yamaël pour qu'il retourne à Pandora. Il avait besoin du conseil des sorciers pour retrouver au plus vite Rayar, et l'éliminer avant qu'il ne devienne une véritable menace.
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MessagePosté le: 30 Déc 0:38    Sujet du message: Répondre en citant

Pandora, enfin. La belle, la grande, la tumultueuse cité, le vice représenté en chaque rue, et chaque rue représentant un vice. Son quartier populaire, ou l'art de redécouvrir la perversion. Son quartier marchand, ou l'apprentissage du vol à l'ancienne (le but étant d'en revenir avec au moins ce qu'on possédait en arrivant). Son quartier décadent, dans lequel les vieux démons aigris attiraient parfois les jeunes pour leur faire souffrir milles tortures "à l'ancienne, pour que t'apprennes comment ça doit vivre, un démon!". Sa haute tour de guet, dans laquelle siégeait depuis quelques mois l'ami Attila. Mieux valait ne pas savoir ce qu'il y faisait. Vraiment. Et le quartier des sorciers, enfin. Difficile de dire où il se positionnait sur un plan, puisque que les jeunes mages démons s'amusaient régulièrement à modifier la structure de la ville. Certains anciens, restés cabotins, s'adonnaient également à ce genre de pratique, parait-il.

Yamaël n'avait jamais été doué en magie, mais depuis son entrainement avec les loups, il avait appris à la ressentir. Il n'eut donc aucun mal, et c'était la première fois de sa vie, à trouver ce qui tenait de repère aux Conseil des Sorciers de Pandora.
Après de brèves salutations, il expliqua directement le but de sa venue.

- Je dois trouver, rapidement, un dénommé Rayar, béonide de son état. Et le rejoindre, pour le tuer. Affaire très personnelle.
Ce fut Torg, contre qui il avait du s'opposer il y a un temps, qui répondit.
- Et tu crois que nous allons faire ça, comme ça, alors que nous ne t'avons pas vu depuis si longtemps qu'un moine aurait eu le temps de mourir de vieillesse? Que tu n'as fourni aucun effort de guerre pendant tout ce temps?

- Dis tout de suite que vous n'êtes pas capable d'accéder à ma requête, Archevêque...
- Toujours aussi arrogant. Nous ne pourrons rien faire pour toi si nous ne possédons aucun lien qui nous permette de nous lier à l'âme de cet être.
- S'il ne s'agit que de cela... Liez-vous à la mienne. Il m'a été lié, par le passé. Je n'y connais pas grand chose en magie, mais ça devrait suffire, non?

Le conseil n'en revenait pas. Le démon se présentait sans aucune gène devant eux, lui annonçant qu'il avait été lié à un béonide, et lui demandait, chose si peu couteuse en énergie, de retrouver celui-ci... Cependant, l'idée de réaliser l'expérience unique, et peut-être jamais de nouveau réalisable, ne les fît pas hésiter bien longtemps. Cela permettrait sans doute d'accélérer bien vite leurs recherches... Yamaël entrevit simplement Gargouille s'éclipser discrètement. Peu importe.

Les Grands Sorciers de Pandora, réunis, incantèrent alors le sort, utilisant Yamaël lui-même pour localiser Rayar. La sensation était désagréable, mais pas douloureuse. Comme si on essayait d'éparpiller son corps en minuscules gouttelettes - mais le corps restait bien ancré, légèrement crispé. Et rapidement, l'image du béonide apparut au démon. Il était dans une forge. Et il forgeait. Des armes de lumières... Qui, cette fois encore, blessait le démon. A cette distance... Impressionnant. Sans aucun doute possible, la forge se trouvait dans les très proches environs de la Montagne - peut-être même à l'intérieur de celle-ci. Impossible d'aller le déloger de là, donc.
Yamaël, après un rapide examen de ses chances de réussites, demanda aux Sorciers de garder le sort actif aussi longtemps que possible. Ceux-ci, décidant qu'ils n'avaient pas besoin de la puissance de l'ensemble d'entre eux, établirent un tour de garde afin de garder en continu juste assez de puissance magique pour maintenir le sort. L'attente commença. Yamaël concentré sur son unique objectif. Les démons sorciers se succédaient, épuisaient leur magie, avant d'aller se reposer, remplacés par d'autres. Attente monotone, si ce n'est les blagues de Poppu.

Une longue semaine. Et enfin, l'instant tant attendu. Le béonide sort de sa forge, quitte la Montagne, pour se rendre au village. Erreur fatale. Yamaël hurla immédiatement le branle bas de combat. D'un cri de joie. En quelques minutes, assez de démons avaient été rassemblés pour réaliser ce que seul le conseil des Sorciers était capable de réaliser - si ce n'est un vieillard cupide bien connu. Yamaël fut donc téléporté, à quelques encablures du béonide. Celui-ci eut un bref instant de surprise, mais dégaina presque immédiatement son arme, ce qui le sauva, car Yamaël s'était déjà jeté sur lui. Une arme conçue pour le tuer, elle aussi. Et sans doute de bien meilleure qualité que celle qu'il avait eut à combattre dans les mains de Turak.

Le combat s'engagea, brutal, rapide, sans aucune pitié pour soi. Les corps étaient soumis à de violents efforts, soumis à une volonté farouche de destruction. Les deux combattants ne voyait plus le monde dans lequel ils vivaient : ils étaient fixés l'un sur l'autre, l'un dans l'autre, l'un contre l'autre. Et ils s'entrechoquaient, dans des bruits qui aurait fait fuir n'importe quel spectateur.
Malgré la puissance du démon, le duel commençait à tourner en faveur du béonide. Rayar portait sur lui une tunique de maille qu'il avait confectionné, et qui faisait dévier les coups de Yamaël. Son épée semblait quand à elle attirée par le démon, et même lorsqu'il esquivait et passait à une bonne largeur de main de la lame, une entaille apparaissait. Sa rage n'en devenait que plus grande. Il se découvrait de plus en plus, prenait des coups toujours plus puissants. Rayar ne doutait plus de sa victoire. Mais le destin en avait décidé autrement.

Et ce jour, le destin avait été le maître dresseur de Yamaël. Qui, pour connaître son disciple, avait immédiatement compris ce qui se tramait, et avait été en avertir le gardien de la porte. Attila avertit avait demandé à être prévenu dès que Yamaël serait téléporté. Et, le temps que le conseil régénère assez d'énergie pour relancer un sort de téléportation, il avait été envoyé sensiblement au même endroit. Juste à temps pour voir Yamaël être à la limite de se faire déborder. Le géant à six bras approcha sans se couvrir : les combattants, faces à lui, ne le voyaient pas. Il ne se posa aucune question, ne réfléchit pas, comme il en avait l'habitude, et attrapa à quatre bras le béonide. Ses deux autres appendices thoraciques s'enfoncèrent dans le dos du forgeron, traversant les mailles comme s'il s'agissait d'un linge, et ressortirent de l'autre côté.
Yamaël ramassa en un éclair l'épée tombée du béonide et lui trancha la tête d'un coup sec. Le corps s'enflamme, d'une flamme verte sombre comme la nuit, et enveloppa Yamaël. Attila, donc les bras étaient restés dans le corps du cadavre, hurla de douleur sous l'effet des flammes, et bondit en arrière, frappant furieusement ses membres contre le sol pour atténuer la douleur.

Quand les flammes s'éteignirent, Yamaël était accroupi, prostré. Son visage rayonnait. Il avait vaincu. Et, si la séparation de son âme l'avait affaiblit, l'absorption de ce qu'il avait rejeté par le passé l'avait rendu plus fort. Son corps s'était épaissit, renforcé. Des ailes lui étaient sorties du dos. Il avait l'impression d'être devenu invincible...
D'un bond, il rejoignit Attila, contracté sur ses bras. La douleur s'amenuisant, il les déplia peu à peu. Les deux bras touchées par la malédiction de Yamaël étaient devenus noirs. Mais ils étaient loin d'être morts. Au contraire, ils étaient devenus légers, rapides, et d'une dureté incroyable.

Aucune trace du cadavre de Rayar ne subsistait, et la tunique de maille ainsi que l'épée ensorcelée n'existaient plus. Attila, porté par Yamaël, chose peu courante, s'élevèrent dans les cieux pour rejoindre Pandora. Il allait y avoir un beau massacre d'humains, ce soir...
_________________
pas de repos. pas de question. pas de pitié.

Yamaël, Paladin de Diablo
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