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[Chauff]

Que chacun m’écoute.

Vous le savez, je me suis engagé pour la destruction totale des forteresses, ces granitiques symboles d’oppression, ces monuments funèbres érigée à la gloire de votre soit et de votre maîtrise du monde et de la Nature.

Et pourtant, les derniers évènements, s’ils me confortent dans ma position, me laissent présager que la lutte sera particulièrement rude.
Hier au soir, nous lançâmes un nouvel assaut contre l’une de ces masses infâmes. Mais Elle nous attendait. Tout comme ses sujets.

Durant les affrontements, je fus, et ce n’est pas rien de le dire, électriquement projeté dans les douves de l’Antre.

Je n’eu que le temps de m’entourer d’une buldair de ma taille (ce sort, assez simple à réaliser, est généralement enseigné dès la deuxième année de toute école respectable pour peu que vous vous soyez orienté vers l’élémentalisme de l’air. Mais cette parenthèse n’est pas là pour ventre des diplômes à vos chères têtes blondes. En réalité, elle est là pour sciemment ralentir l’action, dans le seul but de provoquer stress, excitation et frustration chez le lecteur. Cet effet, traditionnellement enseigné en…), et ce pour deux raisons : 1) parce que maintenir le sortilège d’illusion par climat humide démultiplie la probabilité de bogues –imaginez un béonide en bigoudis, ou regardez Cerbiche, et 2) parce que pour peu que des sirènes traînent dans le secteur, le jeu de lumière fait tout de même moins beauf que celui induit par un « pécheur du dimanche ».

Quelle ne fut alors pas ma surprise devant une si fondamentale bizarrerie ! (Notez qu’il ne s’agit pas de la phrase précédente. Elle se tient parfaitement. Relisez là, je vous assure.)

Oui, ça m’a fondamentalement surpris. D’un autre coté…il parait qu’il y a des gus pour faire leurs longueurs de dos crawlé dans le secteur. Radicalement stupide puisque d’une part, tourner le dos aux sirènes est d’une goujattitude manifeste, et que d’autre part il n’y a définitivement pas de sirène dans ces douves croupissantes. D’un autre coté, avec les saloperies des égouts… Mais cessons, si vous le voulez bien, d’emmener le gentil lecteur sur la savonneuse planche à dissection du célèbre argument : « je peux pas, j’ai piscine ». Il bouge encore.

Apparemment, l’ouverture béante derrière l’Antre conduisait au vestiaire.
Les entrailles de la forteresse. Ou son cœur. Viscéral. Et après une enfilade de corridors, je La trouvais.

Ce qui vous meut. Ce que je combat. Ce gigantesque ver translucide empêtré dans ses cordes d’imagination. Bête Immonde.
Katakakasumbolesque. Mère du Vice. Voilà celle qui vous dévore et qui dans le même temps, en même temps qu’elle vous ronge, détruit la Nature.

Ses incisives sont d’une longueur disproportionnée. De même que ce qui lui sert de crâne, hydroacéphale. Chacune de ses écailles crie leur loi, « tu dois m’adorer ». Et quand je me penchais sur ses yeux, je ne pouvais y voir pour seule ambition, et laquelle, que la mort, la mort du Monde.
Puis l’abcès se creva de lui même. Mais il se remplira de nouveau progressivement, et ce très rapidement, je le crains, car il est le Moteur de ces murs.

Je m’estime heureux, aujourd’hui, avec quelques uns, de lui avoir échappée. Vous lui échapperez aussi, ou elle vous étouffera.

Cette bête, nous la tuerons. Car il n’y a pas d’alternative. Nous la tuerons ensemble, et redonnerons à la Nature ses droits. Nous la tuerons pour en libérer le Monde.

Et pour que jamais la bête ne revienne.

To the Happy Few.



[Malgré les apparences, ce texte, naturellement, est éminemment RP.]
_________________
Deüs Môrtífërê du Feü Sàçrë, dé lá Legioñ Ardëntë, dés Kårñågës Sânglants, dé l'Intîfãdá Vêngërèssë ët dè lâ Dent Nòírê.

[Chauff]

Que chacun m’écoute.

Vous le savez, je me suis engagé pour la destruction totale des forteresses, ces granitiques symboles d’oppression, ces monuments funèbres érigée à la gloire de votre soit et de votre maîtrise du monde et de la Nature.

Et pourtant, les derniers évènements, s’ils me confortent dans ma position, me laissent présager que la lutte sera particulièrement rude.
Hier au soir, nous lançâmes un nouvel assaut contre l’une de ces masses infâmes. Mais Elle nous attendait. Tout comme ses sujets.

Durant les affrontements, je fus, et ce n’est pas rien de le dire, électriquement projeté dans les douves de l’Antre.

Je n’eu que le temps de m’entourer d’une buldair de ma taille (ce sort, assez simple à réaliser, est généralement enseigné dès la deuxième année de toute école respectable pour peu que vous vous soyez orienté vers l’élémentalisme de l’air. Mais cette parenthèse n’est pas là pour ventre des diplômes à vos chères têtes blondes. En réalité, elle est là pour sciemment ralentir l’action, dans le seul but de provoquer stress, excitation et frustration chez le lecteur. Cet effet, traditionnellement enseigné en…), et ce pour deux raisons : 1) parce que maintenir le sortilège d’illusion par climat humide démultiplie la probabilité de bogues –imaginez un béonide en bigoudis, ou regardez Cerbiche, et 2) parce que pour peu que des sirènes traînent dans le secteur, le jeu de lumière fait tout de même moins beauf que celui induit par un « pécheur du dimanche ».

Quelle ne fut alors pas ma surprise devant une si fondamentale bizarrerie ! (Notez qu’il ne s’agit pas de la phrase précédente. Elle se tient parfaitement. Relisez là, je vous assure.)

Oui, ça m’a fondamentalement surpris. D’un autre coté…il parait qu’il y a des gus pour faire leurs longueurs de dos crawlé dans le secteur. Radicalement stupide puisque d’une part, tourner le dos aux sirènes est d’une goujattitude manifeste, et que d’autre part il n’y a définitivement pas de sirène dans ces douves croupissantes. D’un autre coté, avec les saloperies des égouts… Mais cessons, si vous le voulez bien, d’emmener le gentil lecteur sur la savonneuse planche à dissection du célèbre argument : « je peux pas, j’ai piscine ». Il bouge encore.

Apparemment, l’ouverture béante derrière l’Antre conduisait au vestiaire.
Les entrailles de la forteresse. Ou son cœur. Viscéral. Et après une enfilade de corridors, je La trouvais.

Ce qui vous meut. Ce que je combat. Ce gigantesque ver translucide empêtré dans ses cordes d’imagination. Bête Immonde.
Katakakasumbolesque. Mère du Vice. Voilà celle qui vous dévore et qui dans le même temps, en même temps qu’elle vous ronge, détruit la Nature.

Ses incisives sont d’une longueur disproportionnée. De même que ce qui lui sert de crâne, hydroacéphale. Chacune de ses écailles crie leur loi, « tu dois m’adorer ». Et quand je me penchais sur ses yeux, je ne pouvais y voir pour seule ambition, et laquelle, que la mort, la mort du Monde.
Puis l’abcès se creva de lui même. Mais il se remplira de nouveau progressivement, et ce très rapidement, je le crains, car il est le Moteur de ces murs.

Je m’estime heureux, aujourd’hui, avec quelques uns, de lui avoir échappée. Vous lui échapperez aussi, ou elle vous étouffera.

Cette bête, nous la tuerons. Car il n’y a pas d’alternative. Nous la tuerons ensemble, et redonnerons à la Nature ses droits. Nous la tuerons pour en libérer le Monde.

Et pour que jamais la bête ne revienne.

To the Happy Few.



[Malgré les apparences, ce texte, naturellement, est éminemment RP.]
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Deüs Môrtífërê du Feü Sàçrë, dé lá Legioñ Ardëntë, dés Kårñågës Sânglants, dé l'Intîfãdá Vêngërèssë ët dè lâ Dent Nòírê.

[Chauff]

Le Monstre est rené. Et on ne peut pas dire que celà soit vraiment Chateau Brillant...

(Je vous laisse quelques instants pour saisir à sa juste valeur cette vanne exceptionnelle, bien que hautement littéraire...Ca va, on peut continuer ?)

Et voilà que surgit le mauvais Génie de l'Entisme.

(Rebelote. Si vous ne comprenez pas, sentez vous très con, et passez à la suite. Sinon, envoyez vos dons.)


Récapitulons.

Nous avons porté un coup rude à la Bète, en privant temporairement les centaures de leur précieuse forteresse. Mais Elle a de la ressource. Elle a meme resserré son étreinte, se montrant au grand jour.

Les Centaures, le peuple que j'avais pourtant choisi, voue une passion sans borne à la Bète. Allant jusqu'à organiser une junte militaire dictatoriale, prenant pour prétexte l'archaique culte d'Ent, Saint patron du Chauffage au Gaz et, s'il a ses exams, des chamallows grillés. Se réfugiant derrière je ne sais quel prétexte ethylique, ils sacrifient plus que jamais à la Bète.

Pauvre peuple. Tout ce pourquoi nous avions combattu balayé dès que les quelques rares gardes fous s'éloignent.

Dans le meme temps, les béonides ont montré qu'ils avaient des moustaches. La Bète contre laquelle je combat, celle qui dévore la nature, ils ne la connaissent pas. Ils ont rejeté quasi unanimement le pavillon à leur nom. Voilà un premier succès. Les béonides semblent avoir rejeté le Monstre que je combat. Nous verrons bien si les autres peuples acceptent de se faire sucer leur substance vitale...s'ils donnent leur ame et la nature en pature...ou s'ils résistent.

Les choses changeront.
_________________
Deüs Môrtífërê du Feü Sàçrë, dé lá Legioñ Ardëntë, dés Kårñågës Sânglants, dé l'Intîfãdá Vêngërèssë ët dè lâ Dent Nòírê.

[Chauff]

Le Monstre est rené. Et on ne peut pas dire que celà soit vraiment Chateau Brillant...

(Je vous laisse quelques instants pour saisir à sa juste valeur cette vanne exceptionnelle, bien que hautement littéraire...Ca va, on peut continuer ?)

Et voilà que surgit le mauvais Génie de l'Entisme.

(Rebelote. Si vous ne comprenez pas, sentez vous très con, et passez à la suite. Sinon, envoyez vos dons.)


Récapitulons.

Nous avons porté un coup rude à la Bète, en privant temporairement les centaures de leur précieuse forteresse. Mais Elle a de la ressource. Elle a meme resserré son étreinte, se montrant au grand jour.

Les Centaures, le peuple que j'avais pourtant choisi, voue une passion sans borne à la Bète. Allant jusqu'à organiser une junte militaire dictatoriale, prenant pour prétexte l'archaique culte d'Ent, Saint patron du Chauffage au Gaz et, s'il a ses exams, des chamallows grillés. Se réfugiant derrière je ne sais quel prétexte ethylique, ils sacrifient plus que jamais à la Bète.

Pauvre peuple. Tout ce pourquoi nous avions combattu balayé dès que les quelques rares gardes fous s'éloignent.

Dans le meme temps, les béonides ont montré qu'ils avaient des moustaches. La Bète contre laquelle je combat, celle qui dévore la nature, ils ne la connaissent pas. Ils ont rejeté quasi unanimement le pavillon à leur nom. Voilà un premier succès. Les béonides semblent avoir rejeté le Monstre que je combat. Nous verrons bien si les autres peuples acceptent de se faire sucer leur substance vitale...s'ils donnent leur ame et la nature en pature...ou s'ils résistent.

Les choses changeront.
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Deüs Môrtífërê du Feü Sàçrë, dé lá Legioñ Ardëntë, dés Kårñågës Sânglants, dé l'Intîfãdá Vêngërèssë ët dè lâ Dent Nòírê.

[Chauff]

Mais les choses empirent. Ydrill, le premier empire. Le premier en pire oui.

Comme la république est chose précaire... Balayée telle une digue instable sous les noirs assauts d'un océan de haine, le peuple centaure se déverse dans une nouvelle ère d'obscurantisme. N'osant pas meme assumer leur acte, qui malgré tout doit leur répugner, ils le mettent sur le compte de l'alcool. Comme le dit le Sage, "si tu tiens pas, tu bois pas".

Cruelle vérité. Alors que je sens les attaches qui malgré tout me retiennent à ce peuple, hier un modèle, lentement, précautionneusemnet se rompre, une à une. Est ce moi qui les détache, ou le nouveau totalitarisme en place qui les tranche à coup de hache ? Il n'y a pas si longtemps, certains annoncaient un impérialisme centaure. Ils se trompaient juste sur son avènement.

Et pourtant, au sein de la forèt, certains ne supportent pas la résistible ascension de l'ancien porte parole et de ses sbires. Ils voient les ravages de la Bète. Mais oseront ils, oseront ils seulement s'y opposer, ou bien ne restera-t'il que des mots, si douloureux et pourtant si commodes ?

Deux forteresses envahies. Deux bètes. Et deux, deux, c'est deux de trop.

Mais les démons également succombent à ses charmes. Ils ne se sont pas attaché au mat, elle sais etre séduisante, et à leur tour les rochers les guettent.


Qui, véritablement, osera s'opposer à la Bète ? En sont ils conscients ? Leur fait elle peur ? Certains ont accepté ce contrat Fos'tiens. Cyniquement, ils s'allient à la bète et livrent les masses en pature. D'autres sont conscients, mais n'osent pas les combattre.

Et pour nous, pour nous, l'errance continue. Poursuivre un combat que cent mille diraient perdu d'avance. Mais il reste un espoir. Que nous vainquions. Et sinon, sinon...

Minuit se lève en haut des tours, les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd. La nuit camoufle pour quelques heures la zone sale et les épaves et la laideur.

Envolons nous...
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Deüs Môrtífërê du Feü Sàçrë, dé lá Legioñ Ardëntë, dés Kårñågës Sânglants, dé l'Intîfãdá Vêngërèssë ët dè lâ Dent Nòírê.

[Chauff]

Mais les choses empirent. Ydrill, le premier empire. Le premier en pire oui.

Comme la république est chose précaire... Balayée telle une digue instable sous les noirs assauts d'un océan de haine, le peuple centaure se déverse dans une nouvelle ère d'obscurantisme. N'osant pas meme assumer leur acte, qui malgré tout doit leur répugner, ils le mettent sur le compte de l'alcool. Comme le dit le Sage, "si tu tiens pas, tu bois pas".

Cruelle vérité. Alors que je sens les attaches qui malgré tout me retiennent à ce peuple, hier un modèle, lentement, précautionneusemnet se rompre, une à une. Est ce moi qui les détache, ou le nouveau totalitarisme en place qui les tranche à coup de hache ? Il n'y a pas si longtemps, certains annoncaient un impérialisme centaure. Ils se trompaient juste sur son avènement.

Et pourtant, au sein de la forèt, certains ne supportent pas la résistible ascension de l'ancien porte parole et de ses sbires. Ils voient les ravages de la Bète. Mais oseront ils, oseront ils seulement s'y opposer, ou bien ne restera-t'il que des mots, si douloureux et pourtant si commodes ?

Deux forteresses envahies. Deux bètes. Et deux, deux, c'est deux de trop.

Mais les démons également succombent à ses charmes. Ils ne se sont pas attaché au mat, elle sais etre séduisante, et à leur tour les rochers les guettent.


Qui, véritablement, osera s'opposer à la Bète ? En sont ils conscients ? Leur fait elle peur ? Certains ont accepté ce contrat Fos'tiens. Cyniquement, ils s'allient à la bète et livrent les masses en pature. D'autres sont conscients, mais n'osent pas les combattre.

Et pour nous, pour nous, l'errance continue. Poursuivre un combat que cent mille diraient perdu d'avance. Mais il reste un espoir. Que nous vainquions. Et sinon, sinon...

Minuit se lève en haut des tours, les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd. La nuit camoufle pour quelques heures la zone sale et les épaves et la laideur.

Envolons nous...
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[Chauff]

Bâs lés mäsqùes, äûrãít dìt Löréñzàccîö. A quöì bon lùttêr þóûr îmþösér çë qu'ils nê vëuléñt þas ? Ils veúlèñt sõùffrìr de lâ Bétè, çê n'est þås mèchäñçeté måis stùpídïté. Et bíèn qü'ìls lé fåssént.

Sëúl lè pèuþlè Béõnïde n'â pás l'adùlätîoñ dès píèrres. Ils m'ønt ãçcúèîlli. Jê súïs ùn dës vôtrês.
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Deüs Môrtífërê du Feü Sàçrë, dé lá Legioñ Ardëntë, dés Kårñågës Sânglants, dé l'Intîfãdá Vêngërèssë ët dè lâ Dent Nòírê.

[Chauff]

Bâs lés mäsqùes, äûrãít dìt Löréñzàccîö. A quöì bon lùttêr þóûr îmþösér çë qu'ils nê vëuléñt þas ? Ils veúlèñt sõùffrìr de lâ Bétè, çê n'est þås mèchäñçeté måis stùpídïté. Et bíèn qü'ìls lé fåssént.

Sëúl lè pèuþlè Béõnïde n'â pás l'adùlätîoñ dès píèrres. Ils m'ønt ãçcúèîlli. Jê súïs ùn dës vôtrês.
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