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du périple de la vie d'un forgeron

 
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Yamael
marquis
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MessagePosté le: 25 Sep 1:24    Sujet du message: du périple de la vie d'un forgeron Répondre en citant

Yamaël se retrouva face à Hagmann, béonide impressionnant par la largeur de ses bras autant que par sa face guerrière. Mais Yamaël n'en fus pas plus étonné, il avait déjà rencontré nombre de béonides, et les appréciait dans leur ensemble.

-salut à toi, valeureux guerrier. J'ai été envoyé ici par Turak, cuisinier fier et droit, qui m'envoya tantôt quérir en ces lieux des épices qui lui font défaut pour la préparation de plats dont seul il a le secret. En voici pour preuve une pièce de viande, que tu pourra identifier comme étant la propriété de notre ami par son odeur, caractéristique de son entre-jambe où il aime à tenir ses amuse-gueules au chaud.
Et de fait, Hagmann fut convaincu, et demanda quelles étaient ces épices qu le cuisinier aspirait à recevoir.
-pour être franc, je ne crois pas qu'il soit tant pressé qu'il me faille rentrer dans l'instant. En réalité, je suis surtout venu icipour découvrir ce fier peuple qui fut celui de mon père, duquel j'ai hérité l'amour de la forge, si je n'en ai pas obtenu le physique puissant. Dagrrim ici présent m' assuré que je rencontrerai en ces lieux des professeurs émérites, et je ne me pardonnerai pas de passer outre leur enseignement. Crois-tu que l'un d'eux me recevrait?
Hagmann l'envoya en riant fort vers un vieux béonide répondant au doux nom de Kharzam. Yamaël ne se démonta pas pour autant et parti d'un pas déterminé dans la direction que lui avait indiqué le guerrier, arès avoir remercié Dagrrim de l'voir mené en ces lieux. La demeure de Kharzam était taillée dans la pierre. Yamaël fut marqué par son aspect. On eut dit qu'elle était grossièrement taillée, pour ne as dire simplement naturelle, et pourtant elle rendait une sensation de sérénité et de force dès que l'on entrait en cette demeure. pedro toucha la roche, et celle-ci lui transmit un contact chaud, d'une douceur qui semblait venir de la roche même. Au fond de la grotte se tenait assis un vieux béonide, le visage disparraisssant sous les rides, et on distinguait seulement ses yeux, brillant d'une lueur inquiètante. Yamaël s'avança et salua:

-Salut à toi, vénéra...
il s'arrêta au milieu de sa phrase, coupé par la main levée du béonide. Une main noueuse et lézardée de cicatrices. Kharzam fit signe au jeune démon de s'asseoir, ce qu'il fît après une brève hésitation.
Le béonide fixa alors le demi-démon et ses yeux éclatèrent d'une brillance étrange. Yamaël reçu une vive douleur à la tête, mais serra les dents et aucun son ne sortit de sa bouche. Il tenta de détourner le regard, mais ne le pût. Il sentit le vieillard fouiller ses souvenirs, son histoire, sa vie et tenta de l'en empêcher, et la douleur devînt plus violente encore, jusqu'à en être insupportable; Yamaël cria, et cru s'évanouir, mais le béonide le tînt éveillé de force et le tortura de longues heures durant. Puis cela cessa d'un coup, et Yamaël se retrouva face contre terre, haletant.

-Que veux-tu? dit le béonide d'une voix rocailleuse et puissante. Tes idées sont embrumées.
-Je...suis venu...vous voir...souffla le jeune démon, se relevant péniblement.
-Je sais cela, coupa le vieillard. Tu ne réopnd pas à ma question.
Je veux devenir le meilleur forgeron que la terre ait connue, réussit à articuler Yamaël.
-Non.
-Pardon?
-Ce n'est pas ce que tu veux. J'ai lu en toi, l'aurai-tu déjà oublié? Tes idées sont embrumées. Tu ne sais pas ce que tu veux. Retourne-t-en chez toi.
-Je n'ai pas de chez moi. Ou plutôt, chez moi, c'est ici et ailleurs. Ma maison est ce monde, et j'y resterai tant que je le devrai. Mes idées sont claires. Je veux forger les armes les plus puissantes au monde.
-Ce n'est pas ton but final.
Yamaël regarda intensément le vieillard.
-Non, ce n'est pas mon but, mais c'est mon seul moyen pour atteindre ma fin, je dois passer par là et je le ferai.
Pour la première fois, Yamaël cru appercevoir un éphémère sourire sur le visage ridé du béonide.
-Tu possède un grand potentiel. Mais tu le bride inconsciemment. Parce que tu n'es pas prêt.
-Quand le serais-je?
-Ton coeur te le dira. Quand ce temps sera venu, reviens me voir. Je t'attendrai. Maintenant, pars, si tu le peux.
Yamaël voulu se lever, parler, penser, mais en fût incapable, et il s'effondra sur la dure roche de la grotte, vaincu par la fatigue qui lui avait été imposé par l'épreuve de Kharzam.
Il se réveilla quelques jours plus tard, dans une chambre de l'auberge.
Quelque chose avait changé en lui. Il se sentait plus sûr de sa force. Il avait repris confiance en l'avenirs.

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Dernière édition par Yamael le 01 Déc 9:18; édité 2 fois
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Yamael
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MessagePosté le: 15 Oct 21:44    Sujet du message: Répondre en citant

Pourtant, toute la détermination de Yamaël se heurta au mur du temps. Il était venu au monde en des temps troublés, non pas par la guerre, qui était chose courante sur ce monde, et ce depuis toujours, mais par la résignation. Il semblait qu'une force mystérieuse oeuvrait dans l'ombre, envers et contre tous, et que tous elle les prenaient, l'un après l'autre, dans l'immobilité de sa toile. Les légendes les plus vieilles de ce monde faiblissaient l'une après l'autre - quelle que soit leur race, même s'il semblait que les centaures échappaient encore à la malédiction, mais Yamaël savait que ça ne durerai pas - non pas par leur force physique, mais par leur détermination.
Yamaël était encore jeune, mais il avait déjà vu bien trop de grands de ce monde le quitter. Même Cerber, qui lui semblait être intouchable, avait choisit de mettre fin à ses jours, alors même que sa femme mettait au monde un nouveau venu. Yamaël se sentis lui aussi touché par cette vague de résignation... Mais il apperçut alors de jeunes démons qui s'entrainaient au combat en riant.
Il repensa à cette race qui était celle de sa mère, et à ses changements des temps derniers. Cette puissance phénoménale était sur le chemin du déclin, elle disparaissait peu à peu, happée par la guerre contre les centaures, qui durait depuis trop longtemps, et qui facilitait grandement la tache de "la force", et il avait pensé plus d'une fois quitter le lieu de sa naissance, et rejoindre le peuple de son père, qu'il appréciait au moins autant que le sien. Il avait déjà de très bons amis parmis ces derniers, et il savait qu'il n'aurait aucun mal à se faire accepter au milieu d'eux, malgré son corps de démon.
Un des jeunes dmons vînt à lui, et lui demanda, les yeux pleins de tristesse :

-Pourquoi est-ce que je n'arrive jamais à battre Trahyak? Il n'est pas plus grand que moi, je suis bien plus gros, mais il me bat toujours! Ce n'est pas juste...
-...
-Tu a l'air fort, apprend moi à me battre!
-Je ne suis pas celui que tu crois. Je ne crois pas pouvoir t'apprendre quoi que ce soit. Demande aux démons qui se trouvent à la taverne, ils sont bien plus forts que moi...
-Je l'ai déjà fais. Et il me donnent tous la même réponse! Va voir les autres! Faudra-t-il que j'aille voir ces pourceaux d'humains pour pouvoir apprendre à tuer un centaure?
-Les centaures sont bien trop forts pour toi. Pour nous. Et les humains ne sont pas en reste. Ils te tueront avant que tu ais pu t'approcher pour leur expliquer quoi que ce soit.
-Je n'en ai que faire! Plutôt mourrir que rester là à ne rien faire! Je suis un démon! Un démon ne renonce jamais! Et je crois en effet que tu n'a rien à m'apprendre!
-Je pourrai t'apprendre le respect de tes aînés... fît Yamaël en grognant.
-Quels aînés? Je suis démon, je te l'ai déjà dis! Où vois-tu des démons, toi? Je n'en vois pas un seul.
Yamaël blémit sous l'insulte. Mais le jeune démon avait touché un point faible. Il lui avait ouvert les yeux. Il était démon. Et un démon ne fuis pas. Un vrai, du moins. Et Yamaël était démon, par le sang, par le corps, et par l'esprit. Il n'était pas de ces diablotins qui se disent démons pour pouvoir profiter de leur protection. La colère montait en lui. Comment avait-il pû songer, ne serais-ce qu'un instant, à abandonner sa race en si mauvaises posture? Il allait se battre. Encore. Pour les siens. Et pour cette nouvelle génération, qui arrivait rapidement, et qui ne devait pas voir les démons comme une race faible et sans fierté. Cela, Yamaël n'aurait pû le supporter. Il regarda l'enfant en face de lui, qui le fixait d'un air de défi.
-Tu deviendra un démon reconnu, plus tard, mon jeune ami. Mais pour cela, tu dois grandir. Ne meurs pas déjà, car un bel avenirs t'es promis. Tu dois apprendre à te battre, mais tu dois aussi acquérir la patience, la lucidité, l'expérience du combat, la loyauté, l'amitié. Et tout cela, si j'en suis capable, je te l'apprendrai.
Le jeune démon sourit.
-Alors, je serais ton élève, et un jour, je serais le démon le plus craînt de ce monde!
Yamaël n'était pas passé loin de l'échec, d'une vie sans but ni gloire. Mais aujourd'hui, il avait repris confiance. Si les vieux partaient, les jeunes arrivaient. C'était dans l'ordre des choses. Il eût une pensée émue pour Cerber. Lui l'avait compris il y a bien longtemps déjà. La race démone allait vivre des jours difficiles. Mais un jour, ils reviendraient, plus forts et déterminés que jamais. En attendant ce jour, Yamaël fît un sement dans le sang qu'il ferait son possible pour aider ses pairs, encore et toujours. Il ne les abandonneraient pas, pas avant qu'ils aient retrouvés leur splendeur d'antan.[/i]
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MessagePosté le: 02 Nov 19:45    Sujet du message: Répondre en citant

De retour parmis les siens, le jeune forgeron fut rassuré. Tout n'allait pas si mal. Partout, dans la petite communauté démone, on voyait les plus jeunes s'entrainer, les plus vieux les encadrer. Ces derniers étaient marqués par les luttes interminables auquels ils avaient participées, mais leurs visages étaient aussi serein que celui d'un démon peut l'être.
Dans un coin, oannès préparait des plans de batailles.
Des loups se disputaient les restes d'un cadavre de centaure, affreusement mutilé.

Quelques présomptueux s'entrainaient à supporter la douleur, en se lacérant le visage avec un kriss maudit, et réalisaient de superbes gravures imitants les sigles démoniaques des plus grands mages.
Il ne fallut pas longtemps au jeune forgeron pour comprendre que depuis quelques temps, les démons se regroupaient. Chacun de son côté avait subi des défaites plus ou moins cuisante, et leur désir de vengeance n'en était que plus bouillant. on sentait la tension partout dans le camp.
Yamaël décida de se rendre utile, et rejoignit la forge de durak, pour se mettre à son service, et tous les deux, ils forgèrent pendant des jours et des nuits, dans une chaleur qui attirait souvent de nombreux compatriotes, venant observer leur travail.

En quelques jours, ils avaient constitué un stock relativement important d'armes, assez pour équiper une petite armée.
Yamaël préféra alors quitter la forge, et chercha quelque expert au combat, qui pourrait lui apprendre à arracher des jugulaires et des fémorales... Au milieu de son peuple, son sang bouillonait plus que jamais, et il sentit le besoin de meurtre pour la première fois depuis de longues années - depuis son premier sacrifice humain en hommage à son formateur, de fait.

Les démons avaient besoin de combattants, il sera combattant. Il ne possédait pas la force ni l'expérience de certains, mais il avait pour lui l'envie, le besoin de massacrer. Il ferait jouer son agilité, sa vitesse. Il ne lui restait qu'à forger ses armes. il opta pour deux fines lames courbes, épousant parfaitement ses mains, qui étaient comme des prolongements de ses bras. lLs armes n'étaient pas d'une qualité exceptionnelle, à cause de l'urgence dans laquelle elle avaient été créées, mais celà lui importait peu.

Les démons allaient se battre. Il était prêt à les suivre, et même à les précéder si il le fallait.

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Yamael
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MessagePosté le: 31 Déc 13:09    Sujet du message: Répondre en citant

2 longs mois avaient passés. L'hiver s'était doucement installé sur la ville démoniaque. Pourtant, ce froid n'avait en rien raffraîchit le tumulte qui y régnait. La ville s'était aggrandit. Elle s'était fortifiée. Des guerriers venus de tous les horizons avaient rejoint Pandora. On pouvait même appercevoir de temps à autre des mercenaires, qui, concquis par la puissance démoniaque, avaient décidé de la rejoindre.
Désormais, les démons étaient une race respéctée de tous.
Yamaël était satisfait. Désormais, il pourrait s'éloigner un peu de cette agitation, de ce bruit. Ces derniers temps lui avaient appris combien de guerriers étaient plus forts et plus rapides que lui. Il se sentait faible. Presque inutile pour sa race. Son choix était fait. Il allait partir, pour un temps, de son côté, et se perfectionner. Il n'avait pas oublié son but premier.
Le jeune démon rassembla alors ses affaires, son marteau, ses pierres à brûler, ses deux fidèles épées, et partit. Il regarda ses lames, e regard triste. Elles étaient déjà très émoussées, et l'une d'elle était même fendue. Il lui faudrait très bientôt en forger de nouvelles. Comment ferait-il, sans sa forge? Il avait confiance en son destin. Il trouverait sûrement quelque chose...
Il se garda de faire ses adieux à ses frères, car il resterait toujours à leur service, prêt à les aider dans le besoin, et près d'eux dans l'espace.

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MessagePosté le: 31 Déc 13:18    Sujet du message: Répondre en citant

Attila vît son jeune élève, mais surtout son meilleur ami, partir seul, sans mots dire. Il le comprenait très bien et il savait qu'au retour de Yamaël, ils seraient égaux et leur duo serait craint de tous. Plus de relations maître-élève, seulement des amis et partenaires. Il ajouta (presque une larme à l'oeil mais c'était à cause du vent poussiéreux):

-Bon courage Yam'. Reviens nous vite.

Il savait cependant que celui-ci ne l'entendait pas, à part peut-être dans son subconscient.
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Yamael
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MessagePosté le: 31 Déc 14:10    Sujet du message: Répondre en citant

Cela faisait désormais quelques jours que Yamaël dormait dehors, seul, entre Terre et Ciel. Mais cette nuit-là ne fut pas comme les autres. Un loup, unique, l'attaqua dans son sommeil. Yamaël hurla, dans un mélange de douleur, de peur et de rage, sentant les crocs s'enfoncer dans sa chair. Il se débattit, empoigna les mâchoires de l'animal pour le faire lacher, mais les crocs s'enfonçaient plus profond encore. L'animal avaient le poil gris comme la nuit, les yeux rouges semblaient aveugles, et la face était couverte de cicatrices.
Le démon chercha ses armes, mais ne les trouvaient pas. Son sang ne fît qu'un tour. Ses deux épées ne le quittaient jamais. Si il ne les trouvait pas, cela ne signifiait qu'une chose : l'animal n'était pas seul. Il s'agissait d'une machine de guerre, dressée pour tuer. Pourtant, le démon ne parvenait pas à distinguer le maître de la créature. Le sang commençait à lui manquer, son regard se brouillait.
C'est alors que se produisit une chose étrange. Il sentit la haine monter en lui. Haine contre ce loup qui allait le tuer. Haine contre ce dresseur qui se terrait, hors de portée de vue, lui ayant volé ses armes et donc toute chance de se défendre. Haine contre sa propre impuissance. Ce sentiment, qu'il n'avait pas connu depuis fort longtemps, montait en lui doucement. Il savait ce qui allait arriver. Attila, le seul qui l'avait vu dans cet état et qui était toujours là, le lui avait raconté. Il arrêta alors d'essayer de résister.

Un hurlement de haine sortit de tout son être. Il plongea une de ses mains dans les yeux du loup. De l'autre, il empoigna le cou de l'animal, à la recherche de sa jugulaire. Il la trouve, et, d'un coup sec, l'arracha, faisant pleuvoir un sang noir sur le sol gelé. Mais la pression des machoires ne faiblissait pas. Il ramassa alors une pierre, et commença à frapper frénétiquement l'articulation des machoires du loup. Il ne ressentait plus la peur, ni la douleur. Il voulait tuer.
La machoire se fracassa, libérant Yamaël. Le sang coulait abondamment de sa blessure. Il ne s'en soucia pas. Le loup qui lui faisait face, les yeux percés, la jugulaire arrachée et pendante, sans machoire inférieure, semblait dans le même état que lui. Cela ne fît que renforcer le désir de tuer du démon. Il voulut se jeter sur la créature, mais elle l'avait précédé. S'ensuivit un rapide corps à corps, d'une rare violence. Yamaël se releva, lentement, tremblant. Le loup qui gisait à terre n'y ressemblait plus. Les os brisé, broyé, des monceaux de peau pendantes, il semblait toujours vivant.
Yamaël gronda, de joie cette fois. Il plongea ses mains dans le corps bouillant de son adversaire, et en retira le coeur. Le présentant à la lune, il le dévora. L'instant d'après, il tomba, inanimé.

Le lendemain, lorsqu'il ouvrit ses yeux, le soleil brillait déjà. La neige était moite; le temps s'était adouçit. Yamaël se rappella alors le cauchemard de la nuit passée.
Une attaque dans son sommeil, un loup à la force monstrueuse, ses armes qu'il ne trouvait plus, puis le vide. Non, pas le vide. Un brouillard plutôt. Il revoyait, dans des flashs, la violence, la haine. Avait-il rêvé? Il porta la main à son cou. Aucune blessure. Si, ici, peut-être, comme une cicatrice vieille de plusieurs années. Il se l'était faite étant jeune. Enfin, il lui semblait. Le jeune démon se leva, et chercha ses armes. Au bout d'un quart d'heure, il abandonna. Il regarda autour de lui : la neige fondante ne permettait pas à ses maigres capacités de pisteur de savoir si ily avait bien eu bataille... Pas de trace de cadavre de loup non plus. Il avait rêvé, il en était sûr maintenant.

Peu rassuré, il décida de se mettre en route à la recherche d'un nouvel équipement...

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MessagePosté le: 31 Déc 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

Il avait rêvé. Du moins, il le croyait. Pourtant, depuis cette nuit, des choses étranges se passaient. Lui qui n'avait eu jusqu'à maintenant que répulsion pour les loups, s'en approchait désormais, et ils ne le rejettaient pas. Il était sans arme, et cela le rassurait de suivre, pendant desjours, une meute, qui le tolèrait, tant qu'il restait à distance.
Yamaël décida alors de tenter une expérience. Il savait les centaures capables de la chose, et il avait entendu certains béonides en discuter également. Il focalisa son esprit sur les loups. Le plus calmement possible, il s'approcha alors d'eux. Les yeux fermés, la démarche voutée, décontractée, il s'approchait, tout son être concentré vers les loups. Certains grognèrent; il ne se découragea pas. Petit à petit, les loups qu'il approchait s'éloignaient. Mais le chef de meute s'approcha alors, toutes dents dehors. Yamaël put ressentir l'aggressivité qu'il lui témoignait, et, tout en essayant de garder son calme, il fit marche arrière.
Son expérience avait été concluante : il était possible de communiquer avec eux. Comment, pourquoi? Il n'en avait cure. Les soirs suivants, il retenta la chose. Rapidement, certains loups lui montrèrent plus d'intérêt. Ils s'asseyaient ou se couchaient même auour de lui, et l'observait. Le jeune démon pouvait alors ressentir leurs émotions, et il tentait de leur transmettre les siennes. Mais le chef de meute considérait toujours cela comme une aggression directe, et supportait de plus en plus mal la présence du démon.
Yamaël du se résoudre à suivre un chemin différent de celui de la meute. Son coeur fut rempli de joie lorsqu'il découvrit qu'un luop le suivait, de loin. L'animal l'approchait rarement, refusait de partager la nourriture du démon, mais était présent.

Alors qu'il pensait revenir vers les siens pour leur apprendre ce qu'il avait appris sur les loups, il découvrit une grotte. Intrigué, il entra, et la trouva abandonnée. Mais celui qui avait vécu ici, il l'avait connu. Un grand forgeron. Le plus grand, certainement.


-Ceci est un message de Gaïa, elle me montre le chemin. Mon âme est à la forge, à la forge je resterai lié.

Et il se mit alors à forger ce qui allait être sa nouvelle arme. Une longue épée, à la lame qui semblait avoir été déchirée. Satisfait de son oeuvre, il sortit, mémorisa le lieu, et se promit d'y revenir, un jour. Mais pour l'heure, il n'aspirait qu'à une chose : combattre.

Il combattit. Le plus souvent, autant qu'il le pouvait, des duels. Il aimait ça, par-dessus tout. Devenir le plus fort? Souhaiter une telle chose aurait-été prétentieux de sa part. Ce qu'il voulait, c'était perfectionner son art de combat. Il y aurait toujours plus fort que lui, il le savait. Alors, il allait créer son art de combat rapproché, en définir la puissance et les limites, et en faire profiter ses frères, qu'il revoyait régulièrement.

Lui qui avait toujours rechigné à mettre à mort, aujourd'hui il le faisait sans difficulté. Il avait remarqué la caractéristique de ce monde. on avait beau mourrir, on revenait toujours. Comme si gaïa ne permettait pas le repos tant qu'on n'avait pas accomplit une destinée. Car il avait appris la nouvelle de la mort d'Ariès, et la naissance de son fils. Ainsi, la mort n'est pas ce qu'elle semble être? Il nous faut toujours mourrir, pour mieux vivre, et vivre, pour pouvoir mourrir...

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